REVUE DE PRESSE DU LUNDI 23 FEVRIER 2009

23 fév 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 23 FEVRIER 2009





Nouvelle page 1










Sortie de crise/ Choi: "L'achèvement de cette crise est à notre
portée..."




Fraternité Matin
 – « 
Le
représentant spécial du Sg de Ban Ki-moon a présidé la cérémonie de remise de
médailles de l'Onu aux contingents bangladais à Yamoussoukro. Le 4ème Bataillon
bangladais (Banbat 4), basé à Yamoussoukro, a abrité, le week-end dernier, une
cérémonie militaire de remise de médaille de l'Onu à l'ensemble des 2.733
éléments des sept contingents présents en Côte d'Ivoire. Au cours de cette
manifestation dénommée «UN medal parade», le représentant spécial du secrétaire
général de l'Onu, Young Jin Choi, a dit son espoir de sortir de la crise grâce
aux efforts conjugués des uns et des autres. Le représentant de Ban Ki-moon a
salué les actions des contingents bangladais et, partant, toutes les forces
onusiennes en Côte d'Ivoire qui travaillent au retour à une paix durable : «Si
nous continuons de travailler comme nous l'avons fait en 2008, il est certain
que nous allons avoir des avancées significatives ...», a-t-il fait savoir. Avant
d'afficher son optimisme pour une prochaine sortie de crise : «...L'achèvement de
cette crise est à notre portée... J'exhorte tous les contingents à travailler
ensemble en collaboration avec les Ivoiriens pour atteindre ce but qui est
vraiment très proche...». Auparavant, l'officier le plus gradé des contingents
Bangladais, en l'occurrence le général de brigade Rashiduzzaman Khan, a exprimé
la gratitude des siens aux convives présents. Cette cérémonie de remise de
médailles a été également celle du souvenir. Les soldats bangladais ont célébré
la journée internationale de la langue maternelle. En effet, en 1952, face à
l'imposition d'une langue étrangère (Ndlr le pakistanais), les Bangladais se
sont battus, et cela au prix de leur vie, pour la défense de leur langue
maternelle, le «bangla». Le général de brigade Rashiduzzaman Khan, commandant du
secteur ouest, a évoqué la participation de son pays aux différentes opérations
de maintien de la paix de Nations unies. Actuellement, a-t-il poursuivi, les
Forces armées du Bangladesh participent à 10 différentes missions de Nations
Unies, avec environ 8000 hommes dont le plus grand contingent est en Côte
d'Ivoire avec 2733 soldats de la paix. »




 






Communiqué de la CEI : Des séances de rattrapage sur toute
l'étendue du territoire




Fraternité Matin
 – « 
La
Commission électorale indépendante porte à la connaissance de la communauté
nationale et internationale que les dispositions sont en train d'être prises
pour rendre public le chronogramme électoral réaménagé et actualisé tout en
mettant en évidence les facteurs endogènes et exogènes. Ce chronogramme
électoral tant attendu par tous, doit être entièrement respecté et appliqué. Et
c'est pourquoi la Cei s'entoure de garanties nécessaires avant sa publication.
Elle réaffirme son intention de vouloir travailler en toute responsabilité afin
de garantir le succès des différentes étapes du processus électoral. La Cei
rappelle aux Ivoiriens et aux amis de la Côte d'Ivoire qu'elle attend beaucoup
de l'opération de reconstitution des registres de l'état civil perdus ou
détruits qui a cours actuellement. Les résultats de cette opération serviront,
en effet, à enrôler les personnes concernées par le processus d'identification
de la population et de recensement électoral. Elle voudrait encore lancer un
appel pressant à la mobilisation, d'une part, à l'endroit des personnes détenant
les documents requis pour se faire enrôler et qui ne l'ont pas encore fait à se
rendre avant le 28 février à 17 heures dans un centre de collecte de leur choix
et d'autre part, à l'endroit des Ivoiriens de la diaspora afin qu'ils se
procurent les mêmes documents pour leur enrôlement qui sera lancé au plus tard,
début mars 2009. La Cei souligne qu'il sera accordé quelques jours de rallonge à
certaines zones difficiles d'accès. En outre, des séances de rattrapage seront
organisées sur toute l'étendue du territoire national pour permettre aux
retardataires de se faire enrôler sur une période qui sera indiquée
ultérieurement. Le nombre de personnes enrôlées à ce jour se situe à plus de
4.700.000.




Elle sollicite, par
la même occasion, les organisations de la société civile, les groupements et
forces politiques, les leaders des communautés religieuses et tout ce que la
Côte d'Ivoire compte comme couches socio-politiques à s'impliquer dans la
sensibilisation de la population afin que celle-ci prenne conscience de
l'importance de cette opération qui s'achemine vers sa fin.(...)  Elle informe
l'ensemble des Ivoiriens et la communauté internationale que l'Onuci a mis à sa
disposition plus de 300 véhicules, des zodiacs, des avions et des hélicoptères
pour l'accélération et la bonne marche de l'opération. Ces moyens viennent
compléter ceux octroyés à la Cei par le gouvernement et les bailleurs de fonds.
(...) »




 






A l'écoute : 23588 personnes enrôlées à Lakota




Fraternité Matin
 – « 
A
quelques jours de la fin de l'opération d'identification, seulement 30% de la
population ont été identifiés à Lakota. Soit 23.588 habitants sur une population
estimée à 78.365 individus, au 11 février. Et sur 133 centres prévus, ce ne sont
que 50 qui ont été ouverts. Cette opération ne se déroule pas sans difficulté,
selon les pétitionnaires rencontrés. Il est souvent exigé de payer du carburant
dans les villages non électrifiés pour alimenter les groupes électrogènes avant
que les agents en charge de l'opération ne s'y rendent. Et souvent, même après
avoir payé le carburant, l'opération tarde à démarrer. Toutes ces difficultés,
auxquelles s'ajoute le mauvais état des pistes, font que l'opération traîne dans
le département de Lakota. Sans compter avec les menaces de grève des agents.
Aujourd'hui, les populations, non identifiées en majorité, se demandent si elles
pourront l'être effectivement d'ici à la fin de cette opération prévue pour le
28 février prochain. »




 






Fraude sur l'identité : Kima Émile exhorte les ressortissants de
la Cedeao d'Adzopé à rester dignes
 




Fraternité Matin
 – «
C'est
par un sketch mettant en évidence les fraudes de non Ivoiriens à l'enrôlement et
les circonstances pour qu'un étranger se fasse enrôler librement qu'a débuté le
giga meeting de l'ambassadeur de la paix, Kima Emile. C'était le samedi 21
février, à l'espace de la solidarité d'Adzopé. La paix, la xénophobie, les
problèmes fonciers, les cartes de séjour et de résidence ont constitué la trame
du message délivré par Kima Emile, président du Comité de soutien au Président
Blaise Compaoré et aux accords de Ouagadougou pour le retour de la paix en Côte
d'Ivoire, aux ressortissants de la Cedeao résidant à Adzopé. Parlant de la
xénophobie dont est taxée la Côte d'Ivoire, Kima Emile fera remarquer que si tel
était le cas, alors comment expliquer la présence de nombreuses communautés de
la Cedeao partageant, et ce depuis de nombreuses années, le quotidien des
Ivoiriens, en toute quiétude. Pour lui, tout relève du comportement de
l'étranger. Il soutient ses propos par un exemple de parfaite intégration: le
doyen Tiébréogo, père de 27 enfants, vivant tranquillement à Adzopé depuis 1942
et dont le premier enfant est né en 1950. Celui-ci a, malgré son long séjour,
conservé ses origines et sa nationalité. «N'ayez pas honte de vos origines !
Soyez-en digne !», a-t-il recommandé à ses compatriotes. S'agissant des
problèmes de terre dont certains acteurs politiques en font leurs choux gras,
Kima Emile a relevé que cela n'est pas inhérent à la Côte d'Ivoire et que les
pays de la Cedeao dont le Burkina Faso sont aussi confrontés à ce problème. La
solution, dira-t-il, se trouve dans le dialogue et le respect des lois et des us
et coutumes du pays et de la région d'accueil. Abordant les accords de Ouaga, il
a appeler à redoubler d'effort afin que l'on arrive aux élections. Traoré
Tibizan a traduit, au nom de la communauté Cedeao d'Adzopé, son soutien total
aux accords de Ouaga. »
 




 






Blaise Compaoré à Abidjan - Belle occasion pour booster le
processus de paix




Le Patriote  – « Officiellement,
il est venu à Abidjan, avec les autres invités, pour prendre part aux festivités
du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN). Cependant, cette visite du
président Blaise Compaoré, par ailleurs Facilitateur dans la crise ivoirienne, a
été une belle occasion de donner un coup d'accélérateur au processus de paix en
Côte d'Ivoire. En effet, il s'agissait d'une première visite du président
burkinabé dans la capitale économique ivoirienne, depuis le déclenchement de la
crise militaro-politique en septembre 2002. La dernière visite à Abidjan du
président Compaoré remonte à septembre 2000. Avec d'autres chefs d'Etat de la
région, il était venu convaincre le général Gueï de ne pas se présenter à
l'élection d'octobre.




Hier, le prétexte
était le football, mais le président burkinabè devrait s'accorder avec Laurent
Gbagbo sur la date de la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation
(CPC). Cette réunion au sommet des acteurs de la crise est très attendue par les
Ivoiriens. Car elle permettra, selon des sources très introduites, d'adopter le
calendrier électoral qui sera rendu public très bientôt par la Commission
électorale indépendante (CEI). Une occasion également pour annoncer une date
indicative de la prochaine élection présidentielle.




Au-delà donc de
l'aspect sportif et fraternel, cette visite du président Compaoré a un relent
politique. »




 






Compaoré et Yayi Boni, hier, à l'ouverture du Chan 2009 :
Solidarité à un pays debout




Fraternité Matin
 – « [...]
Compaoré et Yayi Boni: "exprimer notre
solidarité à la Côte d'Ivoire"

Les Présidents Blaise Compaoré, Yayi Boni et le Premier ministre du Togo,
Gilbert Houngbo, ont tenu à assister à l'ouverture de la 1ère édition du
Championnat d'Afrique des nations de football (Chan). Une manifestation sportive
en l'honneur des joueurs évoluant sur le continent. Le président du Burkina Faso
qui a été le premier à fouler le sol ivoirien, a expliqué les raisons de sa
présence. «Nous sommes venu exprimer le sentiment très fort de fraternité, de
solidarité et d'amitié qui existe entre nos deux pays. Mais aussi saluer
l'attachement de la Côte d'Ivoire à la promotion des valeurs humaines sur le
continent à travers le sport», a indiqué Blaise Compaoré, qui, depuis 10 ans,
attérit pour la première fois à Abidjan. Par ailleurs, le facilitateur de la
crise ivoirienne a souligné qu'avec l'honneur fait au continent en lui confiant
l'organisation de la coupe du monde 2010, il est utile que les dirigeants
africains, à travers le Chan, valorisent le talent des footballeurs dans leurs
championnats respectifs. C'est pourquoi, il s'est réjoui de l'organisation de
cette compétition en Côte d'Ivoire. Un challenge qui, dit-il, démontre aux yeux
du monde, que le pays reste debout.




Yayi Boni et Gilbert
Houngbo ne diront pas autre chose. Pour ces derniers, leur présence aux côtés du
Président Gbagbo à l'occasion du Chan traduit la solidarité entre tous les
responsables politiques de l'Afrique. «Pour le lancement du Chan, une fête de la
jeunesse africaine, il était de notre devoir de venir exprimer notre soutien et
notre solidarité au peuple ivoirien, de l'aider à relever le défi de
l'organisation, mais aussi celui de la réconciliation de tous les Ivoiriens,
pour une paix durable en Côte d'Ivoire», ont-ils souligné. »




 






Identification/ Marcel Gossio : "Que chaque Ivoirien ait ses
papiers"




Fraternité Matin
 – « 
La
fin du processus, annoncée pour le 28 février, préoccupe le directeur de
campagne de Laurent Gbagbo à Port-Bouët. La Coordination des femmes du grand
nord pour la réconciliation et la paix (Cofenorep) a été créée en 2007, à la
suite des tournées d'information et de sensibilisation à la paix organisées par
le président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly dans les dix communes
d'Abidjan. Mais c'est le 21 février seulement que ce mouvement de soutien a été
investi. Avec elle, l'Amicale des chauffeurs professionnels pour la victoire de
Laurent Gbagbo. Toutes les deux structures ont choisi comme parrain, M. Marcel
Gossio, directeur du Port autonome d'Abidjan et directeur de campagne du
candidat Laurent Gbagbo dans la commune de Port-Bouët. C'est d'ailleurs dans sa
résidence qu'il a investi les deux mouvements de soutien dont l'objectif unique,
a dit le parrain, est de «travailler pour la victoire du Président Gbagbo» à la
prochaine élection présidentielle. Autre mission assignée aux mouvements, la
sensibilisation à l'enrôlement. «On n'a pas encore fini pour les papiers. Les
gens racontent que le 28, c'est fini. Il faut que le chaque Ivoirien ait ses
papiers. Apprêtez-vous à vous faire enrôler, pour ceux qui ne l'ont pas encore
fait. Faites vos papiers. N'ont-ils pas pris les armes à cause de
l'identification ? Nous allons faire l'identification jusqu'à ce que ça finisse.
Quand le dernier Ivoirien aura fini, on dira que tout le monde est d'accord, et
on va afficher les listes, faire les recoupements. Il faut que vous travailliez
pour que nous gagnions. Si par extraordinaire, nous ne gagnons pas, c'est notre
mort. Parce qu'ils sont tapis dans l'ombre, ils nous regardent», a-t-il prévenu.
[...] »




 






L'opposition : Se réveiller ou mourir




Le Patriote  – « L'opposition
ivoirienne est en face d'un régime visiblement en perte de vitesse, englué qu'il
est, dans des scandales à n'en point finir d'une part. Et d'autre part, un
peuple qui a hâte qu'on mettre fin à sa souffrance. Aussi, est-il impatient de
voir s'opérer le changement à la tête du pays. Mais, l'opposition significative,
notamment le RHDP, saura-t-elle saisir cette opportunité pour réaliser
l'alternance démocratique ? C'est la question que se posent bon nombre
d'Ivoiriens, tant l'attitude d'attentisme de celle-ci laisse perplexe plus d'un.
La vérité, c'est que le président sortant et ses camarades ne sont guère pressés
d'aller aux élections, puisqu'ils sont convaincus, vu la réalité du terrain,
qu'ils n'en sortiront pas victorieux. Ses partisans tombent alors dans le
dilatoire du genre : « tant que le dernier des Ivoiriens ne sera pas sur la
liste électorale, il n'y aura pas d'élections ». Tout en sachant que chaque jour
que Dieu fait, il y a de nouveaux majeurs. Une chaine sans fin. Toute une série
de stratagèmes est concoctée par le régime en place pour retarder le plus
longtemps possible, les échéances électorales qui sonneront certainement le glas
de la refondation. En vérité, le FPI a honte de son bilan et par ricochet, a
peur de la sentence que le peuple s'apprête à lui infliger. Ce parti est
conscient que l'alibi de la guerre ne peut prospérer que dans l'esprit du cercle
restreint des courtisans et autres obligés de son régime. Dans un pays à
économie exsangue, auquel les bailleurs de fonds exigent la diminution du train
de vie de l'Etat, la suppression des postes budgétaires improductifs, un pays où
l'espoir d'un lendemain meilleur s'amenuise de jour en jour, le regard du peuple
ne peut que se tourner vers l'opposition pour le sauver. Celle-ci a l'impérieux
devoir de répondre à l'attente de la population. L'opposition ivoirienne doit
sortir de son silence au risque de décourager le peuple qui place en elle un
grand espoir pour l'avenir. L'échec des refondateurs est patent. Il ne pouvait
en être autrement quand on sait que le racket, la tricherie aux examens et
concours, les pots de vin, les trafics d'influence, l'enrichissement rapide
injustifié, ont pris du galon sous la refondation à une allure sans précédent. A
dire vrai, les refondateurs « se sont laissés aller à toutes les déviances
morales inspirées, en l'absence de toute autorité, par l'impunité et l'apologie
de mauvaise gouvernance ». Et pourtant, dans l'opposition, ils voyaient toutes
ces atteintes à l'éthique de la démocratie et de la gabegie au sommet de l'Etat
comme des crimes contre l'humanité. La réalité est tout autre aujourd'hui,
depuis leur avènement, dans les conditions calamiteuses, à la tête du pays.
L'essentiel aujourd'hui, pour les Ivoiriens, c'est la fin de la crise par des
élections transparentes et démocratiques. Un combat que doit mener sans calcul,
l'opposition. Sa crédibilité en dépend. Sa survie également. »




 






Identification/ Mabri : Il nous faut éviter "une deuxième
élection calamiteuse"
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire a
investi la structure estudiantine de son parti. à cette occasion, il a
interpellé la Cei et le gouvernement. La clôture de l'opération d'identification
et de recensement électoral annoncée pour le 28 février, par la Commission
électorale indépendante (Cei), préoccupe les acteurs politiques ivoiriens. Le
président de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), Dr Albert Mabri
Toikeusse, a interpellé samedi, à Adjamé-Williamsville, la Cei et le
gouvernement face aux risques de voir une telle décision s'appliquer. «La CEI
annonce la fin du processus pour le 28 (février) ; mais je suis convaincu que ni
la Cei ni le gouvernement n'abandonneront de grands pans de populations non
encore atteintes», s'est-il inquiété. Avant de donner les raisons qui justifient
ses craintes. «Je sais que des circonscriptions entières n'ont pas encore reçu
la visite d'équipes. Elles aussi ont le droit de prendre part aux élections.
Parce que ce qui va nous mettre dans une autre élection calamiteuse, c'est
laisser des gens qui ont le droit de prendre part aux élections en dehors du
processus. Parce qu'aucun Ivoirien n'acceptera de se retrouver en dehors des
listes électorales pour les prochaines élections. Et puis, c'est ce listing qui
va établir la citoyenneté en donnant la carte nationale d'identité. Je voudrais
donc que ceux qui ont la responsabilité de ces questions en tiennent compte», a
recommandé le président Mabri. C'était à l'occasion de la cérémonie
d'investiture de la Commission technique estudiantine et scolaire (Ctes) au
petit stade de la cité universitaire. [...] ».




 





98 dangereux gangsters s'évadent de la
MACA




L'inter  – « La
Maison d'arrêt et de correction d'Abengourou (MACA), sis au quartier Commerce, a
connu une animation particulière hier, au point du jour. Les prisonniers de ce
pénitencier se sont mutinés vers 6 heures 30, selon notre correspondant
régional, permettant à 98 d'entre eux de s'évader... Ils purgeaient des peines
allant de 5 à 20 ans et ont pu se fondre dans la nature en emportant toutes les
armes des gardes pénitentiaires. Il s'agit de fusils hors d'usage et de deux
(02) pistolets automatiques. Du côté des surveillants, l'on a recensé plusieurs
blessés légers. Le procureur de la République, Armand Guéhi, est venu constater
les évasions avant d'annoncer des enquêtes en vue de situer les responsabilités.
Au moment où nous mettions sous presse hier en fin d'après-midi, notre
correspondant qui a joint le commandant de Brigade de la gendarmerie
d'Abengourou a indiqué que dix (10) fugitifs ont été rattrapés. A toutes fins
utiles, il faut noter que la Maison d'arrêt et de correction d'Abengourou (Maca)
comprend 480 prisonniers alors qu'elle avait une capacité d'accueil de 145
personnes à sa construction."