REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 DECEMBRE 2012

17 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 DECEMBRE 2012







Relance du
dialogue Gouvernement-opposition. L'Onu se félicite des initiatives




Le Nouveau
Réveil
– Le Représentant spécial
du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Albert Koenders,
s'est félicité vendredi, au lendemain de la rencontre à Dakar entre le président
Macky Sall et une délégation du Front populaire ivoirien (FPI), des initiatives
prises dans le pays et à l'extérieur en vue d'une reprise du dialogue politique.
Dans une déclaration transmise à APA dans la capitale économique ivoirienne, le
Représentant spécial rappelle à tous les acteurs concernés les paragraphes 11 et
16 de la Résolution 2062 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies en
juillet dernier. En son paragraphe 11, la Résolution 2062 stipule que le Conseil
de sécurité se félicite que le gouvernement ait entrepris d'intensifier le
dialogue politique avec l'opposition, y compris avec les partis politiques non
représentés à l'Assemblée nationale. Elle demande aussi au gouvernement ivoirien
de continuer de prendre rapidement des mesures concrètes à cette fin et de
ménager un espace politique à l'opposition. Le Conseil demande également à tous
les partis d'opposition de jouer un rôle constructif et de concourir à la
réconciliation et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de
continuer à exercer ses bons offices pour faciliter le dialogue entre tous les
acteurs politiques. En son paragraphe 16, la Résolution 2062 stipule que le
Conseil de sécurité demande au gouvernement ivoirien et à tous les acteurs
politiques de veiller à ce que les prochaines élections locales soient ouvertes,
transparentes, libres et régulières et se déroulent dans le calme. Le même texte
souhaite aussi que ces scrutins favorisent la représentativité politique et la
réconciliation, en choisissant une date opportune, en assurant la sécurité et en
procédant aux réformes électorales utiles. Le communiqué publié jeudi à Dakar
stipule que la rencontre entre le président Macky Sall et les dirigeants du
parti de M. Gbagbo s'inscrit dans le cadre d'une contribution aux efforts de
réconciliation nationale en cours en Côte d'Ivoire. C'est la première fois que
des dirigeants du FPI sont reçus par un chef d'Etat depuis la chute de Laurent
Gbagbo le 11 avril 2011, rappelle-t-on. Cette médiation sénégalaise devrait
aboutir à la participation du FPI aux élections municipales et régionales
prochaines, fixées au 24 février prochain. Les partisans de Laurent Gbagbo, qui
est incarcéré depuis le 29 novembre 2011 à La Haye, avaient boycotté les
élections législatives du 11 décembre 2011.




 




Invité des
Rédactions. Koenders face aux journalistes, ce matin.




Fraternité
Matin
– Le Représentant spécial
du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Albert Koenders rencontre la
presse à la salle Charles Diagne l'ensemble des Rédactions du Groupe, à partir
de 9h30mn, pour parler de la ''part de l'Onuci dans la reconstruction de la Côte
d'Ivoire''. 1h30 d'échanges fort enrichissants en perspective.




 




 




Hamed
Bakayoko reçoit les partis politiques





L'Intelligent d'Abidjan
– Le
ministre d'État, Ministre de l'Intérieur et de la sécurité reçoit ce lundi
matin, les partis politiques de l'opposition, hors Fpi. Dans le cadre des
municipales et régionales à venir, ces partis ont appelé au report et déploré
les reformes opérées au parlement sans concertation. Hamed Bakayoko tentera de
les apaiser.




 




Dialogue
Ouattara-FPI / Gervais Coulibaly, président du CAP-UDD au FPI : ''Si c'était
pour en arriver là, il fallait commencer au moment où vous nous taxiez de
traîtres'' L'Intelligent d'Abidjan –

Le président de Cap Unir pour la démocratie
et le développement a jeté le samedi 15 décembre 2012, un pavé dans la marre du
Front populaire ivoirien (FPI). Au cours d'un séminaire destiné aux militants de
CAP-UDD et à ceux du Congrès ivoirien pour le développement et la paix (CIDP),
Gervais Coulibaly a commenté l'actualité politique ivoirienne, marquée par
l'annonce d'un dialogue Alassane Ouattara-FPI, dont le médiateur est le
Président du Sénégal, Macky Sall. Selon le président de CAP-UDD, l'opposition a
raté le virage des élections législatives, parce que certains partis de cette
opposition n'ont pas su apprécier les réalités, notamment le FPI. «La route que
nos camarades sont en train de vouloir prendre en faisant le tour du monde à la
recherche de médiateurs, on n'avait pas besoin d'y arriver. On pouvait dès le
début, si nous étions allés à ces législatives et qu'on avait eu 30 députés pour
notre famille, aider notre pays. Mais on fait le tour du monde, on annonce à ses
militants qu'on va devoir dialoguer, il n'y a plus de préalables, que de temps
perdu ! Que de vies humaines perdues pour rien. J'attends que tout le monde
rentre des différents voyages, qu'ils fassent le pas et je leur dirai que si
c'était pour en arriver là, il fallait commencer au moment où vous nous taxiez
de traîtres. Gbagbo Laurent n'est toujours pas sorti de prison, Simone Gbagbo
est toujours à Odienné, Michel Gbagbo est toujours à Bouna, ceux qui sont en
exil le sont toujours. Qu'est-ce qui a changé et puis, on veut discuter? Rien»,
a indiqué Gervais Coulibaly à l'endroit du FPI. Le président du CIDP, représenté
par son vice-président, Dr Lorougnon Félix, a insisté sur le danger que
représente un militant mal formé. «Un militant qui n'est pas formé est un danger
pour lui-même, pour son parti et pour la société», a indiqué Dr Lorougnon Félix,
avant de traduire ses remerciements au formateur, Charles Yaovi Djrékpo,
directeur-résident du National Democratic Institute (NDI). Deux thèmes ont été
retenus pour cette première formation politique destinée aux militants de
CAP-UDD et du CIDP : «Comment élargir les bases d'un parti politique ?» et
«Comment gérer un parti politique ?».




 




 




Au jour le
jour La CEI rencontre les partis politiques




Le
Patriote –
La séance de travail
annoncée pour ce mardi 18 décembre 2012 entre la Commission Electorale
Indépendante et les Responsables des élections des partis politiques
initialement prévue pour se dérouler dans les locaux du secrétariat général de
la CEI aura finalement lieu au siège de l'institution, sis à Cocody, Résidence
Angoua Koffi, route du zoo à 10 heures. Selon Monsieur Nicolas Baba Coulibaly,
chef de service communication de la CEI, il s'agira pour la CEI d'échanger avec
la classe politique sur le mode opératoire retenu pour les élections locales du
dimanche 24 février 2013.




 




 




Politique
nationale : Blé Goudé crée son parti politique




LG Infos,
le Nouveau Courrier, L'Inter –

L'impressionnant déploiement des Frci le week-end dernier au Baron bar de
Yopougon pour empêcher le Cojep de tenir les 16 et 17 décembre 2012 son 1er
congrès extraordinaire aura été un coup d'épée dans l'eau. Car doués de
stratégies comme ils le sont, les responsables du Congrès panafricain des Jeunes
et des Patriotes (Cojep), ont tenu leur assise dans un endroit tenu secret, deux
jours durant, les 12 et 13 décembre 2012. Ils ont mené des réflexions
essentiellement axées sur les mutations qu'impose le contexte politique en
Côte-d'Ivoire. Ils ont arrêté d'importantes décisions qui vont bientôt faire
bouger les lignes politiques en Côte d'Ivoire. En effet, le Congrès
extraordinaire réuni les 12 et 13 Décembre 2012 à Abidjan a décidé de changer la
nature et la dénomination du Cojep. «Ainsi désormais le Cojep : Congrès
panafricain des jeunes et des Patriotes, devient Congrès panafricain pour la
Justice et l'égalité des Peuples, et passe de son statut de groupe de pression à
celui de mouvement politique». On le voit, le mouvement créé par Charles Blé
Goudé, leader de la jeunesse patriotique de Côte d'Ivoire a grandi d'une tête,
en fonction de la situation politique qui a cours en Côte d'Ivoire, pour
s'asseoir désormais à la table des formations politiques de l'opposition
significative au régime d'Alassane Ouattara. Par ailleurs, «le Congrès
extraordinaire réuni les 12 et 13 décembre 2012 à Abidjan décide de renouveler
sa confiance au camarade Charles Blé Goudé (CBG), pour diriger le mouvement,
agir en son nom et préserver son image partout ou besoin se fera sentir, et ceci
en conformité avec la nouvelle nature, la nouvelle ligne et les objectifs
nouveaux du Cpjep». Entre autres résolutions, le congrès extraordinaire a
instamment prié le bureau politique «d'entreprendre toutes les démarches utiles
afin de nouer tous les contacts nécessaires pour un partenariat et une alliance
entre le Cojep et tout mouvement et ou groupement politique défendant les mêmes
valeurs». Des structures spécialisées avec pour missions de dynamiser le Cojep
ont été mises en place. Il s'agit de l'Union des Femmes du Cojep (l'Ufcojep), la
Cellule des enseignants du Cojep (Cecojep). En outre, une structure technique
dénommée «l'école du Cojep» sera chargée de donner à ses militants et
responsables les rudiments politiques conformes à sa vision idéologique. Deux
motions spéciales de soutien au président Laurent Gbagbo, et «aux camarades
Youan bi Angénor, Yavo martial et a tous les prisonniers Cojep», et une motion
de soutien aux prisonniers et aux exilés ont été lues par le congrès
extraordinaire. Qui a ainsi tenu à marquer «son soutien et sa solidarité au
Président Laurent Gbagbo dans cette autre épreuve ; engage le bureau politique à
prendre tout contact et toute initiative utile en vue d'un dénouement politique
de cette situation.» Il a en outre réaffirmé «l'engagement du Cojep aux côtés de
tous les exilés et de tous les prisonniers politiques, pour une réconciliation
vraie entre ivoiriens, une Amnistie générale et la libération pure et simple de
tous le détenus.»




 




 





Interdiction des meetings de la Jfpi à Abidjan / Koua Justin : «Je suis
scandalisé»




LG Infos –
«Je suis scandalisé ! Ouattara
vient une fois encore de démontrer qu'il n'est pas prêt pour la démocratie. En
même temps qu'il appelle l'opposition à la discussion, il refuse que celle-ci
s'exprime». L'auteur de ces propos se nomme Koua Justin, Secrétaire national
intérimaire de la Jfpi. Il a laissé éclater sa colère suite à l'interdiction
arbitraire des meetings qu'il devrait animer à Marcory et à Port-Bouët le samedi
15 décembre dernier. De fait, le très controversé préfet de Région d'Abidjan
Diakité Sidiki a commis le préfet de police d'Abidjan qui a interdit le samedi
15 décembre des meetings pacifiques de la Jeunesse du Front populaire ivoirien
(Jfpi) à Marcory et à Port-Bouët, alors que les organisateurs ont pris toutes
les dispositions que leur impose la loi. Et le hic est que cette grave entrave à
la liberté d'expression intervient à un moment où Alassane Ouattara dit vouloir
reprendre les discussions avec l'opposition significative. En effet, le vendredi
14 décembre dès 4 heures du matin, la place Konan Raphaël de Marcory-Sicogi
était noire d'éléments des Frci et autres forces de l'ordre. Leur objectif,
empêcher les organisateurs du meeting prévu en ce lieu le samedi matin
d'installer les bâches et autre logistique nécessaire au bon déroulement de
cette manifestation. Les jeunes commis à la mise en place ont beau expliquer aux
militaires que les autorités compétentes sont informées de la tenue de ce
rassemblement, les hommes en armes particulièrement motivés par le sommet sont
restés droits dans leurs bottes. C'est alors que sont intervenus des
responsables techniques de la Jfpi, notamment Dassé Claude Secrétaire national
chargé du district d'Abidjan, et Douhou Nicaise, Secrétaire national chargé des
questions de défense et de sécurité. Dans leur entretien avec les militaires et
les forces de l'ordre, ces derniers leur ont dit exécuter des ordres de leur
hiérarchie qui consiste à ne pas laisser se dérouler ce meeting de la Jfpi.
Comment est-ce possible, alors que le vendredi 14 décembre 2012, la Jfpi a eu
une rencontre de travail avec le préfet de région d'Abidjan et le préfet de
police, qui n'ont pas eu à redire sur la question, se sont interrogés les
responsables de la Jfpi. Mais ils n'auront pas de réponse autre que celle qui
leur a été donnée.Le son de cloche a été le même à la place Laurent Gbagbo de
Port-Bouët, où des militaires ont aussi empêché la Jfpi de tenir son deuxième
meeting prévu dans l'après-midi de la même journée.




 




 




Comment
les candidats seront choisis




Le
Patriote –
Ouvert depuis le 23
novembre dernier par la direction du Rassemblement des républicains(RDR), le
dépôt des candidatures à l'investiture du RDR pour les élections régionales et
municipales 2013 a pris fin, hier à minuit. Pour ce qui est des élections
municipales, les dossiers ont été déposés auprès des Secrétaires départementaux
du ressort territorial des communes visées. Pour les régionales, les dossiers
ont été réceptionnés dans la période indiquée auprès de la direction du parti
sis au siège à la Rue Lepic à Cocody. A l'évidence, les candidatures ont afflué
dans toutes les régions et départements pour toutes ces deux échéances
électorales qui seront couplées. L'étape du recueillement des dossiers de
candidature est terminée. C'est le moment crucial à savoir celui du choix des
candidats qui est arrivé. L'enjeu est de taille surtout en ce qui concerne ces
élections locales. Et le choix des candidats qui doivent traduire dans les
faits, le développement tel que conçu par les gouvernants sur le terrain, ne se
fera pas n'importe comment et à n'importe quel prix. Cela est d'autant vrai que
l'on enregistre un nombre considérable de candidatures dans les différentes
régions et communes. La bataille pour ces élections locales s'annonce dure. En
témoigne l'ambiance qui a régné de part et d'autre dans les différents
secrétariats départementaux. Pour bien faire les choses, la direction du parti
va assurément tenter des conciliabules dans le but de rechercher un consensus
dans les régions et communes où cette réalité s'impose. Mais là où, cette
stratégie ne marchera pas, des choix devront être faits. Cela s'il le faut au
corps défendant de certains candidats. Ce qui suscitera sûrement et forcément
des grincements de dents. Mais à la vérité, c'est que la direction du parti
n'aura pas le choix, elle devra forcément trancher.




 




 





Réconciliation nationale : La Cdvr et les journalistes accordent leur violon




LG Infos,
Le Nouveau Courrier –

«Appropriation du mandat et des missions de la Commission dialogue vérité et
réconciliation par les organisations professionnelles des médias ivoiriens»,
c'est le thème du séminaire organisé par la Cdvr les 14 et 15 décembre 2012, à
Grand Bassam. Ce conclave a été l'occasion d'assurer une meilleure contribution
des organisations professionnelles des médias ivoiriens au processus de
réconciliation nationale. Notamment à l'étape de la sensibilisation en prélude
aux consultations nationales. Il a également permis de renforcer la capacité des
journalistes, patrons et membres des organisations professionnelles des médias
ivoiriens sur le mandat de la Cdvr. Et de leur fournir des outils. Afin qu'ils
s'impliquent activement et efficacement dans la vulgarisation du mandat, des
missions et du chronogramme d'actions de la Cdvr. Franck Kouassi, président du
comité scientifique, a soutenu que ce séminaire constitue la première étape
d'une dynamique nouvelle, d'un nouveau cadre de collaboration entre les
organisations professionnelles des médias ivoiriens et la Cdvr. En vue de rendre
la réconciliation plus visible, plus audible et sans aucun doute mieux
accessible. « C'est sans doute un bon pas à partir duquel nous pouvons et devons
légitimement espérer un nouvel état d'esprit. Et une implication plus forte des
journalistes ivoiriens à l'œuvre difficile, mais impérative de réconciliation
nationale. Parce que notre pays qui sort d'un grave traumatisme n'est pas loin
de la rechute » fait-il remarquer. Et de poursuivre : « La paix n'est pas encore
acquise. Et les périls qui menacent notre communauté de destins sont nombreux.
Il nous faut nous mobiliser pour agir, marcher d'un même pas dans l'espérance du
modèle que nous avons promis à l'humanité ». Selon lui, cet ouvrage est le
devoir de tous les Ivoiriens. C'est davantage la bataille des journalistes que
la société considère comme des éveilleurs de conscience. Gooré Bi Hué, président
de l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (Ojpci), pour
sa part, a indiqué que sa structure est déjà dans le ton de la réconciliation
nationale.  La preuve, lors de son 1ercongrès ordinaire, l'Ojpci a adopté une
résolution qui est dans ce ton. Elle recommande aux journalistes de renforcer le
professionnalisme en cette période de réconciliation. « La contribution des
hommes et des femmes de médias à la reconstruction nationale, à l'apaisement des
cœurs de toutes les composantes de la société ivoirienne est un impératif »
a-t-il soutenu. Avant d'ajouter : « Les journalistes doivent se faire violence
en désarmant leurs plumes et micros pour en faire des rameaux de paix et de cor
qui appellent à l'union, à l'acceptation des différences, à la fusion des
énergies positives qui ont contribué à bâtir de grandes Nations connues du monde
». Moussa Traoré, président de l'Union nationale des journalistes de Côte
d'Ivoire (Unjci), lui, s'est réjoui de l'organisation de ce séminaire. Et
d'indiquer que la Cdvr enfonce une porte déjà ouverte par la faitière des
organisations professionnelles des médias. En effet, l'Unjci, depuis sa création
n'a cessé de prendre des initiatives et de poser des actes en faveur de la paix.
Elle a, en autres, organisé la semaine de la réconciliation, le prix de la paix,
l'opération «désarmons la plume et le micro». « Depuis notre arrivée à la tête
de l'Unjci, nous nous sommes investis pour faire revenir d'exil plusieurs
confrères journalistes à l'issue de plusieurs missions au Togo, au Maroc, au
Ghana et en France. Une dizaine est rentrée au pays », a-t-il assuré. Il s'git
d'Amos Benao, de Franck Dally, de Serikpa Benson, de John Jay, de Dominique
Talmas, Robert Krassault, Gnahoua de Kara... «Toutes ces initiatives visent à
faire prendre conscience aux journalistes que la réconciliation est un passage
obligé. Nous avons fait beaucoup. Mais la mission n'est pas encore achevée.
D'autant que la réconciliation est une œuvre de longue haleine qui nécessite la
patience. Raison pour laquelle, nous invitons à maintenir le cap, à ne pas se
décourager. Car les problèmes sont ontologiquement liés à l'homme. Mais, c'est
sa capacité à pouvoir les dominer et les régler qui fait de lui un grand homme.
Soyons tous des grands hommes pour faire de la Côte d'Ivoire, un grand pays ».
Amedé Adon Assi, président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire
ne dit pas le contraire. Son organisation s'engage à s'inscrire non seulement
dans le processus de réconciliation, mais aussi à être un partenaire véritable
de la Cdvr dans l'accomplissement de sa mission.




 




 





Affrontement sanglant à la frontière ivoiro-ghanéenne




LG Infos –
Le pire a été évité le vendredi
dernier à Soko, bourgade situé à7km de la frontière Côte d'Ivoire – Ghana. Les
populations en désaccord sur l'emplacement d'un site de la gare routière se sont
violemment affrontées. Le bilan fait état de 7 blessés. Le détachement des Frci
envoyé sur place a réussi à canaliser les ardeurs bellicistes, sans toutefois
faire tomber la tension qui reste toujours vive. L'on ne sait pas pour
l'instant les détails de cette rixe. Mais nul ne doute que le conflit foncier
est à l'origine de ce déchirement.  




 




 




Manœuvres
de déstabilisation : Un camp de miliciens découvert à Azaguié




Nord Sud –
Les miliciens à la solde de l'ancien régime, n'ont pas encore renoncé à leur
projet de déstabiliser le pays. Ils continuent de s'entraîner à cet effet. Un
camp d'entrainement de miliciens favorables à l'ancien régime, a été découvert à
Azaguié, située à 40 km d'Abidjan. Selon le Cdt Ali Franck Touré, ces
combattants, en majorité de jeunes autochtones (Attié, ndlr), ont pris leur
quartier dans une forêt, à une dizaine de km de la ville natale du président
Mamadou Koulibaly. A en croire, notre interlocuteur, ces chiens de guerre
bénéficieraient de la couverture de certains chefs de villages et de guides
religieux. Sans oublier l'appui financier d'anciens dignitaires locaux de
l'ex-régime. Après avoir pris en filature un groupe de jeunes gens, le patron du
détachement des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et ses hommes ont
procédé à des interpellations. «Depuis quelques mois, nous avons été informé des
activités des jeunes miliciens ressortissants d'Azaguié. Ceux-ci se sont
regroupés dans une forêt où ils s'entraînent au maniement des armes et aux
techniques de combats. Nous les avons repérés grâce à certains d'entre eux. Ils
se retrouvaient tous les soirs dans un kiosque à café bien connu. Ils ont été
suivis par nos hommes. Ils ont affirmé qu'ils vont attaquer nos positions le 21
décembre prochain. C'est ainsi que nous avons arrêté le jeune Antoine Obonon,
l'un des cerveaux de la bande», a indiqué le chef de la Force d'intervention
rapide, zone 2. La perquisition effectuée au domicile du milicien a permis aux
Frci de récupérer quelques armes que détenaient ces miliciens. Ils ont découvert
deux kalachnikovs de type Ak 47, un revolver et plusieurs munitions. «Ces armes
et ces munitions ont été saisies. Nous les avons remis sous scellé à la brigade
de gendarmerie, pour servir d'éléments de preuves. Le jeune Antoine Obonon a été
interpellé avec son père qui est pasteur dans une église bien connue dans la
localité. C'est d'ailleurs à son domicile, dans la chambre de son fils, que nous
avons découvert les deux kalaches », a ajouté notre interlocuteur. Interrogé par
les enquêteurs, Antoine Obonon aurait soutenu dans un premier temps, qu'il n'est
qu'un planteur d'hévéa. Cuisiné davantage, l'homme finit par lâcher le morceau.
« Le camp compte 200 personnes et plusieurs encadreurs. Je ne connais pas ceux
qui nous fournissent les soutiens matériels et financiers. Mais ce sont les
instructeurs qui nous donnent tout. Mes compagnons ont quitté le camp, lundi
dernier, pour une destination inconnue », a-t-il révélé lors de son arrestation.
Son père et lui ont été déférés au tribunal d'Agboville. Sur instruction du cdt
Jah Gao, patron des Frci basé au camp commando d'Abobo, depuis vendredi dernier,
toutes les pistes villageoises et les forets d'Azaguié sont en train d'être
passées au peigne fin. Ces ratissages ont pour objectif de mettre très
rapidement le grappin sur le reste de la bande de miliciens et de mercenaires.
Il faut rappeler que le 13 janvier dernier, un camp de miliciens et mercenaire a
été mis à nu dans la forêt de Lopou, dans la région de Dabou. Quelques semaines
auparavant, Ernest Esmel Gnagne, 110 ans, doyen des Adioukrou, avait déjà
annoncé les couleurs dans une interview accordée au confrère, Notre Voie n°4019
du mercredi 28 décembre 2011. « (...) il y a l'orage et le tonnerre, mais la pluie
n'est pas encore tombée. C'est quand la pluie va tomber qu'on saura où le poulet
posera ses pattes. Je veux dire que Laurent Gbagbo est à la Cpi (Cour pénale
internationale, ndlr). Mais c'est le jour de son jugement qu'on verra. Ce qu'on
n'a vécu n'est rien par rapport à ce qui arrive ». Est-ce dans la même logique
que sont les populations de l'Agnéby ? Les faits, les jours qui suivent, nous
situerons.




 




 




Agboville
: Deux positions des FRCI attaquées




Le
Patriote, Le Jour Plus, Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier –

Les ennemis de la Côte d'Ivoire sont
revenus à la charge. Cette fois-ci, c'est du côté d'Agboville qu'ils se sont
signalé. Dans la nuit du 15 au 16 décembre, ils ont attaqué une position des
FRCI, avant de remettre le couvert le lendemain. La première attaque, selon des
sources sur place a eu lieu autour de 5h du matin, au poste avancé des FRCI,
situé à une dizaine de km du village de Kopa et dénommé « Carrefour ». L'attaque
qui a été menée par une dizaine d'hommes armés n'a fait aucune victime. Les
assaillants acculés seraient venus de la forêt d'Afféry où ils se seraient
retirés après l'échec de leur tentative. Hier, c'était au tour des éléments
postés au corridor d'Ery-Makouguié 1, à deux km au Sud d'Agboville, d'essuyer
les tirs d'individus armés. Pour mener leur attaque, ces derniers se sont
embusqués dans le cimetière jouxtant le poste d'observation. « Ils ont commencé
par tirer depuis les immenses caveaux qui longent la voie au niveau du cimetière
», a expliqué un élément FRCI. Une version confirmée par plusieurs sources.
Selon des témoignages, les impacts de balles ainsi les tâches de sang dans les
herbes étaient visibles quelques minutes après l'attaque. Ces sources confirment
la mort deux éléments des FRCI, suite à cette attaque. Un civil, travaillant
pour le compte du Bureau National d'Etude Technique et de Développement (Bnetd)
a été blessé également. Agé de 24 ans, son état nécessite, selon des sources
médicales, une évacuation d'urgence en neurochirurgie à Abidjan, pour éviter les
complications. En août dernier, une attaque similaire avait fait un blessé. Ce
dernier, un élément des FRCI a succombé des suites des ses blessures quelques
jours plus tard. Après des attaques successives, le pays avait connu une
accalmie. Avant que les vieux démons se réveillent. Ces attaques, comme les
précédentes, ne visent qu'une seule chose la déstabilisation du pouvoir
d'Abidjan. Une aventure improbable, selon Philip Cater III, ambassadeur des
Etats Unis d'Amérique qui a été formelle dans une interview accordée récemment à
la presse : «Les attaques ont créé des problèmes, des sentiments d'insécurité,
c'est une évidence bien sûr. Mais si vous parlez de déstabilisation systémique,
non. Ce n'est pas possible». A bon entendeur.




 




 




Nouvelles
attaques à Agboville dimanche : Comment les assaillants ont opéré




Nord Sud,
L'Inter –
Le corridor des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) situé à Erymakouguié, à 3 kilomètres
d'Agboville, a été la cible d'une nouvelle attaque dimanche après celle survenue
dans la nuit du 7 au 8 août. Tiorna Drissa et Bayo Vamory ne répondront plus
présents au rassemblement. Ces soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci) basés à Agboville ont passé l'arme à gauche. Ils sont morts dimanche dans
l'attaque du camp d'Erymakouguié, une localité située à 3 kilomètres
d'Agboville. Selon un soldat de garde le jour des faits, c'est aux environs de
6h30 mn du matin que des tirs nourris se font entendre. « J'étais dans la
guérite lorsque j'ai entendu des tirs. Au début, j'ai pensé à un élément qui
avait laissé tomber son arme par mégarde, ce qui aurait entraîné par accident
des rafales.




 




Le mode
opératoire




Ça
continuait, alors je suis venu voir ce qui se passait quand j'ai vu qu'on nous
tirait dessus », rapporte l'homme qui était toujours en mission au barrage
lorsque nous passions vers 18h, après avoir rencontré plus tôt sa hiérarchie à
Agboville. « Drissa et Vamory étaient les deux à avoir des armes. Ils étaient
sur la route du côté du cimétière. Vous voyez cette clôture ? (c'est le mur qui
entoure une sorte de caveau, l'espace est plein de hautes herbes, ndlr) Elle est
cassée de l'autre côté. Les assaillants sont venus par là. Ils ont commencé à
tirer sur eux. Ne sachant pas d'où les tirs provenaient, ils ont fait un placage
au sol (ils se sont couchés, ndlr) », ajoute le militaire qui est en compagnie
de deux de ses frères d'arme. « Les assaillants ont continué à tirer. Drissa et
Vamory s'étant couchés pour se protéger, ils n'arrivaient pas à riposter. Nous
étions avec des gendarmes. Lorsque je suis retourné dans la guérite, ceux-ci
avaient fui. Je les ai suivi et j'ai arraché l'arme d'un d'entre eux. Constatant
qu'il n'y avait pas de riposte, les assaillants sont sortis de la broussaille,
ils se sont approchés de Drissa et Vamory et ont tiré sur eux à bout portant »,
poursuit notre interlocuteur qui s'exprime sous le couvert de l'anonymat. Selon
le témoin, les inconnus ont ensuite ouvert le feu sur un véhicule de type 4X4
double cabine du Bnetd immatriculé 3972 FV 01, blessant le chauffeur. Ils ont
pris possession de du 4x4 pour décamper. Entre-temps, le commandant en second
des Frci d'Agboville alerté, a envoyé du renfort. Les militaires expliquent que
ceux-ci ont pris en chasse les agresseurs sans pouvoir mettre la main sur eux.
Il y a environ 9 heures que l'attaque du corridor d'Erymakouguié a eu lieu. Le
grand nombre d'éléments aux différents postes, leurs mines renfrognées, le
ballet de véhicules, indiquent bien la gravité de l'heure. A 15h 40, alors que
nous nous rendons dans la capitale de l'Agnéby-Tiassa, base des Frci, nous
rencontrons un long cortège à hauteur de Yapokpa. Le commandant Gaoussou Koné
dit Jah Gao, patron de cette zone, est en train de regagner Abidjan. Il s'était
rendu précipitamment sur les lieux après l'attaque. Son représentant sur place,
Koné Thierry Junior, soutient que les fugitifs qui ont volé le véhicule du
Bnetd, l'ont abandonné à deux kilomètres, après avoir fait une sortie de route.
L'automobile a été remorquée jusqu'à leur camp où nous constatons que son flanc
droit a été sérieusement endommagé. Des agents du Bnetd sont sur place pour les
procédures et ils le récupèrent avant le soir avec le commandant en second. «
Ils connaissent bien la zone. Ils se sont fondus dans la nature sans que nous ne
sachions par où ils sont passés. Nous avons fait une battue sur un périmètre de
5 kilomètre sans les voir », confie Koné Thierry. Il révèle que plus tard avant
notre arrivée, le ratissage avait permis de prendre cinq suspects qui ont été
mis à la disposition de la brigade de gendarmerie. « Mais aucun élément matériel
pour l'instant ne permet d'affirmer qu'ils sont en intelligence avec les bandits
», précise-t-il. Il informe que des traces de sang ont été aperçus de la voiture
jusqu'à quelques mètres dans la forêt. « Il est clair qu'ils ont un blessé, mais
nous n'avons aucune idée de son état. Il ne faut pas écarter l'hypothèse que des
habitants aient pu le cacher. Parce que lors de la première attaque, nous avions
suivi des traces de sang qui s'arrêtaient mystérieusement sans que personne dans
le village ne nous dise ce qu'était devenu celui qui les traînait »,
ajoute-t-il.




 




Deux
attaques en deux jours




La veille une
attaque a eu lieu dans le village de Copa. A en croire le commanadant en second,
ses hommes ont essuyé des tirs d'inconnus vers 6h. « Les assaillants étaient
armés de Rpg et de kalachs. A l'arrivée des renforts, ils avaient déjà quitté
les lieux. Nous avons procédé à un ratissage jusqu'à 22h, qui nous a permis de
prendre un homme blessé qui se cachait dans la forêt. Il était mal en point, ce
qui ne nous a pas permis de l'interroger. Il bénéficie actuellement de soins »,
relate-t-il.




L'agression
d'Erymakouguié dimanche, est la seconde contre ce poste, après celle survenue
dans la nuit du 7 au 8 août de cette année. La position des Frci à cet endroit
les rend visiblement vulnérables. En allant à Agboville, du côté droit, on a le
cimétière jonché de très hautes herbes. A l'opposé se trouve le village. La
cachette des soldats est séparée des concessions par des fleurs également de
grande taille. Difficile donc de voir un assaillant approché. Selon les
militaires, les auteurs de la première attaque ont été hébergés par des
habitants, avant de sortir de leur planque la nuit pour agir. Joint en début de
soirée, le commandant Jah Gao a révélé qu'il a envoyé un détachement qui restera
en permanence sur place. Il a confié que des dispositions ont été prises pour
empêcher que le corridor essuie d'autres attaques dans l'avenir.




 




 




 




Formation
en Droit international humanitaire Abidjan abrite la première session




Le
Patriote –
Depuis le 15 décembre
jusqu'au 19 décembre, Abidjan abrite la première session de formation en Droit
International Humanitaire organisé par l'Institut International des Droits de
l'Homme (IIDH) de Strasbourg avec l'appui de la Fondation Friedrich Neumann pour
la Liberté (FNF), l'Onuci et l'organisation OSIWA. Au cours de cette rencontre
qui se tient à l'Amphithéâtre A de l'Université Félix Houphouët Boigny à
Abidjan, Jean Fructueux Bako, Directeur de cabinet du ministre de la Justice et
des droits de l'homme, s'est réjoui de cette rencontre avant de rappeler que le
pays avait abrité en octobre dernier, la 52ème session des Droits de l'homme de
la Cour Africaine des Droits de l'Homme. « Cette session va permettre à tous les
participants de s'informer, partager les expériences, mesurer les défis sur les
droits de l'homme et en faire bénéficier leur entourage. Le choix de la Cote
d'Ivoire pour cette formation est le signe du retour de notre pays sur la scène
internationale », a indiqué Bako. Quant à Delphine Leneutre, Chargée de
programme à l'IIDH et Coordinatrice de cette formation, elle a expliqué que la
rencontre vise à répondre à une forte demande exprimée en la matière et aidera à
une meilleure connaissance du droit international humanitaire et des droits de
l'homme par les principaux acteurs. « Cette formation a pour but d'offrir à un
public spécialisé, un enseignement d'excellence en matière de droit
international des droits de l'homme et de contribuer à la promotion de ces
derniers dans le cadre des institutions nationales des Etats d'Afrique de
l'ouest et central», a-t-elle précisé. Cette formation enregistre près de 100
participants, dont des responsables gouvernementaux, des magistrats, avocats,
membres de forces de l'ordre et d'ONGs de protection des droits de l'homme, de
la société civile. Elle a été jugée nécessaire en raison de la période
post-conflit qui nécessite la mise en place d'un mécanisme de réconciliation
nationale, le désarmement, la sécurisation des zones sensibles, des aspects qui
doivent être soutenus par une bonne application du Droit International
humanitaire (DIH) et du Droit International Pénal (DIP). Guillaume Ngefa chef
adjoint de la Division des droits de l'homme de l'Opération des Nations unies en
Cote d'Ivoire, s'est prononcé, lors de la leçon inaugurale, sur le thème : ''les
défis en matière des droits de l'homme dans une situation post-conflit''.




 




 




Université
FHB / Après les troubles : Des étudiants disent non au retour de la violence au
campus 





L'Intelligent d'Abidjan –
Des
mouvements estudiantins ont manifesté la semaine passée, à l'université Félix
Houphouët-Boigny de Cocody. Ce qui a perturbé les cours dans ce temple du
savoir. La Coalition des mouvements universitaires de Côte d'Ivoire (COMUCI),
indignée, après ces troubles, est montée au créneau, hier dimanche 16 décembre
2012 à Cocody, à travers un point de presse, pour décrier la façon de
revendiquer de leurs camarades. Serges Nando, porte-parole de la COMUCI,
s'offusque que des organisations estudiantines viennent protester sur le campus
sans l'avis des étudiants. «Utilisez des sifflets pour faire du bruit sur le
campus, recruter des non étudiants pour venir manifester, déloger les étudiants,
en plein cours, sont des pratiques utilisées la dernière fois, et qui ont été,
par le passé, très préjudiciables pour les apprenants. Nous condamnons avec
force cette façon de manifester», a-t-il martelé. Pour lui, les plus grands
perdants des troubles à l'université sont les étudiants. «Aujourd'hui, empêcher
ses camarades d'aller à l'école, il ne reste qu'un seul jour, est très grave.
Parce que, durant les deux ans de la fermeture des universités publiques, ce
sont les étudiants qui ont payé le plus lourd tribut», a-t-il indiqué. Le
porte-parole de la COMUCI estime qu'on peut protester sans faire recours à la
violence. «On peut manifester en étant responsable et en utilisant la manière»,
a-t-il déclaré. Avant de citer l'exemple des étudiants canadiens qui se sont
opposé, récemment, à l'augmentation des frais d'inscription. «Pendant plusieurs
mois, ils ont manifesté sans arrêter d'aller à l'école. Pourtant, il y avait des
rassemblements de masse», a-t-il soutenu. Puis d'affirmer qu'au niveau de la
bourse des étudiants, il y a eu des avancées sans que son organisation
n'emprunte la voie de la violence. «Les bourses seront incessamment payées.
S'agissant des autres questions notamment les problèmes de toilettes, de
transport, des actions sont en cours pour les résoudre», a-t-il rassuré. Serges
Nando a, au final, appelé les autorités à œuvrer pour ne pas que des personnes
se servent des temples du savoir pour mener un quelconque combat politique.




 




 





Universités publiques : Le risque d'une redescente aux enfers




Le
Démocrate –
La réouverture des
universités publiques de Côte d'Ivoire le 03 septembre dernier a suscité
beaucoup de joie et d'espoirs chez les étudiants et leurs parents. Eux, qui ont
été presque contraint à ranger stylos et cahiers pour les premiers et qui ont
été peinés par l'oisiveté de leur progéniture pour les seconds, depuis la
décision du président Alassane Ouattara de fermer les universités pour cause de
réhabilitation en Avril 2011. Cependant, la récente grève des enseignants du
supérieur, les coups de sifflets stridents d'étudiants en colère et réunis sur
l'esplanade de la présidence de l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody la
semaine dernière, sont venus semer le doute dans les esprits. Quoique les cours
aient repris depuis, il est bon de souligner que cette situation a suscité
quelques frayeurs. D'autant qu'elle a fait penser aux années sombres vécu par le
système universitaire ivoirien depuis les années 90 jusqu'à la fermeture de l'an
2011. Des années au cours desquelles, l'université a été le théâtre de violences
barbares et de grèves intempestives qui ont déstructuré le système. Ces grèves
et manifestations qui interviennent dans un contexte de « départ nouveau »
pourraient si l'on n'y prend garde replonger l'université dans ce qui a conduit
à sa fermeture le 18 Avril 2011.