REVUE DE PRESSE DU LUNDI 28 JUIN 2010

28 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 28 JUIN 2010







Que faire de l'ONUCI
après 2010? France-USA : Il y a désaccord




Le Nouveau
Courrier -

Sauf changement inattendu, la prochaine résolution du Conseil de
Sécurité de l'ONU « tombera » d'ici peu.  (...) Que faut-il en retenir ? C'est
qu'elle ne sera pas fondamentalement différente de celles qui l'ont précédée.
(...) Ban Ki Moon a recommandé le statu quo, c'est-à-dire le maintien à leur
niveau des effectifs des composantes militaires et de police de l'ONUCI jusqu'à
la fin de 2010. Sauf que les Français et les Américains ne sont pas au même
diapason pour l'âpres 2010. Le pays de l'oncle Sam, plus gros contributeur aux
opérations de maintien de la paix de l'ONU n'est pas chaud pour maintenir l'ONUCI
au-delà de cette année, et a souhaité que cela soit mentionné, d'une manière ou
d'une autre dans la résolution qui vient. (...) De son coté, la France ne veut pas
qu'une telle « clause d'expiration » du mandat de l'ONUCI soit évoqu
ée.
De toute façon, que cela soit dit ou pas, l'ONUCI dans sa forme actuelle et au
niveau des dépenses qu'elle représente, ne durera plus longtemps. (...)




 




Gagnoa- L'ONUCI
sensibilise au maintien de la cohésion sociale




Fraternité- Matin -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, récemment ses
journées à Guibéroua. A cette occasion, les populations ont été formées au
maintien de la cohésion sociale avant, pendant les élections. Cette dixième
étape des journées de l'ONUCI avait pour thème « Les populations de Guibéroua et
l'ONUCI main dans la main pour un environnement électoral apaisé. » (...)




 




Le combat de Kenneth
Blackman




Le Temps  –

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé jeudi et
vendredi à Korhogo et à Bouna, au Nord du pays, une campagne de sensibilisation
contre les violences sexuelles. Cela dans le cadre de la commémoration de la
Résolution 1820 des Nations Unies a annoncé ce jeudi à Abidjan, le porte parole
adjoint de la mission, Kenneth Blackman, lors d'un point de presse.




 





Trois
commissaires de la CEI sur le terrain




Le Patriote -

En vue de s'approprier les expériences électorales en cours dans
les autres pays et surtout dans les pays africains, une délégation de la
Commission Electorale Indépendante (C.E.I.), forte de trois Commissaires, (...)
séjourne depuis le mercredi 23 juin 2010 en Guinée Conakry. Ces Commissaires de
la C.E.I. vont suivre avec intérêt le déroulement des élections guinéennes dans
le but de s'inspirer des succès glanés par la Commission Electorale de ce pays
frère et réduire le plus possible les erreurs qui pourraient éventuellement se
glisser dans l'organisation de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire,
élection qui est très attendue et qui sera suivie par le monde entier pour la
certification des résultats qui ne doivent souffrir d'aucune contestation.





 





Sortie
de crise- Guillaume Soro , un premier ministre affaibli





Demain
-

(...) Soro est-il encore l'homme qu'il faut ?






L'actuel premier ministre peut-il encore conduire le processus électoral ? Cette
question, nombreux sont ceux qui la posent. L'affaire Tagro  qui vient d'éclater
achève de convaincre que Soro n'est plus l'homme de la situation. (...) Laurent
Gbagbo peut imprimer à sa guise son rythme au processus électoral. (...) Les  « 
experts » du camp présidentiel devraient entrer en scène lors de l'opération de
vérification de la liste électorale provisoire. Meleu Mathieu et ses hommes
auraient reçu l'ordre de « nettoyer » en profondeur cette liste dit-on
« infestée » d'étrangers. Qui pourra les en empêcher. En tous cas pas le premier
ministre qui est désormais très affaibli, moins encore le président de la CEI.
Laurent Gbagbo semble être en roue libre pour organiser une élection taillée sur
mesure et se succéder à lui-même. A moins que, comme le dit sous le couvert de
l'anonymat un diplomate en poste en Côte d'Ivoire, s'ouvre une véritable
transition sans les protagonistes de la crise ivoirienne.





 






Enquête administrative ordonnée par le président de la République -Désiré Tagro
devant le procureur Tchimou ce matin




Notre Voie -




L'enquête administrative
ordonnée par le chef de l'Etat, le président Laurent Gbagbo, est en marche.
Après l'audition de Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale, dans
le cadre de cette collecte d'informations, c'est au tour du ministre de
l'Intérieur de s'entretenir avec le procureur de la République. Désiré Tagro est
attendu ce matin au cabinet du procureur Tchimou au Palais de justice du
Plateau. La personne qui est attendue ce lundi est celle qui se trouve au centre
de nombreuses accusations qui ont motivé la saisine du procureur. Ces
accusations, il faut le rappeler, se rapportent avec le recrutement à la police,
la perception de commissions qui auraient été versées par Sagem Security, des
commissions dans l'indemnisation des victimes des déchets toxiques par Trafigura
et, enfin, des accusations portant sur le détournement des fonds destinés au
pèlerinage à la Mecque. (...)Selon le procureur de la République, il ne s'agit pas
d'une enquête judiciaire, parce que, vu la qualité du mis en cause, sa
juridiction n'est pas habilitée à mener une telle enquête. Il s'agit, a-t-il
clarifié dans sa récente conférence de presse, d'une enquête administrative qui
consiste à collecter des informations pour juste les porter à la connaissance du
chef de l'Etat.





 






Attentat contre l'avion de Soro - Il y a trois ans, la Côte d'Ivoire a failli
basculer




Le Patriote -

29 juin 2007 – 28 juin 2010. Cela fait trois ans que l'avion
transportant le Premier ministre Guillaume Soro à Bouaké, a été attaqué à la
roquette. Bilan : quatre morts et plusieurs blessés graves et légers. Ce fut un
vendredi noir, où, on peut le dire, tout a failli basculer en Côte d'Ivoire.
Car, assassiner un Premier ministre, de surcroît chef d'une rébellion qui a tenu
tête pendant plusieurs années à une armée nationale, aurait sans aucun doute
entraîné des conséquences incalculables pour la paix sociale. On sait que cet
attentat a eu lieu dans un climat politique marqué par une fracture sociale sans
précédent qui aurait, si le pire était survenu, fait connaître au pays, un sort
assimilable à celui du Rwanda. Tout est parti ce vendredi 29 juin 2007, lorsque
le Premier ministre, accompagné de plusieurs collaborateurs et une dizaine de
journalistes, principalement de la presse nationale, ont embarqué à bord du
Fokker 100 présidentiel en destination de Bouaké. Sa mission : installer les
juges en vue du démarrage des audiences foraines, l'un des points clés de
l'Accord politique de Ouagadougou, signé au mois de mars de la même année. Pour
avoir été du voyage en qualité de journaliste, votre serviteur en garde encore
des souvenirs vivaces et même douloureux. (...)Les enquêtes qui ont été annoncées
par les autorités attendent toujours de connaître un début d'exécution. Trois
longues années que le mystère règne autour de cette tragédie. Les Ivoiriens et
l'opinion internationale n'en finissent pas de scruter à l'horizon dans l'espoir
d'être enfin situé sur cette parenthèse mystérieuse de l'histoire de leur pays.
Saura-t-on un jour qui a voulu attenter à la vie de Soro et pour quelles raisons
? Peut-être que si, peut-être que non ! On attend.