REVUE DE PRESSE DU LUNDI 6 OCTOBRE 2008

6 oct 2008

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 6 OCTOBRE 2008



Communiqué du porte-parole de la Commission électorale indépendante du 05 octobre 2008
Nord Sud : (communiqué de la CEI)
– « En dépit de quelques difficultés inhérentes à l'absence de certaines structures sur le terrain, l'opération d'identification de la population et du recensement électoral, lancée le lundi 29 Septembre 2008 à Cocody se poursuit, dans la transparence, sur l'ensemble du District d'Abidjan. Contrairement à ce que des journaux ont affirmé la semaine dernière, la CEI voudrait rassurer la population qu'elle n'a pas crée, ne crée pas et ne créera pas de centres fictifs de lieux de vote d'autant plus qu'il lui est loisible d'en consulter la liste sur son site internet, www.ceici.org. La CEI s'est engagée à organiser des élections crédibles et respectueuses des normes internationales pour une sortie de crise apaisée. Le processus électoral se déroule sous le regard permanent de la Communauté Internationale qui, rappelons-le, certifiera chaque étape dudit processus. Dans le cadre de ses activités, le Président de l'Institution a participé à plusieurs réunions avec les différentes structures partenaires afin de faciliter le déroulement de l'opération d'identification de la population et du recensement électoral. Ce dimanche encore, une importante séance de travail a réuni les différentes structures en charge de la conduite du processus électoral au siège de la CEI en vue de faire le bilan du déroulement de l'opération tant sur l'ensemble du district d'Abidjan que dans les autres localités. Depuis ce week-end, des Commissaires Centraux se rendent en mission dans nos régions pour procéder, avec la SAGEM, à la formation de ses agents techniques. Cette formation débouchera sur le lancement de l'opération à partir du lundi 06 Octobre 2008. 27 départements sont concernés par cette opération qui s'étendra au fur et à mesure sur l'ensemble du territoire national. La CEI saisit l'occasion pour exhorter les médias à accompagner le processus en cours et à aider à consolider la marche vers la réconciliation nationale. [...] ».

Le FMI et la Banque mondiale menacent « pas d'élection, pas d'allègement de la dette »
Nord Sud
: - « Les mouvements d'humeurs qui menacent de bloquer l'identification et l'élection présidentielle risquent de causer de lourdes conséquences pour la Côte d'Ivoire. Devant la tension qui monte autour de l'identification, le premier ministre Guillaume Soro a convoqué ce samedi, à son cabinet, la CEI et tous les responsables des structures techniques impliquées dans le processus d'indentification[...] Il a fait remarquer que la Côte d'Ivoire risque de perdre la confiance de la communauté internationale si la pays devait s'inscrire dans des report continuel de la date de l'élection présidentielle ou s'il laissait s'enfler les violences naissantes autour de l'enrôlement. (...) La mission conjointe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) qui séjourne actuellement sur les bords de la Lagune Ebrié, envisage sérieusement de placer la tenue effective des élections au nombre des conditionnalités que la Côte d'Ivoire devra absolument remplir avant d'espérer bénéficier d'un allègement substantiel de sa dette dans le cadre de l'initiative PPTE, sur lequel Abidjan fonde pourtant beaucoup d'espoir pour la reconstruction post-crise. « Ceux qui croient agir comme il le font actuellement dans l'intérêt de leur partis politiques travaillent en fait contre le pays », a souligné Guillaume Soro. [...] La réunion a fait le tour des difficultés soulevées notamment par l'INS pour justifier son absence des centres d'enrôlement. Pour la sécurisation de son matériel, l'Institut a reçu des garanties solides. La CEI s'est engagée à transporter chaque soir les ordinateurs en « lieu sûr » c'est-à-dire dans les 26 centres de collecte... Le PM a donné des instructions aux responsables du Centre de Commandement Intégré (CCI) de prendre toutes les dispositions pour sécuriser lesdits centres. Quant à la difficulté financière, soulevée par l'INS pour faire face aux primes alimentaires de ses agents, le trésor a déjà versé 50 millions de Fcfa à la structure dirigée par Meleu Mathieu. [...] A l'issue de la rencontre toutes les structures se sont engagées à reprendre pleinement le travail hier Dimanche ou au plus tard aujourd'hui. En conclusion Soro Guillaume a lancé un message aux partis politiques afin que ceux-ci cessent les entraves...Il a réitéré sa confiance au mécanisme de déroulement du processus qui ne laisse la place à aucune possibilité de fraude. [...] ».

La Primature instruit les populations de Bouaké sur l'identification
Fn-ci.com
– «Le Conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication et des médias M. Alain Lobognon a animé ce samedi au cinéma le capitol de Bouaké un atelier d'information sur l'identification et le recensement électoral. [...] Lors de son exposé qui a duré environ trois heures d'horloge, M. Alain Lobognon a mis l'accent sur la nécessité de la présence physique du requérant sur les sites d'enrôlement muni soit de son extrait d'acte de naissance ou du jugement supplétif soit de l'expédition des audiences foraines.« L'extrait de naissance ou l'expédition des audiences foraines sont les seules pièces indispensables qui seront demandées au centre de collecte des informations aux ivoiriens de 18 ans et plus au 31 mars 2008 » a-t-il précisé. Et de rassurer que c'est une opération au cours laquelle le document que le requérant présentera est accepté quelque soit sa date d'établissement. « Cette fois-ci, l'accord politique de Ouagadougou nous a simplifié les choses, l'opération d'enrôlement qui va aboutir à la délivrance de la carte d'identité et de la carte d'électeur aux ivoiriens est gratuite jusqu'au 30 octobre 2008 » a-t-il souligné. Il a ensuite invité l'ensemble des populations à s'apprêter pour se faire enrôler le moment venu. « Donc, dès que l'opération sera lancée ici, il faut très rapidement se rendre dans les centres de collecte pour se faire identifier et se faire enrôler sur la liste électorale » a-t-il instruit. Il a surtout invité les uns et les autres à se déplacer physiquement, s'ils veulent se faire enrôler et bénéficier de la carte nationale d'identité et d'électeur. « Si vous ne vous déplacez pas, vous n'aurez ni la carte nationale d'identité, ni la carte d'électeur » a-t-il averti. [...] ».

PROCESSUS ELECTORAL: Laurent Gbagbo aux hommes politiques «Pour une fois soyez sages ». « Laissez la CEI travailler au lieu de l'embrouiller » . « Vos gesticulations ne changeront rien »
L'inter – « Le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, était face aux ressortissants de la Cedeao, le samedi 4 octobre dernier au palais présidentiel. Ces derniers étaient venus nombreux le remercier pour son geste en faveur de la suppression de la carte de séjour. Cette rencontre fut une aubaine pour le locataire de la Présidence de faire des mises au point, notamment en ce qui concerne le processus électoral et l'organisation de l'élection présidentielle. Sur le dernier point, Laurent Gbagbo a habilement laissé entrevoir que l'élection présidentielle ne sera organisée que si tout le processus électoral est bouclé. L'élection présidentielle ne sera organisée, selon lui, que si la Cei (Commission électorale indépendante) lui en donne « l'ordre ». Une façon pour lui de clore la polémique sur le report ou non de l'élection présidentielle qui alimente l'actualité politique ivoirienne. « C'est la Cei qui est en première ligne. Le jour où elle dira je suis prête, alors on peut aller », a-t-il tranché. Il demande donc à ceux qui ne cessent d'entretenir cette polémique, de faire preuve de modération, de patience et de maturité. « S'il vous plaît, Ivoiriens, soyez un peu patients. S'il vous plaît ,pour une fois, taisez-vous et laissez les gens travailler. Il y en a qui ne peuvent pas faire le travail que nous faisons. Ils ne peuvent pas faire le travail de la CEI », a-t-il plaidé. A ses yeux, si on veut tout précipiter, on risque de ne pas arriver au bout. « Nous sommes en train de faire les listes électorales. Les gens sont partout en train de le faire. Si on veut bousculer, on ne va pas arriver au bout. Si c'est fini, qu'est ce qui reste encore ? Il ne reste qu'à voter. Laissez la Commission Electorale Indépendante (CEI) travailler, au lieu de l'embrouiller avec vos critiques intempestives », a-t-il interpellé de nouveau. Poursuivant, le numéro un ivoirien a interpellé les hommes politiques, les invitant à être sages. « Pour une fois, soyez un peu sages », leur a-t-il lancé. « Moi quand je parle, je change quelque chose, c'est pourquoi j'ai choisi cette fonction. Il y a la liberté de parole, mais pas la liberté d'embrouiller les autres », a-t-il encore chargé. A ceux qui prédisaient l'échec des accords de Ouaga, il les a tournés en dérision, en soutenant le contraire. [...] ».

NE PAS DONNER D'ARGUMENTS AUX ENNEMIS DE LA PAIX
Fn-ci.com
– « La sortie irresponsable du député FPI Sokouri Bohui le vendredi dernier peut être diversement interprétée. Pour les ennemis de la paix, ce quidam a raison. Pour les Ivoiriens qui aspirent à la paix après 6 ans de crise majeure, cet appel à la chienlit est de trop .Et pourtant, il faut savoir raison garder. Ce qui s'est passé ces derniers jours, est la preuve que tout peut arriver. En prenant prétexte de l'absence de l'INS dans les centres de collecte pour en appeler aux casseurs du FPI à faire obstacle à l'ouverture des centres de collecte, l'élu du FPI avait choisi de profiter d'une faille ouverte par les structures chargées de la conduite de cette opération majeure pour laquelle la Côte d'Ivoire a connu des centaines de morts, au premier rang desquelles se trouve la Commission Electorale Indépendante. En effet, le mode opératoire le dit et le Premier ministre Guillaume Soro n'a cessé de le rappeler chaque fois qu'il en a eu l'occasion. Le processus actuel est le résultat d'un consensus entre acteurs qui hier encore refusaient de prononcer le mot confiance. D'un côté, il y'a ceux qui n'ont point confiance en l'INS. De l'autre, il y'a ceux qui croient que SAGEM travaille contre eux. Peu importait le coût du consensus, dans son approche, le Premier ministre Guillaume Soro a tranché avec l'accord de tous en mettant côte à côte dans les centres de collecte la SAGEM et l'INS. En clair, au nom de la confiance cultivée par le Premier Ministre Guillaume Soro, l'opération d'identification des populations et de recensement électoral doit se faire en présence des deux opérateurs techniques. Imaginons un peu les protestations des uns et des autres si Sagem abandonnait les lieux à l'INS ? Bref, réveillons-nous ! Ceux qui ont vite fait de crier que le processus d'identification coûtait cher pour un pays pauvre comme la Côte d'Ivoire, doivent à présent comprendre qu'ils ont eu tort de condamner les partisans du juste milieu. Quant à la CEI, responsable de la collaboration des deux structures, elle n'a pas été vigilante. Ou du moins, la CEI avait-elle prémédité ces blocages ? Nous n'osons y penser. Car tant que cette structure bénéficie encore de la confiance du Premier Ministre Guillaume Soro, nous ne diront rien qui pourra la contrarier. Même si nous savons que la sortie de Sokouri Bohui a donné l'occasion à certains de reprendre le rêve de échouer le Premier ministre Guillaume Soro. Dans tous les cas, des interrogations demeurent. Pourquoi le nombre de valises à ce jour n'a-t-il pas augmenté dans les localités qui le 15 septembre dernier, ont abrité le lancement officiel de l'opération ? L'engagement pris le 20 aout dernier par les structures concernées devant le premier ministre Guillaume Soro pour le lancement effectif et harmonieux de l'identification, n'était-il donc que de la poudre aux yeux ? Chacun saura apprécier. Pour l'heure, la CEI, chef de l'opération, doit savoir que sa responsabilité est grande. Parce qu'il s'agit de ne pas donner raisons aux ennemis de la paix en Côte d'Ivoire, parmi lesquels le député Sokouri Bohui. Les Forces Nouvelles ne l'accepteront pas ! »

''Les Forces Nouvelles veilleront à la sécurisation, avant, pendant et après des élections générales'' Sidiki Konaté
Fn-ci.com
– «Dans son allocution à l'occasion de la deuxième convention du Rassemblement Des Républicains le samedi 04 octobre 2008 a la fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro, le Ministre Sidiki Konaté des Forces Nouvelles, a indiqué que « les Forces Nouvelles demandent à vôtre parti et à l'ensemble des partis politiques ainsi qu'aux populations de se mobiliser autour des opérations d'identification des populations et du recensement du corps électoral. A chacun son papier ! De la même façon dont les Forces Nouvelles ont veillé au grain, pour que tous les candidats soient acceptés dans ce pays, elles réaffirment ici et maintenant, devant vous et devant la nation ivoirienne, que de cette même façon, elles veilleront à une très bonne identification générale des populations et du recensement électoral dans la transparence, la justice et l'équité. Elles réaffirment ici et maintenant, devant vous et devant la nation ivoirienne, qu'elles veilleront à la sécurisation, avant, pendant et après des élections générales, conforment aux prescriptions de l'Accord Politique de Ouagadougou et au plan de sécurisation qui en sera issu. Elles veilleront à l'organisation d'élections apaisées, justes, transparentes et démocratiques. Si Dieu nous y aide ! Les forces nouvelles réaffirment enfin, en tant qu'arbitre, que la neutralité, la transparence et la vigilance seront de mises, pour garantir la réussite et la crédibilité de tout le processus de paix conduit d'ailleurs de façon efficace par leur Secrétaire Général, le Premier Ministre Guillaume Soro. [...]»

An 6 de la résistance : Fologo et Blé Goudé mobilisent pour Gbagbo
Fraternité Matin
– «Deux octobre 2002 -2 octobre 2008. Cela marque le 6ème anniversaire de la résistance des Patriotes de la Côte d'Ivoire pour la paix. C'est le stade Auguste Dénise de San Pedro, plein à craquer, qui a abrité cet événement en présence de tous les leaders de la galaxie patriotique, le samedi 4 octobre. Laurent Dona- Fologo, président du Conseil économique et social, et Charles Blé Goudé, chef de file de l'Alliance patriotique de Côte d'Ivoire, ont estimé que le Chef de l'Etat, Gbagbo Laurent, « n'a gouverné le pays que pendant un an et onze mois". D'où leur appel au peuple à lui remettre le pouvoir afin que ce pays ait un chef digne de ce nom. Pour Charles Blé Goudé, les adversaires politiques de Gbagbo Laurent, assoiffés de pouvoir, ont perdu toutes les vertus. C'est pourquoi il a fait cette mise en garde : " Malheur à celui par qui le malheur refrappera la Côte d'Ivoire". Tout en invitant tous les leaders politiques à contrôler leur langage. Faisant allusion aux évènements du 19 septembre 2002, le leader de l'Alliance patriotique a estimé : "Gbagbo n'a pas gouverné le pays pendant huit ans. Il n'a gouverné ce pays que pendant un an et onze mois, car depuis que la crise a éclaté n'importe qui a géré ce pays." Et Laurent Dona-Fologo, le père du sursaut national de renchérir : "Nous avons décidé de présenter le Président Gbagbo comme notre candidat pour achever le mandat qu'il n'a pu terminer. Il n'a passé qu'environ deux ans au pouvoir. " Pour le président du Conseil économique et social et ancien secrétaire général du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), la réconciliation n'excluant pas la vérité, il convient qu'on se demande qui a souillé la réputation de ce pays, qui a soutenu, financé et entretenu la guerre contre ce pays. Mettant à l'index les adversaires actuels, avec qui il avait partagé le pouvoir pendant plus de 22 ans, il a dit : "Certains se réclament d'Houphouet-Boigny, mais ils soutiennent le désordre. Je ne suis pas avec des fils qui ne ressemblent pas à leur père." Comme Blé Goudé, Laurent D. Fologo pense que personne ne peut imposer à la Côte d'Ivoire, un candidat, encore moins un président. Car, selon lui, il existe un candidat de la Côte d'Ivoire et des candidats de l'extérieur. C' est pourquoi ils ont invité le peuple à se faire enrôler sur les listes électorales pour donner le pouvoir à Gbagbo Laurent. Tout en invitant également le peuple à être sur le qui-vive. Selon lui, «c'est la première fois en Afrique, que le peuple s'est soulevé pour faire barrage aux puissances étrangères en bravant les armes ». Il faut, a-t-il ajouté, rester vigilant. Car, a justifié l'orateur, «le combat n'est pas terminé. Et nul ne sait ce qui se trame contre le pays après les élections. Il faut contrôler aussi les observateurs».

Notre Voie écrit : « Depuis San Pedro, Fologo aux jeunes : « restez debout, on ne sait jamais ... restez mobilisés, on ne sait pas ce qu'on nous prépare »

Fraternité Matin indique : « Identification : la JFPI critique l'opération en en cours et émet des réserves et appelle les ivoiriens à la vigilance – Konaté Navigue : « le président de la CEI est responsable des fraudes à venir »

Ouattara annonce 10 000 milliards pour remettre la Côte d'Ivoire debout
Le Patriote
– « [...] A l' occasion de son investiture comme candidat de son parti, le RDR, Alassane Dramane Ouattara, a indiqué que la situation était certes difficile, mais que le pays « peut s'en sortir ». Son discours programme est en effet une hymne à l'espoir et à la renaissance de la Côte d'Ivoire. « L'école gratuite jusqu'en 15ans (...) mettre à la disposition de tous les ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines clés de la santé, de l'éducation et des infrastructures (...) Un toit pour chacun (...) de l'eau potable à la disposition de tous (...) le droit au travail, de la justice (...) le cacao à 650 F par Kg et le coton à 220F le Kg, c`est-à-dire la moitié du prix côté sur les marchés internationaux (...) voilà entre autres, un aperçu du projet de 300 pages du candidat Ouattara. Un projet qui se justifie par ses ''3P'' Passion, de Pardon et de Paix...
« Un projet comme celui que je viens de vous présenter est cohérent. Ce n'est pas un catalogue de promesses! A plaidé Ouattara. Nous l'avons chiffré. Nous savons avec précision combien, il va nous coûter. Nous aurons besoin en 5 ans de 8 à 10 Mille milliards de francs CFA. 8 à 10 Mille Milliards de francs CFA, en plus de nos ressources propres. [...] ».

Présidentielle/Alassane Ouattara: "Pourquoi je suis candidat"
Fraternité Matin
– «Le projet de société qu'il a passé en revue pendant 2 heures d'horloge, aux 10.000 militants de son parti, aux sympathisants et membres du RHDP, venus de tout le pays le soutenir à l'occasion de cette convention, se résume en deux grandes ambitions. Ambitions elles-mêmes adossées à 3P : Passion, Pardon et Paix. Pardon et paix entre tous les fils et filles de ce beau pays. "J'aime mon pays de tout mon cœur, de tout mon corps, de toute mon âme. C'est pour cette passion que j'ai accepté d'être candidat à l'élection présidentielle", a dit ADO pour justifier son acceptation. Dans cette salle de 2000 places, bondée de monde, Alassane Dramane Ouattara a pris l'engagement d'offrir sa disponibilité, en échange de cette confiance placée en lui par les militants, en portant leur choix sur sa modeste personne". Je suis prêt à être le fédérateur de toutes les énergies, à faire tous les sacrifices pour construire une société de fraternité et de justice. Tant que j'aurai un souffle de vie, je me consacrerai à ce combat pacifique pour la construction de la Côte d'Ivoire", a-t-il promis. Mais le candidat naturel du RDR est conscient que le chemin qui conduit à la victoire ne sera pas facile....Avant de livrer son projet de société, le candidat du RDR a longuement rendu hommage au président Félix Houphouët-Boigny, qui a été un grand maître pour lui. "Ma grande fierté, c'est d'avoir été jusqu'ici fidèle à sa pensée. Chers compatriotes, je vous en supplie, oeuvrons pour la paix en Côte d'Ivoire", a imploré le Dr Alassane Dramane Ouattara. Qui a, par ailleurs, révélé que la Côte d'ivoire cumule plus de 6000 milliards de dettes, soit 60% des moyens qu'elle produit en une année. Ce qui implique, selon lui, que l'Etat ivoirien vit au-dessus de ses moyens. Une situation qui compromet dangereusement l'avenir des futures générations et qu'il faut corriger au plus vite. Pour ADO, cette façon de gérer la Côte d'Ivoire fait que les Ivoiriens, dans leur ensemble, ne croient plus aux hommes politiques, car ils ont le sentiment qu'ils sont tous des menteurs. "Moi, je ne suis pas un menteur; venez vous joindre à nous car nous avons des solutions", a lancé le candidat du RDR. Alassane Ouattara a aussi pris l'engagement de n'insulter ni d'attaquer personne, au cours de cette campagne, par respect pour les ivoiriens et les autres candidats, dont l'ambition commune est de servir le pays. Puis, il a demandé aux militants de ne guère céder au découragement, car la Côte d'Ivoire retrouvera sa place dans le concert des nations développées. [...] ».

Udpci/Mabri Toikeusse: " finir avec le déficit de gouvernance en Côte d'Ivoire
Fraternité Matin
– «Les militants de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) se sont réunis autour de leur président, Albert Mabri Toikeusse, à l'Hôtel Ivoire, pour partager, avec l'ensemble des ivoiriens et la communauté internationale, leur vision de la nouvelle Côte d'Ivoire. En présentant, solennellement son projet de société intitulé « Bâtir la nation », le premier responsable de l'UDPCI a donné à voir à travers des diapositives, l'image on ne peut plus rayonnante de la Côte d'Ivoire d'hier, et celle plus que désolante d'aujourd'hui. «Nous avons aujourd'hui une nation où le discours est infidèle, violent. L'UDPCI en a fait les frais: Guéi est mort. On découvre 2.000 faux BTS. C'est une Côte d'Ivoire du chômage, de la cherté de la vie, de la crise des déchets toxiques, avec une insalubrité généralisée, une insécurité grandissante. C'est une Côte d'Ivoire qui recule...» Face à ce tableau qu'il a qualifié de noir, Mabri Toikeusse s'est récrié: «Nous voulons que la Côte d'Ivoire de déficit de gouvernance prenne fin». Mais que propose- t-il ? « Bâtir la nation ». C'est, dira-t-il, « un cri de cœur, un appel à l'humanité ». Il demande l'engagement solidaire de tous pour construire la Côte d'Ivoire de leurs aspirations. Il veut une nation de solidarité, de travail, de mérite et de progrès désirée par tous. Pour y parvenir, le président de l'UDPCI veut des « Hommes capables de vaincre la résistance à la construction nationale ». Ce n'est pas tout. Mabri Toikeusse entend aussi donner à l'école ivoirienne, son rôle de premier choix dans la formation du citoyen nouveau. D'où, a-t-il insisté, « le réarmement moral et la réintégration sociale pour le redressement de l'école ». Au niveau de la qualité de la vie, il compte développer le sport de masse et des loisirs. Pour créer la convivialité. Le développement d'un système de sport- études intéresse l'UDPCI. Qui n'oublie pas d'appuyer le monde de l'Art et de la Culture. Au cours de cette cérémonie, Mabri a soutenu que « l'Etat doit être capable d'offrir des soins de santé de qualité et accessibles pour tous ». Et aussi « promouvoir l'accessibilité des différentes couches sociales de la population à la propriété immobilière ». L'UDPCI propose un Etat attaché aux droits humains, où la Justice sera, a indiqué son président, « la même pour tous, un Etat protecteur des Libertés et de l'Environnement ». Au niveau du modèle de développement, l'UDPCI fait le choix du libéralisme social, qui vise, explique Mabri, « à assurer plus d'équité dans la répartition des fruits de la croissance entre les différents acteurs du développement, selon le mérite ». Le renforcement de la politique de décentralisation, la valorisation de la chefferie traditionnelle et le développement du Tourisme sont autant de sujets qui préoccupent l'UDPCI. Au total, la restauration de l'image du pays reste un défi que Mabri veut relever. »

Tournée de remobilisation du Secrétaire général du PDCI dans les délégations de Divo/ Djédjé Mady aux militants de Divo: "Voter un candidat FPI, c`est donner du poison à la Côte d`Ivoire" –
Le Nouveau Réveil
– «Dans la perspective des élections générales à venir, le professeur Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du parti sexagénaire, entreprend des tournées de mobilisation dans les délégations départementales et communales pour instruire ses militants et militantes. Dans ce périple, il a mis le cap sur la région du Sud-Bandama depuis hier Dimanche 05 Octobre 2008 où il séjournera pendant une semaine. Hier Dimanche, il a ouvert sa tournée par un meeting géant qu'il a animé au stade municipal de Divo, capitale de la cité du Djiboua. Devant de nombreux militants sortis pour s'abreuver à la source de la vérité, le SG du PDCI-RDA n'est pas passé par le dos de la cuillère pour vilipender le comportement des refondateurs en ces termes: "je demeure convaincu qu'à Divo, il y a des militants acquis à la cause du PDCI-RDA à en juger par le nombre de militants enthousiastes sortis pour nous réserver cet accueil triomphal. Agissez désormais dans le sens de la cohésion. Nous sommes avec vous. Nous nous entraiderons. Il y a exactement 6 ans 16 jours que la Côte d'Ivoire souffre. La Côte d'Ivoire, terre de dialogue, de stabilité, le pays du sage de l'Afrique où tout le monde venait prendre conseil est aujourd'hui méconnaissable de par la faute des refondateurs. Vous devez connaitre la vérité parce que les gens viennent ici vous raconter n'importe quoi. Sachez pour toujours que le PDC-RDA n'est pas un parti d'assaillants ou de rebelles comme on veut vous le faire croire. Le PDCI n'est pas comme le FPI et Gbagbo. Nous avons le culte de la paix et de l'amour. La violence que célèbre le FPI est la négation de la démocratie. La violence entraine tous les vilains sentiments et la tyrannie. Le PDCI n'est pas fait comme le FPI et Gbagbo qui pensent que la violence fait avancer la démocratie. Ce n'est qu'après 5 ans de souffrance et de morts inutiles que Gbagbo a compris ce que Bédié avait proposé seulement en 4 jours, après le déclenchement de la crise. Soutenons tous sans réserve l'accord de Ouagadougou. La Côte d'Ivoire n'a pas besoin de guerre. Elle détruit et arrête le développement. Si on ne pardonne pas, on perdra des biens et des vies humaines. Nous sommes tous des frères et sommes condamnés à vivre ensemble. Tuer n'est pas un acte de bravoure. Arrêtons ça!" a t-il martelé avant de poursuivre: "Aucun pouvoir ne mérite qu'on verse du sang. Allons à la paix. Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix. Préparons-nous pour aller massivement aux élections. Mais il faut, avant, avoir ses documents administratifs. Les opérations d'identification sont gratuites. Personne n'a le droit d'interdire les autres de voter. Tout le monde doit voter librement. Il faut que ce pays revienne au PDCI. Ce pays de paix, de prospérité, ce pays modèle et moderne est l'œuvre du PDCI-RDA. Avec le FPI, tout est mensonge, vol, pillage systématique des richesses du pays. Non contents de nous envoyer la guerre pour nous tuer, ils nous ont livré des déchets toxiques. Le FPI nous a mis dans un trou. Le FPI n'a pas appris à gouverner. Nous devons nous préparer pour que Divo vote massivement pour le PDCI-RDA. En faisant cela, vous aurez permis à la Côte d'Ivoire de ne plus faire de ses enfants des bourreaux. Voter un candidat du FPI, c'est donner du poison à la Côte d'Ivoire. Nous pouvons encore donner plus de cent ans de paix à la Côte d'Ivoire" a t-il conclu sous un tonnerre d'applaudissements. [...] ».

Bonne nouvelle pour les paysans : Le KG de Cacao passe de 500 à 700 F
Fraternité Matin
– « La campagne 2008-2009 a été ouverte officiellement, hier, par le tout nouveau comité de gestion. Le prix indicatif bord champ du cacao est fixé à 700 francs Cfa pour la période allant d'octobre à décembre 2008. L'information a été donnée, hier, par le président du Comité de gestion de la filière café-cacao, Anoh N'Guessan Gilbert. C'était lors du lancement de la campagne café-cacao 2008-2009 qui s'est déroulée à la Caistab au Plateau. Pour mémoire, le prix bord champ du cacao avait été fixé à 700 francs en 2001. Depuis lors, il était largement en dessous de cette somme. Lors de la dernière campagne, le prix bord champ était de 500 francs. Le Comité de sages a donc accueilli favorablement «ce message réconfortant». Pour son secrétaire général, Kanga Aka, les producteurs de café et de cacao pourront, cette année, assurer la scolarisation de leurs enfants qui ont souffert de la crise. [...] ».