REVUE DE PRESSE DU LUNDI 5 JANVIER 2009

5 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 5 JANVIER 2009





Nouvelle page 1









L'ONU lorgne encore le dossier ivoirien




L'inter  – « 
Elle
caricature à forte odeur d'ironie, le programme de sortie de crise piloté depuis
mars 2007 par l'accord politique de Ouagadougou. Elle pose surtout le problème
du financement de la sortie de crise et résume en quelque sorte la logique dans
laquelle se trouve la communauté internationale au moment où celle-ci se trouve
être justement la cible de toutes les accusations. A suivre les propos de
l'ambassadeur de France, une voix qui compte dans la gestion de la crise
ivoirienne, l'on comprend que c'est ceux qui ont en charge la gestion du
processus de paix, qui doivent le financer. En clair, si les autorités
ivoiriennes ont décidé de se défaire de la communauté internationale dans la
résolution de leur crise, elles doivent également pouvoir se passer de leur
financement. La machine internationale refuse ainsi de se confiner dans un rôle
de financier. Elle nourrit le vœu secret de reprendre en main tout le processus
de paix, et ne manque donc pas d'occasion de le rappeler aux autorités
ivoiriennes. A huis clos, ou comme l'a fait l'ambassadeur Janier, les
représentants de cette communauté en Côte d'Ivoire, ne manquent pas, en des
termes diplomatiques ou crus, de traduire d'une part, leur agacement face aux
incessantes requêtes de financement que leur adressent les autorités
ivoiriennes, et d'autre part, d'indiquer tacitement à ces mêmes autorités que le
financement du programme de sortie de crise est de leur responsabilité, dès lors
qu'elles ont eu l'initiative et la conduite du processus de paix. Malgré les
divers engagements pris, la communauté internationale semble bien dans cette
logique. Mais en toile de fond, il faut y voir une volonté mal cachée de l'Onu
de reprendre en main le dossier ivoirien, qui leur a été arraché depuis le
discours du président Gbagbo le 19 décembre 2006. Un discours de rupture au
cours duquel le chef de l'Etat ivoirien a froissé la résolution 1721 et proposé
le dialogue direct ivoirien. [...] Cette perte de vitesse en Côte d'Ivoire, selon
certaines sources diplomatiques, a été ressentie par la communauté
internationale comme un sérieux revers. [...] C'est sous cet angle que certains
analystes perçoivent le gel du financement de la sortie de crise. Et le
conseiller du Premier ministre Alain Lobognon n'a pas tout à fait tort. Tant que
la communauté internationale a la gestion de la crise en main, le financement
arrive facilement. Dans le cas contraire, elle traîne les pas, et joue le
pourrissement, attendant que les autorités ivoiriennes s'essoufflent pour
reprendre l'initiative. Pour y parvenir, l'Onu met une double pression. Non
seulement elle demande aux Ivoiriens d'accélérer le processus de sortie de
crise, mais elle pose d'énormes conditionnalités quant au financement du même
processus. »




 






Messages de nouvel an des Présidents Compaoré et Gbagbo :
Convergences d'idées d'une locomotive sous régionale




Abidjan.net
 –
« [...] L'attelage Burkina – Côte d'Ivoire a été présenté comme la locomotive de
l'intégration Ouest Africaine. Cet exercice consiste en une lecture croisée des
discours de nouvel an des deux présidents du seul espace que font la Côte
d'Ivoire et le Burkina Faso, forte interdépendance historique, culturelle et
géographique oblige. Le propos aborde trois axes prioritaires : la paix, les
questions sociales et les affaires régionales et internationales. La paix est
présente dans les deux messages. Le Président Gbagbo confirme ce qu'il a dit aux
parlementaires burkinabè en juillet 2008, à savoir la fin de la guerre dans son
pays, en soutenant que les Ivoiriens ne sont plus loin d'une sortie définitive
de la crise. Il invite ses compatriotes à aller à la paix et aux élections. Il
montre sa fidélité à l'Accord politique de Ouagadougou, issu du dialogue direct
inter-ivoirien. Cet accord qui « marche » a permis de faire taire les bruits de
la guerre, d'unir la Côte d'Ivoire en un seul territoire et de régler les
problèmes spécifiques à travers ses accords complémentaires. Le Président Gbagbo
invite les Ivoiriens à ne pas céder à la fatalité en évitant que la guerre qui a
déjà perturbé leur vie ne brise pas leurs rêves. Loin d'être une limite, la
guerre devrait souder les Ivoiriens dans la dynamique de construction d'une
nation confiante qui se projette dans l'avenir. « Tous ensemble nous contribuons
à faire aboutir le processus de paix », conclut l'historien de la lagune Ebrié.
De la paix, le Président Compaoré voit son pays comme un acteur majeur dans
l'accompagnement des processus dans les pays frères et amis. Il affirme que son
pays est entreprenant dans le règlement de divers conflits internationaux. [...]
Pour la Côte d'Ivoire, contrairement au Burkina Faso, l'année 2009 est encore et
toujours une année potentiellement électorale et il est du devoir du Président
Gbagbo de montrer que malgré la guerre, il a des résultats et le peuple ivoirien
aura tord de ne pas lui faire confiance. Il s'agit plus d'un message de nouvel
an. C'est aussi un discours de campagne. (Source Sidwaya)




 






Présentation des vœux du Nouvel An du personnel du Secrétariat
général au Colonel Major Bamba Sinima




Fn-ci.com  – « [...]

Le Directeur de cabinet du Secrétaire Général des Forces
Nouvelles, le Colonel-major Bamba Sinima, s'est réjoui de cette présentation de
vœux et a saisi l'occasion pour également présenter ses vœux. Le Colonel-major
Bamba Sinima a également fait un tour d'horizons de l'actualité sociopolitique
et économique nationale. Il a par ailleurs exhorté tout le personnel du
Secrétariat général à redoubler d'ardeur dans le travail qui leurs est confié...
Pour le Directeur de cabinet, l'année 2008, considérée comme l'année des
élections, n'a pas pu respecter ce pari compte tenu de certaines difficultés
financières. « 2009 est l'année de l'espoir, l'année qui nous permettra de finir
définitivement avec cette crise à travers des élections, justes et transparentes
afin que nous récupérions notre place de locomotive de l'économie dans la sous
région ouest africaine » a déclaré le Colonel-major Bamba Sinima. Le Colonel
major s'est par la suite réjoui du fait que l'opération d'identification, qui
était une des préoccupations majeures des Forces Nouvelles, soit aujourd'hui une
réalité. Sur la question des enseignants volontaires, le colonel major Bamba
Sinima a révélé que le dossier est très avancé car ''tous les dossiers
d'intégration ont été déposés au niveau de la fonction publique''. « Une mission
se rendra à Abidjan la semaine prochaine et à la suite de cette mission, la
liste définitive des enseignants volontaires aptes pour la fonction publique
sera publiée et mis à la disposition du Président de la république pour
signature du décret d'intégration et de recrutement » a-t-il affirmé Il a, avant
de terminer, appelé le personnel du cabinet à soutenir les accords de
Ouagadougou, qui selon lui, sont en train ''de conduire le pays vers la sortie
de crise''. [...] ».




 






2009 : Année capitale pour les élections
 




Le Patriote  – « Réussir
l'opération d'identification et organiser des élections justes, transparentes et
équitables. Tels sont les grands défis contenus dans les vœux de nouvel an du Dr
Alassane Dramane Ouattara. Un message plein d'espoir pour le retour d'une paix
définitive en Côte d'Ivoire. Pour le président du Rassemblement des républicains
(RDR), l'année 2009 se présente comme une année très ambitieuse pour notre pays.
Car, il s'agit d'une année électorale, qui donnera l'occasion à chaque ivoirien
de choisir librement ses dirigeants. Pour Alassane Ouattara, l'opération
d'identification des populations et l'organisation des élections transparentes,
démocratiques et apaisées, sont les véritables priorités, auxquelles doivent
s'atteler l'ensemble des Ivoiriens et des Ivoiriennes en cette année 2009. Plus
que de simples vœux, il s'agit pour l'ancien Directeur général adjoint du Fonds
monétaire international (FMI) des défis à relever. « Pour cette année, nos
priorités sont simples : d'abord, se donner les moyens de mener à bien
l'opération d'enrôlement et d'identification, dont chacun mesure l'importance
pour les Ivoiriennes et les Ivoiriens. Ensuite, organiser des élections libres,
ouvertes, transparentes, démocratiques, certifiées par l'ONU pour faire renaître
l'espoir », indique le Dr Alassane Dramane Ouattara. En effet, comme bon nombre
de ses concitoyens, l'ex-Premier ministre du Président Félix Houphouët Boigny
est fortement préoccupé par la situation de crise que traverse la Côte d'Ivoire
ces dernières années. Pour le président Alassane Ouattara, la conviction est
nette : l'horizon doit se dégager en cette année 2009, avec l'organisation
d'élections transparentes, démocratiques et apaisées. Ce, pour permettre à la
Côte d'Ivoire de rebondir. « Cela demande que nous appuyions les efforts
déployés par le Premier ministre Soro Guillaume Kigbafori dans la mise en œuvre
du processus de paix. C'est pourquoi, le RDR continuera de lui apporter son
soutien afin qu'il accomplisse sa difficile mission à la satisfaction de tous »,
souligne le président des républicains ivoiriens. »




 






Bédié à propos de la présidentielle : "Il faudra une transition,
si..."
 




Fraternité Matin
 –  « 
Le
président du Pdci-Rda a échangé avec les populations et les militants de son
parti à Daoukro. Au menu, la situation socio-politique et les élections... Bédié a
indiqué que les élections programmées pour le 30 novembre 2008 par les
signataires de l'Accord politique de Ouagadougou, n'ont pu se tenir. « C'est peu
dire que la plupart des Ivoiriens ont été déçus. Le bureau politique du PDCI l'a
décidé, aucun autre report de la date de l'élection présidentielle ne saurait
prospérer en 2009. Sinon, ce sera la dénonciation par le Pdci des accords
politiques de Ouaga et la mise en œuvre, d'un processus de transition », a-t-il
fait savoir. [...] ».




 






Pour réussir sa mission en 2009 : Conformément aux résolutions du
4e Cpc, la Commission électorale demande que les fonds promis soient
effectivement décaissés
 




Fraternité Matin
 - « 
En
cette nouvelle année 2009, la Commission électorale indépendante (Cei) présente
aux Ivoiriens, à tous ceux qui aiment la Côte d'Ivoire et à ceux qui y vivent,
ses vœux de santé, de prospérité, de bonheur et de réussite dans toutes leurs
entreprises. La Cei se félicite de la volonté des Ivoiriens et de l'ensemble de
la classe politique de sortir de la crise dans les plus brefs délais. Une sortie
de crise qui passe nécessairement par la tenue d'élections démocratiques et
crédibles...La Cei invite la classe politique, la société civile, la presse et
les Ong à favoriser un climat social apaisé à travers le respect par les uns et
les autres des Codes de bonne conduite et de plate- formes de collaboration
signés d'accords parties ainsi que l'appropriation de la note Circulaire de
Monsieur le Premier ministre...La Cei et les structures nationales qui comportent
en leur sein les compétences et l'expertise espèrent, de tous leurs vœux,
disposer en cette année 2009 des ressources financières nécessaires et à temps
réel, tel que recommandé par la 4ème réunion du Cadre permanent de concertation
pour la conduite efficiente du processus électoral.[...] ».




 






Identification : L'opération connaît un essoufflement
 




Fraternité Matin
 -  « 
Le
grand engouement qu'avait suscité l'opération d'identification dans les
départements d'Adzopé, Akoupé et de Yakassé-Attobrou lors du lancement, le 30
novembre dernier, à la Maison de la culture d'Adzopé, commence à faire place au
doute. A cause des problèmes de mobilité, de restauration des agents techniques
parce que n'étant pas encore en possession de leurs perdiem et de l'insuffisance
des valises (78 au lieu des 87 nécessaires), l'opération à mi-chemin connaît des
essoufflements. Le concours des responsables des structures décentralisées, des
cadres et des têtes couronnées est donc sollicité....A Bécédi-Brigan, les cadres,
las d'attendre le lancement de l'opération, qui est bloquée pour des problèmes
de mobilité, se sont organisés pour le transport du matériel d'enrôlement et
d'identification. A Agou, l'opération a été programmée puis reportée à plusieurs
reprises. Le premier magistrat de la commune, Mme Agnès Monnet, s'est donc vu
obligée de mettre la benne de la mairie à la disposition des agents techniques
pour le transport de leur matériel de travail pour satisfaire les populations
qui commençaient à être gagnées par le doute et le découragement. Elle a saisi
l'occasion pour inviter les chefs de villages et les jeunes à continuer à
sensibiliser les populations...Car, avec le lancement de l'opération à Agou, c'est
toutes les sous-préfectures des départements d'Adzopé, Akoupé et de
Yakassé-Attobrou qui sont enfin couvertes par l'opération. [...] ».




 






A l'écoute : Échauffourées après l'enrôlement de ressortissants
Cedeao
 




Fraternité Matin
 -  « 
La
cour royale de Sankadiokro, village de la nouvelle sous-préfecture du canton
Feyassé, dans le département d'Abengourou, a connu une animation particulière le
2 janvier. Des échauffourées ont éclaté entre la population et les
pétitionnaires du centre de collecte du groupe scolaire Sankadio. Deux raisons,
selon la chefferie traditionnelle, ont provoqué cette situation. La première,
les autochtones dudit village ont constaté une affluence des jeunes originaires
des pays de la Cedeao nés dans le village dont les parents sont aussi
originaires de ces pays qui voulaient se faire enrôler dans ledit centre. La
seconde raison, pour des mesures d'ordre sécuritaire, ils souhaitent la
délocalisation dudit centre. Ils ont également fait savoir que dès les premiers
jours, beaucoup d'entre eux se sont fait enrôler. C'est au vu de cette situation
que la population a décidé, non seulement de les empêcher de se faire
identifier, mais aussi d' arracher les pièces en leur possession. Grâce à la
médiation de la chefferie traditionnelle et de l'ancien ministre Assoa Adou,
fils du village, les responsables locaux de la Commission électorale
indépendante (Cei), l'Onuci, les représentants des communautés étrangères et les
populations se sont retrouvés à la cour royale afin de trouver une solution. A
cette occasion, Daouda Touré et Tano Dominique, responsables locaux de la Cei
ont éclairé les populations sur les objectifs de leur mission qui durera 45
jours. Parlant de la délocalisation du centre, ils ont fait savoir que cela est
du ressort de la direction de la cartographie. Assoa Adou, a salué l'acte posé
par la population et surtout la jeunesse. Pour lui, c'est une action préventive
pour aider la Cei. »




 






Identification et enrôlement - Une structure de base du RDR fait
le bilan à mi-parcours
 




Le Patriote – «Faire
le point à mi-parcours du processus d'identification et d'enrôlement et se fixer
des perspectives. Tel était le sens des rencontres organisées samedi, sur
l'ensemble du District d'Abidjan, par la Direction centrale de campagne chargée
des questions électorales avec les responsables de base du RDR...Pour ce faire,
treize délégations ont pris d'assaut le district d'Abidjan et communes
environnantes...Il ressort de leur bilan respectif qu'il y a eu une mobilisation
des militants du RDR. Et ce, grâce à des campagnes de mobilisation de proximité
telles que « l'opération côcôcô » « opération ratissage ». Sur les 90 lieux
d'enrôlement que compte Cocody, il y a eu 226. 947 personnes enrôlées contre
1.858.367 sur l'ensemble du district d'Abidjan. Toutefois, les responsables
électoraux du RDR ont relevé qu'il y a eu de nombreux militants qui n'ont pas pu
se faire enrôler. Ils n'ont pas eu à temps leur extrait d'acte de naissance à
cause de la destruction des registres d'Etat civile dans les zones CNO. Le
résultat a été jugé globalement satisfaisant concernant les statistiques dans la
commune de Cocody. Cependant, en ce qui concerne l'encadrement technique des
militants sur le terrain, il a été relevé que certaines communes ont traîné le
pied. Il s'agit d'Adjamé, Attécoubé, Abobo, Cocody. Alors que Yopougon,
Treichville, Plateau, Anyama ont été reconnues comme des communes qui ont fait
un bon encadrement technique des militants. Ce qui a permis à la Direction
centrale chargée des questions électorales de disposer des statistiques en temps
réel. Au nom de la directrice de campagne de Cocody, Mme Kanaté Néné Diakité, le
secrétaire départemental, Cissé Khalil, a félicité les responsables pour le
travail abattu. Pour terminer, au nom de son patron, Doumbia Ibrahim a appelé
les membres de la CTE et structures spécialisées à redoubler d'effort. «Nous
n'avons pas d'autre choix que de nous organiser et d'être vigilants», a-t-il
conclu. »