REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 DECEMBRE 2011

19 déc 2011

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 DECEMBRE 2011








Le Représentant spécial de l'ONU déplore les affrontements meurtriers de Vavoua





 





Le Nouveau Réveil, Agence ivoirienne de presse (AIP), Le Jour
plus, L'inter, L'Expression -

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders,

déplore vivement les
incidents survenus le 18 décembre, à Vavoua, à km 463 km d'Abidjan, qui ont
entrainé des pertes en vie humaine. L'ONUCI a dépêché des éléments civils,
militaires et de police pour examiner la situation et contribuer au retour au
calme.

 
L'ONUCI
lance un appel aux autorités compétentes pour qu'une enquête appropriée soit
diligentée pour déterminer les circonstances des incidents, en identifier les
auteurs et prendre les mesures adéquates conformément à la loi en vigueur.
L'ONUCI est disposée à apporter son appui pour aider à faire la lumière sur les
regrettables incidents. L'ONUCI appelle les populations et les militaires
concernés  à la retenue et à la sérénité et les exhorte à éviter tout acte qui
pourrait faire dégénérer une situation déjà compliquée.




 





Communiqué de l'état-major




 





Fraternité Matin

- Hier samedi 17 décembre 2011 aux environs de 23h00, une patrouille des Frci,
conduite par le caporal Doumbia Amara, a interpellé des jeunes gens qui n'ont
pas obtempéré. Pour faire force à la loi, les soldats les ont rattrapés et il
s'en est suivi des rixes. L'un des jeunes, Fofana Adama, sérieusement blessé, a
été évacué dans une clinique de la place. Il a succombé à ses blessures.




Tôt
ce dimanche matin, plusieurs jeunes, armés de gourdins et de fusils calibre 12,
ont tenté d'assiéger le cantonnement des Frci dans le but de les y déloger.





Face à cette foule de plus en plus menaçante, les Frci ont tiré en l'air pour
les dissuader. Mais avec l'avancée des manifestants, certains éléments Frci,
perdant leur contrôle, ont blessé mortellement cinq jeunes de la foule. Un
élément Frci blessé a été évacué par les soins de l'Onuci qui, par ailleurs, a
contribué à ramener le calme à Vavoua.




(...)
Le chef d'état-major général des Frci a pris les mesures suivantes: .L'envoi à
Vavoua du commandant de la 2e région militaire, du commandant du 2e Bataillon
d'infanterie, du commandant de la 2° Légion de gendarmerie et du préfet de
police de Daloa, pour tenter de ramener le calme et s'enquérir de la situation.
Le caporal Doumbia et les six éléments de la patrouille ont été mis à la
disposition de la Brigade de gendarmerie de Daloa pour nécessité d'enquête. Les
autres éléments du cantonnement ont été transférés à Séguéla. C'est l'occasion
de remercier toutes les autorités administratives et personnalités locales qui
ont aidé à maîtriser la situation. C'est le lieu de saluer l'esprit de
conciliation des populations et d'attirer l'attention des éléments en mission
commandée sur le terrain à adopter un comportement qui rehausse l'image de
marque de l'armée.




En
tout état de cause, tous dérapages de nature à entraver le code et l'éthique
militaires seront toujours sévèrement sanctionnes.




 




Le caporal
Doumbia et ses hommes aux arrêts

précise




 




L'Expression

qui reprend le communiqué de


l'état-major des FRCI

relatif aux
évènements de Vavoua.




 




 





Affrontements : Le meurtre d'un jeune par les Frci a provoqué la colère de la
population - 6 morts à Vavoua




 





Fraternité Matin

- Six civils ont été tués à Vavoua dans des affrontements entre populations et
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), hier dimanche 18 décembre. Selon
des sources concordantes, tout a commencé dans la nuit de samedi à dimanche où
un jeune de la localité a été tué au cours d'une patrouille effectuée par les
Frci. «Aujourd'hui dimanche (hier. Ndlr), la population s'est soulevée
et a voulu manifester devant l'état-major
(des Frci). Les gens voulaient
y apporter le corps du jeune
», nous a confié l'une de ces sources que nous
avons jointes par téléphone à Vavoua. «Mais les Frci se sont opposées à cette
manifestation. Finalement, tout a dégénéré. Il y a eu des coups de feu qui ont
fait quatre autres morts dans la population
», a-t-elle poursuivi. Des
éléments des Frci ont été blessés dans la bagarre.




Une
autre source (également jointe par téléphone) a ajouté que l'état-major, des
véhicules et des logements d'éléments des Frci ont été saccagés par les
populations qui ont scandé qu'elles ne veulent plus de ces forces à Vavoua. «Les
Frci ont appelé le préfet et des imams pour qu'ils demandent pardon à la
population. Maintenant (
16 h 30. Ndlr), la situation est devenue calme»,
a indiqué cette autre source. Qui a précisé que des gendarmes venus de Daloa et
des Casques bleus assurent désormais la sécurité dans la ville en attendant.
Mais, souligne-t- elle, la situation a provoqué la fuite de plusieurs personnes
et la circulation a été interrompue sur la voie qui relie Daloa à Séguéla.
Tandis que le marché et les magasins ont simplement fermé. Les Frci ont quitté
la ville sous escorte des gendarmes et des Casques bleu. Bert Koenders,
représentant spécial du secrétaire général de l'Onu déplore les incidents et
appelle à la retenue.




 




 





Exactions contre les populations Les FRCI sèment la terreur à Songon




 




Le
Nouveau Courrier

- Comme dans la plupart des localités de l'intérieur du pays, principalement
dans l'ex-zone gouvernementale, les populations de la sous-préfecture de Songon,
sur la route de Dabou, n'en peuvent plus de supporter les FRCI. Depuis jeudi
dernier, la situation est intenable dans la localité du fait du harcèlement des
éléments des Frci basés à Songon gare. Ils multiplient les actes de violences et
d'expropriation, au point que les populations ne savent plus à quel saint se
vouer pour avoir la paix. Ce jour-là, les éléments qui disent avoir été saisis
par un habitant du village pour élucider un cas de vol prennent en chasse un
jeune homme du nom de Bongo Jean Baptiste. Ce dernier, surpris, à la vue des
FRCI à bord de véhicules de type 4X4 qui roulaient à vive allure, se met
subitement à courir. Jugeant son attitude suspecte, les hommes en armes qui
croient déjà avoir trouvé le coupable qu'ils cherchaient se lancent à sa suite.
Très vite, l'infortuné est maitrisé et battu à sang. Sans qu'il ne lui soit
permis de s'expliquer. Il s'en suit des échauffourées entre les populations du
village, qui supportaient difficilement les souffrances infligées à l'un des
leurs. Premières à élever la voix, les femmes seront suivies par les jeunes du
village et les vieux. Face à la révolte générale, les FRCI consentent à relâcher
leur victime, avant de quitter le village dans une sorte de rodéo. Le jeune
Bongo Jean Baptiste gardera le lit pendant des jours. Remis quelque peu de ses
blessures, il se rend hier dimanche au marché pour des achats. A la surprise
générale, il est intercepté par des éléments des FRCI qui se mettent, une
nouvelle fois, à le tabasser violemment. Aux environs de 19h, la tension était
encore vive dans le village où les populations luttaient pour arracher le jeune
homme de 25 ans qui agonisait des griffes des FRCI. Les villageois dénoncent
l'attitude des FRCI qui se rendent régulièrement coupables d'exactions et
d'expropriation de biens. Samedi dernier, accu- sent-ils, ces hommes en armes
ont arraché à un jeune du village son chargement d'hévéa qu'ils ont revendu
après l'avoir fait chanter. Les populations qui ne cachent pas leur exaspération
s'expliquent difficilement le silence du sous préfet de la localité face aux
dérives des FRCI.




 





Contestation après les législatives : des patates chaudes entre les mains de
Wodié




 





L'inter –


Fini les «vacances» pour le président du Conseil
constitutionnel, Francis Wodié. A peine les législatives achevées, le successeur
de Paul Yao N'dré va plancher sur les requêtes de plusieurs perdants, qui
estiment qu'on leur a volé leur victoire. Bien de candidats malheureux se sont
tournés vers le juge des élections, dans l'espoir d'être rétablis dans leur
droit. De l'avis de ceux-ci, certains candidats déclarés vainqueurs ont tripa-
touillé les résultats à leur profit. De l'Ouest à l'Est, du Nord au Sud, des
contestations fusent. Les perdants, preuves à l'appui, crient

à
la fraude voire à la spoliation.





C'est le cas d'Evariste Méambly, candidat du Pdci à Facobly-Semien, qui estime
avoir été volé. Le 16 décembre dernier, il a brandi les arguments qu'il entend
invoquer pour réclamer justice à Francis Wodié. Entre autres : le fait que 2006
voix aient été attribuées à son adversaire Séa Honoré à Semien alors que cette
localité ne compte que 1368 votants. «Par quel miracle a-t-il obtenu 638 voix
de plus?"
s'est-il interrogé. Une question à laquelle le président du
Conseil constitutionnel devra apporter une réponse sans équivoque.





Comme Méambly, les six candidats opposés à la candidate déclarée élue, Flanizara
Touré, remettent en cause la victoire de celle-ci. Eux aussi ont donné de la
voix dans la presse vendredi 16 décembre dernier. «A deux jours du scrutin,
le président de la Cei m'a informé que 9 bureaux de vote ont été ajoutés alors
que la commune ne devait compter que 101 bureaux et, plus grave, c'est que les
résultats de 7 bureaux de vote ne sont jamais parvenus à la Cei locale
»,
ont-ils notamment dénoncés. Eux aussi disent s'en remettre à l'arbitrage de
Francis Wodié. Même son de cloche chez le candidat indépendant de Bouna,
Philippe Hien. Ce fils du terroir dit être le député élu de Bouna, contestant
ainsi les résultats officiels qui donnent gagnant la ministre Kaba Nialé, qui
l'a





Hier, dimanche 18 décembre, Philippe Hien et la candidate du Pdci, Mme Hien
Martine ont rejeté le verdict  donné par la Cei donnant vainqueur Mme Kaba
Nialé. «On nous a spoliés de notre victoire en empêchant le dépouillement des
urnes de deux bureaux de vote de la localité de Saye, qui nous est favorable
»,
a argué ce jeune candidat indépendant, qui soutient mordicus avoir été choisi
par les populations, les- quelles se reconnaissent en lui. Avant eux, d'autres
perdants, dont Zié Daouda Coulibaly, candidat malheureux à Yopougon et le maire
d'Attécoubé, Paulin Danho, avaient embouché la même trompette. Tous disent s'en
remettre à Wodié en qui ils disent placer toute leur confiance; lui l'éminent
juriste réputé pour son souci ''maladif'' de dire le droit, rien que le droit.
On se rappelle qu'à son investiture, le successeur de Yao N'dré avait pris
l'engagement de redorer le blason de l'institution en s'en tenant au droit. Il a
là l'occasion de traduire dans les faits, sa profession de foi. D'autant que les
populations ont encore en mémoire le douloureux précédent de Yao N'dré. En tout
cas, la tâche ne s'annonce pas facile pour Wodié, au regard des arguments
probants voire irréfragables que brandissent certains candidats malheureux. Au
moment de trancher, le prési- dent du Conseil constitutionnel pourra-t-il
s'affranchir des pesanteurs politiques qui réduisent parfois le droit au silence
? On attend de voir.




 




 





Bouna : Après la proclamation des résultats provisoires / Hien Philippe
(indépendant) et Hien Tilpouté (PDCI) récusent la victoire de Kaba Nialé




 





L'intelligent d'Abidjan

- Les candidats Hien Philippe et Hien Tilpouté de la circonscription électorale
N° 28, Bouko et Bouna sous-préfectures et communes, ont co-animé une conférence
de presse le dimanche 18 décembre 2011 au Plateau pour dire leur part de vérité
sur le déroulement du scrutin législatif dans ladite circonscription.  A en
croire la candidate du PDCI-RDA, Hien Tilpouté, si la paix est un comportement,
cela n'a pas été le cas à Bouna lors des élections législatives. Aussi, a-t-elle
révélé avoir été agressée par des éléments de la garde rapprochée de la
candidate Kaba Nialé, par ailleurs ministre de la Promotion du Logement. «
Pendant qu'on parle de réconciliation nationale, il ne faut pas créer des
fissures dans les régions. Je ne suis pas pour la catégorisation ethnique. Kaba
Nialé a créé une fissure sociale et tribale à Bouna. Elle a monté les Koulango
et les Dioula contre les Lobi (...) Il y a eu un brigandage électoral à Bouna du
fait du RDR. C'est à dessein que ce parti a empêché les gens de voter dans les
bureaux de vote. Je reconnais ma défaite mais le seul candidat élu à Bouna,
c'est le candidat indépendant Hien Philippe. Kaba Nialé n'a pas gagné les
élections », a-t-elle fait savoir.  Pour sa part, Hien Philippe dit avoir été
surpris par les résultats de Bouna déclarant la candidate Kaba Nialé député élue
de Bouna alors que deux (02) bureaux de vote dans le village de Saye n'ont pas
été dépouillés ''de peur de remettre en cause les résultats du RDR''. « Nous
nous considérons comme le député élu de Bouna parce que nous sommes l'émanation
du peuple. Nous ne sommes pas en campagne contre un parti, encore moins contre
le président de la République. Nous interpellons les institutions à charge de
gérer le contentieux électoral afin que la vérité des urnes soit rétablie»,
a-t-il déclaré.




 





Kouibly / Manœuvres pour faire passer le candidat du Rdr : Le député élu accuse
un membre du Conseil constitutionnel




 





L'intelligent d'Abidjan

- C'est le candidat indépendant Gueye Boniface, cadre en tourisme et loisirs,
qui a été déclaré vainqueur des législatives du 11 décembre 2011, dans la
circonscription n° 92 de Kouibly, Nidrou, Ouyably-Gnondrou et Totrodrou,
communes et sous-préfectures.  Sa victoire n'est pas pour autant définitivement
acquise car des manœuvres seraient en cours pour le déchoir. C'est ce qui
ressort d'une conférence de presse animée conjointement par le nouvel élu et son
directeur de campagne Sohou Richard. C'était le dimanche 18 décembre 2011 à
Yopougon. A en croire Gueye Boniface et son staff, le premier conseiller du
Conseil constitutionnel, en l'occurrence M. Guéi François, aurait ouvertement
pris fait et cause, depuis l'ouverture de la campagne jusqu'à ce jour, pour l'un
des candidats malheureux, Kouhon Clément. Ce dernier est issu des Forces
nouvelles et défendait les couleurs du Rdr dans cette circonscription. Des
manœuvres seraient en cours, selon le récit des conférenciers, pour disqualifier
le vainqueur.  Et pourtant, argumente Sohou Richard, le processus de
proclamation des résultats à la Cei départementale s'est passé de façon
transparente. ''Le scrutin s'est déroulé dans de bonnes conditions. Le
remplissage des PV et le transport des urnes se sont déroulés dans les normes.
Chaque candidat avait son représentant dans la salle et la proclamation des
résultats s'est faite publiquement à la Cei départementale de Kouibly'', a
relaté Sohou Richard. Qui révèle que c'est le lundi 12 décembre que le camp
Kouhon Clément a fait irruption dans les locaux de la Commission départementale
de Kouibly, saccageant matériel électoral et bureaux. Pis, poursuit le
conférencier, le président de la Cei départementale, Siékan Philippe est pris en
otage, séquestré et maltraité par des hommes armés aux fins de falsifier les
procès-verbaux en faveur du candidat du Rdr. Le commissaire de la Cei, Siéhi
Téhé, est quant à lui bastonné à sang. C'est que, d'après Sohou Richard, la
veille a été marquée par l'introduction de réclamations du camp Kouhon Clément.
Qui dénonce un bourrage d'urnes dans le village de son adversaire où le taux de
participation s'est élevé à près de 50 %. Mais ce que ne relève pas Kouhon
Clément, ironise Sohou Richard, c'est le taux de participation dans son village
de Guézon-Kirou où 104 inscrits sur 105 auraient voté. Les résultats transférés
finalement à la CEI à Abidjan confirment la victoire de Gueye François avec
2.131 voix contre 1914 pour Kouhon Clément du Rdr.  Mais à présent, le camp
Gueye François redoute un verdict défavorable. Selon leurs révélations, non
seulement le domicile de M. Guéi François du Conseil constitutionnel aurait
servi de QG de campagne du candidat du Rdr mais il milite ouvertement pour que
son poulain soit déclaré vainqueur au verdict final. Gueye Boniface et Sohou
Richard fondent leur soupçon sur l'arrivée à Abidjan de Siékan Philippe et du
préfet de Kouibly, au soin, disent-ils, du premier conseiller du Conseil
constitutionnel. Le premier pour récuser les résultats qu'il a déjà proclamés,
le deuxième pour revenir sur sa déclaration sur Onuci-Fm où il confirmait la
victoire de Gueye Boniface, accusent les conférenciers.




 




 





Législatives 2011 : Observations du scrutin / La CLCI donne ses conclusions




 





L'intelligent d'Abidjan

- La CLCI (Convention des associations et organisations libres de la société
civile de Côte d'Ivoire), dirigée par Me Diarrassouba Mamadou Lamine, a animé
une conférence de presse le samedi 17 décembre 2011. Cette conférence s'est
tenue à son siège situé à Cocody les II Plateaux et avait pour but de donner les
conclusions de la mission d'observation du scrutin des législatives du 11
décembre par la CLCI qui a fait des recommandations pour les scrutins futurs.
«Les législatives se sont déroulées dans une ambiance apaisée aussi bien à
Abidjan qu'à l'intérieur du pays », a fait remarquer Me Diarrassouba Lamine.
Poursuivant, il a souligné que des problèmes organisationnels ont été relevés
par endroits. «Mais ces problèmes ne sont pas de nature à entacher le résultat
du scrutin ; les législatives ont été transparentes, démocratiques et ouvertes à
tous», a tranché le président de la CLCI. Me Diarrassouba Mamadou Lamine a
montré sa satisfaction quant à l'organisation des législatives. Pour lui, ces
élections restaurent l'état de droit en Côte d'Ivoire dans sa dimension
institutionnelle, gage d'un retour définitif à la normalité. L'avocat ajoute
qu'en plus de mettre fin à la crise postélectorale, ces élections législatives
renouvellent les institutions ivoiriennes et confirment la mise au travail de la
Côte d'Ivoire pour la réconciliation, la paix, gages d'un développement
qualitatif durable.  Toutefois, pour garantir une bonne organisation des
scrutins électoraux, la CLCI a fait les recommandations suivantes. Que la CEI
(Commission électorale indépendante) veille à la bonne formation des agents des
bureaux de vote ; qu'elle mette à disposition des badges d'observation 10 jours
avant le scrutin; que la commission électorale améliore les équipements dans les
bureaux de vote où l'électricité fait défaut parfois ; qu'elle assure plus de
sécurité dans le transport des urnes des lieux de vote à la CEI locale et
qu'elle interdise aux candidats toute immixtion dans l'organisation du scrutin.
Pour ces élections législatives du 11 décembre 2011, ce sont une dizaine de
régions qui ont été couvertes par la CLCI, soit plus d'une trentaine de villes
et communes.




 




 





Le scrutin législatif terminé : Cap sur les élections municipales




 





L'Expression -


De l'avis de tous les observateurs, nationaux et internationaux, qui se sont
bousculés au portillon de la Commission électorale indépendant (Cei) pour se
faire établir des accréditations à l'annonce de l'ouverture des joutes
législatives, les élections se sont bien déroulées. Pour un pays qui vient de
sortir des bras de la guerre, à la suite d'une élection présidentielle, il y a
seulement sept mois, il fallait le faire. Le pari était gros. Mais, Youssouf
Bakayoko, le chef de la Cei, et son équipe ont su tir- er leur épingle du jeu.
Mais, il est clair que pour les élections municipales et régionales à venir, la
liste électorale doit être revue. Surtout, elle doit prendre en compte tous les
nouveaux majeurs qui frappent avec insistance à la porte des bureaux de vote.
Ils sont estimés à plus de deux cent mille. Il y a aussi le flou qu'il faut une
fois pour toute dissiper sur l'épineux cas des 55 mille requérants qui attendent
d'avoir une réponse définitive à leur statut. Le dernier lot est composé des
vingt-mille requérants qui, pour des raisons techniques sur la photo, les noms
et prénoms, et autres mentions sur la carte d'identité ou la carte d'électeur
n'ont pas pris part aux votes. Tous ces problèmes doivent être réglés avant les
prochaines élections.

Et,
la Cei est très attendue sur ces dossiers.




 




 





Rencontre Guillaume Soro - Susan Rice

aux
Usa

/
Vers
la levée progressive de l'embargo




 





Le Nouveau Réveil -  
Le
Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro a eu un entretien dans l'après midi du
vendredi 16 décembre 2011 avec Mme Susan Rice, ambassadeur, chef de la mission
permanente des Etats Unis d'Amérique aux Nations Unies. L'entretien qui s'est
déroulé au Département d'Etat a permis aux deux personnalités de mesurer, une
fois de plus, la convergence des positions entre la Côte d'ivoire et les Etats
Unis d'Amérique. (...) Les deux personnalités sont convenues, après
discussions, du nécessaire maintien en place du dispositif de l'Onuci. Mme Rice
a promis une assistance technique militaire aux autorités ivoiriennes dans le
cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et l'émergence de
nouvelles forces d'insécurité sous régionales. Un expert militaire américain
sera égale ment mis à la disposition du cabinet du Premier ministre, ministre de
la Défense pour apporter son appui à la refonte de l'Armée. Elle a promis la
mobilisation américaine pour aider la Côte d'Ivoire à atteindre le point
d'achèvement de l'initiative PPTE le plus rapidement possible. Enfin, Mme Rice a
estimé, à propos de la levée de l'embargo sur la Côte d'ivoire, qu'en raison de
la situation de fragilité du pays, il fallait adopter une posture prudente en
optant pour une évolution graduelle.




 




 





Le gouvernement en séminaire demain mardi




 





L'inter


-Le gouvernement ivoirien tiendra demain mardi, au palais présidentiel à
Abidjan-plateau, son quatrième séminaire sur la communication gouvernementale,
sous la présidence du président de la République, Alassane Ouattara. Selon la
primature, ce séminaire vise à permettre aux membres du gouvernement de
s'accorder sur une vision commune de sa politique de communication et sur leurs
relations avec certaines instances du travail gouvernemental.




 




 





Des pro-Gbagbo divisés à Paris : une réunion finit dans le cafouillage




 





L'inter –


L'information ne devrait pas plaire à l'ancien président Laurent  Gbagbo, depuis
sa cellule de la prison de Scheveningen à La Haye. Une réunion des patriotes
ivoiriens proches de l'ex-chef de l'Etat déchu se serait en effet terminée dans
le cafouillage, le samedi 17 décembre dernier à Paris, en France. Le motif de la
bagarre, une mésentente des pro-Gbagbo sur la stratégie à adopter pour la
défense de l'ancien président.