REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 JUIN 2013

17 juin 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 JUIN 2013

















Réforme de l'armée : La charte d'éthique et le code de déontologie validés




 






Fraternité Matin, Nord-Sud -


La création d'un comité permanent d'éthique et de déontologie, l'élaboration

d'un manuel explicatif en des termes plus simples, la révision des dispositions

relatives aux critères d'inscription au tableau d'avancement, le renforcement de

la protection juridique et droits garantis par la loi aux militaires. Ce sont là

quelques-unes des recommandations formulées par les participants à l'issue de

l'atelier de validation de la charte d'éthique et du code de déontologie qui

s'est tenu les 13 et 14 juin. En validant ces instruments, les militaires ont

pris l'engagement, devant le ministre auprès du Président de la République

chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, de servir l'Etat et la nation dans un

esprit nouveau.




C'est

pourquoi les participants ont émis des préoccupations relatives à la mise en

œuvre des nouveaux textes. Ces textes, ont-ils souligné, doivent survivre après

l'atelier. Ils ont souhaité qu'on les rende accessibles à tous les militaires

qui doivent les connaître et les accepter.




«

Il faut faire en sorte que par extension le code d'éthique et la charte de

déontologie contribue à l'éducation de la jeunesse et de la population
», a

relevé le général Mathias Doué en remettant les conclusions de l'atelier au

ministre de la Défense. Paul Koffi Koffi a marqué sa satisfaction et salué la

qualité du travail accompli. Il a réaffirmé sa volonté de mettre en œuvre ce

code important. Le Chef de l'Etat, selon lui, accorde une attention particulière

à cette question. « Le document lui sera présenté à la prochaine réunion du

Conseil national de sécurité pour être validé et, par la suite, pour adoption

officielle, après les procédures réglementaires
», a indiqué le ministre. En

attendant, il a souhaité que les hommes sur le terrain s'approprient déjà ce

code qui vise à redorer le blason de l'armée




 




 






Processus de désarmement des ex-combattants en Côte d'Ivoire : 1000

ex-combattants aux portes des Eaux et Forêts




 






Soir Info -


Ce

sont, au moins 1000 éléments des ex-combattants qui vont intégrer, dans les

prochaines semaines, le corps des agents des Eaux et forêts de Côte d'Ivoire.

L'annonce a été faite vendredi 14 juin 2013, par Fidèle Sarassoro, le patron de

l'Addr. Sanna Kaskela, de l'union européenne et une importante délégation de

l'ambassade d'Australie pour la Côte d'Ivoire, le Mali, le Libéria, la

Sierra-Léone, le Ghana avec pour résidence à Accra, ont rendu visite ce jour,

aux autorités chargées du désarmement, de la démobilisation et la réintégration

(addr) en Côte d'Ivoire. M.M, Tim Milikan, Marc Liusez, Jeremy Adler, tous

secrétaires dans ladite représentation diplomatique, qu'accompagnait, l'attachée

politique de l'union européenne, Sanna Kaskela, sont venus constater et évaluer

le niveau de l'évolution du processus de désarmement en Côte d'Ivoire. Après une

visite guidée des différents stands, Jeremy Adler, fonctionnaire aux Nations

Unies pour le compte de l'Australie et également chef de la délégation, a situé

les journalistes sur l'objectif de leur visite. « C'est pour

voir nous mêmes la réalité du processus de désarmement, se familiariser avec le

processus pour pouvoir faire un rapport à New-York. L'Australie contribue au

processus de désarmement en Côte d'Ivoire
», a dit le diplomate australien.

M. Fidèle N'Dotien Koné, chef du service rapatriement désarment, démobilisation

et réintégration de l'Addr, s'est dit très satisfait, de la visite des

diplomates australiens, «L'opération de désarmement, de démobilisation et de

réintégration des ex-combattants telle que présentée par l'Etat de Côte

d'Ivoire, seuls, le budget ou les ressources financières de l'Etat de Côte

d'Ivoire, ne peuvent soutenir cette opération. Donc, il est important pour nous

que nous puissions nous rapprocher des partenaires de développement bilatéraux

comme multilatéraux à l'effet d'accompagner, la Côte d'Ivoire à sortir de cette

crise-là. Nous nous réjouissons de la visite de l'Ambassade d'Australie qui

vient s'enquérir du processus de désarmement en Côte d'Ivoire. C'est la preuve

que quelque chose a été fait
», a dit Fidèle N'Dotien. [...]




 




 






Manifestation des victimes de la crise contre la CPI au Plateau, aujourd'hui :

Attention aux infiltrations !




 




Le

Jour plus -




L'Alliance pour le changement (Apc) dirigée par le député Alphonse Soro organise

aujourd'hui à partir de 7h30 mn, devant le Palais de la Justice

d'Abidjan-Plateau, une manifestation de protestation contre la décision de la

CPI. Au cours de cette manifestation, les victimes de la crise postélectorale

vont exprimer aux yeux du monde, leur mécontentement face à la décision de la

CPI d'ajourner la confirmation des charges contre Laurent Gbagbo sous le

prétexte de l'insuffisance de preuves. Pour les victimes de la crise

postélectorale, Laurent Gbagbo est le seul et unique responsable de tous les

crimes commis au cours de cette crise. Pour Soro Alphonse et les victimes, les

preuves sont largement suffisantes pour que la CPI confirme les charges retenues

contre l'ex président ivoirien Laurent Gbagbo. Mais cette marche qui s'annonce

grandissime pourrait être une occasion pour les ennemis du pouvoir d'Abidjan de

semer la chienlit.




 




Selon

une source crédible, des éléments pro-Ib qui accusent le président Ouattara de

les avoir oubliés, après qu'ils aient combattu à Abobo et qui entendent vaille

que vaille se faire justice, seraient en passe d'infiltrer la marche. Nos

sources parlent également de certains démobilisés qui s'apprêteraient aussi à

infiltrer les rangs des victimes à cette marche et y faire crépiter les armes.

Outre ces deux cas, les sources parlent également de certains pros Gbagbo qui

n'auraient pas encore renoncé à leur funeste projet de reprendre le pouvoir par

les armes. Pour ces ennemis de la Côte d'Ivoire toujours tapis dans l'ombre, il

faut à tout prix trouver des morts au président Alassane Ouattara, et toutes les

occasions sont bonnes pour eux. Nos informateurs soutiennent qu'en faisant

couler à nouveau le sang, cela innocenterait leur mentor détenu à la Haye et

diluerait les accusations portées contre leur mentor à la CPI. Les ennemis du

pays demeurent fidèles à leur idée de déstabiliser le pouvoir du président

Alassane Ouattara. Vrai ou faux, une chose est certaine, les autorités du pays

doivent prendre des mesures appropriées pour que cette marche soit quadrillée et

bien sécurisée par les Forces républicaines. Et surtout, veiller sur les gestes

des marcheurs comme du lait sur le feu afin d'éviter au pays, un autre bain de

sang.




 




 






Après l'arrestation de Koua Justin : Un meeting de la JFpi interdit à Akoupé




 






L'Inter, LG Infos, Le Quotidien d'Abidjan, Notre Voie -


Une semaine après l'arrestation du secrétaire national de la jeunesse du front

populaire ivoirien (jfPI), Koua Justin, par des éléments du Centre de

coordination des décisions opérationnelles (Ccdo) et la police, le vendredi 7

juin dernier, les jeunes du parti de Laurent Gbagbo ont repris leurs tournées,

dans le cadre de l'opération ''éveil des consciences''. Le nouveau secrétaire

national de la JFpi par intérim, Dahi Douhouré Nestor, a connu sa première

interdiction de meeting à Akoupé, où il s'était rendu avec ses camarades, le

samedi 15 juin 2013. Arrivés à la salle de réunion de la mairie d'Akoupé, les

jeunes du Fpi ont été empêchés par la police d'y tenir leur rencontre. En effet,

des éléments de la police avaient quadrillé le périmètre de la mairie, exécutant

ainsi, à les entendre, un ordre de la préfecture. Dahi Douhouré Nestor venait

d'essuyer son premier revers en tant que patron de la JFpi. Avant Akoupé, la

délégation de la JFpi s'est rendue à Tecouésin, puis à Afféry. A Tecouésin, Dahi

Nestor a été accueilli dans la liesse populaire et conduit comme un conquérant

jusqu'à la place Abossolo. «Gbagbo va revenir parce qu'il est innocent. Restez

sereins, dignes et debout. Il faut vaincre la peur. Elle est derrière nous. Très

bientôt, Laurent Gbagbo sera avec son peuple», a déclaré le leader par intérim

de la JFpi. Pour lui, le combat que le parti de l'ancien président mène ne vise

qu'à remettre les Ivoiriens ensemble. «L'avenir de la Côte d'Ivoire est en jeu.

Tendez les bras aux jeunes du Pdci et des autres partis politiques», a-t-il

lancé aux populations. [...]




 




 




Le

dialogue républicain reprend le 24 juin




 




Le

Nouveau Réveil -


Le

dialogue républicain entre le pouvoir et l'opposition reprend le 24 juin

prochain. C'est la présidente de l'Union pour la république et la démocratie

(Urd), Danièle Boni Claverie, qui en a fait la révélation samedi dernier. Ce

dialogue, faut-il le rappeler, regroupe les 11 partis politiques de l'opposition

réunis au sein du cadre permanent de dialogue (cpd). En face, le premier

ministre est entouré de plusieurs ministres membres du pool politique du

gouvernement, dont le ministre d'état, ministre de l'intérieur. Démarré fin

avril 2013 par le conclave de Grand-Bassam, le train du dialogue a connu

plusieurs incidents de parcours, marqués par diverses escales. La reprise devait

permettre aux deux blocs, de renouer les discussions là où elles les ont

laissées. Les préoccupations de l'opposition n'ont pas varié. Ce sont, entre

autres, la mise en liberté des prisonniers dits politiques issus de ses rangs,

le retour des exilés, la suspension de l'exécution et l'annulation des mandats

d'arrêt, le dégel des avoirs, le financement des partis politiques, la

définition d'un statut de l'opposition, le respect de la liberté d'expression et

de manifestation, les réformes électorales, dont la recomposition souhaitée de

la commission électorale indépendante (cei). Tout un programme, en somme.




 




 






Danielle Boni Claverie (Urd) dénonce : «La fracture est en train de s'élargir»




 




Le

Nouveau Réveil -


Ça bouge, ça n'avance pas. Quatre partis politiques dont la formation de

Danielle Boni Claverie, ont indiqué samedi que l'opposition a obtenu très peu

d'avancées dans son dialogue avec le pouvoir, un an après. Outre l'Union pour la

république et la démocratie (Urd) de Danielle Boni Claverie, ces partis sont,

l'Union des socio démocrates (Usd), le rassemblement démocratique panafricain

(rdp) et Udr, tous issus de l'alliance Agir pour la paix (Apn). De la reforme

électorale à l'amnistie générale, en passant par la question des détenus dits

poli tiques, ils ont renouvelé leurs réoccupations au gouvernement, à l'issue

d'un séminaire qui les a réunis au centre national de recherches sur les

traditions orales (cnrto) d'Abidjan, à Cocody. «Nous pensons que le fait que

l'opposition ne soit pas au parlement aurait dû permettre au Cpd (Cadre

permanent de dialogue) de pouvoir être vraiment ce lieu d'échange et de

discussion, de recherche de consensus sur des problèmes aigus. Je pense au

foncier, au problème de nationalité, à la loi d'amnistie que nous aimerions voir

discutée. Il y a beaucoup de sujets qui auraient pu faire l'objet de discussion.

Pour booster la réconciliation. Or, nous, nous constatons que la Réconciliation

n'a pas bougé d'un iota
», a déploré Danielle Boni Claverie face à la presse.

A l'en croire, «au fur et à mesure que le temps passe, les rancœurs et les

frustrations ne font que se renforcer
» et «la fracture est en train de

s'élargir
». Si pour le moment, elle se refuse à qualifier ce dialogue de «marché

de dupes
», l'ancienne ministre n'en dénonce pas moins «la méthode qui ne

permet pas des négociations
». «Tant que nous aurons, ici, en Côte

d'Ivoire une justice sélective qui ne sanctionne qu'un seul camp, en ce moment

là, comment peut on nous parler d'impunité
?», s'est elle insurgée, par

ailleurs : indiquant qu' «au nom de la réconciliation» et «devant

l'impossibilité de pouvoir lutter contre cette impunité
», il faut une loi

d'amnistie générale pour «essayer d'effacer dans les deux camps tout ce qui

peut diviser
». A pro pos de justice, justement, la «patriote»,

partisane de l'ancien président Laurent Gbagbo, aujourd'hui dans les geôles de

la Haye, s'est dit «satisfaite de pouvoir constater que le dossier

d'accusation montre une vacuité certaine
». En témoigne, à ses yeux, le

report, début juin, de l'audience de confirmation des charges contre l'ex chef

de l'état. «Le président Laurent Gbagbo va lentement, mais sûrement, vers sa

libération
», se rassure-t-elle. Il est vrai que, là aussi, d'aucuns pensent

que les choses ne bougent pas vrai ment.




 




 






Situation sociopolitique :


Miaka Ouretto à nouveau à La Haye




 






Fraternité Matin -


Le

président par intérim du Fpi, ex-parti au pouvoir, Sylvain Miaka Ouretto, s'est

envolé pour La Haye à la rencontre de Laurent Gbagbo, ancien Président ivoirien,

qui y est incarcéré depuis le 30 novembre 2011. (...) L'information du départ à La

Haye du 1er responsable du Fpi a été donnée samedi dernier, par ''Notre voie'',

porte-voix officiel de ce parti. Si le journal ne donne pas les raisons de ce

voyage, il estime cependant que les deux hommes parleront de l'actualité

politique dominée, ces derniers jours, par la dernière décision de la Cpi et

l'arrestation du secrétaire national par intérim de la  Jfpi, Justin Koua, le 7

juin, à Cocody-Attoban, siège du parti de la rose.




Le 3

juin dernier, les juges de la Cpi ont donné à la procureure, Fatou Bensouda,

dans l'affaire qui l'oppose à Laurent Gbagbo, un délai supplémentaire pour

étayer ses preuves, parce qu'ils estiment que les éléments présentés par elle,

n'étaient pas suffisants pour aller à un procès contre l'ex-Chef de l'Etat

ivoirien ; notamment ''la structure organisationnelle des forces de Laurent

Gbagbo, les victimes, les préjudices subis et leur allégeance réelle ou

supposée''
. Une décision qui a fondé son parti à demander sa libération pour

insuffisance de charges. Autre pan de l'actualité politique nationale :

l'arrestation de Koua Justin. (...)


Une occasion saisie par la direction de ce parti pour dénoncer

" l'illégalité des procédures... les exactions contre les innocents, l'extorsion

de biens personnels, en l'occurrence, le vol des clés du cabinet de Miaka

Ouretto...''.
Et de déplorer ''qu'alors que, sous Laurent Gbagbo, la

sécurité rapprochée des responsables de l'opposition était assurée par l'Onuci,

l'inverse n'est plus possible sous Alassane Ouattara.''




Le

retour du président par intérim, qui avait mené un lobbying, il a quelque temps,

auprès d'un ensemble de Chefs d'Etat, notamment le Français François Hollande et

le Sénégalais Macky Sall, pour la libération de son leader, est prévu, dit-on,

pour cette semaine.




 




 






Situation sociopolitique : Comment le Fpi compromet la libération de ses cadres




 






Soir Info -




L'ex-parti au pouvoir en Côte d'Ivoire, le Front populaire ivoirien (FPI) ne

cesse d'exiger la libération de ses cadres, militants et sympathisants

incarcérés dans des prisons à Abidjan et à l'intérieur du pays. Certains ont été

placés en détention peu après l'arrestation de l'ex-président Laurent Gbagbo le

11 avril 2011, d'autres l'ont été plus tard, soit après des attaques armées

contre les Forces armées ivoiriennes, soit après des propos tenus, jugés par le

régime en place, de subversifs, d'offense au Chef de l'Etat ou d'appel à

l'insurection. Les appels des dirigeants de l'ex-parti au pouvoir, appuyés par

ceux de la société civile, d'autres partis politiques, et même de la Communauté

internationale, avaient, apparemment, fini par toucher le cœur des autorités

politiques ivoiriennes, et surtout celui des autorités judiciaires qui ont posé

des actes forts dans la décrispation du climat sociopolitique : 20 prisonniers

pro-Gbagbo ont été d'abord mis en liberté provisoire le 10 novembre 2011, parmi

lesquels, Danielle Boni Claverie, Koné Boubacar, Diabaté Bê, Dogbo Rapahaël et

Niamien Yao. Ensuite, 8 autres pro-Gbagbo dont l'ancien premier ministre Aké

N'Gbo, les ex-ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi, Jean-Jacques Béchio, et

le syndicaliste Mahan Gahé, ont recouvré la liberté. Ces actions ont été perçues

par les Ivoiriens et la Communauté internationale, comme des points

significatifs dans le sens de la décrispation et de la réconciliation nationale.

Le Président Alassane Ouattara et son gouvernement, avaient instruit la Justice

pour qu'elle accélère les procédures à l'encontre des prisonniers proches de

l'ancien régime. Les choses semblaient aller sur la bonne voie. Mais, selon nos

sources , ''les discours musclés'' des responsables du Fpi, et les dernières

incursions d'individus armés à l'ouest, notamment l'attaque de petit-Guiglo qui

a fait six tués dont deux civils, en mars 2013, ont amené les autorités

ivoiriennes à revoir leur copie. Elles ont recommencé à suspecter le parti de

l'ex-président Laurent Gbagbo, d'être de mèche avec les assaillants, donc, de

vouloir déstabiliser le régi- me en place. Les déclarations musclées de la

direction du Fpi en avril et mai 2013 notamment, ont, semble-t-il compliqué les

choses pour cette formation politique. Entre autres propos, on peut citer par

exemple, la déclaration du parti à la rose suite au rapport des experts de

l'Onu, le 15 mai 2013. ''Aujourd'hui la Côte d'Ivoire politique est coupée en

deux. Le tissu social est déstructuré. La pauvreté et le chômage galopants, la

réconciliation au point mort, le front social instable, avec le feu du

mécontentement qui couve, l'insécurité rapprochée devenue chronique, la

démocratie en panne. Les citoyens étouffent sous l'arbitraire, la répression au

quotidien et les discriminations ethno-tribales érigés en système de

gouvernance'', mentionnait la déclaration signée du secrétaire général

intérimaire du Fpi, Kodjo Richard. Bien avant, le Président par intérim du Fpi,

Miaka Oureto ne manquait aucune occasion pour décocher des flèches empoisonnées

à l'en- droit du chef de l'Etat ivoirien. A cela, il faut ajouter, les

constantes déclarations ''violentes'' du secrétaire national à la jeunesse par

intérim, Koua Justin qui a même été mis aux arrêts, le vendredi 7 juin 2013. «

Tant que Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Aboudramane Sangaré, Affi N'Guessan, Bro

Grébé, Alphonse Douaty et tous les autres seront en prison, la Côte d'Ivoire

s'en portera mal. Le pays restera bloqué et rien ne marchera et rien ne réussira

à Ouattara, il ne connaîtra aucun succès...C'est notre détermination et notre

mobilisation qui feront partir Ouattara », martelait Koua Justin le samedi 25

mai 2013 lors de sa tournée dans les villages de la Sous préfecture d'Alépé dans

le cadre de ''l'opération éveil des conscience''. Ces dis- cours ''guerriers''

non exhaustifs, on pourrait le penser, ont dû conduire le pouvoir Ouattara à

marquer le pas dans sa volonté d'ouvrir des portes au Fpi. [...]




 




 






Tieningboué : 43 Peulhs kidnappés et détenus à Ouédala




 






Notre Voie, L'Expression -




Malgré le déploiement de bérets rouges à Tiéningboué pour assurer la sécurité

des fonctionnaires et autres travailleurs affectés dans la localité, la tension

demeure toujours vive entre les populations locales Koro et les éleveurs peuhls.

A ce jour, des sources jointes sur place, font état de 43 peulhs kidnappés par

les manifestants. Ils sont détenus dans le village de Ouédala, dans une prison

de fait. Ces derniers, dit-on, ne seront libérés que, lorsque les deux chefs

coutumiers (Kandé Valy et Kandé Doguessè) incarcérés à Séguéla       seront

relâchés. S'agissant du cheptel des peulhs, l'opération d'abattage des bêtes se

poursuit dans la campagne. Au moment où nous mettions sous presse, le tronçon

Tiéningboué-Mankono était toujours bloqué. Rappelons qu'un conflit oppose depuis

plusieurs jours, les autochtones Koro (agriculteurs) aux éleveurs peulhs, dont

les bêtes divaguent dans les champs. Non contents de l'arrestation de leurs

chefs, les premiers se sont révoltés mercredi dernier.




 




 






Yamoussoukro / 23ème journée de l'Enfant Africain : les enfants dénoncent la

violation de leurs droits




 






L'Inter -


La commémoration de la 23ème édition de la journée de l'enfant Africain, hier

dimanche 16 juin 2013, a été marquée à Yamoussoukro par une cérémonie qui a eu

pour cadre l'institut Vivo-Energie, le vendredi 14 juin. Précédée d'une

procession des enfants dans les rues de la ville, cette cérémonie a été marquée

par des sketchs, des poèmes, des expositions de dessins et des messages de

promotion des droits des enfants. Mlle Ruffine Diomandé, présidente locale du

Parlement des enfants, a, à cette occasion, fait constater que tout le monde

crie à la promotion des droits des enfants sans véritablement poser d'action

dans ce sens. « Aujourd'hui, la non-déclaration à l'état civil et la

non-scolarisation constituent les pires violations ignorées, dont nous sommes

quotidiennement victimes »
, a souligné Mlle Diomandé, qui s'est attardée sur

le phénomène de ''tantie-bagages'' dont sont victimes des enfants. Avant la

petite Diomandé, la directrice régionale du ministère de la femme, de la famille

et de l'enfant, Mme Koutouan a souligné entre autres, les stéréotypes,

l'ignorance des parents, la pauvreté, la déscolarisation, les mauvais

traitements, les conflits conjugaux, les divorces, les difficultés liées à la

parentalité comme causes des nombreuses atteintes aux droits des enfants. Comme

elle, Mme Frederica Fermandi, la responsable du bureau des droits de l'homme à

l'Onuci basée à Yamoussoukro, a rappelé que la promotion et la protection des

enfants dépendent de tous. Au nom du préfet de région, M. Gérard Niamké Kouadio

a salué l'organisation de cette commémoration avant d'espérer un avenir meilleur

pour les enfants de Yamoussoukro.