REVUE DE PRESSE DU LUNDI 29 JUILLET 2013
Mabri
rassure Mindaoudou
Nord-Sud Quotidien –
Albert Toikeusse Mabri, ministre du Plan et du Développement, par ailleurs,
coprésident du Comité de pilotage pour la consolidation de la paix en Côte
d'Ivoire a échangé, vendredi, avec Aïchatou Mindaoudou Souleymane, chef de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Les échanges ont essentiellement
porté sur le Cadre permanent de dialogue, le dialogue avec l'opposition et la
Commission Dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). Le ministre Mabri a
rassuré Aïchatou Mindaoudou que le ciment social et le relèvement communautaire
seront une réalité en Côte d'Ivoire. Aïchatou Mindaoudou, quant à elle, a promis
s'investir personnellement pour l'atteinte de ces objectifs.
Zouan-Hounien : Violents affrontements entre autochtones et allogènes. La ville
vidée de sa population, un couvre-feu instauré.
L'Inter –
Le monde du transport est très agité en ce moment dans la paisible localité de
Zouan-Hounien, région du Tonkpi. Et pour cause, de violents affrontements ont eu
lieu, samedi 27 juillet 2013, entre des jeunes autochtones Yacouba et des
allogènes malinkés. Sur les origines de cette crise, l'Agence ivoirienne de
presse qui donne l'information, indique que tout est parti d'échauffourées entre
conducteurs de taxis et des moto-taxis. Les premiers (en majorité Yacouba)
reprochaient aux seconds (malinké) de marcher sur leurs plates-bandes.
L'altercation qui s'en est suivie a vite dégénéré en affrontement impliquant les
autochtones Yacouba et les allogènes malinkés. Armés de gourdins, de pierres et
autres objets contondants, ces jeunes des deux camps se sont livrés à une
bataille en règle, dans la mi-journée, au niveau de la gare routière, faisant
plusieurs blessés.
Pour
éviter les effets collatéraux de ces incidents, les commerçants ont vite baissé
pavillon, les transporteurs ont quitté la zone de la gare routière et les
populations se sont terrées chez elles. Cette atmosphère, selon notre source, a
même conduit à la suspension d'une session du conseil municipal qui se tenait
ce jour-là dans la ville. Car, les forces de l'ordre qui étaient en
sous-effectif, se sont montrées impuissantes face à la bagarre généralisée.
Dans le souci d'éviter tout débordement, le préfet du département a fait
diffuser un communiqué sur les ondes de la radio locale pour instaurer une rafle
dans l'après-midi. (...)
Si
cette mesure préventive a eu le mérite de faire revenir le calme, selon toujours
notre source, il n'en demeure pas moins que la tension reste vive. Ce n'est pas
la première fois, il faut le dire, que des incidents naissent entre autochtones
et allogènes dans certaines régions de la Côte d'Ivoire. [...].
Les
difficultés du DDR
Le
Patriote –
Le
processus DDR version Fidèle Sarassoro est en marche depuis seulement octobre
2012. La mise en œuvre du processus n'est pas sans difficulté. La première
difficulté à laquelle est confrontée l'ADDR est l'impatience des démobilisés.
Cette impatience n'est pas sans conséquence dans le bon déroulement du
processus. En effet, à chaque fois que les démobilisés manifestent leur
impatience d'être vite réinsérés et réintégrés, cela se solde par des actions de
violence sur le terrain qui freinent quelque peu le processus. « On a
l'impression que le processus est lent, parce que nous voulons extirper des
listes des faux ex-combattants. Toutes les précautions sont prises pour que
seuls les vrais ex combattants bénéficient des actions de l'ADDR », explique
Fidèle Sarassoro.
Politique Nationale / Un meeting de la jeunesse de l'UDCY interdit à Dabou.
L'Inter
– Le
meeting que la jeunesse de l'Union démocratique et citoyenne (UDCY), le parti de
Mel Eg Théodore, devait animer le samedi 27 juillet dernier au centre culturel
de Dabou, n'a pu se tenir. Il a été interdit le même jour par la mairie de
Dabou, via une note signée du député-maire Sess Soukou Mohamed, alias Ben Souck,
au profit du concours Awoulaba de la région des grands ponts. «Vu tous les
désagréments que l'organisation de deux activités distinctes pourraient
occasionner et tenant à la sécurisation de tous ses concitoyens, la commune ne
peut autoriser plusieurs activités au centre culturel », lit-on dans la note
interdisant le meeting de la jeunesse de l'UDCY, qui avait pourtant obtenu, le
jeudi 25 juillet, une '' autorisation de manifestation publique '', des services
de la mairie de Dabou, avec ampliation au commissaire de police Ouattara
Issoufou. « La jeunesse de l'UDCY est respectueuse de la hiérarchie. Mais nous
sommes étonnés que ce soit le même jour de la manifestation qu'on nous signifie,
et sous la menace, l'interdiction de notre meeting. 2015 c'est pour bientôt.
Aujourd'hui on nous empêche de manifester, est-ce une façon de nous dire que
nous ne sommes plus dans une République », a dénoncé serges Emile Aleba,
président de la JUDCY, au cours d'une conférence de presse animée le samedi 27
juillet au siège de leur parti à la Riviera. « Cette interdiction ne respecte
aucune procédure légale. Cela a été fait de façon anarchique, d'une façon
indigne d'une République », a-t-il ajouté, assurant que ses camarades et lui
n'en resteront pas là, et qu'ils exécuteront le programme de tournée nationale
qu'ils ont élaboré.
«
Nous devons vaincre la peur pour aller faire prendre conscience aux Ivoiriens
que 2015 c'est maintenant. nous devons aller expliquer que le pouvoir ne se
prend que dans les urnes, que tous les prisonniers politiques doivent être
libérés, que les exilés doivent tous revenir au pays, que nos populations ont
été trompées et que les richesses du pays sont détournées. C'est ce que les gens
ne veulent pas qu'on aille expliquer aux populations, voilà pourquoi ils nous
empêchent de parler. Nous n'avons que la parole, mais le régime a peur qu'on
parle », a- t-il indiqué, tout en invitant les militants de l'UDCY à la
mobilisation pour obtenir le changement en 2015. « Qu'on le veuille ou pas, il y
aura un changement en 2015, et c'est maintenant que nous devons nous y préparer
», a-t-il conclu.
Fpi /
Des jeunes accusent Miaka et son groupe : « Tous les partis politiques doivent
demander pardon »
Le
Nouveau Réveil
–
« Il y a des aînés qui ne veulent pas voir nos dirigeants sortir de prison,
parce que vos camarades ne peuvent pas être en prison, et vous, vous tenez des
propos désobligeants envers le pouvoir (...) La seule façon d'obtenir la
libération de nos camarades, c'est la discussion. Si nous voulons sauver le Fpi,
il nous faut discuter. En dehors de la discussion, il n'y a pas de salut pour le
Fpi». Ces propos indignés sont de Serges Arnaud Djédjé, ancien secrétaire de
section de la Fédération estudiantine et scolaire (Fesci) de Port Bouët, et
membre de la Jeunesse du Fpi (Jfpi). Hier exilé au Ghana, puis au Togo, il est
aujourd'hui à la tête d'un courant dénommé, «Jfpi, nouvelle vision».
Face
à la presse, samedi dernier, au foyer des jeunes de Marcory, il a estimé que
«les décisions prises la plupart du temps par la direction du Fpi ne reflètent
pas l'assentiment de la base». «Quand on revient sur le débat de qui a gagné les
élections présidentielles, qui n'a pas gagné les élections présidentielles, est
ce que ce débat est opportun ? Ce sont des choses qui sont dépassées. Tant qu'on
va faire ça, le pouvoir va durcir le ton», a-t-il dit, indiquant que «le Fpi n'a
pas le droit de s'auto-exclure du processus de réconciliation nationale». «Pour
faire plier le président Ouattara, il faut que nous discutions avec lui, que
nous arrivions à le convaincre. Et ce n'est pas dans la défiance»,
insiste-t-il.
Pour
lui, «le Fpi doit saisir la main tendue du pouvoir» et il doit également
demander pardon pour la grave crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts
en 2010. «Tous les partis politiques de Côte d'Ivoire, explique-t-il, doivent
demander pardon, parce que tout le monde a une part de responsabilité dans ce
qui s'est passé en Côte d'Ivoire». [...].
Processus de normalisation / Tanoh Bliblot (président de l'ONG Côte d'Ivoire
Fraternité): « Notre souhait le plus ardent est que le FPI entre au gouvernement
et change de stratégie dans l'immédiat »
Ivoire-Presse
– (...) Qu'entendez-vous par «la réconciliation qu'on empêche par le haut
peut s'obtenir par le bas» ?
Vous
savez, pour contraindre les partis politiques à se réconcilier entre eux et sans
conditions préalables, il faut les contourner. Il faut pour cela parcourir la
Côte d'Ivoire et expliquer aux Ivoiriens qu'ils ne sont pas les otages des
partis politiques et encore moins des hommes politiques qui, en réalité, sont
les premiers responsables de leurs souffrances. Que les ethnies de ce pays,
notamment Bété, Dioula, Baoulé, Attié, Guéré, Agni et toutes celles que je ne
cite pas ici, retrouvent la raison de ce qui fait notre nation, car on a tous un
membre d'une autre ethnie dans nos familles respectives. Il peut autant s'agir
d'un neveu, d'une nièce, d'un oncle, d'une tante, que d'un beau frère, d'une
belle sœur .... Chacun doit connaître sa place et accepter celle des autres dans
ce pays, de même que dans toutes les familles quels que soient les tristes
souvenirs et les blessures que nous portons. Nous sommes et restons une famille
et nous avons toujours vécu de cette façon du vivant d'Houphouët-Boigny. Les
Ivoiriens et les Ivoiriennes doivent se regarder comme des frères et des sœurs
dont les liens ne peuvent être rompus quel que soit ce qui s'est passé. (...).
M.
Tanoh, les budgets conséquents alloués à certaines institutions (CDVR, PNCS,
etc.) en vue de la réconciliation feraient courir nombre de personnes et des
ONG. Est-ce votre avis?
J'aime bien votre question parce qu'elle me fait sourire. A titre personnel je
gagne bien ma vie. Vous savez, la politique ce n'est pas du coupé-décalé ; donc
évitons de faire étalage de nos mauvais penchants ou, pis, de nos ambitions
mesquines, égoïstes et démesurées. Le peuple n'a nullement besoin de cela. (...)
Je n'aime pas l'injustice et je n'ai pas apprécié le traitement qu'a subi le
président Alassane Ouattara à la mort d'Houphouët-Boigny. Pour faire simple et
vous dévoiler nos ambitions, je dirais que notre souhait le plus ardent est que
le FPI entre au gouvernement et change de stratégie dans l'immédiat. Nous ferons
libérer les prisonniers, c'est une promesse. (...)
Politique Nationale / L'union des jeunes du COJEP veut faire bouger Yopougon
L'Inter
– Le
président de l'Union des jeunes du Congrès panafricain pour la justice et
l'égalité des peuples (UJ-COJEP), Gnamaka Dogbo Éric, a annoncé lors d'une
conférence de presse qu'il a animée le vendredi 26 juillet 2013 au Foyer des
jeunes de Marcory, la tenue le 17 août 2013 d'un meeting à la place CP1 de
Yopougon pour réclamer la libération de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et de tous les
prisonniers poli- tiques. « Ce sera une démonstration de force. Le meeting se
tiendra sous la houlette du président intérimaire du COJEP, Bli Roselin. Nous
avons choisi Yopougon parce que c'est le fief de notre leader Charles Blé Goudé,
mais aussi parce que c'est le bastion de notre père spirituel, Laurent Gbagbo »,
a indiqué le conférencier. Selon lui, c'est le premier vice-président de
l'UJ-COJEP, Douyou Bruce, qui préside le comité d'organisation de ce
rassemblement. Le président des jeunes du mouvement politique créé par Charles
Blé Goudé a estimé que son « chef » ne mérite pas d'être en prison. Car à
l'entendre, c'est lui qui a organisé dans le pays le plus de manifestations en
faveur de la paix et de la réconciliation depuis septembre 2002. « La seule arme
que nous avons, c'est la mobilisation. C'est maintenant qu'il faut montrer que
la Côte d'Ivoire est un pays démocratique. Nous n'organisons pas un meeting pour
réclamer le départ d'Alassane Ouattara même si on sait qu'il va partir de façon
démocratique », a-t-il soutenu. [...].
Pdci-Rda : Rencontre au sommet. Le Président Bédié et Djédjé Mady se sont parlé,
samedi à Paris
Le
Nouveau Réveil
–
Vers une décrispation de la situation de crise au sein du parti démocratique de
Côte d'Ivoire (Pdci) ? C'est le souhait de tous les militants du parti
sexagénaire ivoirien. Si on ne peut répondre à cette question avec une
affirmation certaine, il y a cependant des faits qui donnent à espérer. C'est le
cas de la rencontre qui a lieu, le samedi dernier, entre le secrétaire général
du parti, le professeur Alphonse Djédjé Mady, et le président Henri Konan Bédié,
au domicile parisien de ce dernier sis au 1, rue Beethoven dans le 16ème
arrondissement. Si rien n'a filtré de cette rencontre, il y a cependant des
indices qui peuvent donner aux militants l'espoir d'un retour à la cohésion.
En
effet, avant son audience chez le président Bédié, le secrétaire général du Pdci
a eu une rencontre avec les militants et sympathisants. Et son discours a été
plus que fédérateur. «Il ne doit avoir de querelle de personnes. Le Pdci doit
resserrer ses rangs. Nous devons nous respecter les uns les autres. Nous devons
chercher à appliquer nos statuts. Et le Congrès, instance suprême, décidera. Le
Pdci a besoin d'union en son sein ; le Pdci a besoin de cohésion ; le Pdci a
besoin de paix, s'il veut contribuer, dans cette Côte d'Ivoire que nous
connaissons aujourd'hui, au retour des Ivoiriens autour de leur pays, à créer la
réconciliation, à créer les conditions de paix et faire en sorte que tous,
malgré nos différences et grâce à nos différences, nous puissions construire un
pays où chaque Ivoirien a sa place. Nous devons faire en sorte que, comme
Houphouët-Boigny l'a dit, le mur ne soit pas lézardé. Car, c'est dans le mur
déjà lézardé que peut rentrer l'araignée. Le langage de paix, de réconciliation,
de dialogue, d'acceptation de l'autre, le Pdci ne peut pas chercher à le prêcher
en étant divisé lui même, en créant les conditions de la zizanie en son propre
sein. Les problèmes de candidature, c'est démocratique. Des gens peuvent être
candidats ; des textes peuvent être changés ; mais, on n'a pas besoin d'ébranler
le Pdci pour cela. Si nous ne pouvons pas accepter les attitudes démocratiques
en notre sein, on ne les acceptera pas au sein de la nation», a conseillé le
secrétaire général.
De
son côté, le président Bédié reste serein et n'envisage même pas une division au
sein de son parti. Pour le sphinx de Daoukro, toutes les agitations sont
l'expression de la démocratie au sein du parti. «C'est normal que les gens aient
des ambitions. C'est la preuve que la démocratie est appliquée au sein de notre
parti. Mais, vous verrez qu'après le Congrès, vous trouverez un Pdci Rda plus
fort que jamais». C'est ce message rassurant que le président Bédié a lancé aux
délégués du parti en Europe qu'il a reçus pour échanger sur l'avenir du parti.
Les craintes de ces derniers ont été donc été apaisées. [...].
Pdci-Rda Djédjé Mady aux militants de France : ''Je n'ai de problèmes avec
personne.''
Fraternité matin
–
Quelques heures avant son tête-à-tête avec Henri Konan Bédié, le président du
Pdci, samedi dernier, le secrétaire général de ce parti, le Pr Alphonse Djédjé
Mady, s'est entretenu avec les militants de France dans une ambiance quelque peu
survoltée.
Le
secrétaire général du Pdci, le Pr Alphonse Djédjé Mady, s'est entretenu à Paris,
capitale de la France, avec l'actualité liée aux préparatifs du 12e congrès de
ce parti prévu du 3 au 5 octobre. Pour l'essentiel, cette rencontre à mettre à
l'initiative de la délégation du Pdci France, dirigée par Mme Léontine Howa, a
tourné autour de la candidature du président sortant qui fait polémique. La
réponse de Djédjé Mady a été on ne peut plus claire : « Le président Henri Konan
Bédié ne m'a pas encore dit qu'il était candidat ». Une réponse qui a laissé
certains dubitatifs, notamment les militants « anti-Bédié » devenus subitement
bruyants dans la salle. Pour contenir leur colère, le Pr Djédjé Mady a déclaré
en substance : '' Selon les textes, le président Bédié ne peut pas se
représenter à la tête du Pdci. C'est au congrès d'en décider.'' (...)
Interrogé sur l'éventualité de sa propre candidature, le président du Conseil
régional du Haut-Sassandra a répondu en ces termes : «Je ne suis pas de ceux qui
déclarent leur candidature à l'extérieur de la Côte d'Ivoire.» Réagissant au
problème de « passation de témoin de génération en génération » décrié par les
militants, le secrétaire général du Pdci conseille que la chaîne des générations
soit tout simplement respectée, pour éviter des divisions internes. Cette
rencontre a été également l'occasion pour lui de clarifier l'état actuel de ses
relations avec Bédié que d'aucuns qualifient d'exécrables, selon des rumeurs
persistantes. «Je n'ai de problème avec personne, évitons les problèmes de
personne. Nous devons respecter les statuts du parti afin de maintenir la maison
en paix », a-t-il rétorqué. [...].
Menaces contre le président de la Jpdci : la vie de KKB est-elle menace ?
Notre
Voie
– La
crise au Pdci pourrait prendre des tournures dramatiques, vu les graves propos
tenus ces derniers temps contre KKB dans le journal proche du vieux parti. Les
adversaires de Kouadio Konan Bertin (KKB) auraient-ils choisi de régler leurs
comptes à leur vis-à-vis par des moyens autres que démocratiques ? La question
mérite d'être posée au regard des propos de plus en plus corsés, excessifs voire
dangereux que tiennent les contradicteurs du président de la Jpdci. A titre
d'exemple, on peut citer la «Une» terrifiante du journal Le Nouveau Réveil,
porte voix du Pdci, du mardi dernier.
«Agitation et attaques répétées contre le président Bédié, KKB sera refroidi
avant le congrès», a osé écrire le confrère dont les colonnes sont béatement
ouvertes à tout ce qui sonne anti-KKB. Pour qui connait la teneur du mot
«refroidir» et sait lire entre les lignes par ces temps de batailles fratricides
entre militants du vieux parti, le titre de ce journal donne froid dans le dos.
Selon le dictionnaire de la langue française, refroidir signifie «rendre froid,
désillusionner, tuer ou assassiner». Le journal du Pdci annoncerait-il
l'assassinat de KKB avant le congrès du parti prévu en octobre prochain ? Nous
n'osons pas l'imaginer. Et pourtant, la charge du mot «refroidir» fait penser au
drame. Certes, l'article auquel renvoi le titre du journal n'évoque pas un
quelconque projet d'assassinat contre le président de la Jpdci, mais la
manchette du journal est très incisive et suscite bien d es inquiétudes et des
commentaires dans le landerneau politique national. [...]
Justice ivoirienne / Le médecin particulier de Blé Goudé libéré.
L'Inter
– Il
respire l'air frais de la liberté, depuis samedi 27 juillet dernier, à 23h. Le
docteur Saraka Kouassi Patrice, membre du Comité central du Front populaire
ivoirien (FPI) et médecin particulier de Charles Blé Goudé est enfin libre,
après avoir passé plus de cent (100) jours dans les locaux de la Direction de la
surveillance du territoire (Dst). « Oui, c'est confirmé, il a été libéré samedi
à 23h. Je viens moi-même de le voir. Il ne respire pas la grande forme, il est
affaibli, mais Dieu merci ça va, il est libéré », nous a confié hier dimanche 28
juillet, un membre de la famille, très heureux de retrouver le docteur Saraka.
Faut-il le rappeler, il avait été arrêté le 15 avril dernier à Cocody par des
agents de la Dst, pour des motifs restés inconnus jusqu'ici. Ce fidèle compagnon
de Charles Blé Goudé était alors très actif dans la restructuration du Congrès
panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP), qui est secoué par
une crise de leadership. Certains observateurs ont établi un lien entre cette
arrestation et son activisme au sein du Cojep. [...].
Région du Goh : Duncan et Hamed Bakayoko à Gagnoa
Le
Patriote –
Les
autorités préfectorales, les élus et les populations de Gagnoa s'apprêtent
activement à recevoir le 5 août, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, et le
ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, pour
l'inauguration officielle de l'Hôtel de la préfecture de région réhabilité par
le Projet d'assistance post-conflit (PAPC). Une circulaire du préfet de la
région du Gôh, préfet du département de Gagnoa, N'Zi Kanga Rémi, en date du 24
juillet et transmise vendredi à l'AIP, en fait l'annonce.
Le
lancement des travaux de réhabilitation de 18 préfectures du pays inscrits dans
le projet PAPC avait eu lieu à Gagnoa le 13 juillet 2012, présidé à l'époque par
le ministre Hamed Bakayoko, et celui des ex-combattants et victimes de guerre
d'alors, Mathieu Babaud Darret.
Un an
après le lancement des travaux, l'Hôtel de préfecture de Gagnoa est donc la
première des préfectures que va réceptionner le Gouvernement ivoirien.
"Grâce à un don de la Banque mondiale de près de 120 millions de dollars (60
milliards FCFA) repartis en plusieurs composantes, aujourd'hui avec l'instrument
d'appui qu'est le PAPC, on va construire et réhabiliter 18 préfectures en Côte
d'Ivoire et du même coup on va recruter 10.00 jeunes ex-combattants...qui vont
avoir du travail pendant au moins six mois", avait déclaré Hamed Bakayoko à la
cérémonie de lancement des travaux. [...].
3ème
conférence au sommet du TAC CI – BF. Les experts font place aux ministres
sectoriels.
L'Inter –
Les
travaux de la 3ème conférence au sommet du traité d'amitié et de coopération
Côte d'Ivoire – Burkina Faso (TAC CI – BF) sont entrés dans leur 2ème phase hier
dimanche 28 juillet 2013 avec le conseil conjoint des ministres sectoriels qui a
eu pour cadre la salle de conférence de la paierie du District de Yamoussoukro.
Une vingtaine de ministres ivoiriens et une quinzaine de leurs collègues
Burkinabé prennent part à cette réunion. (...)
Ouvrant ces travaux, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont
situé leur auditoire sur la teneur de la rencontre. « Je voudrais dire que nos
présentes assises constituent assurément l'aboutissement des réunions
ministérielles que nous avons menées ensemble et dont les premières assises se
sont déroulées les 24 et 25 avril 2013, dans la belle cité de Bobo-Dioulasso. Le
second à Abidjan les 9 et 10 juillet 2013. La poursuite de nos travaux ici même
à Yamoussoukro devra nous permettre de finaliser et de valider nos conclusions
sur l'ensemble des dossiers à nous soumettre », a souligné le ministre d'état,
Charles Koffi Diby, qui a ajouté qu'il s'agira à cette rencontre, « de dresser
l'état d'exécution des décisions et engagements pris par nos deux Chefs d'Etat
lors de la 2è conférence au sommet tenue en novembre 2011 à Ouagadougou ».
A sa
suite, le ministre d'Etat burkinabé, Djibril Bassolé a précisé qu'il leur
reviendra, « d'examiner, d'adopter le rapport des experts ». Plus précis, il
ajoutera : « nous aurons naturellement à faire une évaluation précise des
recommandations et décisions du précédent sommet. Nous aurons à passer en revue
les 19 projets d'accord qui ont été élaborés, soumis à notre attention. Et nous
aurons enfin à évaluer les perspectives d'avenir puisque après ce sommet nous
aurons à penser à la tenue d'un quatrième sommet ». Avant de clore ses propos
qui ont marqué l'ouverture effective de la réunion ministérielle, le ministre
Djibril Bassolé a souhaité que les travaux s'inscrivent dans la dynamique
globale de l'intégration régionale. [...].
Présidentielle : forte mobilisation des Maliens de Tiassalé dans le calme
Agence ivoirienne de presse -
Les
Maliens du département de Tiassalé ont voté dimanche à N'douci et à Tiassalé
dans le calme et la ferveur, dans le cadre de la présidentielle visant à faire
revenir dans l'ordre constitutionnel.
Ce
sont au total 780 inscrits qui ont pris d'assaut les trois bureaux à N'douci et
de Tiassalé, avec un taux de participation, deux heures avant la clôture du
scrutin, de 62,02%.
Ce
scrutin présidentiel qui intervient 18 mois après le putsch de la junte
militaire conduite par le capitaine Amadou Haya Sanogo, va permettre d'entamer
le redressement et la réconciliation dans un pays traumatisé par des groupes
armés islamistes qui ont envahi le nord pendant plusieurs avant d'être chassés
par une intervention militaire internationale menée par la France pour stopper
leur avancée vers le sud. Dans l'ensemble, le scrutin s'est déroulé sans heurts,
a-t-on noté.