REVUE DE PRESSE DU LUNDI 26 OCTOBRE 2009

26 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 26 OCTOBRE 2009





Nouvelle page 1








CI-Santé/ L'ONUCI
sensibilise sur le Sida au lycée moderne de Divo




Divo, 25 oct
(AIP)-

« Le bureau de l'information publique de l'opération des nations
unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a initié, vendredi, une conférence publique sur
le sida au lycée moderne de Divo en vue de sensibiliser les élèves sur cette
pandémie. L'objectif de cette conférence, prononcée par un membre du bureau
local du réseau des professionnels des médias, des arts et du sport engagés dans
la lutte contre le sida et les autres pandémies en Côte d'Ivoire (Repmasci) et
portant sur le thème « Eduquer dans une école sans sida », était d'instruire les
élèves sur le Vih/Sida et surtout de leur faire prendre conscience de la gravité
de cette maladie et de la nécessité pour eux d'adopter des comportements
responsables pour ne pas en être victimes. Le conférencier, Roger Kouadio, a au
cours de son exposé, insisté sur les différents modes de contamination de la
maladie, notamment, la voie sexuelle, la voie sanguine et la transmission
mère-enfant. Pour ce qui est des moyens de prévention, il a conseillé aux jeunes
élèves surtout l'abstinence et, à défaut, le port du préservatif. Cette activité
du bureau de l'information publique de l'ONUCI, à Divo, qui s'inscrivait dans le
cadre de la célébration de la journée des Nations Unies, a également été marquée
par un concours de cracks qui a permis « aux petits génies » des différents
établissements secondaires de la ville de Divo de rivaliser de connaissances. »




 








Communiqué de presse hebdomadaire de la Commission Electorale
Indépendante (CIE)




Commission
Electorale Indépendante (CEI) – « 
La
Commission Electorale Indépendante est heureuse de porter à la connaissance des
ivoiriens et des amis de la Côte d'Ivoire que la Liste Electorale Provisoire,
dans sa version papier, lui sera remise cette semaine par les opérateurs
techniques, en vue de son affichage, selon des modalités qui seront rendues
publiques dans un communiqué officiel à travers la presse écrite, les médias
audiovisuels et électroniques. Mais bien avant, il importe de noter que cet
affichage se fera dans les 11.000 Centres de Collecte où les pétitionnaires se
sont fait enrôler. En outre, il sera possible de la consulter dans les
Commissions Electorales locales, par internet, par sms, par appel du centre
d'appel. La CEI engage chaque ivoirien à être le gardien desdites listes dans sa
région, son département, sa sous-préfecture, sa commune de sorte à garantir leur
consultation par tous, et dans l'optique de vider dans les délais raisonnables,
les contentieux qui en découleront. La CEI souligne que sur les 2,7 millions de
personnes dont le statut n'a pu être, pour l'instant, identifié par la méthode
de croisement avec les fichiers historiques, il ne reste plus qu'à rechercher
1.900.000 personnes selon les résultats complémentaires de recherches effectuées
par les opérateurs techniques. Des mécanismes d'assistance seront mis en œuvre
pour aider ce dernier groupe de personnes à déterminer leur statut. Une vaste
campagne de sensibilisation sera menée, à cet effet, au cours de cette semaine.
La CEI demande aux ivoiriens et aux partis politiques de garder la sérénité au
cours de cette phase qui se caractérise par un travail essentiellement technique
et administratif car autant elle ne tolérera aucune exclusion sur la liste,
autant elle n'acceptera pas que des personnes qui n'ont pas le droit figurent
sur cette liste.  Elle demande à la population de rester à l'écoute de la
Commission Electorale Indépendante dans la perspective d'un travail de
qualité. »




 




Liste électorale
provisoire :




Plus de 4,3 M d`électeurs désormais sur la liste provisoire




Nord Sud : – « Plus
de 4,3 millions de personnes figurent sur la liste électorale provisoire
ivoirienne en vue du scrutin présidentiel officiellement prévu le 29 novembre, à
l`issue des dernières recherches sur les cas litigieux, a-t-on appris dimanche
auprès de la commission électorale. "Plus de 4,3 millions de personnes" sont
désormais inscrites sur la liste provisoire, a déclaré à l`AFP Bamba Yacouba,
porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI). Quelque 3,5
millions de personnes, sur les quelque 6,4 millions d`électeurs potentiels
recensés, figuraient sur la liste provisoire présentée officiellement le 6
octobre. Environ 2,7 millions de cas litigieux avaient été en outre enregistrés.
Ils correspondaient aux personnes à la nationalité douteuse, car elles n`avaient
été retrouvées ni sur la liste de la présidentielle de 2000, ni sur les
registres administratifs retenus. Les recherches complémentaires effectuées
depuis ont permis de réduire ce chiffre à "1,9 million", a indiqué M. Yacouba.
Après la remise, la semaine prochaine, de la liste provisoire "dans sa version
papier" à la CEI, deux listes doivent être affichées "dans les 11.000 centres"
de recensement du pays: la "liste provisoire" déjà validée et la "liste à
litiges" pour les cas restant à "clarifier", a expliqué le porte-parole. Une
phase de contentieux doit suivre pour aboutir à la liste définitive. La masse de
cas litigieux découverts a créé un profond malaise ces dernières semaines dans
la classe politique et la presse ivoiriennes, alors que la question de
l`identité et de la nationalité est au cœur de la crise que traverse le pays
depuis le coup d`Etat manqué de 2002. Censée permettre de clore cette crise,
l`élection présidentielle sans cesse ajournée depuis 2005 reste officiellement
prévue le 29 novembre, mais un nouveau report est de plus en plus attendu en
raison des retards accumulés et de l`importance des opérations restant à
conduire. »




 






Mamadou Koulibaly craque et lâche : « N'ayons pas
peur des étrangers »




L'inter  – « 
Cette
position, qu'il avait laissé transparaître le jour de la remise officielle de la
liste électorale numérique au chef de l'Etat, il l'a longuement défendue samedi
24 octobre dernier, au cours d'une cérémonie publique à la place In'challah de
Koumassi. Le président de l'Assemblée nationale parrainait en effet
l'investiture de la nouvelle présidente de l'association Eboe koun
(unissons-nous en baoulé), regroupant des femmes des dix communes d'Abidjan,
ressortissantes de Béoumi. Il a saisi l'occasion de l'investiture de la nouvelle
présidente pour exprimer sa position sur ce débat qui occupe l'actualité. Sanglé
dans un ensemble costume Bcbg, lunettes fumées au visage, le député de Koumassi
semblait avoir trouvé en cette tribune l'occasion de vider son sac. « Moi je
suis fatigué de cette crise, je suis fatigué de cette guerre. Je n'en peux plus
(...) J'en ai ras-le-bol », a en effet lâché le n° 2 de l'Etat durant son
intervention. Et de s'appesantir sur le cas de ces 2, 7 millions de cas
litigieux sur la liste électorale, qui lui prend la tête. « On a un gros
problème, un vrai gros problème », a-t-il confessé d'entrée, avant de préciser
qu'il s'agit des cas litigieux qui coincent la publication de la liste
électorale.




LES 2,7
MILLIONS, UN SOUCI


Pour Mamadou Koulibaly, troisième personnalité du Front populaire ivoirien
(Fpi), il faut éviter de contourner le problème en le remettant à plus tard, au
risque de voir resurgir les mêmes causes qui avaient été avancées pour justifier
le recours aux armes. « Est-ce qu'on doit aller aux élections sans régler ce
problème de papier ? Alassane Ouattara, lui seul n'était pas content et ça nous
a conduit à la crise qu'on vit depuis 9 ans. Qu'en sera-t-il des 2,7 millions de
personnes concernées ? », a-t-il interpellé l'assistance, avant d'ajouter :
« Tant qu'il y aura cette question, il n'y aura pas de paix, il n'y aura pas de
tranquillité. Est-ce que ce n'est pas plus important qu'une élection
présidentielle ? » Pour Mamadou Koulibaly, la sagesse commande que l'on
privilégie la cohésion nationale, la fraternité entre les peuples. « La vie d'un
pays ne se résume pas à un problème d'élection », a-t-il martelé. Et de mettre
les pieds dans le plat en préconisant que les 2,7 millions de personnes
considérées comme suspectes bénéficient elles aussi de la nationalité ivoirienne
au même titre que les 3,5 millions qui ont passé avec succès le test de
croisements avec les fichiers historiques. « Est-ce qu'on ne peut pas se dire :
ils sont là, ils veulent ça, on les prend et on va se consacrer au développement
du pays (...) Il faut mettre à l'aise nos hommes politiques en leur disant :
c'est un peu dur, c'est vrai, mais ce n'est pas la fin du monde. », a encore
soutenu le président de l'Assemblée nationale. Plus explicite, il a ajouté :
« On se dit : ce n'est pas grave. S'ils veulent être Ivoiriens, qu'ils le
soient ; s'ils veulent voter, qu'ils votent. Et puis, on verra. ». Mamadou
Koulibaly a par ailleurs mis en garde contre tout calcul visant à gérer ce
dossier de façon guerrière. « Si on veut résoudre ce problème par des tactiques,
en privilégiant des intérêts, on risque de donner des solutions qui vont
paraître des solutions tout de suite, mais qui vont conduire à la guerre (...)
Je ne voudrais pas que le président pour qui je vais battre campagne se retrouve
à faire face à d'autres tentatives de coups d'Etat », a-t-il argumenté, avant de
conseiller aux Ivoiriens de ne pas avoir peur des étrangers. « Sarkozy est un
étranger », a-t-il notamment souligné. Il a conclu son intervention en
s'excusant auprès de tous ceux qui auraient été choqués par ses propos. Le
ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan (fils de Béoumi) et le gouverneur
Pierre Djédji Amondji ont pour leur part exhorté les dames de l'association Eboe
Koun à travailler main dans la main pour développer leur région."




 




Koumassi/Mamadou Koulibaly crache ses vérités : « Je suis
fatigué. Je n'en peux plus... »




L'Expression  –
« 
Samedi
à la place Inchallah à Koumassi, Mamadou Koulibaly, était en compagnie du
ministre Amani N'Guessan et du gouverneur du district Amondji Pierre pour
présider une cérémonie des femmes de Beoumi qui investissaient leur nouvelle
présidente, Koffi Adjoua. Le président de l'Assemblée Nationale a fait une
importante déclaration. De larges extraits.
Pas
d'exclusion




(...) Quand on a
établi la liste, on a trouvé qu'il y a 2.752.000 personnes dont les noms ne se
trouvent sur aucun ancien fichier de la Côte d'Ivoire. Le président a demandé
qu'on aille fouiller encore .Ils sont allés trier et ils pu repêcher 900.000
personnes. Il y a des fautes de frappe sur les noms et sur les dates de
naissances. (...).Si on ouvre les plaintes, Adjoua va dire que tel n'est pas
ivoirien, lui, il prétendra le contraire. Le monsieur ira chercher des papiers
pour venir se justifier .Cela peut déboucher sur des palabres entre Adjoua et la
personne qu'elle accuse. Ce genre de palabres, on se connait, divise et c'est ce
qui a divisé la Côte d'Ivoire. Les rebelles disent qu'ils ont pris les fusils à
cause de papiers. Or, jusqu' aujourd'hui, les rebelles n'ont pas déposé les
armes. Va-t-on continuer avec ces problèmes de papiers sans les
résoudre ?(...).Dans ce débat, celui-là est ivoirien et l'autre ne l'est pas, on
ne s'en sortira pas .Même ici à Koumassi, moi-même, j'ai eu des problèmes lors
de l'enrôlement .Imaginez-vous à Tengrela .Bouna, Korhogo ou il n'y a ni police
ni gendarme, ni militaire. Qui va protéger qui ? Si vous dites que tel n'est pas
ivoirien, il prendra sa machette et vous sortirez la vôtre .On apprendra qu'il y
a eu 25 morts à Tengrela .C'est 25 vies de perdues. Est-ce qu'il n'est pas temps
de réfléchir. On les prend tous, on organise les élections et on continue de
construire notre pays avec les écoles, les routes, les hôpitaux (...).»




 




Fanci et
Fafn se concertent pour le renforcement de la sécurité frontalière




Yamousoukro, 25
oct (AIP)-

Les commandants des  opérations des Fanci et des Fafn se sont
rencontrés, vendredi, au centre de commandement intégré (Cci), à  Yamoussoukro,
pour échanger sur le renforcement de la sécurité aux frontières. Il s'agissait
pour les deux forces de réfléchir au renforcement de la sécurisation des postes
frontaliers de la Côte d'Ivoire, dans le cadre d'une harmonisation des actions,
a déclaré le commandant du CCI, le colonel-major Kouakou Nicolas. Fanci. Les
conclusions de cette réflexion seront soumises à l'état-major des deux armées
"pour avis et application", indique-t-on. "Il est bon de savoir que la première
ligne sécuritaire existe, mais les derniers événements en Guinée exigent un
renforcement des dispositifs en place, et la mise sur pied d'un second cordon de
sécurité en vue de rassurer l'ensemble des ivoiriens", a-t-il expliqué. Selon
lui, tous les aspects techniques, notamment les questions liées à la
disposition, à la qualité et à l'effectif des différentes unités à mettre en
place pour cette opération ont été abordés, ajoutant qu'"un accent de taille"
sera mis également sur les postes frontaliers de l'ouest du pays avec la
situation de la Guinée qui ne manque pas d'inquiéter les populations. "Si un
accent particulier est à mettre sur le secteur ouest du pays, il n'en demeure
pas moins que tous les postes frontaliers entreront en ligne de compte pour
ladite opération", a-t-il assuré, soulignant que "les Fanci et les Fafn
n'entendent pas lésiner sur les moyens humain et matériel, en vue de leur
mission, désormais de sécurisation totale du territoire national". »




 




En meeting à Man, ADO répond à Gbagbo: "Pas de désarmement par
les armes"




L'Expression  –
« 
A
Man, Kouibly et à Biankouman dans les 18 montagnes ou il a animé des meetings,
ADO s'est opposé à un désarmement par les armes comme le propose de Chef de
l'Etat. (...)Commentant le processus au retour à la vie civile des ex-combattants,
ADO s'est opposé à un désarmement par les armes comme le prône le Chef de
l'Etat. « Je voudrais vous dire que l'expérience que nous avons vécue ici nous a
appris une chose et cette chose est que la paix n'a pas de prix .Plus jamais la
guerre en Côte d'Ivoire. Pas de désarmement par les armes comme certain le
disent Nous ne voulons pas de cela ! Je viens donc vous dire qu'avec moi, nous
allons travailler pour reconstruire la paix », a-t-il indiqué. (...) ».




 




Gagnoa - Blé Goudé en campagne à Toutoubré : « Bédié et Ouattara
n'iront pas aux élections »




L'Expression  – « 
Le
village de Toutoubré dans la sous-préfecture de Gagnoa, a rendu, samedi, hommage
à l'un de ses fils, Krékré Firmin, conseiller spéciale du président de la
république et directeur électoral de secteur du canton de Djia. A l'occasion,
Blé Goudé, le directeur de campagne chargé de la jeunesse du président candidat
Gbagbo, a promis de faire élire son mentor le 29 novembre. (...)Nous allons
appliquer toutes nos stratégies .Et je ne suis pas sur que Bédié et Ouattara
arrivent aux élections. Ce dont je suis sur c'est qu'en pleine campagne, quand
ils vont voir les montagnes qu'on déplace, ils iront dire à Mambé, pardon retire
notre candidature .C'est vers cela qu'on s'en va »a-t-il dit. (...) ».