REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 JUILLET 2010

19 juil 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 JUILLET 2010







Processus électoral:
La Société civile exige la date des élections à la CEI




Le Patriote -
 (...) Des
informations sporadiques, des analyses, des commentaires et des spéculations sur
le calendrier électoral et la date du scrutin présidentiel apparaissent dans des
journaux. Pour la Commission Etat de Droit et Egalité des Chances (CEDEC) de la
Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), ces informations véhiculées
par la presse, ne sauraient se substituer à des déclarations officielles de la
CEI. En outre, la CEI semble passer trop de temps dans des consultations auprès
de la Présidence de la République, de la Primature et des partis politiques
membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC) de l'Accord Politique de
Ouagadougou (APO). La CEDEC de la CSCI rappelle à la CEI qu'en tant
qu'institution indépendante de la République, elle ne doit rendre compte qu'au
seul peuple ivoirien. Elle doit publier un calendrier électoral et proposer au
gouvernement, en toute responsabilité, une date pour l'organisation du premier
tour du scrutin présidentiel. En conséquence, la Commission Etat de Droit et
Egalité des Chances (CEDEC) de la Convention de la Société Civile Ivoirienne
(CSCI) demande à la CEI : 1- La publication sans délai du calendrier du reste du
processus électoral ; 2- La proposition de la nouvelle date du scrutin
présidentiel qui ne saurait excéder le 31 octobre 2010 ; 3-L'accréditation des
organisations non gouvernementales engagées dans l'observation électorale.





 




Présidentielle :
Franck Anderson Kouassi, président du CNCA : « Les programmes des candidats
seront présentes et débattus à la télévision »




Fraternité Matin -

Le conseil national de la communication audiovisuelle met en
place, le 22 juillet, en présence du premier ministre, une commission de débats
télévisés et émissions spéciales.




Fraternité Matin :
M. le président bientôt, une commission nationale de débats et des émissions
spéciales sera installée officiellement. Quels sont ses missions, objectifs et
sa composition?




Franck Anderson
Kouassi
 :
Je voudrais d'abord vous remercier et, à travers vous, remercier vos premiers
responsables de l'occasion que vous nous donnez de parler d'un pan de nos
activités, notamment de la commission nationale de débats et des émissions
spéciales que nous allons installer sous la présidence du premier ministre (Ndlr
: Guillaume soro). Ce sera le 22 juillet prochain à la salle internationale de
conférences du ministère des affaires étrangères au plateau. La création de
cette commission répond à un objectif très simple : l'organisation d'élections
justes, transparentes et acceptables par tous. toute chose qui appelle de la
part de tous les acteurs, un certain nombre de  dispositions qui puissent
garantir justement cette transparence et cette notion d'équité dans le scrutin.
Nous, nous gérons le volet médiatique du point de vue de la régulation de ce
secteur. Quant à la gestion de l'information électorale, il nous faut nous
prémunir d'un certain nombre d'outils qui nous permettent de mettre les acteurs
politiques en confiance, et garantir aussi, par ce fait, la transparence du
point de vue de la gestion du volet médiatique. Or, dans ces conditions, quand
ce sont les structures étatiques qui gèrent elles-mêmes ces choses, il y a un
courant de suspicion. Parce qu'on a toujours l'impression que l'administration
prend parti pour celui qui gère momentanément l'exécutif. Pour tuer toutes ces
rumeurs possibles, nous avons délégué une partie de nos prérogatives à une
commission que nous voulons indépendante, puisqu'elle est sous la supervision du
CNCA. Elle est essentiellement composée de représentants de partis politiques,
des candidats à l'élection présidentielle, des organisations de la société
civile, des structures qui accompagnent la côte d'ivoire dans la sortie de
crise, mais qui ont qualité d'observateurs, etc. ce sont ceux-là qui, du point
de vue de la planification, la programmation et la distribution de tous les
éléments qui ont trait aux débats et aux émissions consacrées à l'élection,
auront à charge de penser cela, les programmer et faire diffuser. en la matière,
notre partenaire, c'est la Rti. En période électorale, comme le dit la loi, le
Cnca s'arroge une partie des prérogatives




de la Rti pour
programmer et faire diffuser toutes les émissions à caractère politique qui ont
trait aux élections. Voilà ce qui motive cela. (...)





 




Les organisations
professionnelles exigent la libération des journalistes




Fraternité Matin  -

L'incarcération, vendredi, des responsables du quotidien Le Nouveau Courrier, à
la suite de la publication d'un document sur «l'affaire café-cacao», n'est pas
du goût des organisations professionnelles du secteur des médias. Elles l'ont
fait savoir, samedi, dans une déclaration à la Maison de la presse, au Plateau.
En effet, le Groupement des éditeurs de Côte d'Ivoire (GepCI); l'Observatoire de
la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (Olped), l'Union
nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UnjCI), l'Organisation des
journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (OjpCI), le Syndicat national des
agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (SynappCi) et l'Union de la presse
francophone (Upf) ont exigé «la libération sans condition et sans délai des
journalistes incarcérés». Dans la foulée, ces hommes de presse ont condamné, une
fois de plus, «la propension du procureur de la République à agir, chaque fois,
en violation flagrante de la loi et lui ont rappelé que la protection des
sources du journaliste est au coeur de la liberté de la presse et de la liberté
d'expression ». En conséquence, ils ont réitéré leur soutien sans faille aux
confrères dans leur refus de livrer leur source.  (...) les organisations
professionnelles ont demandé au Président de la République, au Premier ministre,
aux ministres de la Justice et de la Communication, et à toutes les autorités
religieuses, à la société civile d'oeuvrer dans le sens de la libération des
journalistes emprisonnés et du renforcement de la liberté de la presse en Côte
d'Ivoire. Toujours dans le cadre du règlement de l'affaire, une concertation a
lieu, aujourd'hui, au ministère de la Communication avec le ministre Ibrahim Sy
Savané.




 




 




Zones CNO – Les
policiers menacent de débrayer




Le Nouveau Réveil  -

Les agents de police, en poste au Centre de commandement intégré (Cci) dans les
zones Centre Nord et Ouest (Cno), sont très en colère contre leur supérieur.
Notamment le directeur de la police nationale et le ministre de l'Intérieur,
Désiré Tagro. En poste depuis plus de 4 mois dans les zones Cno, ceux ci
attendent leur relève comme leurs frères d'armes de la gendarmerie qui, tous les
trois mois, sont remplacés par de nouveaux éléments, afin d'assurer la relève et
permettre une mobilité des effectifs. Malheureusement, au niveau de la police,
ce n'est pas le cas. La relève des troupes qui devrait se faire en principe
depuis le 19 juin tarde à venir et les hommes s'impatientent. Le porte parole de
ces soldats qui nous a joint hier en fin d'après midi, excédé et révolté, a
menacé "Si rien n'est fait, nous n'allons pas prendre part au défilé pour le
cinquantenaire à Yamoussoukro. Nous allons boycotter l'indépendance " nous
a-t-il lancé. Et d'ajouter "A compter de ce lundi, nous n'allons plus regagner
nos postes jusqu'à nouvel ordre et les commissaires ne pourront rien y faire".
(...)





 




Banny ne quittera
pas le Pdci et il sera candidat"




Fraternité Matin -

Le bureau politique du parti a réaffirmé son soutien au président
mais un proche de l'ancien premier ministre ne démord pas. Il révèle: « 

C'est clair, Charles Banny ne quittera pas le Pdci quel que soit ce qui va se
passer. Bien au contraire, il restera pour arracher le Pdci originel du
président Félix Houphouët-Boigny à ceux qui veulent le tuer par des pratiques
anti-démocratiques". Cette affirmation qui est celle de l'un des membres de la
famille de l'ex-premier ministre à Yamoussoukro, confirme à souhait la volonté
publiquement affichée par Charles Banny, le 9 juillet dernier à la mairie de
Yamoussoukro, à l'occasion de l'assemblée générale constitutive de l'association
des élus et cadres Pdci du Grand Centre. il s'agit pour lui, de rester contre
vents et marées au sein du parti, pour apporter la contradiction, en vue d'un
changement de pratique. il s'appuie sur l'exclusion dont certains cadres du
parti, N'dri appolinaire, N'zi Paul David, Gnamien Vao ont été victimes, il y a
quelques mois. Mais mieux, selon ce proche, non seulement Charles Banny ne
quittera pas le Pdci pour faire plaisir à ceux qui veulent l'en éjecter, mais
encore il sera candidat à la prochaine élection présidentielle. Sans toutefois
préciser la bannière sous laquelle il se présentera.  (...)