La société civile de
Logoualé et de Bangolo réfléchissent avec l'Onuci sur un environnement électoral
apaisé

Le Quotidien  -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a initié, jeudi 22 avril,
à Logoualé (540 Km au nord ouest d'Abidjan), un atelier de réflexion à l'endroit
d'une cinquantaine de membres de la société civile de Logoualé et Bangolo sur le
thème : « Promotion de la culture de la paix et renforcement de la cohésion
sociale pour un environnement électoral apaisé ». (...) Diane Pezzini,
coordinatrice des bureaux du secteur Ouest de l'ONUCI, a rappelé les enjeux des
activités de sensibilisation de la mission et insisté sur la culture de la paix
comme impératif à l'instauration d'un environnement électoral apaisé. (...) Le
Secrétaire général de la Mairie de Logoualé, Dodé Zady, a salué la tenue de ces
travaux dans la commune (...) « Ici, nous en avons grand besoin car cette région,
naguère havre d'hospitalité, est aujourd'hui le lieu de toutes les discordes et
de toutes les divisions » a-t-il indiqué. (...) Le sous préfet de Logoualé, Séry
Ablé, représentant le Préfet de la région des 18 Montagnes, a réitéré sa
reconnaissance à l'ONUCI pour son appui au processus de sortie de crise. Il a
souhaité que les élections soient une occasion de se mettre ensemble. « Les
élections devraient se présenter comme un jeu démocratique de bonne civilité.
N'en faisons pas une sorte de menace pour la cohésion sociale. Notre Côte
d'Ivoire étant malade de notre inconduite, tâchons de résorber le problème en
évitant de contourner nos lois et nos règles qui sont notre code de vie »,
a-t-il dit. Des chefs traditionnels et religieux ainsi que des responsables
d'associations de femmes et de jeunes des deux localités ont participé à
l'atelier. (...)

Réunion à l'Onuci

Soir Info

Le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi,
a ouvert vendredi, 23 avril 2010, la sixième conférence des administrations des
missions des Nations Unies en Afrique de l'Ouest, au siège de l'Opération des
Nations Unies en Côte D'Ivoire (ONUCI). M. Choi a déclaré à cette occasion que
c'était un honneur pour l'ONUCI d'abriter cette rencontre.

Ce que cache la
mission de Wade en Côte d'Ivoire La France tire les ficelles Pourquoi Gbagbo a
cédé sur la liste des 5,3 millions

L'Inter  – (...) 
A
un mois et quelques jours de ce sommet (Nice), le pouvoir français tente de
récupérer un Laurent Gbagbo, '' rebelle '' et décidé à s'affirmer, mais ne veut
surtout pas perdre la Côte d'Ivoire, son partenaire économique privilégié et
pays stratégique dans sa politique en Afrique de l'ouest. A Dakar, sous la
médiation de Wade, il a donc été question de ce sommet, auquel refuse de
participer le président ivoirien. Une tribune à laquelle tient pourtant Sarkozy,
pour rediscuter des relations franco-africaines. En déclinant l'invitation du 31
mai, Gbagbo complique donc les calculs de l'Elysée. Qui n'aurait pas apprécié
cette attitude devenue une constante chez le chef de l'Etat ivoirien. Paris y
voit surtout une volonté de s'affranchir de la tutelle française pour d'autres
horizons. En mettant donc Wade en selle, reconnu comme un francophile notoire,
Sarkozy veut voir clair dans l'attitude du président ivoirien. En contrepartie,
Laurent Gbagbo, pour expliquer son refus poli d'aller au rendez-vous de Nice,
aurait mis dans la balance des discussions, la question de la sortie de crise en
Côte d'Ivoire, marquée par l'organisation des élections. Le patron de la
refondation qui a à cœur de se refaire une nouvelle légitimité à travers les
urnes, veut des élections bien organisées et incontestées, tant au niveau
national qu'international. Wade l'a rassuré, selon nos sources, du soutien et de
la caution de Paris. Fort de cet acquis, Gbagbo a donc lâché du lest, et le
président sénégalais a pu obtenir la levée du verrou présidentiel sur la liste
électorale des 5,3 millions de personnes. Une liste dite blanche, et qui devrait
à la demande du camp de Gbagbo faire l'objet d'audit pour soupçon de fraude,
peut être désormais considérée comme le fichier pour les prochaines élections.
Wade lui-même dit avoir fait plier Laurent Gbagbo sur cette question. Toutefois,
le chef de l'Etat ivoirien a tenu à ce que ne figure pas sur cette liste, les
14000 étrangers annoncés par la presse. (...)

L'opposition se
propose de "contraindre" Gbagbo à organiser la présidentielle

ALERTE INFO –
Le
Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition
de 4 partis de l'opposition ivoirienne) a réaffirmé vouloir "contraindre" le
président Laurent Gbagbo à organiser les présidentielles par une marche le 15
mai, lors d'une rencontre de ses instances dimanche à Korhogo (nord).  "(M.)
Gbagbo ne veut pas organiser les élections, nous devons l'y contraindre", a
déclaré dimanche le président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (PDCI, membre du RHDP), Bertin Konan Kouadio, dit KKB, lors d'une
réunion à Korhogo. "Le 15 mai doit être l'occasion de montrer notre unité et
notre majorité", a-t-il ajouté. "Nous avions les élections à portée de main"
mais "elles nous ont échappé", avait regretté le patron de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire, JY Choi, à l'issue d'une rencontre vendredi à
Abidjan avec le président sénégalais, Abdoulaye Wade. Les élections prévues "fin
avril-début mai" ne pourront plus avoir lieu en raison des blocages notés dans
le processus de sortie depuis janvier notamment les accusations de fraudes sur
la liste électorale et le désarmement. Le contentieux électoral a été suspendu
depuis janvier et le processus du désarmement des ex-combattants diversement
interprété selon qu'on est du camp présidentiel ou de l'ex-rébellion des Forces
nouvelles (FN) est au point mort.

Dénis Kah Zion
(membre du Bureau politique du Pdci), hier à San Pedro : "L'Onu et Compaoré
n'obligeront pas Gbagbo à aller aux élections, c'est vous qui devez le faire"

Le Nouveau Réveil - 

Dénis Kah Zion membre du Bureau politique, membre du Secrétariat général adjoint
du Pdci-Rda, chargé de la communication, directeur général du groupe de presse
Le Réveil, par ailleurs invité spécial à l'assemblée générale ordinaire de la
Jpdci, (...) a demandé à la jeunesse de l'opposition ivoirienne de prendre son
destin en main. "L'Onu et Blaise Compaoré, le facilitateur, n'obligeront pas
Gbagbo à aller aux élections. C'est vous qui devrez le faire. Gbagbo n'est pas
prêt à aller aux élections. L'Onu ne fera rien, Compaoré non plus. Les forces de
défense et de sécurité sont inféodées au pouvoir. Alors, je vous dis que tout
comme la vérité s'arrache, il faut aussi arracher les élections à Gbagbo. Il
faut obliger le Fpi à aller aux élections. (...)

Missions
d'information et de mobilisation du Rhdp à la base - KKB (chef de délégation)
aux militants Rhdp de la région des Savanes : "Le 15 mai, nous marcherons avec
Bédié et Ado devant"

Le Nouveau Réveil - 
A
l'instar des autres délégations du rassemblement des houphouëtistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp), celle conduite par Kouadio Konan Bertin (KKB),
président de la Jpdci, a porté aux militants de la région des Savanes le message
du directoire dudit rassemblement. (...) S'il n'y a pas d'élection en mai 2010,
nous devons exiger un nouveau cadre institutionnel". Et KKB de renchérir en ces
termes : "La Côte d'Ivoire est en grossesse d'élection. Si elle ne peut pas
accoucher normalement, nous allons faire une césarienne. Gbagbo ne veut pas
d'élections en Côte d'Ivoire. Il dit qu'il n'y a rien en face mais le peuple est
en face. Et le peuple a décidé d'organiser une marche le 15 mai pour avoir une
carte d'identité, une carte d'électeur et arracher la date des élections. Le 15,
Bédié et Ado marcheront devant nous. Donc si on sort le 15, on ne rentre pas
tant que Gbagbo est au pouvoir car la priorité, ce sont les élections. Nous
mettrons en marche ''les chemises vertes''". Et d'ajouter ''qu'il ne sera plus
question que Bédié et Ado participent à une quelconque table ronde ni de
suspendre un mot d'ordre que ce soit''. (...)

Abengourou -
Karamoko Yayoro - " Il faut arracher les élections à Gbagbo"

Le Patriote  – (...)
Le
premier responsable des jeunes du RDR, Karamoko Yayoro, a invité les militants à
prendre leur responsabilité. « Il faut arracher les élections à Gbagbo ou passé
à un nouvel ordre institutionnel après la fin mai, sans Gbagbo », a-t-il
préconisé. Sur sa même lancée, il a invité les militants et plus
particulièrement les jeunes et les femmes à se mobiliser pour la marche du 15
mai. « Ce sera note façon de lancer un message clair au camp présidentiel pour
lui dire que nous, nous voulons les élections », a-t-il expliqué. Message reçu 5
sur 5 malgré quelques griefs des militants pour qui, le mot d'ordre lancé par le
RHDP n'aurait pas dû être suspendu.