REVUE DE PRESSE DU LUNDI 23 NOVEMBRE 2009

23 nov 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 23 NOVEMBRE 2009





Nouvelle page 1












Affichage de la liste électorale provisoire : La liste affichée,
hier, sans le Cci
 -
L
'Onuci
a assuré une bonne distribution de la liste électorale provisoire




Le Nouveau
Réveil  – « 
La
liste électorale provisoire est consultable dans sa version papier depuis hier.
Les Ivoiriens et électeurs qui n'ont eu la possibilité de procéder à la
vérification de cette liste sur le net, ont enfin la possibilité de la consulter
sur support papier. Et à partir de ce matin, va également s'ouvrir le
contentieux électoral devant durer un mois. A n'en point douter, le processus
électoral vient d'enregistrer une avancée significative avec le démarrage
effectif de ces deux opérations. Il faut souhaiter qu'elles s'exécutent dans le
temps prescrit et dans le calme comme le recommande la Commission électorale
indépendante. Parce que de leur bon déroulement, dépendra la tenue du premier
tour de l'élection présidentielle que bon nombre d'Ivoiriens souhaitent se tenir
dans un bref délai après le non respect du 29 novembre en laquelle beaucoup ont
fondé un espoir. Ainsi, il aurait été bon que soit également exécuté le volet
sécurité. Il a été dit dans les accords conclus à Ouagadougou que le Centre de
commandement intégré (Cci) a la charge d'assurer la sécurité de l'affichage des
listes provisoires sur toute l'étendue du territoire. Or, cela n'est
malheureusement pas effectif dans la réalité. Les listes affichées sont à la
merci de ceux qui, pour une raison ou une autre, pourraient les détruire ou les
abîmer. Si l'on n'y prend garde, on risque de perdre énormément de temps à cette
étape comme ce fut malheureusement le cas avant l'affichage de la liste
provisoire après le traitement des données de l'enrôlement et le recensement
électoral. Pour donc maximiser le temps imparti, il importe que l'aspect
sécuritaire suive la dynamique générale. »




 








Processus électoral - Début de l'affichage des listes provisoires
depuis hier




Notre Voie  – « Le
président de la Commission électorale indépendante (CEI) l'avait annoncé. C'est
chose faite depuis hier. La liste électorale provisoire est affichée dans
certains centres. Tous les pétitionnaires peuvent désormais se rendre dans leurs
centres d'enrôlement pour vérifier leur inscription et faire les éventuelles
réclamations dans les centres indiqués à cet effet. Au groupe scolaire William
Ponty de Yopougon, le plus grand centre du collège électoral de cette commune,
sur 7640 requérants, 720 sont inscrits sur la liste des rejets techniques. Ces
requérants sont soit dans la catégorie des doublons biométriques ou
alphanumériques, soit issus des formulaires dits orphelins ou encore de tous les
autres cas de rejets techniques systématiques indiqués par la CEI. 760 autres
sont sur la liste des pétitionnaires dont les formulaires nécessitent des
compléments d'informations. Tous ces requérants devront, par ailleurs, se rendre
au centre de coordination situé dans les locaux de la CEI Yopougon 4 sis à
Niangon base CIE pour faire leurs réclamations. Au centre 04 Cocody sis au
groupe scolaire André Malraux, à la Riviera II, on dénombre 202 cas litigieux
sur les 2565 inscrits. Cissé Ibrahim que nous avons rencontré, nous a signifié
sa joie d'être sur la liste électorale provisoire. Visiblement heureux, il
invite tous les ivoiriens à lui emboîter le pas en se rendant dans leur centre
d'enrôlement pour vérifier au plus vite leur inscription. Dans tous les centres
visités, on dénombre de nombreux cas litigieux. On sait que toutes ces personnes
ont au plus 38 jours pour faire les réclamations. Et ce, uniquement dans les
centres de coordination qui ne sont, dans la plupart des cas, pas proches de
leur centre d'enrôlement. Les réclamations s'ouvrent ce matin à Abidjan et
demain dans les centres de coordination de l'intérieur du pays. Au moment où
nous mettions sous presse, l'affichage n'était pas effectif dans tous les
centres d'Abidjan. »




 




Liste électorale
provisoire Yopougon, tous les centres ne sont pas ouverts. Fortunes diverses,
pour les centres d'identification des populations et d'enrôlement des électeurs,
sur le territoire national.




Fraternité Matin
 – « 
Yopougon.
Institut nationale des aveugles. Dimanche 22 novembre.14h30.Keita Mohamed, 13
ans et demi et son ami, Bamba Ibrahim, 12 ans, sont assis à même le sol, en face
des listes électorales provisoires collées sur huit contre-plaqués adossés à la
paillote de l'institut. Chacun des enfants est visiblement concentré. Au point
qu'a notre salutation, ils sursautent tous, comme surpris .Ils tiennent en main,
des récépissés d'enrôlement. « Nous sommes venus voir les noms de nos parents,
Keita Youssouf et Diomandé Mariam », murmure Keita Mohamed sous ; l'approbation
de Ibrahim. D'ailleurs, un adulte, à coté des enfants, se présente comme Keita
Youssouf, le père de Mohamed. Comme les enfants, il a le sourire aux
lèvres. « Quand la CEI a dit qu'on pouvait consulter la liste par internet, je
l'ai fait et le résultat était positif. Aujourd'hui, je suis venu pour la
confirmation de ce resultat.Ca y est, et nous sommes tranquilles », confie-t-il.
Près d'eux, un jeune, Aka Adekou Clément. Ses recherches sont aussi fructueuses
que celles des Keita .En plus, les noms de Ando Albert et de Adjalou Niamien
Félix, dont il tient les récépissés, sont bel et bien sur la liste. Il ne peut
qu'être heureux. A notre passage dans ce centre ou les listes sont exposées au
soleil et peuvent être mouillées en cas de pluie, il n'y a pas grand monde. (...)
Groupe scolaire Saint Louis.14 h 55.Autre centre, autre réalité. Là Il a fallu
que nous tapions au portail pour que le vigile nous ouvre. « Depuis hier
(samedi), des gens sont venus déposer des contre plaqués à l'école, mais pour le
moment, ils ne sont pas encore revenus afficher les listes », nous lance-t-il.
Nous comprenons  donc pourquoi le portail reste fermé. (...)Le collège les
phalènes est logé à la même enseigne que le groupe scolaire Saint Louis. (...)A
William Ponty et à l'école des sourds de Yopougon, les listes n'étaient pas non
plus affichées au moment de notre passage, des sources dignes de foi indiquent
qu'à Man, capitale de la région des Montagnes, elles se faisaient aussi désirer,
hier après-midi. Le centres de formation de la Sotra est certainement celui qui
a reçu le plus de monde, hier. Là les listes sont collées sur le mur surtout à
l'abri du soleil et d'éventuelles pluies. Deux agents de police, venus du 23
ieme arrondissement, veillent au grain. (....) ».




 




Abobo : Liste
affichée, mais pas sécurisée




Fraternité Matin
 – « 
Comme
annoncé, vendredi dernier par le président de la Commission Electorale
Indépendante (CEI), Robert Mambé Beugré, lors de la rencontre avec les partis
politique, la liste électorale provisoire a été affichée, à Abidjan, dans
plusieurs centres d'enrôlement. À Abobo nous avons surpris Mme Tra Rosalie
commissaire de la CEI-Adjamé 2, aidée de deux garçons, en train d'afficher, à
13h30, ce document qu'elle a reçu de l'ONUCI, à 12h30, à l'EPP Dia Kouakou, non
loin de l'université d'Abobo-Adjamé. Elles nous explique qu'il y a la liste de
ceux dont l'enrôlement est validé et celle des contentieux.(...)Dans tous les
centres visités, un constat est vite fait :l'absence des éléments du centres de
commandement intégré(CCI) ou de l'ONUCI pour sécuriser les listes .Vivement que
cela soit corrigé pour éviter toutes surprises désagréables. »




 




Korhogo : Encore 4
centres fermés




Fraternité Matin
 – « 
Hier
matin, entre 10 heures et 12 heures, la liste a été affichée dans seulement 3
des 7 bureaux que nous avons visités dans différents quartiers. Ce n'était pas
encore la grande affluence. Mais les personnes présentes ne manquaient pas
d'exprimer leurs soulagements de voir enfin cette liste tant attendue. Elles ne
tarissaient pas non plus d'éloges sur la qualité du travail abattu. L'une
d'elles nous a expliqué qu'il n'y avait pas non plus d'affluence parce que
nombre d'entre eux ont déjà consulté cette liste sur internet ou par SMS. »




 








Communiqué de presse hebdomadaire de la Commission Electorale
Indépendante (CEI)
  




CEI – « Au
moment où ses Commissaires locaux procèdent, sous la supervision des
Commissaires Centraux, à l'affichage de la liste électorale provisoire, à
l'intérieur du pays et à l'étranger ainsi qu'à l'ouverture de la période de
gestion du contentieux, la Commission Electorale Indépendante (CEI) appelle, de
façon solennelle, l'ensemble des ivoiriens à la sérénité et à la discipline.
Elle invite la population à ne surtout poser aucun acte pouvant les perturber
dans la sensible tâche qu'ils ont à mener dans ce processus. Elle engage les
autorités locales, les leaders religieux et d'opinion, les chefs de partis
politiques, les groupements politiques, les Chefs Traditionnels, les Rois, les
Organisations Non Gouvernementales à veiller au maintien strict de l'ordre non
seulement dans les 11000 centres de collecte où les listes seront affichées mais
aussi et surtout sur l'ensemble des 415 Commissions Electorales locales où les
cas litigieux ou autres réclamations seront traités. Pour recevoir les
réclamations, les CEI locales ouvrent de 8h à 15h pour les enregistrements et de
15 h à 18h, les Commissaires se consacreront à l'examen desdites réclamations en
vue de donner une suite à celles-ci dans les cinq jours. Elle exhorte les
personnes ayant des réclamations à faire à ne pas attendre les derniers jours
pour saisir la CEI locale de leur circonscription car le code électoral prévoit
30 jours pour vider les contentieux. Les textes ne prévoient aucune prorogation.
La CEI demande à tous les requérants de conserver soigneusement leurs récépissés
qui seront indispensables lors des réclamations et du retrait des cartes
d'électeur et d'identité.  Elle conseille toutefois à ceux ou celles qui les ont
égarés à établir immédiatement un certificat de perte et se munir du document
qui a servi à leur enrôlement (Extrait d'acte de naissance, jugement supplétif,
expédition du plumitif) pour les opérations citées plus haut. La CEI a pris
toutes les dispositions utiles pour donner le maximum d'informations aux
ivoiriens par le biais de son Secrétariat Permanent, de son Service de
Communication au 22 52 89 89 ainsi que de son site internet www.ceici.org. »




 




Les réclamations
démarrent




Fraternité Matin
 – « 
Après
l'affichage de la liste électorale provisoire dans certaines villes dont la
capitale économique hier, une autres phase va démarrer, ce lundi, à Abidjan et
dans les autres localités demain mardi 24 novembre. Ce sont les réclamations.
Après l'affichage, les pétitionnaires ont 30 jours pour faire les réclamations.
(...) »




 








Présidentielle 2009 - Les élections auront lieu en Italie




Le Mandat   – « Contrairement
à ce que pensent tous les ivoiriens, les élections présidentielles en Côte
d'Ivoire auront bel et bien lieu le 29 novembre prochain. De sources bien
introduites, les ivoiriens vivant en Italie ont décidé de voter ce jour en
Italie pour manifester leur mécontentement sur les reports intempestifs de
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Ce vote, dit symbolique, se
déroulera sous le contrôle de la commission électorale compétente, une
commission créée par la diaspora ivoirienne en Italie pour diriger l'élection
présidentielle dans ce pays d'Europe. La source indique que le vote aura lieu
dans la ville de Pérugio. Les résultats seront publiés par la suite seront
communiqués aux autres ivoiriens vivants en Europe et dans les autres pays du
monde entier. De par cette élection, la diaspora ivoirienne en Italie, selon
notre source, veut désigner le président ivoirien parmi les 14 candidats
retenus. En somme, il s'agit d'une part de manifester le mécontentement sur les
reports répétés de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire et d'autre part,
de voir exactement qui pourrait être le futur successeur de Laurent Gbagbo. »




 




6ème
convention extraordinaire du Front Populaire Ivoirien (FPI) - Le FPI apporte son
soutien total à Coulibaly Malick




Notre Voie – «Le
Front populaire ivoirien (FPI) a apporté son soutien total au docteur Coulibaly
Malick, directeur national de campagne du président Gbagbo à l'élection
présidentielle à venir. C'était le samedi 21 novembre dernier, à sa 6ème
convention extraordinaire, à Yamoussoukro. Trois mouvements ont rythmé la 6ème
convention extraordinaire du FPI tenu, le samedi 21 novembre dernier, à la
Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro : le discours d'orientation du
président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, les interventions
du député Sokouri Bohui, secrétaire national chargé des élections, et du
ministre Bertin Kadet, secrétaire national chargé de la défense, chacun, dans
son domaine de compétence, et le débat sur les deux questions électorale et
sécuritaire. [...] A la suite du président Affi, la convention a écouté le député
Sokouri sur les questions du processus électoral, notamment sur le contentieux
qui s'ouvre le lundi 23 novembre. "Monsieur élection" du FPI a expliqué comment
vont se faire les réclamations. Il s'agira pour ceux dont les noms se
retrouveront sur la liste de rejet, de retirer une fiche auprès de la commission
électorale locale de leur circonscription. Sur cette fiche, leur sera indiqué la
raison pour laquelle ils ont été rejetés. Si c'est pour des raisons d'identité,
a expliqué le député Sokouri, l'intéressé devra produire une pièce justifiant sa
nationalité ivoirienne à la commission électorale locale (Cel) qui a compétence
pour connaître des réclamations et y apporter solution. Mais si c'est pour cause
de noms mal écrits ou manque de signature des agents techniques qui ont fait
l'enrôlement ou même celle du pétitionnaire, la Cel pourra immédiatement
intégrer l'intéressé. Tous ceux qui ne seront pas satisfaits de la délibération
de la Cel pourront alors saisir le juge de leur localité. En définitive, le
secrétaire national chargé des élections au FPI a, une fois de plus, insisté
pour dire que son parti doit nécessairement prendre très au sérieux le
contentieux en y accordant la plus grande attention, car, dit-il, "ceux qui sont
sur la liste rejetée ne sont pas tous des fraudeurs. Selon nos estimations, nous
pouvons y avoir près de 600 mille Ivoiriens". Bertin Kadet, secrétaire national
chargé de la sécurité, a, pour sa part, dressé un tableau sombre de la situation
sécuritaire du pays due au fait que les combattants de l'ex-rébellion n'ont
toujours pas déposé les armes. Cependant, il a dit sa foi en l'avenir avec
l'organisation de l'élection présidentielle qui permettra la mise en place d'un
"gouvernement responsable". Seul capable, selon lui, d'apporter des solutions
idoines aux questions majeures du pays. »




 




Le FPI pour le
désarmement avant les élections




Fraternité Matin
 – « 
La
6ème convention extraordinaire a été une occasion pour le FPI de
donner sa position sur la question du désarmement avant les élections qui
alimente l'actualité politique nationale. Ce, à travers une motion lue sur le
sujet par M. Kouakou Kra. « ...Considérant que malgré le redéploiement de
l'administration, les Forces de défense et de sécurité ne sont toujours pas
déployées dans les régions centre, nord et ouest du pays, le Front populaire
ivoirien, réuni en convention extraordinaire le 21 novembre 2009,félicite le
Président de la République pour l'initiative du dialogue direct et de l'APO qui
a permis des avancées considérables sur la voie de la paix et de la
réconciliation pour des élections transparentes et crédibles ;félicite le
premier ministre pour avoir saisi la main tendue du Président Laurent
Gbagbo ;salue la signature à Mankono, le 16 novembre 2009 de sept décrets
destinés à régler les aspects militaires de la crise ».Néanmoins, la convention
s'inquiète que processus de désarmement ait pris du retard et pose un réel
problème de sécurisation de tout le processus électoral ; recommande au Premier
ministre et aux forces armées de tout mettre en œuvre pour obtenir le
désarmement avant la tenue des élections »,indique la motion. La convention a
aussi apporté son soutien à Dr Issa Malick Coulibaly, choisi comme directeur
national de campagne du Candidat Laurent Gbagbo. Celui-ci avait exprimé sa
totale détermination et loyauté à l'ouverture des travaux. Tout en remerciant et
félicitant le Président de la République, les militants du FPI se sont engagés à
lui donner la victoire au premier tour. »




 




Le processus de
paix en danger


 Une offensive se prépare sur Abidjan
.
Des armes et des hommes convoyés sur la capitale. Les communes infiltrées. Des
jeunes recrutés dans les quartiers




L'inter  –
« [...]
La prudence étant mère de toute sûreté, nous ne
pouvions rester indifférents et muet sur la dénonciation d'une offensive sur la
ville d'Abidjan relatée, dans les moindres détails, par une source infiltrée
dans l'opération. Le danger que notre interlocuteur annonce imminent, serait le
fait des hommes de l'ex-commandant de zone de Séguéla, en exil au Burkina-Faso,
depuis sa rupture de ban avec ses frères d'armes des Forces nouvelles. Koné
Zackaria parti, ses fidèles - et cela est connu de tous - n'ont jamais baissé la
garde...Pourchassés, ces réfractaires évanouis dans la nature se sont à nouveau
reconstitués. Bien d'entre eux, qui avaient rejoint leur chef au Burkina Faso,
selon notre source, auraient profité du match des ''Etalons'' contre la Côte
d'Ivoire, le 05 septembre dernier, pour rentrer massivement à Abidjan...Ils vivent
et passent inaperçus, confondus à la population. Ce sont, à en croire notre
informateur, les communes d'Anyama, d'Abobo, de Yopougon où ils se
retrouveraient dans le quartier Kouté, et de Port-Bouët, précisément à
Gonzagueville, Adjouffou et surtout un petit village derrière l'aéroport
d'Abidjan. Village vers lequel se dirigeraient chaque jour de grosses cylindrées
4x4 aux vitres tintées. De ces quartiers, ces mercenaires formés par un des
hommes forts de Zackaria, régulièrement à Abidjan, passeraient leur temps à
étudier minutieusement le plan de la ville d'Abidjan... En même temps qu'ils
procèdent à une reconnaissance des lieux, ils procèdent également dans les
quartiers, à des recrutements de volontaires parmi les jeunes désœuvrés de la
capitale. En la matière, il serait nombreux, des ex-combattants de groupes
d'autodéfense de la capitale non encore démobilisés, qui ont rallié le mouvement
financièrement entretenu par de riches commerçants en affaire avec Koné Zackaria,
qui rallient régulièrement Abidjan pour la cause. C'est également par un autre
homme d'affaires, dont les véhicules bien connus, passent sans souci les
barrages des forces de l'ordre, que les armes sont convoyées discrètement sur
Abidjan via le Burkina-Faso, par un axe détourné de celui venant de Bouaké à
Abidjan. Au niveau de Daloa, les armes viendraient de Séguéla, où les fidèles de
Zackaria tiennent encore des caches d'armes jamais découvertes. Dans le coup,
des noms de deux chefs de guerre, toujours craints, sont encore avancés. Il
s'agit du commandant de la compagnie Guépard de Bouaké, Chérif Ousmane et de son
homologue de Katiola, Hervé Touré dit Vétcho qu'on dit en contact avec les
pro-Zackaria. D'ailleurs, l'opération n'épargnerait pas le Premier ministre Soro
et ses partisans, notamment le ministre Konaté Sidiki, le commandant Wattao, les
pro-gouvernementaux, que les camarades accusent d'avoir trahi la lutte. Le coup,
savamment préparé, devrait s'exécuter cette semaine même, avant le 29 novembre.
Date initialement prévue pour le premier tour de l'élection présidentielle...A un
moment où l'armée pourrait baisser la garde. Ces informations se recoupent avec
celle de l'opération ''Cri Strident'' révélée par un confrère de la place et qui
confirme que les nuages demeurent sombres dans le ciel Ivoire. Une situation qui
ne rassure pas encore quand à la bonne marche du processus de sortie de crise en
cours. »