REVUE DE PRESSE DU LUNDI 3 JANVIER 2011

3 jan 2011

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 3 JANVIER 2011

YJ Choi parlant de la « libération » du Golf par Blé Goudé : « Nous ferons tout pour défendre l'hôtel »
Nord Sud -
« Quand c'est dur, ce sont les durs qui avancent ». Ce n'est pas un Ivoirien qui parle, mais bien, YJ Choi, le patron de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, (ONUCI), dans une interview accordée à ONUCI-FM dont un extrait a été diffusé, hier. Et, devant les menaces et agressions du camp Gbagbo, il ne compte pas céder d'un pouce. A propos du projet d'attaque du Golf hôtel, Qg du président élu, YJ Choi est plus que menaçant : « Nous allons tout faire pour défendre l'hôtel du Golf. Je peux vous dire avec certitude, qu'ils seront gazés, ils seront repoussés, ils ne prendront jamais l'hôtel du Golf. Le représentant spécial du SG des Nations Unies a soutenu que les échanges se poursuivent avec les personnes sous le coup des sanctions onusiennes. « Il faut réaliser deux objectifs en même temps. Il fau que le gagnant soit le gagnant de l'élection qui s'est réalisée sans violence. Pour atteindre cet objectif, il faut parler à tout le monde, il faut communiquer étroitement avec New York » a-t-il confié. Et d'ajouter que l'atmosphère sociopolitique n'est pas des plus propices pour le travail de la mission : « C'est difficile pour l'ONUCI puisque nous sommes harcelés, nous sommes attaqués. Mais nous tenons bon ». [...] Après une réunion [...] avec son équipe, Charles Blé Goudé a décidé de reporter la « libération » les mains nues du Golf hôtel, pour, a-t-il soutenu, « donner une chance à la négociation ».

" Robert Guéi Bombet, président de La Renaissance : "L'Onu na pas outrepassé sa mission en Côte d'Ivoire ...
Le Nouveau Réveil
- « Ivoiriens, Ivoiriennes ; Le crépuscule vient de tomber sur l'an 2010 qui, il faut le rappeler, avait été considérée par le cadre permanent de concertation comme année des élections de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Placée ainsi entre espoir et angoisse, notre pays a, malgré tout, organisé, dans la transparence, les élections présidentielles que le monde entier attendait avec impatience. Au terme de ce scrutin historique, les résultats proclamés par la CEI, organe officiel chargé des élections en Côte d'Ivoire, et certifiés par l'ONU à la demande de l'Etat de Côte d'Ivoire, donnent le Dr Alassane Ouattara largement vainqueur dans les urnes, avec plus de 54% des suffrages. Je voudrais saluer une fois de plus, au nom de mon parti La Renaissance, cette victoire écrasante de Monsieur Ouattara et lui réitérer ici, notre soutien total dans son combat contre Monsieur Gbagbo et son clan qui tentent par tous les stratagèmes de confisquer le pouvoir. Mes chers compatriotes, au regard de la campagne de mensonges et de manipulations de l'opinion distillée à longueur de journée à la télévision nationale pour justifier l'injustifiable, je voudrais profiter de cette occasion pour apporter un éclairage supplémentaire sur deux faits majeurs : la certification et la validation des résultats(...) »

Mission diplomatique de la dernière chance pour l'ex-chef de l'Etat Gbagbo/Ce que cache la mission conjointe Cedeao-UA à Abidjan, aujourd`hui
Le Nouveau Réveil
- « Le sort de la Côte d'Ivoire est-il déjà scellé ou peut-on rêver d'un miracle aujourd'hui ? Lors de son message du 31 décembre, Laurent Gbagbo a abattu toutes ses cartes : il ne quittera le pouvoir et il ne cédera pas au "complot" de la Communauté internationale qui veut lui faire un coup d'Etat. Dès lors, que peuvent espérer les émissaires de la Cedeao et de l'Union africaine qui arrivent ce lundi à Abidjan ? Quelle est leur marge de manœuvre ou de succès face à un homme qui les voit plus comme des médiateurs impartiaux, des frères d'un même continent qui veulent lui parler et tenter de le raisonner ? Pour Laurent Gbagbo en effet, Yayi Boni, Ernest Koroma, Pedro Pires auxquels s'ajoute l'émissaire de l'Union africaine, le Premier ministre Kenyan, Raïla Odinga, sont des comploteurs qui agissent sous la bannière de la communauté internationale. Mais la Cedeao et l'Union africaine sont des organisations sérieuses qui ne pouvaient pas, sur la base des propos tenus par Gbagbo, en dehors du cadre d'échange et de concertation actuel, en tirer les conséquences et ne plus effectuer comme prévu le déplacement d'Abidjan. La rencontre de ce jour est loin d'être une perte de temps ou une formalité. Comme ils l'ont fait la semaine derrière, les chefs d'Etat de la Cedeao viendront dans la capitale économique ivoirienne pour entendre l'ultime décision de Gbagbo. Accepte-t-il de partir pacifiquement ou veut-il défier le monde ?
Apparemment, au niveau de la Cedeao et de l'UA, on sait où on va, dans ce dossier(...) »

Médiation - Ado doute de la Cedeao
Soir Info
- a-t-il crise de confiance entre le camp Ouattara et les médiateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao)? C'est ce que pensent des observateurs avertis de la vie politique ivoirienne. Ils en veulent pour preuve, qu'alors que cette médiation est en cours, Alassane Ouattara, par la voix de son Premier ministre, a lancé à Laurent Gbagbo un ultimatum ferme, celui de quitter le palais, au Plateau, avant le 31 décembre 2010. Le président du Rassemblement des républicains (Rdr), cela est évident, doute de ces médiateurs de la Cedeao, notamment du président du Cap-Vert, Pedro Pires. Ce qui explique la levée de bouclier de la presse pro-Gbagbo contre cette personnalité, accusée d'être de mèche avec Laurent Gbagbo. « Le degré d'implication et de compromission du président cap-verdien vis-à-vis de M. Gbagbo est au delà de ce que vous pouvez imaginer », a laissé entendre le diplomate Aïdara Bourahima, a rapporté le quotidien « Le nouveau réveil » dans sa parution du week-end dernier. Quant à « Nord-Sud quotidien », ce journal a carrément titré à sa Une, « Pedro Pires, ce président est dangereux »! Pour de nombreux Ivoiriens, « cette frilosité » cache bien un malaise, une crise de confiance entre ce camp et les médiateurs de la Cedeao. C'est que les partisans du président du Rdr n'avaient pas imaginé qu'ils passeraient le réveillon de Saint Sylvestre, au golf hôtel, où Ouattara et ses proches sont encore retranchés sous la protection de 600 soldats de l'Onu. Et ceux-ci avaient de bonnes raisons. La Cedeao avait, on s'en souvient, produit un communiqué musclé qui a laissé croire qu'avant la fin de l'année 2010, le président Gbagbo aurait quitté de gré ou de force le palais du Plateau. Au terme d'un sommet, vendredi 23 décembre 2010, de ses chefs d'Etat à Abuja (Nigeria), la Cédéao avait exigé unenouvelle fois, dans un communiqué, le retrait de Gbagbo et annoncé l'envoi d'émissaires dans le pays."En cas de rejet de cette demande non négociable, la Communauté n'aura d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime, pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien", avait très clairement indiqué ces chefs d'Etat. Mais au terme de cette mission conduite par les présidents du Cap-Vert, Pedro Pires, de la Sierra Leone Ernest Koroma, et du Bénin Boni Yayi les espoirs du camp Ouattara ont été ''ruinés''. En effet, ces chefs d'Etat n'ont pas pu arracher à Gbagbo de faire immédiatement ses valises. Et l'annonce de ces médiateurs de la Cedeao, aujourd'hui, à Abidjan n'est pas fait pour rassurer les pro-Ouattara qui voient en cela des manœuvres de diversions de la part du chef de l'Etat pour gagner du temps et conforter son assise. Ce qui explique que Guillaume Soro soit plus incisif quant à cette mission qu'il qualifie « de la dernière chance pour Gbagbo ». « Le message me semble clair. C'est la dernière chance pour M. Gbagbo d'obtenir la possibilité d'une transmission pacifique de pouvoir et d'une garantie d'immunité », a-t-il dit à des journalistes. Il faut, selon lui, mener le combat légitime et utiliser la force légitime de la sous-région ouest-africaine(...)

Côte d`Ivoire - La Gambie désapprouve la décision de faire usage de la force -
Le Temps
« Le gouvernement gambien a critiqué la décision de la Cedeao de faire usage de la force, si nécessaire, pour bouter Laurent Gbagbo hors de Côte d'Ivoire, selon le Dr Njogu Bah, Secrétaire général et Directeur de la Fonction publique gambienne. Nous réaffirmons plutôt notre engagement à participer pleinement aux initiatives pacifiques, à tous les niveaux, destinées à trouver une solution pacifique à la crise en Côte d'Ivoire', a déclaré M. Bah. Cette déclaration du gouvernement gambien réagit au récent sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Cedeao à Abuja (Nigeria), sur la crise politique actuelle en Côte d'Ivoire et qui a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force militaire, pour obliger M. Gbagbo à céder le pouvoir politique. D'après les services de la radio et télévision gambiennes, le gouvernement gambien n'a pas approuvé l'usage de la force ou le recours à la violence 'pour résoudre ce contentieux électoral', estimant que ceci constituerait 'une ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat membre et donc illégal au regard des chartes de la Cedeao et de l'Union africaine (Ua).Le Dr Bah a indiqué que cette décision gambienne a été communiquée au corps diplomatique en Gambie, aux représentants des organisations internationales et au public. Selon lui, 'le gouvernement gambien a de sérieuses réserves en ce qui concerne l'usage de la force et il s'y oppose, étant donné les conséquences apparemment désastreuses qui pourraient découler d'une telle initiative.Il a soutenu que la Cedeao n'avait pas de mandat légal pour intervenir militairement et renverser M. Gbagbo, précisant que la Cedeao, avant de revendiquer toute autorité morale sur la situation ivoirienne, devait répondre à certaines questions, à savoir: 'Pourquoi la Cedeao n'était-elle pas intervenue, lorsque les rebelles avaient envahi la Côte d'Ivoire en 2003 ?(...) »

Youssouf Bakayoko à propos de la proclamation des résultats - Voici ce qui s'est passé à la CEI
Le Patriote-
« Une première. Depuis la proclamation des résultats du scrutin, le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, avait gardé le silence. Samedi dernier, il s'est exprimé au micro de RFI. Youssouf Bakayoko, bonjour. Est-ce que vous pouvez nous raconter très précisément ce qui s'est passé pendant les journées du 29, du 30 novembre et du 1er décembre au sein de la CEI (Commission électorale indépendante) à Abidjan Youssouf Bakayoko : Nous avons à partir du 29 commencé par recevoir de l'intérieur du pays et des bureaux de vote les différents PV. D'une part ce qui partait en direction du Conseil constitutionnel, l'autre en direction des représentants des secrétaires généraux des Nations unies et une troisième enveloppe adressée aux représentants du facilitateur. La Commission centrale donc s'est réunie pour examiner ces différents PV et les valider. Nous examinons si les chiffres qui ont été communiqués ont été véritablement bien calculés, s'il n'y a pas de différences(...) »

Crise post-électorale - Youssouf Bakayoko (Pdt de la CEI)
Soir Info -
« Ancien ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo nommé à la tête de la Commission électorale indépendante en mars dernier, Youssouf Bakayoko-qui n'avait pas parlé depuis la proclamation des résultats du second tour- répond au président sortant.
Q : Un mois après, donneriez-vous aujourd'hui les mêmes résultats ?
Youssouf Bakayoko : Je persiste et je signe : Alassane Ouattara a bien été élu avec 54,10 % des voix. Personne en Côte d'Ivoire- pas même le Conseil constitutionnel- ne conteste ces chiffres de la Cei, qui ont été certifiés par le représentant du secrétaire général de l'Onu, conformément à la résolution 1765 du Conseil de sécurité, comme tous les acteurs politiques ivoiriens, y compris Gbagbo, l'avaient accepté lors des accords de Pretoria en 2005(...) »

Crise post-électorale - Blé Goudé donne une dernière chance aux occupants du Golf -
Le Temps -«
Après une réunion avec les autres mouvements patriotiques hier, au bord de la lagune Ebrié, voici l'intégralité de la déclaration de Charles Blé Goudé, leader de l'Alliance des jeunes patriotes.«Face aux menaces des occupants du Golf Hôtel, tendant à inquiéter les populations ivoiriennes, nous avons décidé les mains nues, de les déloger de cet hôtel qui est finalement devenu un kyste dans la ville d'Abidjan. Depuis cette annonce, des coups de fil nous sont parvenus de partout. Plusieurs rencontres ont eu lieu entre des chefs coutumiers, des personnalités de ce pays et notre équipe. Faisant office de bonne volonté pour nous amener à surseoir à notre projet. Nous sommes décidés à ce que notre pays puisse connaître la paix. C'est pourquoi, nous avons décidé de libérer le Golf Hôtel. Faisant suite à toutes ces interventions de pardon nous demandant de mettre un peu de bémol à notre élan, nous avons tenu une réunion ce dimanche matin de 10 heures à midi au bord de la lagune Ebrié avec notre équipe. A cette réunion, nous avons décidé de donner une chance à la négociation. Pour le respect de tous ceux qui sont venus nous voir, nous donnons encore une chance à la négociation. Mais nous mettons en garde les occupants du Golf Hôtel. Nous ne sommes plus prêts à accepter quelques déclarations que ce soit menaçant d'attaquer les Ivoiriens. Auquel cas, nous viendrons les chercher les mains nues dans cet hôtel. Quelle que soit l'armée qui va les protéger, les mains nues, nous allons les déloger(...) »

Un grand danger plane sur l'Ouest : Le génocide planifié...
Le Nouveau Réveil
-De toutes les parties de la Côte d'Ivoire, l'ouest est la région la plus exposée à la violence du fait du fanatisme sans borne des partisans de Laurent Gbagbo. Avec la crise post-électorale, les vieux démons de la violence sont de retour, et il ne se passe pas un jour sans que des indices de préparatifs d'un sanglant règlement de comptes ne soit perceptible. Depuis le 28 novembre, et même avant, des partisans Lmp faisaient peser des menaces de représailles sur des hommes et femmes soupçonnés de ne pas avoir voté pour Gbagbo. Certaines ont été concrétisées par des attaques en règle, des incendies des campements et villages. Mais, tout indique que le pire reste à venir. Avec la crise post-électorale, des indiscrétions font état de ce qu'un véritable génocide se prépare contre tous ceux qui n'ont pas voté pour Laurent Gbagbo. Des menaces sont ouvertement faites et à visage découvert, contre des militants du Rhdp ou des supposés électeurs de Ouattara : " S'il enlève Gbagbo, vous allez voir, on va vous tuer tous ici. C'est vous qui avez voté pour ce type et les gens disent qu'il a gagné... ". Or, tout indique, tant sur le plan national qu'international, que Gbagbo va céder le pouvoir. Alors, en prévision à la mise en pratique de leurs menaces, des villages sont sillonnés par des radicaux de Lmp pour recenser et établir dans le plus grand secret des listes de personnes ayant voté pour Ouattara et donc passibles de représailles. Des pontes de Lmp sont sur place avec de gros moyens. Ils recrutent, forment et entretiennent des miliciens qui seront armés contre ces populations ciblées. La terreur s'installe. Déjà, des exactions sur les populations sont commises par ces hommes en armes recrutés et entraînés. Ce sont ces populations désemparées qui fuient actuellement, par centaines, voire par milliers, la Côte d'Ivoire pour se réfugier dans les pays voisins de l'Ouest comme le Liberia, la Guinée. Vivement que des mesures appropriées soient prises pour qu'au moment où Laurent Gbagbo quittera le pouvoir, les miliciens et autres tueurs de Lmp ne mettent pas à exécution leur plan d'extermination des paisibles populations qui n'ont pas pu fuir. Surtout que dans les coulisses de Lmp, il se raconte que l'Ouest pourrait être la base de lancement d'un mouvement armé de résistance à la démocratie. »

A quelques jours de son départ - Gbagbo prépare sa rébellion à l'Ouest
Le Patriote
- « Au-delà des discours pour réconforter ses partisans, Laurent Gbagbo, a opté pour le schéma du pire. La pression nationale et internationale lui a fait perdre toute illusion. La cause est entendue, et bien entendue. Ce n'est qu'une question de jours. L'ex-chef de l'Etat qui refuse une sortie honorable prépare soigneusement sa rébellion dans l'ouest du pays. C'est Toulepleu, ville frontalière avec le Libéria, qui a été choisie comme fer de lance de ce mouvement insurrectionnel. Les centaines de mercenaires recrutés par l'ex-sous-préfet militaire de Toulepleu, le lieutenant Oulaï Delafosse et Paul Dokui, agent de la radio nationale, et convoyés sur Abidjan sont revenus le 30 décembre 2010 à Toulepleu. Et depuis d'autres mercenaires affluent pour grossir les rangs. Les ex-combattants de cette région sont de nouveau enrôlés avec un pécule de 200 000 FCFA par personne. Deux redoutables chefs de guerre libériens dirigent les troupes. Il s'agit du nommé Galand et de Paul Weah. Diri Nestor, Taï Zoué, Pouho Richard, sont les cadres de la région très actifs aux côtés de Oulaï Delafosse et Paul Dokui. Même si Voho Sahi, la « plume de Gbagbo» est plus discret, il n'en demeure pas moins un acteur majeur de cette opération. Auprès de Laurent Gbagbo, il collecte les fonds et casse les tirelires pour le financement de l'insurrection(...) »

Alerte bancaire ! Appel à la préférence nationale
Le Temps
- « Chers compatriotes, Nous avons vécu le 22 décembre 2010 encore un des nombreux coups-bas de la France et de ses ramifications.
En effet, alors que le Trésor de Côte d'Ivoire avait tout mis en place comme cela se fait d'habitude, pour que les fonctionnaires et agents de l'Etat soient payés pour faire profiter à leurs familles et tout particulièrement à leurs enfants, des joies que procure la fête de Noël où ils reçoivent des cadeaux divers selon les moyens des uns et des autres, les banques françaises que sont la Bicici (succursale de la Bnp : Banque nationale de Paris) et la Sgbci (succursale de la Sg : Société générale) ont gâché la fête et privé un grand nombre de nos enfants, pauvres innocents, de cette joie légitime que procure à tous les enfants du monde, la venue du Christ Sauveur des hommes, du Christ Rédempteur. Ces banques françaises ont donc simplement fermé au mépris de toute déontologie, au mépris de la considération qu'elles doivent avoir pour le client et de l'adage qui dit que le « client est roi ».Cette attitude des banques françaises, nous interpelle chers compatriotes. La France et ses ramifications ont démontré encore une fois qu'on ne peut pas leur faire confiance, et qu'il ne faut pas leur faire confiance, car elles utiliseront tous les moyens pour mettre à mal les autorités ivoiriennes et les Ivoiriens pour dresser les derniers contre les premiers. Le coup du 22 décembre 2010 n'est qu'un «avertissement» et ces Banques françaises choisiront un autre moment crucial de notre vie pour rééditer leur triste exploit. C'est pourquoi, je vous lance cet appel Ivoiriens, Ivoiriennes retirer tous vos avoir des Banques françaises et établissements assimilés que sont la Bicici, la Sgbci(...) »

Retour de la xénophobie du tribalisme - Elie Halassou avait prévenu ...
L'Expression -
Le président de l'Association citoyenne pour Gbagbo,
(Acg) a eu tort d'avoir eu raison très tôt. Au vu de la crise née du second tour de la présidentielle, il est important de revenir sur le discours de ce membre de la galaxie patriotique qui n'a toujours pas rencontré l'assentiment de ses pairs du camp présidentiel. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, celui qui est connu sur les bords de la lagune Ebrié sous le pseudonyme du ''libanais de Gbagbo'', avait déjà interpellé les Ivoiriens sur la situation que traverse actuellement la Côte d'Ivoire dans l'entre deux tours du scrutin présidentiel. Dans un article que nous avons publié récemment portant sur les étrangers qu'on agite dans la crise post-électorale, il est important de recadrer l'attitude d' Elie Hallassou qui avait été cité au même titre que Sam l'africain et Kima Emile. Une semaine après le premier tour, précisément le dimanche 7 novembre, il avait interpelé les militants de LMP sur l'axe de communication de la campagne de Laurent Gbagbo. « Si ADO est le candidat de l'étranger, cela veut dire que les 32% d'ivoiriens qui ont voté pour lui le 31 octobre sont des étrangers. Il faut arrêter de développer les thèses xénophobes et ivoiritaires dans la campagne. Le candidat lui-même doit arrêter de traiter ses adversaires de candidats de l'étranger. Il incarne l'unité nationale parce que c'est le seul qui a une assise trans-ethnique et trans-régionales. Il faut arrêter d'opposer les Ivoiriens entre eux. Dans le mois de juin passé, j'avais émis l'idée d'un dialogue direct entre Gbagbo et ADO. Aujourd'hui, ce dialogue direct est plus que jamais d'actualité. Il y a beaucoup de naturalisés qui interviennent dans le débat politique ivoirien. Moi, j'ai un discours inclusif, pas exclusif parce qu'on n'est pas ivoirien à moitié. Alors Le soutien aux institutions n'est pas incompatible à la tolérance. Le droit de la différence ne doit pas emmener à la différence des droits. », avait indiqué Elie Halassou au cours d'une conférence de presse qu'il a animé le 7 novembre 2010 dans un restaurant à Cocody Saint Jean qui avait pour thème : « Ne brûlons pas notre pays pour une élection ».