REVUE DE PRESSE DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2009

16 nov 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2009









La CEI appelle les ivoiriens à
privilégier leur sens de la discipline et du patriotisme




CEI –
« La
Commission Electorale Indépendante (CEI), dans son communiqué hebdomadaire de ce
dimanche 15 novembre 2009, a appelé les ivoiriens à privilégier leur sens de la
discipline et du patriotisme quant à la sécurisation des listes électorales qui
seront affichées dès la semaine prochaine. « Elle (la CEI) rappelle à l'ensemble
des ivoiriens la nécessité pour tous de privilégier leur sens de la discipline,
du civisme et du patriotisme quant à la sécurisation de ces listes dans leurs
différentes localités dès que celles-ci seront affichées. » a indiqué le Porte
parole adjoint de la CEI, M. Bamba Yacouba. M. Bamba a par ailleurs souhaité que
''chaque ivoirien soit le gardien de cette liste qui est le couronnement de
plusieurs années de sacrifices physiques et financier de l'Etat ivoirien et des
bailleurs de fonds''. Poursuivant, le Porte parole adjoint de la CEI a tenu à
rassurer toutes les personnes croisées négativement en leur demandant de se
rendre dans les CEI locales de leurs zones dans le calme, une fois la liste
affichée. « Des solutions y sont prévues pour chaque cas » a-t-il conforté. Et
d'indiquer que des ordinateurs contenant les listings électoraux de 2000 et de
2009 sont en train d'être installés dans les 425 CEI locales en vue de permettre
aux Commissaires locaux de rendre fluide la gestion des réclamations dont ils
seront saisis.




Tout en saluant la
presse pour ses actions d'information et de sensibilisation de la population sur
le processus électoral, le Porte parole adjoint de la CEI a appelé certains
journalistes à s'inscrire dans le processus de paix en cours. « Elle (la CEI)
déplore, toutefois, certaines dérives constatées le week-end dernier dans des
écrits et invite ses auteurs à s'inscrire résolument dans le processus de paix
en accordant moins d'importance au sensationnel » a-t-il souhaité. Après la
publication des listes électorales provisoires, la CEI rendra publique dès cette
semaine la date du démarrage de la période des réclamations sur toute l'étendue
du territoire national. »




 




Le Nouveau Réveil 

publie la décision du Conseil constitutionnel du 9 novembre, sous le titre
suivant
 : «
Affichage
de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel : Yao-N'dré refuse de
publier la liste des candidats retenus




 "Il
est sursis à la publication de la liste définitive des candidats à l'élection
présidentielle du 29 novembre 2009 ". Telle est la principale décision prise par
le Conseil constitutionnel. Yao Paul N'Dré et ses conseillers motivent leur
décision par le fait que " la liste électorale n'est pas encore publiée ".





CI-2009-EP/027/09/11/CC/SG, AU NOM DU PEUPLE DE COTE D'IVOIRE,




LE CONSEIL
CONSTITUTIONNEL,




Vu la loi n°
2000-513 du 1er août 2000 portant Constitution de la République de Côte
d'Ivoire;




Vu la loi n°
2000-514 du 1er août 2000 portant Code électoral;




Vu la loi organique
n° 2001-303 du 05 juin 2001 déterminant l'organisation et le fonctionnement du
Conseil constitutionnel;




Vu la décision n°
2005-01/PR du 05 mai 2005 relative à la désignation, à titre exceptionnel, des
candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2005;




Vu la décision n°
2008-15/PR du 14 avril 2008 portant modalités spéciales d'ajustements au Code
électoral;




Vu la décision n°
2009-18/PR du 14 mai 2009 portant détermination de la période du premier tour de
l'élection présidentielle;




Vu l'ordonnance n°
2008-133 du 14 avril 2008 portant ajustements au Code électoral;




Vu le décret n°
2009-181 du 14 mai 2009 portant convocation du collège électoral de la
République de Côte d'Ivoire en vue de l'élection du Président de la République;




Vu les lettres de
transmission en provenance de la Commission Electorale Indépendante,
enregistrées par le Secrétariat Général du Conseil constitutionnel;




VU la décision
CI-2009-EP-026/28-10/CC/SG portant publication des déclarations de candidatures;




Ouï Mesdames et
Messieurs les conseillers en leur rapport ;




Considérant qu'en
vertu de l'article 94 de la loi n° 2000-513 du 1 er août 2000 portant
Constitution de la République de Côte d'Ivoire, le Conseil constitutionnel
statue sur l'éligibilité des candidats à l'élection présidentielle;




Considérant que,
conformément à l'article 52 de la loi n° 2000-514 du 1 er août 2000 portant Code
électoral telle que modifiée par l'ordonnance n° 2008-133 du 14 avril 2008, le
Secrétariat Général du Conseil constitutionnel a reçu et enregistré, en
provenance de la Commission Electorale Indépendante (CEI), vingt (20)
déclarations de candidature;




Considérant qu'aux
termes de l'article 56, alinéa 1 du Code électoral "dès réception des
candidatures et après leur examen conformément à la loi, celles-ci sont publiées
par le Conseil constitutionnel" ;




Qu'en application de
cette disposition, le Conseil constitutionnel a publié les déclarations de
candidature, par décision n°CI-2009-EP­026/28-10/CC/SG;




Considérant que
l'article 56 du Code électoral en son alinéa 3 dispose: "Après vérification de
leur éligibilité, le Conseil constitutionnel arrête et publie la liste
définitive des candidats vingt (20) jours au moins avant la date du scrutin" ;




Considérant,
toutefois, que selon la lecture combinée des dispositions des articles 17 et 48
du Code électoral, la candidature à l'élection du Président de la République est
ouverte aux personnes ayant la qualité d'électeur;




Que l'article 5 du
Code électoral indique que "la qualité d'électeur est constatée par
l'inscription sur une liste électorale" ;




Qu'à ce jour la
liste électorale n'est pas encore publiée;




Qu'en conséquence,
le Conseil constitutionnel n'est pas en mesure de vérifier la qualité d'électeur
des candidats sur la liste électorale;




Qu'il s'ensuit que
le Conseil constitutionnel ne peut arrêter et publier la liste définitive des
candidats à l'élection présidentielle du 29 novembre 2009;




DECIDE




Article 1: Il est
sursis à la publication de la liste définitive des candidats à l'élection
présidentielle du 29 novembre 2009.




Article 2: La
présente décision sera publiée au Journal officiel et publiée selon la procédure
d'urgence.




DECISION DELIBEREE
par le Conseil constitutionnel en sa séance du 09 novembre 2009. »




 




Forces armées des Forces Nouvelles –  Gbagbo signe les décrets
aujourd'hui




Nord Sud : – « 
Le
chef de l'Etat entame sa visite dans le Worodougou avec une bonne nouvelle pour
la paix. Laurent Gbagbo doit signer aujourd'hui, à Mankono tous les décrets
relatifs aux volets militaires de l'Accord  politique de Ouagadougou (APO). La
mise en œuvre de l'Accord complémentaire IV de Ouaga constituera ainsi une
grosse avancée dans le processus de paix qui avait quelque peu coincé sur ces
questions sensibles. Au titre des textes qui seront pris par Laurent Gbagbo, il
y a les projets de décrets de la commission des grades et projet de décrets
portant nomination au grade de général de brigade des deux officiers généraux
des FAFN, Soumaila Bakayoko et Gueu Michel. D'autres textes viendront donner un
contenu à l'intégration des 5.000 VAN (Volontaire à la Nouvelle Armée), des
4.000 éléments des FAFN qui composent le Centre de Commandement Intégré (CCI)
avec leurs frères d'armes du Sud. Les textes des Comzones devraient être signés
d'ici une dizaine de jours, le temps de bien s'assurer de leur conformité avec
l'APO. Il s'agit de l'ordonnance portant condition de nomination et fixation des
modalités de départ à la retraite de militaires nommés aux grades d'officiers à
titre opérationnel et le projet de décret portant nomination d'officier à titre
opérationnel. »




 








Confirmation du report de la présidentielle et celui du Cpc,
caducité de l'Apo -Que va faire le Conseil de sécurité de l'Onu ?
 




Le Mandat   – « Les
ivoiriens doivent revoir leur prévision. Le report de la présidentielle et de la
réunion du Cpc ouvre globalement la voie aux calculs politiques. Même les plus
mesquins. Cela ne fait plus l'ombre d'aucun doute. Il faut encore patienter car
l'élection présidentielle prévue pour le 29 novembre n'est plus une certitude.
Les couleurs ont été récemment annoncées par le président de la commission
électorale indépendante, M. Robert Beugré Mambé. Qui mieux que lui pouvait
déclarer le glissement de la date ? « On va décaler un peu » a affirmé M. Mambé
à la surprise générale. Cette position est largement partagée par les potentiels
candidats à la magistrature suprême. Notamment Henri Konan Bédié et Alassane
Ouattara qui avaient dit s'en remettre au cadre permanent de concertation, une
manière à eux d'approuver insidieusement le report. Or en l'espèce, la réunion
du Cpc qui devrait se tenir hier, 15 novembre, a été reportée sine die. Et cela
à la grande satisfaction du premier ministre Soro et du chef de l'Etat Laurent
Gbagbo qui ont, dans leur cirque, réussi à embastiller toute l'opposition.
Depuis quelques jours, on n'entend plus ces opposants s'exprimer en ces termes «
la date du 29 novembre est non négociable ». Ce report de la présidentielle
s'impose donc au moment où la caducité de l'accord politique de Ouaga est
observée. Dans son dernier rapport, le conseil de sécurité de l'Onu avait menacé
de prendre des sanctions contre la Côte d'Ivoire en cas d'un éventuel report de
la date du 29 novembre. Aujourd'hui où la complicité pouvoir-opposition est plus
qu'évidente, l'on s'attend à la position claire du conseil de sécurité de
l'Onu. »




 






Election présidentielle: Le 14 février 2010
est possible...




Le Patriote  – « Après
l'annonce du report de date, nos projections, pour la prochaine présidentielle,
nous amènent avec raison, au 14 février 2010. «Le chronomètre commencera à
tourner quand on affichera la liste électorale provisoire». C'est le Président
de la commission électorale indépendante (CEI) qui l'a dit mercredi dernier. M.
Beugré Mambé a aussi ajouté que dès lors, chacun pourra faire « ses projections»
pour fixer la date du premier tour du scrutin présidentiel. Une chose tout à
fait possible puisqu'il a indiqué également, à l'occasion, les tâches et les
délais restant pour arriver à l'élection. Le Président de la CEI évalue le
contentieux à 38 jours, l'édition des listes et cartes d'électeurs «entre 2 et 3
semaines», la distribution des cartes et deux semaines de campagne électorale.
Comme on peut le constater, certaines tâches sont cumulables notamment la
distribution des cartes et la campagne électorale. A bien compter donc, cela
fait environ 11 semaines qui séparent le jour de l'affichage de la liste
électorale provisoire de celui du scrutin.




La liste provisoire
n'est pas encore affichée. Mais de bonne source, elle pourrait l'être en fin de
semaine. La dernière vague des commissaires politiques de la CEI quitte Abidjan
ce jour pour la formation de leurs responsables locaux qui recueilleront les
requêtes. C'est dire qu'à la Commission électorale, le travail avance et elle
pourrait effectivement afficher la liste électorale en fin de semaine. C'est
pourquoi, nous estimons que «le chronomètre peut commencer à tourner» le lundi
23 novembre prochain. Ce qui nous situe à la mi-février en comptant 11 semaines.
Le premier tour du scrutin présidentiel est donc possible le dimanche 14 février
2010. En tout cas, selon les tâches et délais énumérés par le Président de la
Commission électorale indépendante, c'est la date la plus plausible. Si elle
n'est pas la date idéale, elle est tout de même une bonne date. Elle est loin
des fêtes de fin d'année, elle est juste après la Coupe d'Afrique des Nations de
football. »




 






Présidentielle en Côte d`Ivoire : Pas
d`élection avant 6 mois ?-Ce que Gbagbo et Soro cachent aux ivoiriens




Le Nouveau
Réveil 




Laurent Gbagbo,
Guillaume Soro et, dans une certaine mesure, le facilitateur Blaise Compaoré
sont-ils vraiment sincères avec les Ivoiriens et la Communauté internationale ?
Peuvent-ils organiser des élections en Côte d'Ivoire même si on leur accorde une
rallonge de 2, 3, 4 ou 6 mois ? Cette question mérite d'être posée car au-delà
des préoccupations liées au processus électoral lui-même, lequel cristallise
tous les débats de l'heure, se pose le problème crucial de la sécurisation du
processus électoral. Et à ce niveau, les acteurs se prêtent bien au jeu de
l'autruche.




Cela fait presqu'un
an aujourd'hui, le Chef de l'Etat Gbagbo Laurent et son premier ministre Soro
Guillaume ont pris des engagements écrits devant le facilitateur Blaise Compaoré
à Ouagadougou. En des termes très clairs, ils s'étaient accordés sur deux choses
essentiellement. Comment régler les problèmes militaires jusqu'à la formation de
la nouvelle armée d'une part et comment sécuriser le processus électoral d'autre
part.




Sur ce dernier
point, ils s'étaient engagés à rendre le Centre commandement intégré (Cci)
opérationnel c'est-à-dire doté d'hommes et de moyens appropriés pour sécuriser
toutes les opérations du processus électoral. C'est depuis le 22 décembre 2008
que cet accord complémentaire a été signé. Et pourtant, dans sa mise en œuvre,
le bilan est désespérant, choquant, frustrant même. Rien ou presque n'a été
fait...Mais faute de Cci, la Cei est obligée d'en appeler au civisme des
Ivoiriens "La Cei rappelle à l'ensemble des Ivoiriens la nécessité pour tous de
privilégier leur sens de la discipline, du civisme et du patriotisme quant à la
sécurisation de ces listes dans leurs différentes localités dès que celles-ci
seront affichées...Il est fort à parier que lorsque le contentieux sur la liste
électorale sera soldé dans quelques semaines (si Dieu le veut), la question de
la sécurisation et du désarmement revienne sur la table... Au lieu de régler avec
diligence ces problèmes, Gbagbo organise des visites d'Etat où il va profiter
pour dépenser l'argent qui manque cruellement à l'Etat. Comment Amani N'guessan
peut-il invoquer le manque de ressources financières pour justifier les retards
dans la mise en place du Cci alors que le Chef de l'Etat claque des milliards
pour effectuer des visites d'Etat qui ne sont absolument pas urgentes
aujourd'hui. Quand on parle de volonté politique c'est aussi cela. Et pendant ce
temps, que dit le facilitateur Blaise Compaoré qui a un représentant spécial
payé à prix d'or à Abidjan ? Rien. La dernière fois qu'il a séjourné à Abidjan,
Compaoré nous avait demandé de patienter un peu encore pour les élections. Mais
pour combien de temps ? Un, deux, quatre, six mois ou plus ? Savent-ils
seulement que nous vivons dans une situation où chaque seconde qui passe nous
blesse ? Homnès vulnerant ultima necat. »




 








Processus de sortie de crise - Les dangers qui menacent les
élections
 




Le Mandat   – « La
non tenue des élections à la date indiquée a montré toute la mauvaise foi des
autorités de ce pays. En effet, tout a été subtilement monté afin qu'il y ait
des blocages qui, apparemment, n'incombent aucunement à personne. Quand le
responsable de la commission électorale indépendante, M. Mambé, affirme « que
les élections seront repoussées un peu », il est le seul à savoir ce que veut
dire le mot « un peu ». Il n'y a qu'à voir tout ce qui reste à faire pour être
convaincu que cette échéance électorale n'est pas pour demain. La dernière
sortie jugée maladroite, par bon nombre d'ivoiriens, de Paul Yao-N'dré, le
président du conseil constitutionnel, lorsqu'il a laissé entendre que, « sans
désarmement, pas d'élections », augure de lendemains incertains, et pour cause :
le désarmement ne peut se faire du jour au lendemain. Et cela crée une réelle
inquiétude au sein des couches sociales. Le Cci, le centre de commandement
intégré dont l'effectif se résume à l'assemblage des deux armées, les Fds et Fn,
et qui a pour mission de sécuriser les élections n'est pas encore opérationnel.
Les deux entités militaires n'arrivent pas à accorder leur violon, et cela crée
une suspicion entre les deux camps. Il est vrai que M. Mambé est certainement
responsable par rapport aux élections qui n'ont pu se tenir. Cela est à mettre
sur le compte des obstacles techniques. Il y a aussi et surtout des blocages
politiques qu'il ne faut pas occulter, et non des moindres. Le problème des
grades n'est pas encore réglé. Le cantonnement des combattants n'est pas encore
acquis. Il existe des rumeurs qui font état d'entrée d'armes de guerre par le
Burkina-Faso pour le compte des rebelles. La situation socio politique s'en
trouve fragilisée. Il faut reconnaitre que cet énième report des élections
démontre assez clairement que les décideurs ne font pas beaucoup d'effort pour
que le scrutin se tienne. Et cela les arrange. Il appartient aux opposants de
leur forcer la main, sinon, c'est parti pour au moins dix ans encore. Messieurs
de l'opposition, soyez en rassurés. Le pouvoir s'arrache, vous le savez mieux
que quiconque. »




 






Sortie de crise en Côte d'Ivoire - La France
menace toujours la paix




Notre Voie  – « Le
soutien aveugle du président Sarkozy à Alassane Dramane Ouattara pourrait
laisser des failles dans le pouvoir français. Alors que les Ivoiriens mettent
tout en œuvre pour sortir définitivement de la crise actuelle, une certaine
France se croit encore en droit de choisir qui doit gouverner la Côte d'Ivoire.
Et le débat fait rage en ce moment à l'Elysée. Selon Bernard Kouchner dont les
propos ont été rapportés par l'Agence africaine d'information, "la France ne
permettra pas que tout l'effort qu'elle a consenti durant de nombreuses
décennies pour faire de la Côte d'Ivoire ce qu'elle est aujourd'hui, tombe en
ruine à travers une politique dictée par un groupe d'amis qui sont aussi des
ennemis pour la France. Il faut faire quelque chose et nous allons faire quelque
chose pour que les choses changent en Côte d'Ivoire...", aurait-il déclaré. Bien
que très grave, l'information est presque passée inaperçue dans l'opinion
ivoirienne. Kouchner, comme chacun le sait, se veut plus sarkoziste que Sarkozy
lui-même. Il est donc un des chefs de file des plus grands béni-oui-oui du chef
de l'Etat français. On sait que lorsqu'il parle, c'est Sarkozy qui s'exprime. Et
il n'a pas hésité à lâcher le mot "ennemi". Entendez ceux des Ivoiriens qui ne
veulent pas de caution extérieure pour gouverner leur propre pays, ceux qui
estiment que la Côte d'Ivoire doit appartenir aux Ivoiriens comme la France
appartient aux Français, ceux qui pensent qu'il est temps de donner au mot
indépendance tout son sens. Voilà les ennemis de la France, selon Sarkozy. Il a
depuis longtemps, laissé de côté ses promesses de politique de rupture d'avec
l'ordre ancien. Depuis son séjour au Gabon main dans la main avec Chirac, il a
effectué un virage dangereux à 180 degrés. Les fréquents voyages d'Alassane
Dramane Ouattara en France alors qu'il devait faire tranquillement campagne au
pays, en disent long sur la menace qui plane. Il y a donc à craindre que la fin
de la crise et le retour à la tranquillité pour les Ivoiriens ne soient pas pour
demain... Effectivement, la vie politique de Bédié et Alassane Dramane Ouattara
dépend de l'extérieur, en l'occurrence la France. Mais ce pays peut-il se
permettre de rééditer la bêtise de novembre 2004 ? Il devrait mener une enquête
profonde sur le terrain, avant de se laisser tomber dans le piège de Bédié et
d'Alassane Ouattara. Si Sarkozy se met à croire que les Ivoiriens ont changé en
si peu de temps au point d'abandonner leur pays à l'ogre de la Fançafrique, il
se trompe lourdement. »




 








Visite d'Etat du Président de la République - Les populations de
Mankono déjà mobilisées
 




Notre Voie  –
« 
Les
populations du département de Mankono sont impatientes d'accueillir le président
Gbagbo qui y entame une visite d'Etat aujourd'hui. La ville de Mankono a fait sa
grande toilette à la veille de la visite d'Etat que le président de la
République Laurent Gbagbo effectue dans cette autre partie du grand nord de la
Côte d'Ivoire. Après Mankono, cette visite d'Etat conduira le chef de l'Etat
successivement à Kani et à Séguéla. Le président Gbagbo animera trois meetings
dans ledit département de Mankono. Le premier meeting a lieu ce matin, à 10 h, à
Bouandougou, à une soixantaine de kilomètres, et le deuxième, dans l'après-midi,
à Tiéningboué, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu du département.
L'apothéose aura lieu, demain mardi avec le meeting de clôture à Mankono. Le
président Gbagbo se rendra le lendemain à Kani. La visite prendra fin le jeudi
par un meeting à Séguéla. [...] »




 






Réinsertion / Le général Soumaïla Bakayoko aux
ex-combattants des FAFN :''Soyez fiers de votre reconversion en soldats du
développement''





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Les
802 stagiaires de la première et de la deuxième promotion du Programme de
service civique national de Bouaké, ont reçu leurs attestations de fin de
formation le samedi 14 novembre 2009 au sein dudit centre sis au quartier
Kennedy, en présence de M. Koffi Koffi Paul, directeur de cabinet adjoint,
représentant le Premier ministre Soro Guillaume. Le parrain de la cérémonie, le
général Soumaïla Bakayoko a saisi l'occasion pour lancer un message aux
ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles. « Vous avez appris à
mieux connaître notre pays, ses Institutions, ses symboles. Vous avez appris à
connaître vos droits et devoirs. Vous avez été instruits sur les notions
d'humanisme et de non violence. Utilisez ces valeurs pour vous illustrer en tant
que modèles pour les autres, non pas en tant qu'ancien soldats, mais en tant que
citoyens fiers d'avoir servi votre pays sous le drapeau et reconvertis en
soldats du développement », a indiqué le chef d'état-major des FAFN aux
récipiendaires, qui ont, entre autres, été formés pendant quatre mois aux
métiers de coiffure, de mécanique, au titre du Programme de service civique
national (PSCN). Pour M. Koffi Koffi Paul, directeur de cabinet adjoint du
Premier ministre chargé du programme de sortie de crise, il s'agit, à travers le
Programme de service civique, de préparer l'avenir des jeunes de moins de 35
ans, principales cibles du PSCN et partant, préparer la Côte d'Ivoire de demain.
« Notre population jeune souffre. Selon les chiffres de l'Institut national de
la statistique, le chômage des jeunes des 15-24 ans est le plus important. Il
est de 24,2% en 2008, c'est-à-dire qu'un jeune sur quatre est sans emploi et ce
chômage des jeunes touche plus les femmes que les hommes », a précisé M. Koffi
Koffi Paul, en insistant sur la nécessité d'agir vite. C'est pourquoi, il a
traduit ses remerciements aux bailleurs de fonds, notamment l'Union européenne,
la Banque Mondiale et le PNUD « qui ont compris très tôt l'importance qu'il y a
à accompagner le Programme de service civique national » [...] ».