REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 OCTOBRE 2010

18 oct 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 OCTOBRE 2010









Communiqué de presse - Les Etats -Unis pour une élection





 «
équitable et pacifique »




Le Patriote  -

Les États-Unis soutiennent
les aspirations du peuple de Côte d'Ivoire pour la reprise de la démocratie, et
partagent son ardent désir d'aller aux élections pour sortir de l'impasse
politique pour aller vers une unité durable. Nous saluons donc les efforts
concertés des partis politiques, du Gouvernement de Côte d'Ivoire et de la
communauté internationale pour la tenue effective des élections présidentielles
prévues pour le 31 octobre 2010. Nous vous avons convié ici aujourd'hui, pour
nous aider à transmettre notre fervent espoir à tous les leaders des partis
politiques en Côte d'Ivoire de les voir s'engager dans un processus électoral
crédible, transparent, équitable et pacifique. Les États-Unis restent convaincus
que la résolution de la crise ivoirienne - qui dure depuis une décennie - passe
essentiellement par des élections crédibles. Celles-ci détermineront par
ailleurs la réconciliation politique, la création des conditions de la bonne
gouvernance et du développement économique. (...)





 





 






Distribution des cartes d'identité : Des agents de l'ONI soutirent de l'argent à
Duékoué




Le Nouveau Réveil  -

Les
agents de l'Office National d'Identification (ONI) se trouvant dans les sous
prefectures de Guehebi, Guehezon et Babohoua soutient de l'argent (3000 fcfa)
aux populations en échange de la remise de leur carte d'électeur. Depuis donc le
samedi, le processus de distribution est bloqué par la faute de ces agents qui
refusent de remettre les cartes aux récipiendaires sans le pécule.





 





 





On
déchire déjà les affiches





L'Intelligent d'Abidjan  -


Les
affiches n'ont pas chance de tenir longtemps sur les murs. A peine elles sont
collées aux murs qu'elles sont aussitôt déchirées. (...)





 






Présidentielle : Mgr Paul Ahouanan s'inquiète de l`insécurité et des erreurs sur
les cartes d`identité et d`électeur




Fraternité Matin  -

L'archevêque métropolitain
de l'archidiocèse de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouanan Djro, a animé dimanche, à
l'archevêché, une conférence de presse portant sur la tenue du premier tour de
l'élection présidentielle. A ce propos, le dignitaire religieux a indiqué qu'il
a deux préoccupations. A savoir, les erreurs sur certaines cartes nationales
d'identité et d'électeur et les problèmes de sécurité. Il voudrait savoir
comment les structures impliquées dans le processus électoral pourront régler
ces questions avant le 31 octobre prochain. "J'ai vu deux ou trois cas. Par
exemple, j'ai une parente dont la photo figure effectivement sur sa carte mais
c'est le nom de son mari qui y est mentionné et il y a beaucoup d'erreurs de ce
genre", a déploré Mgr Ahouanan. Qui s'est ensuite interrogé si toutes ces
personnes qui sont dans cette situation pourront voter ou pas. Dans le cas
contraire, quelle solution palliative peut-on leur proposer ? La seconde
préoccupation de l'archevêque métropolitain de Bouaké a trait au problème
sécuritaire parce que, selon lui, à moins de deux semaines de la tenue du
premier tour de l'élection présidentielle, les armes circulent encore sur
l'ensemble du territoire national. C'est pour toutes ces raisons qu'il a demandé
aux structures compétentes dont la mission est la sécurisation des élections, de
veiller scrupuleusement à leur déroulement afin qu'on ne fasse pas usage des
armes avant, pendant et après le scrutin, pour décourager toute velléité de
vandalisme, pillage, destruction de biens publics et privés et des descentes
dans les rues. Aussi, Mgr Ahouanan a-t-il tenu à prévenir que si le volet
sécuritaire n'était pas garanti, cela pourrait avoir des conséquences sur le
scrutin parce que les électeurs pourraient avoir peur d'aller voter.





 





 





 





En
campagne électorale – Un candidat victime d'une agression




Soir Info  -

Eno
Aka N'Douba, candidat indépendant à la présidentielle du 31 octobre 2010, a été
victime d'une agression samedi 16 octobre 2010 en pleine campagne électorale.
Selon son témoignage, les événements se sont produits peu après 22H, à la
Riveria II. « Un taxi est venu cogner l'arrière de mon véhicule au niveau du
petit marché de nuit de la Riveria II » a-t-il fait savoir au cours d'un
entretien hier (...) Le choc a été si violent que le parc choc a cédé. Le candidat
a dénoncé un acte délibéré de la part de ses agresseurs. Toujours selon lui
lorsque son chauffeur a mis pied à terre pour ramasser le pare-choc celui-ci a
été pris à parti par des jeunes ses disant syndicalistes. «  J'ai du descendre
moi-même de la voiture pour me présenter à ces jeunes. Quand je leur ai dit que
je suis candidat aux élections présidentielles, ils m'ont répondu « on s'en
fout ».  (...) Alors qu'il pensait s'être tiré  d'affaire, d'autres jeunes lui ont
fait barrage. «  Ils  m'ont fait savoir qu'ils sont de la FESCI et que là est
notre territoire (...) J'ai été obligé de parlementer de longues minutes avec eux
pour qu'ils me laissent partir, non sans payer quelque chose. (...) » Ces
événements remettent au goût du jour la préoccupation des candidats pour la
sécurité. (...)





 





 





Hamed
Bakayoko menacé




Le Patriote  -

Depuis qu'il a cassé la
baraque le vendredi dernier à Yopougon, le Directeur Central de Campagne chargé
de la jeunesse du candidat Alassane Ouattara trouble le sommeil de la
refondation. Incapables de lui apporter la réplique par la voie démocratique
avec force arguments, les chargés des basses manœuvres du FPI tentent
d'intimider le ministre Hamed Bakayoko. Dès qu'il a fini de cracher ses vérités
devant une foule immense à Ficgayo, les Refondateurs ont fait envoyer un camion
militaire, bondé d'élements du CeCOS, sillonner les alentours de la résidence de
Hamed Bakayoko. Histoire certainement de l'intimider ou de l'effrayer. Et, il ne
faut pas en douter avec eux, pourquoi pas essayer d'attenter à sa vie. Depuis,
un détachement de l'Onuci a pris position devant la résidence du DCC, Hamed
Bakayoko et ce dernier peut tranquillement poursuivre la campagne électorale
jusqu'à la victoire finale et définitive du Dr Alassane Dramane Ouattara.