REVUE DE PRESSE DU LUNDI 27 SEPTEMBRE 2010

27 sep 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 27 SEPTEMBRE 2010







Choi a
échangé avec l'ambassadeur des USA




Le Jour plus  -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, s'est entretenu samedi du processus électoral
avec le nouvel ambassadeur des Etats-Unis, Philippe Carter III, au siège de la
mission onusienne à Abidjan, ce samedi 25 septembre 2010.




A sa
sortie d'audience, M. Carter a indiqué qu'il s'agissait de sa  première visite
officielle  au  chef de l'ONUCI  dans le cadre de sa prise de fonction récente
en tant qu'ambassadeur des Etats Unis en Côte d'Ivoire et  qu'il était aussi
venu s'enquérir  de l'avancement du processus électoral qui est à un moment
crucial.




« Les
Etats-Unis soutiennent les efforts entrepris par les Nations Unies et la
communauté internationale afin de s'assurer que les élections se dérouleront de
manière pacifique, transparente et libre », a annoncé l'ambassadeur.




Le
diplomate américain a ajouté que son pays réfléchissait à la manière d'aider la
Côte d'Ivoire à regagner sa place dans la sous région après les élections, tant
au point de vue économique que politique.




 




Les
sanctions de l'ONU en cas de report





L'Intelligent d'Abidjan  -

Dans
le document de Coverseas Worldwide Assistance S.A sur la Côte d'Ivoire (qui a
été réalisé avant le 6 septembre 2010), l'on constate que l'Onu (Organisation
des Nations Unies) suit de près la date du 31 octobre 2010, date fixée par la
CEI (Commission électorale indépendante) pour le 1er tour de l'élection
présidentielle. Des sanctions, révèle le document, sont prévues en cas d'un
énième report de ladite élection. « En cas de nouveau report au-delà du 1er
janvier 2011, certains membres du Conseil de sécurité recommandent de voter des
sanctions renforcées concernant le gel des avoirs financiers et des mesures de
circulations en dehors du territoire ivoirien des principaux leaders politiques
afin de les amener à la raison », révèle ledit document.





Autrement dit, si le 1er tour de l'élection présidentielle ne se tenait pas à la
date indiquée, Gbagbo, Bédié, Soro, Ouattara, Mabri, Anaky, Wodié et Mel seront
les plus visés par ces sanctions. C'est-à-dire les principaux signataires de
l'accord de Marcoussis, dont les partis politiques sont représentés à
l'Assemblée Nationale et au gouvernement. Il ne sera plus question, en cas de
report de tenir pour responsables un quelconque camp. L'Onu est donc prête à
frapper tout le monde. Dans la mesure où ce sont ces leaders qui engagent le
pays dans le compromis à travers leurs signatures. Et la communauté
internationale a finalement compris qu'ils prennent goût dans cette situation de
ni paix et de ni guerre. C'est donc un signal fort qui est donné aux acteurs de
la scène politique ivoirienne, afin de privilégier l'intérêt de la nation. A
lire les sanctions qui seraient déjà prêtes à être votées par certains membres
du Conseil de sécurité, tous sont donc condamnés à tenir les élections entre
octobre et décembre 2010. Une marche de manoeuvre à respecter scrupuleusement.
Au quel cas, ces   principaux leaders tomberont sous le coup des sanctions
onusiennes




 




 




Sortie de
crise/Processus Electoral- La Côte d'Ivoire vers des élections avec les armes




Le Quotidien  - (...)

Présenté comme une opération importante avant les élections, le désarmement est
le plus lent des chantiers pré électoraux. En effet, si on a beaucoup avancé sur
la confection u listing électoral, la pacification du pays continue de susciter
l'inquiétude chez certains observateurs et même des acteurs du jeu politique
ivoirien. (...) Dans les zones dites ex-assiégées, les seigneurs de guerre des
Forces Nouvelles (FN) continuent de régner avec leurs hommes en armes. C'est
qu'on est encore à se débattre sur les problèmes pour financer l'encasernement
des ex combattants des FN. Conséquence : au fil des jours, les éléments
désertent les centres de regroupement pour regagner leur milieu de vie. « Nous
étions allés à Bouna pour une formation. Sur plus de 200 ex-combattant,
seulement 10 se sont présentés, le jour de la formation » rapporte le
responsable d'un cabinet de formation spécialisé dans la mise en œuvre et la
conduite des projets. Beaucoup des ex rebelles sont encore dans la nature avec
leurs armes.




Cette situation
préoccupante se vit également dans la zone dite gouvernementale. Les éléments
des groupes d'auto-défense ou les milices menacent de perturber le déroulement
du processus électoral si leurs problèmes n'étaient pas réglés. (...) Il y a un
premier groupe constitué des ex miliciens de l'Ouest. Ceux-ci se plaignent
d'avoir été ignoré par les différentes offres de réinsertion. (...) Le deuxième
groupe est constitué d'éléments réclamant à l'Etat le versement à chacun la
somme de 500.000fcfa. (...) Evoquant des difficultés financières, le gouvernement
négocie un désarmement moins couteux. Mais les ex miliciens ne sont visiblement
pas prêts pour une telle option. C'est du moins ce que laisse penser le récent
sit-in des éléments du GPP dans les environs du palais présidentiel. Violemment
dispersé par les forces de l'ordre, les éléments du GPP affirmant ne pas avoir
dit  leur dernier mot. (...)




 




 




Dernier Sondage
Tns-Sofres




Le Temps -
Si
l'opposition ivoirienne pouvait faire taire à jamais la Société française
d'études par sondages (Sofres), elle l'aurait fait volontiers. Son dernier
sondage  effectué du 24 aout au 3 septembre 2010, sur un échantillon de 1400
ivoiriens, confond encore une fois l'opposition. (...)  Sur les trois favoris que
sont Laurent Gbagbo, Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié, le premier
cité est celui qui le plus de chances d'emporter la présidentielle du 31
Octobre. 58% des personnes interrogées pronostiquent sur la victoire de Gbagbo.
(...)