REVUE DE PRESSE DU LUNDI 31 AOUT 2009

31 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 31 AOUT 2009







Le Quotidien

 publie un encadré
présentant  « LES CRITERES DE LA CERTIFICATION DES ELECTION SELON L'ONUCI »
dans la cadre d'un article intitulé
« ELECTION
PRESIDENTIELLE – YAO N'DRE, LE JOCKER DE GBAGBO ».




 






Processus électoral : La Société civile dénonce des légèretés à
la CEI




Le Quotidien  –
« 
La
Convention de la société civile ivoirienne a pondu une déclaration samedi
dernier dans laquelle elle exprime son inquiétude sur le processus électoral. La
Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), composée de 255 observateurs,
qui est d`avis que le respect du cadre juridique et légal qui régit
l`organisation des élections est le gage fondamental de la réussite du processus
électoral en cours en Côte d`Ivoire, veut éviter tout risque de le mettre en
péril. C`est pour cela qu`elle n`hésite pas à réagir, chaque fois qu`elle le
trouve nécessaire. Samedi dernier, dans une déclaration signée de son
Coordinateur national Dr Patrick N`Gouan, cette structure a dénoncé la confusion
et le manque de transparence qui, selon elle, entourent les activités de la CEI
et l`absence d`un mode opératoire détaillée du traitement informatique des
données. Selon la CSCI, la CEI doit s`assurer du respect scrupuleux et de
l`application effective de toutes les dispositions légales et réglementaires qui
régissent l`organisation des élections en Côte d`Ivoire. Dans sa déclaration, la
société civile relève tout d`abord, le manque d`une planification claire et
rigoureuse des différentes opérations de la part de la CEI, et par conséquent
des acteurs techniques opérant sous sa supervision ; ce qui se manifeste par
l`improvisation et le tâtonnement dans la conduite du processus électoral en
général, et des opérations devant conduire à l`établissement du fichier
électoral en particulier. Ensuite, elle dénonce le manque de clarté quant au
principe de l`opération de croisement des fichiers. Enfin, la CSCI relève des
problèmes techniques de dysfonctionnement relevés à l`issue des opérations de
simulation de croisements des données ; la confusion sur la nature des fichiers
historiques sur la base desquels le croisement des données va s`effectuer ;
l`absence de solutions objectives, consensuelles et inclusives envisageables
pour les cas qui pourraient créer des difficultés relatives au financement du
processus électoral. En tant que mission d`observation électorale, la CSCI
trouve inacceptables les conditions dans lesquelles les organisations et groupes
intéressées par l`observation du processus électoral en cours sont traités. La
CSCI invite notamment la CEI à trouver une solution définitive à la question de
l`accréditation. »




 




L'inter

   annonce :
« ELECTIONS PRESIDENTIELLES – LA CEI RASSURE SUR LE REPORT DU 29 NOVEMBRE 2009 »




 




Notre Voie

 écrit :
« BOUNA – LA CEI ET SAGEM ACCUSEES DE BLOQUER LE TRAITEMENT DES
DONNEES »




 




Nord Sud
 indique :
« YAMOUSSOUKRO - SEMINAIRE SUR LE CONTENTIEUX DE LA
LISTE ELECTORALE – DEBATS HOULEUX AUTOUR DE LA QUALITE DU CONTESTATAIRE »




 






Sortie de crise, enrôlement, élection présidentielle : 173
milliards Fcfa pour avoir la paix
  




Notre Voie – « La
Commission électorale indépendante (CEI) a fixé le premier tour de l'élection
présidentielle, au dimanche 29 novembre prochain. Une étape fondamentale pour le
processus de sortie de crise. Combien coûte pour cette année, la tenue de la
présidentielle ? Combien de milliards de fcfa, le contribuable ivoirien va
débourser en 2009 pour la sortie de crise. Selon le "Rapport d'exécution sur la
mise en œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou" concocté le gouvernement
ivoirien avec la caution de la communauté internationale, document dont nous
avons pu avoir copie, la sortie de crise coûtera pour l'année 2009, la somme de
113,529 milliards, à l'Etat de Côte d'Ivoire. Selon des sources crédibles, 60
milliards fcfa ont déjà été décaissés par l'Etat. Il reste donc 53,529 milliards
fcfa. Les bailleurs de fonds (UE, FMI, BM, BAD, etc.) apportent aussi leur appui
financier à la Côte d'Ivoire pour sortir de cette crise. A en croire le Rapport,
leur soutien pour l'année 2009 va s'élever à 59,853 milliards fcfa. Les
bailleurs de fonds ont déjà donné 8,909 milliards fcfa. Il leur reste donc à
décaisser pour la poursuite de l'exécution de leur budget 2009, la somme de
50,944 milliards de fcfa. Si l'on associe le budget 2009 de l'Etat pour la
sortie de crise et celui des bailleurs de fonds, on peut conclure sur la foi du
Rapport que "c'est au total 173,382 milliards fcfa qui seront décaissés cette
année pour que la Côte d'Ivoire aille aux élections et qu'elle ait
définitivement la paix". S'agissant de l'organisation de l'élection
présidentielle prévue pour le 29 novembre, la CEI qui est en première ligne
recevra au total pour cette année, la somme de 10 milliards fcfa de la part de
l'Etat. Les bailleurs de fonds, quant à eux, comptent remettre à la Commission
électorale indépendante, la bagatelle de 18,269 milliards fcfa selon le
protocole d'accord signé entre les différentes parties. Les autres structures
impliquées dans l'organisation des élections recevront également des appuis
financiers venant de l'Etat. Mais ils n'en recevront pas tous de la part des
bailleurs de fonds. »




 






Réunion de commandement des FAFN à Mankono avec les structures
de soutien aux démobilisés




Fn-ci.com  – « 
Une
réunion de commandement des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) élargie
aux différentes structures de démobilisation et de réinsertion (Onuci Ddr,
Pnrcc, Licorne, Pnsc, B) s'est tenue le vendredi dernier à Mankono. Les
modalités de démobilisation et de réinsertion des ex combattants étaient les
principaux points à l'ordre du jour de cette réunion qui était présidée par le
Chef d'Etat major des FAFN, le Général Soumaïla Bakayoko. Dans ses propos
introductifs, le Général Bakayoko a tenu à saluer et remercier les Commandants
de zone, les responsables militaires FAFN ainsi que les structures en charge de
la réinsertion pour tous les efforts fournis pour réinsérer les éléments FAFN
dans le tissu social. A la suite du chef d'Etat major, l'honneur est revenu au
sous chef opérations à l'Etat major FAFN, le Colonel Soumahoro Gaoussou,
d'exposer sur les thèmes à l'ordre du jour de la réunion. L'officier supérieur
a, au cours de la projection, commenté un tableau fort éloquent sur non
seulement l'effectif des ex combattants à démobiliser  et a réinsérer, mais il a
également énuméré les éléments de planification de cette opération. Les
différentes structures de réinsertion des ex combattants, à savoir le Pnrrc, le
Pnsc, l'Onuci Ddr, ont exposé tour à tour sur les modalités respectives de
réinsertion des éléments. Il ressort des ces différents exposés
qu'une coordination entre les structures de réinsertion s'impose. Après les
différents exposés, certains commandants de zone et chefs militaires ont émis
des inquiétudes concernant la réinsertion de leurs éléments, car selon eux, ''il
ne suffit pas démobiliser pour démobiliser, mais il faut le faire pour réinsérer
les éléments''. Intervenant pour clore la réunion, le Général Soumaïla Bakayoko
a promis mettre l'accent sur le volet de sensibilisation des éléments afin que
tous soient au même niveau d'information.




« Nous
allons accorder une importance capitale au volet sensibilisation et pour cela
nous allons nous joindre activement au Pnrrc pour la sensibilisation de nos
éléments à partir 01er septembre prochain » a conclu le CEMA. A la
fin de la rencontre, une réunion de commandement regroupement uniquement les
responsables militaires FAFN s'est tenue pour traiter des questions purement
militaires. »




 






Recherche de moyens pour l`Armée - L`Etat ouvre une régie
Conasfor
 




Le Temps  – « Pour
permettre une gestion transparente et rigoureuse des fonds collectés par le
Comité national de soutien aux Forces de réunification, l'Etat vient d'ouvrir
une régie Conasfor à la Banque nationale d'investissement (Bni). La mission du
Comité national de soutien aux Forces de réunification (Conasfor) est de plus en
plus prise au sérieux par l'Etat de Côte d'Ivoire. Qui s'implique dans
l'accomplissement de cette mission. Le ministère de l'Economie et des Finances
vient d'ouvrir une régie dénommée " Régie Conasfor " à la Banque nationale
d'investissement (Bni). C'est ce qui ressort d'un échange de courriers entre le
Département du ministre Charles Diby Koffi et la direction de cette banque. En
effet, dans le courrier référencé, 6441/PDG/DCE/AJ du 27 août 2009, avec pour
objet " ouverture du compte régie Conasfor ", signé de M. Eugène Amonkou,
Directeur général adjoint de la Bni et adressé au Directeur de Cabinet du
ministère de l'Economie et des Finances, il est écrit : " Monsieur le Directeur
de Cabinet, en réponse à votre courrier n°4713/MEF/CT/YKM du 14 août 2009, nous
vous informons que nous avons procédé à l'ouverture du compte (...) Régie Conasfor
". Cet acte est un pas de géant qui montre que le Conasfor est une structure
d'utilité publique au service de l'Etat. Il s'agit là, également, de consacrer
la transparence dans la gestion des fonds que collecte le Conasfor pour l'Armée.
[...] ».




 






Le président Henri Konan Bédié aux "Bramôgô" du Pdci : "Le 29
novembre, on va les "têguê", ils vont "fraya" !"




Le Nouveau
Réveil  – « 
Honorables
et Distingués membres des Instances du PDCI-RDA




Militantes et
Militants du PDCI-RDA, Sympathisants du PDCI-RDA,




Et vous les Bramôgô
(jeunes de Côte d`Ivoire), Je vous salue.




Nous sommes réunis
ce matin, à l`invitation de la Fondation Espoir PDCI­RDA, de Zié Coulibaly
Péwélégnan et de ses amis. Nous sommes venus écouter de la bonne musique
produite par nos artistes .Nous sommes venus également lancer la caravane de
mobilisation de fonds pour l`élection présidentielle. [...] Certes, selon les
dispositions de la décision no2005-07 du 15 juillet 2005, chaque candidat à
l`élection présidentielle reçoit une subvention. Mais cette subvention dont on
ne connaît pas a priori le montant, n`intervient qu`après les élections. Elle se
compose d`une subvention forfaitaire à chaque candidat ayant obtenu au moins 10%
de suffrages exprimés à l`élection présidentielle et d`une subvention
complémentaire. Pour prétendre à cette subvention de l`Etat, il faut donc
réussir un bon score sinon un score honorable à cette élection. Vous aurez noté
qu`elle ne peut intervenir que pour compenser des dépenses déjà effectuées. Il
va de soi qu`aucun candidat ne peut attendre une telle subvention hypothétique.
[...]




Comme de vrais
"bramôgô", bandons nos muscles pour "téguê", (battre, malmener) ces
refondateurs, ils vont "fraya" (disparaître, fuir). Puisons dans nos tiroirs,
dans nos réserves pour sortir le "djê" (argent) et mettons-les ensemble pour
atteindre notre objectif. Pour faire face aux charges indiquées ci-dessus, le
candidat que je suis, prendra bien entendu à sa charge, une part importante du
budget. L`autre partie doit reposer sur le PDCI-RDA. [...] Je suis candidat,
candidat du PDCI-RDA et j`apporterai une grande part au financement de cette
campagne, cela va de soi. Mais vous, vous militantes et militants, sympathisants
de notre grand parti, vous devez participer à cette opération si vous voulez que
les choses changent. Vous devez accepter d`apporter votre contribution, si
modeste soit-elle. Le Président Barack Obama aux Etats-Unis a refusé le
financement public de sa campagne et s`est reposé essentiellement sur les dons
de petites sommes. Il a de la sorte mobilisé des millions de dollars, auprès de
quelque deux millions d`Américains, qui ont apporté des sommes inférieures à 200
dollars. De la sorte, il a pu faire face à toutes les dépenses que nécessitait
sa campagne. Ces énormes sommes d`argent ajoutées à son charisme personnel l`ont
amené à la Maison Blanche.




Nous pouvons tenter
cette expérience ici, même si nous ne pouvons la copier, et c`est bien ce que
font Zié Coulibaly et son équipe. Ils donnent l`exemple qui doit être suivi, qui
doit faire école. Ils lancent, à compter de ce jour, la caravane de collecte de
fonds en vue de la campagne. [...] Alors chers "bramôgô", nous n`avons rien à
faire avec les "flôkô" (mensonges), et les "V.I." (vendeurs d`illusion). C`est
"kouman" et c`est "dabâ" (manger, abuser, piller). Au soir du 29 novembre 2009,
ils vont "behou" (fuir, disparaître). Je vous remercie de m`avoir écouté et
souhaite un bon "enjaillement".




"Ya Fohi"! (Il n`y a
rien). »




 






Après un séjour de trois semaines en France - ADO de retour à
Abidjan, mercredi




Le Patriote  – « Le
retour est désormais certain. Le candidat du RDR à l'élection présidentielle, le
Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, sera à Abidjan dans les prochaines
heures. Selon ses proches collaborateurs, le candidat du RDR atterrira le
mercredi 2 septembre prochain (c'est-à-dire après demain) à l'aéroport
international Félix Houphouët-Boigny. Alassane Ouattara reviendra de la capitale
française où il a passé quelques jours de travail, se consacrant d'une part à
son programme de visite aux populations et d'autres parts, honorant certains
rendez-vous d'ordre politique et professionnel. Alassane Ouattara, suivant les
consignes de son équipe médicale, avait quitté Abidjan le 9 août pour quelques
jours de repos dans le sud de la France. On se rappelle qu'animant un meeting au
stade de Gagnoa, il avait eu un malaise qui l'avait amené à suspendre son
programme de tournée auprès des populations de l'intérieur du pays le 3 août
dernier. [...] Rendez-vous donc mercredi aux environs de 18h. Pour sûr, les
Républicains ne se laisseront pas conter l'événement. Car, le retour de leur
champion en un vraiment un. ADO rentre et selon ses proches, il reprend dans
moins de deux semaines, son programme de tournée. Il devra, prioritairement, se
rendre dans les départements d'Oumé, Lakota et Divo afin d'aller y présenter à
ses compatriotes ses solutions pour sortir de la crise. »




 






Visite du président Gbagbo dans la région du Rocher - Issia
démontre son attachement à l'intégration communautaire
 




Notre Voie – « "Je
salue Issia pour son intégration". Cette phrase lâchée vendredi dernier par le
chef de l'Etat dans la cité du "Rocher" n'est pas une boutade. Depuis belle
lurette, autochtones, allochtones et allogènes cohabitent de façon pacifique et
vivent en parfaite harmonie. Ces communautés, dans leurs diversités ethniques
religieuses politiques et sociales l'ont démontré devant le président de
République. A la "Place de l'intégration" plus de 60 bâches dressées pour
accueillir ces communautés venues des six cantons du département et des autres
villes n'ont pas suffi. [...]. Les missions confiées à la communauté baoulé
d'Issia de sillonner toutes les zones forestières pour prôner l'unité, la paix
et la cohésion sociale sont comme il l'a fait remarquer à l'actif de Désiré
Tagro. Puisqu'elles viennent d'aboutir à la création de l'UFAO, une structure
composée de tous les planteurs des régions des 21 départements de la zone
forestière du Grand Ouest. Raison pour laquelle il a dit toute sa reconnaissance
au DDC d' Issia pour avoir nommé Désiré Tagro comme Directeur de campagne
adjoint chargé des allogènes dans le département d'Issia. »




 






Le Président Gbagbo depuis Yamoussoukro - "L'eau potable doit
être déclarée priorité nationale"
 




Le Temps
 –
« Profitant de la tribune à lui offerte à la clôture des assises des états
généraux de l'eau potable, le Président Gbagbo a fait un plaidoyer en faveur de
l'approvisionnement en eau potable. (...) Le sujet de l'eau potable n'est pas
seulement un sujet technique. C'est un sujet qui appartient au monde entier.
Parce que dans le futur, nous aurons plus de difficultés. Des dispositions ont
été déjà prises dans certains pays. L'Arabie Saoudite, le Qatar, la libye. Ces
pays ont investi des centaines de milliards dans le secteur de l'eau. Quand vous
allez à Syrte (Libye), il existe un grand bassin. On va chercher l'eau dans le
sous-sol, dans la nappe phréatique, pour la ramener en surface pour que les
populations aient toujours de l'eau potable. [...] Donc, je suis venu tirer la
sonnette d'alarmes. Ce que je fais pour la culture vivrière, je le fais pour
l'eau. Mais pour l'eau, ça demande beaucoup des dépenses plus lourdes. Nous
allons nous y atteler. Aussitôt après la sortie de crise, il faut faire en sorte
que les investissements que nous allons avoir, dans l'eau soient prioritaires.
Il faut qu'on place comme priorité nationale, l'eau. ça ne sert à rien d'avoir
plusieurs barils de pétrole, plusieurs tonnes de cacao, qu'on ne peut pas boire.
Donc que l'argent qu'on gagne à partir de ces produits, serve en partie à la
recherche de l'eau potable. Aujourd'hui, nous sommes obligés de courir ici et là
pour faire des petits forages. Construire des châteaux d'eau ou augmenter les
capacités en eau. Car avec la crise, les populations de certains quartiers comme
Abobo, Yopougon, etc. ont augmenté. Mais ce n'est pas la véritable solution.
C'est pour le moment. (...). Il faudra que l'eau soit déclarée priorité nationale.
Je suis prêt à recevoir de vous, Monsieur le ministre, les documents de vos
assises, pour que désormais l'eau soit la priorité. »