REVUE DE PRESSE DU LUNDI 5 OCTOBRE 2009

5 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 5 OCTOBRE 2009

Contentieux de l`inscription sur la liste électorale : L`Onuci forme les journalistes et les professionnels des médias
Le Nouveau Réveil – « "La couverture par les médias du contentieux de l'inscription sur la liste électorale", tel est le thème du séminaire que l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a organisé les 03 et 04 octobre derniers à Grand-Bassam à l'intention des journalistes et professionnels de la communication. Cette rencontre qui a eu pour cadre l'hôtel Tereso a réuni une cinquantaine d'animateurs d'organes de presse et de structures de régulation qui ont été instruits sur trois principaux sous thèmes développés en atelier. "La liste électorale 2009 et la distribution des cartes d'électeur", est le premier atelier qu'a traité Dr Fatoumata Traoré Diop, vice-présidente de la Commission électorale indépendante (Cei). Le second atelier "Le contentieux relatif à l'inscription sur la liste électorale devant les tribunaux" a été animé par M Ako Yapi Eloi, sous directeur de la Législation au ministère de la Justice et des droits de l'homme. Et Hamadoun Touré, porte-parole et chef par intérim du bureau de l'information de l'Onuci, a instruit les séminaristes sur " La couverture de la période électorale par les médias". Il a rappelé aux journalistes que leur tâche dans le traitement de l'information leur impose de "rapporter les faits avec exactitude". Aussi, les a-t-il exhortés à "vérifier les faits, diversifier les sources" avant de porter l'information au grand public. Hamadoun Touré a par ailleurs invité les journalistes à la "vigilance" en période électorale. "Il faut, a-t-il précisé, que la liberté soit utilisée à bon escient. Il faut connaître le code électoral, les programmes des partis. Les médias doivent veiller à la transparence des élections". Le porte-parole de l'Onuci a en outre demandé aux journalistes de rester toujours attachés aux "valeurs morales, au respect de la vérité et des personnes et de son indépendance, à l'esprit de discernement, à la précision, à l'impartialité, à l'humilité et à la responsabilité". Les participants ont, à la fin du séminaire, recommandé que des sessions de formation soient organisées pour le renforcement des capacités des journalistes et professionnels de la communication. »

Gestion du contentieux - Chaque plaignant doit apporter la preuve de sa réclamation
Fraternité Matin – « La vice présidente de la Commission indépendante électorale(CEI), Mme Fatoumata Traoré Diop, a déclaré, samedi à Grand Bassam, que toute personne qui inscrit ou raye indument un électeur sur la liste électorale, court une peine de prison de 5 a 10 ans assortie d'une amende de 5 a 10 millions FCFA. Elle faisait une communication sur le thème : « La liste électorale 2009 et la distribution des cartes d'électeur ».C'était à l'occasion d'un séminaire organisé par l'ONUCI sur le thème central : « la couverture des medias du contentieux de l'inscription sur la liste électorale ».les 3 et 4 octobre à Grand Bassam. Selon les précisions de Mme Fatoumata Traoré Diop, les réclamations relatives à la liste électorale provisoire se font des affichages de la liste électorale provisoire. Cet affichage « après la validation administrative », a-t-elle dit, se fera dans tous les centres de collecte. La liste provisoire, a-t-elle relevé, sera aussi disponible sur internet. L'objectif de sa publication est de permettre aux électeurs de vérifier leur inscription sur la liste électorale, de permettre aux membres de la CEI et a toute personne de faire des réclamations, « de ré-enrôler les recensés qui disposent de récépissés d'inscription et qui ne figurent pas sur la liste provisoire, hormis les exceptions (mineurs, personnes ayant perdu le droit de vote, étrangers dument inscrit) » et d'expliquer les inscriptions non validées. Elle a indiqué que les réclamations sont adressées aux Commissions électorales locales(CEL) et tout tiers dont le nom n'est pas sur la liste, peuvent être réclamants. Ainsi la vice-présidente de la CEI a souligné que l'électeur réclamants peut demander la rectification d'irrégularités qu'il constate sur son nom, ses prénoms, ses dates et lieu de naissance et/ou sa filiation. Il peut aussi demander d'être rayé de la liste. Le tiers réclamant, lui, peut solliciter l'inscription ou la radiation d'un individu de la liste provisoire. Pour ce faire, à la CEL, il décline son identité (nom, prénoms, date et lieu de naissance, filiation), le motif de sa réclamation, et les pièces qui la justifient, conformément à l'article 15 du décret no 2008-136 du 14 avril 2008.Ainsi, quand la CEL affichera la liste des réclamations, toutes ces données y seront fournies. « Cela participe de la transparence et doit amener à ne pas faire de fausses réclamations », a commenté Mme Fatoumata Traoré Diop. A compter de le date d'affichage de la liste des réclamations, le tiers réclamant dispose de cinq jours pour faire des observations à la CEI, lui, a-t-elle expliqué, peut demander l'inscription d'un individu omis ou la radiation d'un individu indument inscrit. Il doit aussi décliner toute son identité à la CEL au moment de cette réclamation. Dans ces cas, a-t-elle ajouté, chaque réclamant doit apporter les pièces justificatives de sa réclamation. Répondant à une question, le sous-directeur de la législation au ministère de la justice et des Droits de l'Homme, Ako Eloi(intervenant sur le « Rôle des tribunaux dans le cadre du contentieux de l'inscription sur la liste électorale »), a rappelé que la loi ivoirienne n'a pris aucune disposition pour protéger un réclamant tiers contre d'éventuelles représailles de quelqu'un qui ferait l'objet d'une réclamations un réclamant n'est pas satisfait de la décision de la CEL concernant sa réclamation dit Mme Fatoumata Traore Diop, il « peut se plaindre au tribunal territorial compétent ».Cet acte n'est pas payant, a-t-elle précisé. Ledit tribunal dispose de huit jours pour rendre »une décision qui s'impose obligatoirement »au réclamant. Le porte-parole de l'ONUCI Hamadoun Touré, lui, a entretenu les journalistes sur « la couverture de la période électorale par les medias ».Le séminaire organisé par l'ONUCI visait à amener les journalistes à avoir une bonne compréhension des règles et procédures de l'action du contentieux de l'inscription sur la liste électorale afin d'en discerner les enjeux et rendre compte à la population. A la cérémonie d'ouverture, le représentant du ministre de la justice, Ibrahim Kuibiert Coulibaly, la Vice-présidente de la CEI, celui du représentant du préfet du département de Grand-Bassam Oulai Firmin, Celui du maire de Grand-Bassam, Konan Kouassi, et le Représentant Spéciale Adjoint du Secrétaire General des Nations Unies, Abou Moussa, ont souligné l'importance du rôle des medias pour une information adéquate sur le contentieux de l'inscription sur la liste électorale.

Mme Fatoumata Traoré, vice-pdte de la Cei : "Après l`affichage, les réclamants ont 30 jours"
Le Nouveau Réveil – «L`atélier 1 "La liste électorale 2009 et la distribution des cartes d`électeur" du séminaire organisé par l`Onuci à Grand Bassam le week-end dernier à l`intention des journalistes et professionnles des médias, a particulièrement retenu l`attention des participants. Il a été traité par Mme Fatoumata Traoré Diop, vice-présidente de la Cei. Relevant les dispositions pratiques de l`affichage, elle a indiqué qu`il a lieu "dans le centre de collecte". Ainsi, chaque électeur potentiel doit s`y rendre pour vérifier son inscription. "L`affichage public, a-t-elle poursuivi, et l`affichage par Internet" sont les deux modes utilisés. Par la vérification, chaque électeur "doit se munir du récépissé de l`enrôlement et de la copie d`extrait de naissance ou du jugement supplétif ou de l`expédition du jugement supplétif ou de l`acte de mariage ayant servi à son enrôlement" a dit Mme Fatoumata Traoré. Egalement, elle a soutenu que "la vérification de l`inscription d`un électeur potentiel par une autre personne est possible à condition que cette dernière soit munie des pièces de l`intéressé". Par ailleurs, elle a mentionné que la liste provisoire sera affichée par ordre alphabétique dans les centres d`enrôlement. Abordant le guide pratique des réclamants (omission d`inscription ou irrégularité), la vice-présidente de la Cei a indiqué que la loi prévoit trois types de réclamants, "l`électeur réclamant par lui-même ou pour un autre, le tiers réclamant et le réclamant commissaire de la Commission électorale locale. Les réclamations doivent se faire devant la Cei uniquement et nulle part ailleurs. Aucune autorité n`est habilitée à recevoir les réclamations. Elles se font par écrit, la demande doit préciser le nom, prénoms, date et lieu de naissance et filiation du demandeur, le motif de la réclamation et la nature des pièces justificatives. Les réclamations doivent se faire dans les trente (30) jours qui suivent l`affichage de la liste électorale provisoire. Après le dépôt des pièces à la Cei, le réclamant attend la décision de la Cei dans un délai maximum de 10 jours" a-t-elle précisé non sans ajouter que la Cei prévoit au plus 40 noms par feuille d`affichage. »

Processus électoral - Après la remise de la liste provisoire : Voici le mode opératoire du contentieux électoral
Le Temps – « La publication de la liste électorale provisoire issue de l'opération d'identification et de recensement électoral est imminente en Côte d'Ivoire. Avant cette étape décisive pour la tenue des élections de sortie de crise, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé le samedi 3 et le dimanche 4 octobre 2009 à Grand Bassam, un séminaire de sensibilisation des journalistes ivoiriens sur « La couverture par les médias du contentieux de l'inscription sur la liste électorale ».
Pour ces élections de sortie de crise, deux modes d'affichage de la liste électorale ont été prévus par la Commission électorale indépendante, l'affichage dans les centres de collecte et Internet, afin de permettre aux inscrits de procéder à d'éventuelles réclamations. Selon les explications de Mme Traoré Fatoumata Diop, vice-présidente de la CEI, la gestion du contentieux de l'inscription sur la liste électorale provisoire 2009 qui doit durer 30 jours, démarre dès la publication de cette liste, dont la version électronique a été remise au Premier ministre, le 1er octobre dernier. Le support papier de cette liste au format A3, comprend pour la première fois, aux dires de Mme Traoré Fatoumata, une photo, un numéro d'ordre et un numéro d'identification unique, les noms, prénoms, date et lieu de naissance des recensés et ce sont ces informations qui feront l'objet de réclamations, qui concernent les omissions d'inscription, les irrégularités ou la radiation de personnes indûment inscrites. « Nous encourageons les populations à se rendre dans les centres où ils ont été enrôlés pour vérifier les mentions les concernant sur la liste électorale provisoire. S'il y a des irrégularités, l'électeur réclamant s'adresse à la commission électorale locale (CEL) pour lui exposer ses griefs et si le réclamant n'est pas satisfait de la décision rendue par la CEL, il peut saisir gratuitement le tribunal de première instance ou la section détachée de tribunal, pour demander que des corrections soient apportées. Mais, la saisine de la Commission électorale locale est préalable à celle du tribunal », a expliqué la vice-présidente de la CEI, qui estime que le temps imparti pour la gestion du contentieux de l'inscription sur la liste électorale ne peut avoir un impact sur la date des élections présidentielles. Pour M. Ako Eloi, magistrat, directeur de la législation au ministère de la Justice et des Droits de l'homme, dans le cadre de la gestion du contentieux civil, le tribunal dispose de huit (8) jours, selon l'article 12 nouveau du Code électoral, pour rendre un jugement pour dire si oui ou non, la CEI était fondée, soit à inscrire ou refuser d'inscrire telle personne soit à radier ou refuser de radier telle autre. Et ce jugement n'est susceptible d'aucun recours, même si le tribunal ne se contente que de vérifier l'apparence, au vu des pièces justificatives fournit par le réclamant. Et selon l'article 41 nouveau du Code électoral, le délit d'inscription frauduleuse sur les listes électorales est puni d'une peine d'emprisonnement allant de 5 à 10 ans et de 5 millions de FCFA à 10 millions de FCFA d'amende. « Cette procédure est mise en mouvement dès que les faits sont portés à la connaissance du procureur de la République par toute personne ayant publiquement annoncé sa décision d'être candidate et par la Commission électorale indépendante », a ajouté M. Ako. »

La CEI souhaite que le contentieux électoral se déroule dans un environnement d'apaisement et de confiance mutuelle
Fn-ci.com – « La Commission Electorale Indépendante (CEI) a, dans son traditionnel communiqué hebdomadaire, exhorté les ivoiriens à faire en sorte que le contentieux électoral se déroule dans un climat d'apaisement et de confiance mutuelle. « Elle (CEI) exhorte donc la presse, les organisations de la société civile, les partis politiques, les leaders religieux, les rois et chefs traditionnels à mettre tout en œuvre afin que cette étape sensible du processus électoral se déroule dans un environnement de sérénité, d'apaisement et de confiance mutuelle » a affirmé le Secrétaire Permanent Adjoint, Porte parole adjoint de la CEI, Bamba Yacouba dans un communiqué en date du 04 octobre 2009. Il a toute fois mis en garde ceux, qui tenteront de faire des contestations diffamatoires et injustifiées, car selon lui, les dispositions du nouveau code électoral ''prévoient des sanctions pénales pour les cas de contestation calomnieuses.'' Le Porte parole adjoint de la CEI a par ailleurs fait savoir que la version numérique de la liste électorale provisoire sera remise en début de semaine prochaine au Chef de l'Etat Laurent Gbagbo et au Premier ministre Guillaume Soro, avant l'affichage de cette liste dans les différents centres d'enrôlement et commissions électorales locales. Notons que la CEI va déployer des missions à l'intérieur du pays et dans certains pays d'Afrique étrangers pour la sensibilisation des commissaires locaux sur la nécessité pour tous de préserver la paix sociale dans les actes, discours et écrits pendant la période électorale. C'est le lieu de saluer et de féliciter le Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire général des Forces nouvelles, qui met tout en œuvre afin que la date du 29 novembre prochain prévue pour le premier tour du scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire soit respectée.

Communiqué hebdommadaire - La liste électorale provisoire est prête
Le Temps – « La Commission Electorale Indépendante (CEI) est heureuse de porter à la connaissance des Ivoiriens et de la communauté internationale qu'elle dispose depuis le Jeudi 1er Octobre 2009 de la version numérique de la Liste Electorale Provisoire. En attendant l'impression de cette liste par les opérateurs techniques en vue de son affichage physique dans les centres d'enrôlement et dans les Commission Electorales Locales dans les plus brefs délais, cette version sera remise au cours d'une cérémonie officielle au Chef de l'Etat et au Premier Ministre, dès le début de cette semaine. Parallèlement, des dispositions sont en cours pour la publication sur internet afin qu'elle soit consultable par tous. La CEI rappelle que les textes prévoient des procédures pour les cas d'irrégularité. Toutes les requêtes sont formulées et déposées auprès des différentes CEI locales où ont eu lieu l'enrôlement. Elle exhorte donc la presse, les organisations de la société civile, les partis politiques, les leaders religieux, les rois et chefs traditionnels à mettre tout en œuvre afin que cette étape sensible du processus électoral se déroule dans un environnement de sérénité, d'apaisement et de confiance mutuelle. Autant les dispositions du nouveau code électoral reconnaissent à toute personne le droit de contester, preuve à l'appui, la présence d'une quelconque personne sur la liste électorale, autant ces mêmes dispositions prévoient des sanctions pénales pour les cas de contestation calomnieuses. Par ailleurs, la Commission Electorale Indépendante va déployer à l'intérieur du pays et dans certains pays d'Afrique étrangers des missions pour la préparation des Commissaires Electoraux de l'Etranger aux étapes futures du processus électoral notamment, l'affichage de la liste électorale, la gestion des contentieux et la distribution des Cartes d'Electeur et les sensibiliser sur la nécessité pour tous de préserver la paix sociale dans les actes, discours et écrits. »

CI-Elections/Une mission d'observateurs européens reçue par les FN à Bouaké
Bouaké (AIP)- « Une mission exploratoire d'observateurs européens des élections en Côte d'Ivoire, conduite par le Représentant-résident de l'Union européenne, Michel Arion, a séjourné, samedi, à Bouaké, au cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion ), en vue de s'assurer de la faisabilité de leur mission en terre ivoirienne. Présents depuis 15 ans sur le terrain des élections dans le monde, pour mettre son expertise en matière d'organisation d'élections, la délégation d'observateurs européens a déjà séjouné à Abidjan, en juillet 2007, aux fins de négocier l'acceptabilité de son expertise auprès du Gouvernement ivoirien pour la tenue du scrutin le 29 novembre 2009. Cette équipe, chargée également de la logistique, est déjà présente en Côte d'Ivoire pour tâter le terrain de l'observation qui, a-t-on fait savoir, va s'étendre sur un long terme. Selon lui, ce sont 100 observateurs, sur lesquels 40 seront déployés dans le district d'Abidjan, les 60 autres devant l'être en province, à l'intérieur du pays, dans les campagnes ainsi que sur les lieux de fortes concentrations humaines. "Nous sommes venus nous assurer des questions de sécurité de nos hommes", a déclaré, à sa sortie d'une entrevue avec le secrétariat général des Forces nouvelles, le chef de la délégation européenne, accompagné, pour la circonstance, d'une équipe d'experts en sécurité et en assistance technique, en provenance de Bruxelles. Réagissant à son tour, le colonel-major Bamba Sinima a exprimé sa satisfaction quant cette présence d'observateurs de l'élection présidentielle, et qui devra accompagner le processus de la réinstauration d'un climat de paix définitive en Côte d'Ivoire. "Pour sortir de la crise, la Côte d'Ivoire a besoin d'élections justes et transparentes, sinon nous aurons fait un travail inachevé", a-t-il souligné, réaffirmant l'engagement de son mouvement à réussir le challenge de la tenue d'élections ouvertes et crédibles dans un climat de paix. »

Korhogo – L'Onuci instruit les autorités sur les droits de l'Homme et les élections
Le Temps – « Les bureaux régionaux des Droits de l'Homme et la Division de l'Assistance Electorale de l'ONUCI ont organisé jeudi, à Korhogo, un atelier d'information des autorité administratives et politiques sur les Droits de l'Homme et les élections. »

Tournoi de la confraternité / l'ONUCI offre le trophée Fair-play
Le Fanion – [...] Pour la 8e édition du tournoi de la Confraternité, l'ONUCI qui œuvre pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire a décidé de parrainer le trophée en récompensant l'équipe la moins agressive du tournoi. (...) en remettant le trophée fair-play au président de l'Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), Criwa Zeli. Outre ce bijou, l'ONUCI a offert un lot de matériel sportif composé de ballon et de parasols au comité d'organisation. (...)Le porte-parole qi a reconnu l'importance des médias dans la recherche de la paix en Côte d'Ivoire, a réaffirmé le soutien de son institution à la presse sportive ivoirienne. [...] ».

Maho Glofiéi (Pdt du Flgo) sur la 1ère, hier : "Pourquoi j`avais interdit la tournée du président du Rdr"
Le Nouveau Réveil – « "Depuis que notre région a payé le plus lourd tribut, aucun responsable du Rdr n'est venu saluer la population jusqu'à ce que dans ces jours, Alassane Ouattara, le président du Rdr, vienne en tournée et on voit des gens qui distribuent des tracts. Cela n'a pas plu à la population qui s'est révoltée. Et au nom de cette population, j'ai annoncé que le président du Rdr devait surseoir à sa tournée. Mais après, il y a aussi des journaux qui ont dit des contre-vérités pour nous opposer au Rdr. Tout cela ne peut que porter entrave à la paix que nous recherchons tous. Blé Goudé Charles nous a fait appel et nous sommes venus nous entretenir. Au terme de notre entretien, nous avons décidé de faire fonctionner toujours les structures qui sortent de l'accord politique de Ouagadougou. Nous disons la libre circulation des hommes et des biens. Et cette mesure est importante pour la sortie de crise. Nous avons créé les conditions pour être les premiers à avancer dans le processus de sortie de crise. Ce ne sont pas ces petits problèmes qui vont faire de nous, je dirai, indexer comme des ennemis de la paix. Je demande à tous de rester mobilisé, et de laisser travailler le président Alassane Ouattara à l'Ouest. Et cela pour aider le 1er ministre et le Président de la République. Et nous nous félicitons tous de travailler en bonne intelligence pour une sortie de crise. J'ajoute que toutes les cérémonies, manifestations organisées par les forces de résistance sont reportées à une date ultérieure. A Bangolo, il y avait un séminaire des forces de résistance du grand-Ouest. Ce séminaire est reporté à une date ultérieure. Voilà ce que je suis venu déclarer et dire merci a tous ceux qui nous soutiennent toujours. Je souhaite qu'il y ait la paix sociale et totale".

Visite du président du RDR dans le Moyen Cavally : Blé Goudé au secours de Ouattara -
Notre Voie « Le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP) a rencontré samedi dernier, à l'hôtel Tiama à Abidjan-Plateau des leaders du Moyen-Cavally. En face de Charles Blé Goudé se trouvaient les responsables du Front de libération du grand-ouest(FLGO), un groupe de résistance né au temps fort de la guerre du 19 septembre 2002, des responsables d'autres groupes d'auto- défense nés dans les mêmes circonstances que le FLGO, des responsables de mouvements de jeunesse et le Conseil des chefs coutumiers. Au centre des échanges, la tournée du président du Rassemblement des républicains (RDR) Alassane Ouattara dans leur région. A tous, le leader du COJEP a demandé de laisser, au nom de la paix, le président du RDR effectuer tranquillement sa tournée. "Je comprends votre douleur mais je vous demande d'entrer dans la vision du président de la République qui est la paix. Laissez se manifester la volonté de Laurent Gbagbo de rétablir l'expression démocratique sur l'ensemble du territoire national. Laissez donc chaque leader s'exprimer. C'est le peuple qui devra sanctionner chacun dans les urnes", a conseillé Charles Blé Goudé. (...) . En réaction, Mao Gloféi, chef de village, membre du conseil des chefs coutumiers et président du FLGO a dit, au nom de tous, avoir pris bonne note de ce que demande le leader des jeunes patriotes. Et qu'au nom du trait d'union entre eux et lui, à savoir la résistance face à la guerre, ils acceptent de laisser tomber. On a convenu que les différents responsables de l'Ouest Cavally fassent une déclaration commune pour appeler au calme leurs parents de Guiglo, Duékoué, Blolequin, Toulépleu et Taï. Il y a quelques jours, les populations du Moyen-Cavally avaient grogné contre l'arrivée annoncée d'Alassane Ouattara chez elles. Le grief était que beaucoup de personnes dans cette région estiment que le président du RDR est le principal commanditaire de la rébellion du 19 septembre 2002. (...). Il est à espérer que la tournée dans le Moyen- Cavally se déroule...tranquillement. En tout cas, les premières nouvelles sont bonnes. Depuis samedi, le leader du RDR se trouve dans la région du Moyen- Cavally. Hier, il a animé son premier meeting à Duékoué. Selon une source de son entourage jointe par téléphone, "il n'a jamais été aussi chaleureusement accueilli et rien de ce qui avait été annoncé ne se présente sur le terrain".

Après les obsèques du général Guéi à Kabakouma - Les chefs traditionnels Dan disent merci à Gbagbo
Notre Voie – « En marge des obsèques du général Robert GUEI, le président Laurent Gbagbo a échangé, le samedi 03 octobre, avec l'ensemble des chefs traditionnels de la région des 18 montagnes. La salle du Centre audio visuel (CAV) de Man qui a servi de cadre à cet effet, avait refusé du monde, car, venus de tous les départements, les chefs traditionnels tenaient à écouter le président de la République après son retour de Kabakouma. D'entrée, le doyen Droh Florent Jacquet s'est dit satisfait de la visite du président de la République à Man et a surtout réitéré les remerciements de l'ensemble des filles, fils, et cadres de l'Ouest montagneux à son excellence M. Laurent Gbagbo. Quant à M. Deli Jean Jacques, le chef de province Dan, il a, au nom de la chefferie traditionnelle également traduit toutes sa gratitude au chef de l'Etat : "vous avez respecté ce que vous aviez annoncé lors de votre visite d'Etat du 07 au 11 juillet 2009 dernier, à savoir le transfert de la dépouille du général GUEI Robert sur sa terre natale de Kabakouma. C'est chose faite depuis le jeudi 01 octobre dernier. L'ensemble des chefs traditionnels Dan, Wê, Toura, Senoufo...de l'Ouest montagneux vous dit merci.", a-t-il conclu. Le président Laurent Gbagbo dont les premières déclarations, suite aux obsèques du général Robert Guei étaient attendues, a situé le cadre purement funèbre de sa visite à Man : "Chers parents, je n'ai pas fait ce déplacement pour faire un discours. Je suis venu aux funérailles. Je me devais d'enterrer dignement le général Robert Guei. Notre zone de l'Ouest a été la grande victime car nous avons perdu Robert Guei ; nous avons perdu Boga Doudou et bien d'autres encore. Chers parents, il ne faudrait pas qu'on perde deux fois. Aujourd'hui je suis véritablement fier que le général Robert Guéi soit dignement enterré à Kabakouman avec tous les honneurs. Je suis fier de la manière dont toutes les régions se sont mobilisées pour les obsèques de notre frère", a-t-il observé avant d'ajouter qu'il a prolongé son séjour à Man pour rester en famille et échanger avec ses parents de l'Ouest montagneux secoués par des problèmes : "Chers parents, il y a des problèmes ici. C'est autour d'un enterrement qu'on règle les palabres. La mort du général Robert Guei n'est pas la cause de nos palabres. Je suis déterminé à m'investir résolument à régler ces histoires. (...) ».