Liste
électorale provisoire, SORO » que la liste sorte le 15 ou le 16, le plus
important, c'est le 29 novembre »

Fraternité Matin- « Le
premier ministre a visite, le samedi, le site central du traitement des donnés,
après une réunion avec la CEI, les structures techniques et les partenaires
internationaux. La liste provisoire électorale sera-t-elle affichée demain, 15
septembre par la commission électorale indépendante ?Pour en avoir le cœur net,
le Premier ministre est allé visiter, le samedi 12 septembre, le site central ou
s'effectue le traitement informatique des données de l'identification et de
recensement électoral, après un premier travail exécuté dans les centres de
coordination (68 au total repartis sur toute l'étendue du territoire
ivoirien).Soro Kigbafori Guillaume était accompagné du président de la CEI,
Robert Beugré Mambé, des directeurs et représentants des structures techniques
(INS, SAGEM, ONI, et CNSI ), du commandant du centre de commandement intégré
(CCI),le (CCI),le colonel Nicolas Kouakou Joël, du ministre de l'économie et des
finances, Charles Diby Koffi, du Représentant du facilitateur de l'Accord
politique de Ouagadougou, Boureima Badini, du Représentant Spécial Adjoint du
Secrétaire Générale des Nations Unies, Abou Moussa, du chef de la délégation de
l'Union Européenne Michel Arion et du représentant du PNUD...A la question de
savoir si la liste électorale sera effectivement publiée le 15 septembre, Soro
Guillaume a répondu : « Nous privilégions la qualité de la liste électorale. 90%
à 95% du travail a été déjà réalisé. Nous faisons le maximum pour qu'au plus
tôt, on ait la liste électorale définitive et de qualité. Mais je n'ai pas de
date à vous communiquer. 5 à 10% du travail reste à faire. Le plus important
pour le gouvernement, c'est la date du 29 novembre que nous devons respecter. Ce
délai est incompressible, et j'ai dit aux techniciens qu'ils peuvent faire en
interne, tous les aménagements possibles, mais que cela n'ait aucune incidence
sur la date du 29 novembre. Donc que la liste sorte le 15 à midi ou le 16 à
midi, ce n'est pas ça qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse, c'est la date
du 29 novembre » a insisté Soro Guillaume. (...) Avant de se rendre sur le site
central, le Premier Ministre a eu une heure plus tôt (de 12h35 à 14h30) une
importante réunion à la Primature avec toutes les institutions et personnalités
(...) Soro Guillaume a apostrophé la Commission Nationale de Supervision de
l'Identification (CNSI) : ''Vous la CNSI, j'aurai besoin de vous parler
sérieusement, parce que vous travaillez dans la presse maintenant. La CNSI c'est
une structure sous tutelle, non ?'' (...) ».

 

Rencontre de crise
autour de la liste électorale Les grandes décisions

Nord Sud
 – « La
liste électorale provisoire ne sera pas disponible demain, Même si la réunion de
crise convoqué samedi par le premier ministre n'a pas tire cette conclusion,
elle aura toutefois mis le doigt sur les facteurs objectifs qui militent  en
faveur d'un léger décalage de la date initiale. Selon des sources crédibles, les
échangés ont permis de prendre la pleines mesure des défis techniques a relever.
Pour l'Institut nationale de statistique(INS), la base de données n'est pas
totalement constituée. Car, si 95% des listings sont disponibles, les opérations
de dédoublonnage et de croisement seront perturbées par les 5% restants. Les
centres de Daloa, Duékoué et Bouna par exemple accusent des retards. Or, chaque
élément doit obligatoirement être croisé avec tous les autres quels que soit le
lieu d'enrôlement. C'est ce qui garantira  la fiabilité  de la liste provisoire.
Toujours au niveau de l'INS, le système Abys connait encore quelques retards à
l'allumage. Ce système qui doit permettre le contrôle du dédoublonnage SAGEM
doit encore être homologué. Ce qui n'est pas fait. Les techniciens ont aussi
démontré la nécessité de mieux éprouver le logiciel qui doit permettre à la
SAGEM et a l'INS de croiser les données recueillies avec les fichiers dits
historiques .Ce processus qui permettras de garder ceux qui sont régulièrement
ivoiriens ,parce que figurant sur la liste provisoire et l'un des fichiers de
contrôle retenus .Le logiciel doit être teste avant son habilitation. « Ce sont
des opérations très délicates qui engagent la fiabilité de la liste électorale.
Elles ne doivent pas êtres prises à la légère. Sinon, ce sera le chaos »,
commente une source proche du dossier. Avec autant d'écueils, il apparaissait
évident que la date du 15 septembre serait difficilement tenable pour
l'affichage de la liste électorale provisoire. Même s'il a tenté de s'y
accrocher, Robert Beugré Mambé a du s'aligner sur les avis des experts. Le
premier ministre et le président de la CEI sont convenus d'inviter les
techniciens à se rencontrer hier. Selon nos sources, les résultats de cette
réunion devaient être transmis à Soro Guillaume le même jour .Les experts
devaient  s'accorder sur la date de disponibilité de la base de données.
Ensuite, les operateurs techniques devaient plancher avec précision sur les
autres étapes, à savoir, le croisement des données, l'édition de la liste et son
affichage (simultanément dans les centres d'enrôlement et les lieux de
naissances), etc. Sans préjuger des résultats de ce conclave, certains
techniciens estiment qu'une rallonge de deux semaines serait nécessaire pour
aboutir à une liste électorale de qualité, gage d'une élection réussie. D'autres
préfèrent tabler sur un décalage d'un mois. Dans ces conditions, la liste
électorale provisoire serait disponible dans la période comprise entre le 30
septembre et le 15 octobre. Certes, pour le premier ministre et le président de
la CEI, aucun glissement de date sur la liste ne doit remettre en cause la date
de la présidentielle. Mais, les difficultés techniques permettront-elles de
respecter cette échéance ? Car, faut-il le rappeler, les délais sont serrés.
Sans doute un peu trop pour l'objectif qui est d'avoir des élections
irréprochables. Après la liste provisoire il faudra publier la liste définitive
qui devra faire l'unanimité, confectionner et distribuer les cartes d'lecteurs
et les cartes d'identité etc. »

 

Election présidentielle: le
communiqué de la CEI du dimanche 13 septembre 2009

CEI – « La
Commission Electorale Indépendante (CEI) informe les ivoiriens et les pays amis
qui soutiennent le processus électoral que l'opération de traitement
informatique des données de l'enrôlement est achevée à plus de 95%.
D'importantes réunions ont eu lieu au cours de cette semaine à la Primature et à
la CEI, en vue de fédérer les énergies pour la confection d'une liste électorale
de qualité (...). »

 

A propos du
contentieux d'inscription sur la liste électorale - Les tentatives
d'intimidations de la CEI

Notre Voie
-« Autant
elle (la CEI) n'acceptera pas que des personnes ayant le droit d'être inscrites
sur la liste électorale soient exclues (sic), autant elle veillera à ce que
celles qui n'y ont pas droit n'y figurent pas", peut-on lire dans un communiqué
publié hier par la Commission électorale indépendante (CEI). La CEI a-t-elle des
informations qui feraient craindre que des noms seraient arbitrairement rayés de
la liste électorale ? Et qui s'amuserait à ce jeu ? Cette sortie de la CEI
traduit, apparemment, une certaine fébrilité de la structure chargée d'organiser
les élections alors que les Ivoiriens attendent la publication de la liste
électorale provisoire. Il s'agit, à l'évidence, d'une tentative flagrante de la
CEI d'influencer le comportement des citoyens au moment de l'ouverture du
contentieux de l'inscription sur la liste électorale. Par ailleurs, c'est
désormais certain, la CEI ne pourra pas afficher la liste électorale provisoire,
le 15 septembre comme elle s'y était engagée il y a près de trois semaines.
Puisqu'elle affirme que l'opération de traitement informatique des données est
achevée à 95%. Ce qui veut dire en d'autres termes que cette opération n'est pas
terminée. A moins que la CEI ne décide d'afficher une liste électorale
provisoire partielle qui, en plus, ne sera pas passée par la phase de
croisement. Ce qui serait forcément une entorse au mode opératoire consensuel.
Et ne manquerait pas de susciter les vigoureuses réactions des parties prenantes
au processus. Enfin, il apparaît de plus en plus clair que la CEI veut bâcler
l'opération de croisement des données avec les fichiers historiques si elle
n'ambitionne pas tout simplement de l'ignorer. Ce serait le hold-up électoral
parfait avant le scrutin ».

 

Le 29 novembre hypothéqué - Sagem
et Cei bloquent le processus électoral  

Le Temps  -« Sagem
sécurité, placée sous la responsabilité de la Commission électorale indépendante
(Cei), n'est pas prête à fournir sa part de données afin que le croisement avec
celles de l'Institut national des statistiques, se fasse. Il y a eu à la Cei, le
jeudi 10 septembre dernier, une réunion en vue de faire l'Etat des lieux pour
s'assurer que le dispositif est prêt et que l'institution de Beugré Mambé pourra
tenir sa promesse d'afficher les listings provisoires le 15 septembre 2009. Or,
pour parvenir à l'affichage, il y a trois étapes à franchir. La première étape
est la numérisation des données. Il s'agit du traitement des informations
mentionnées sur le formulaire, de la photo, des empreintes digitales et leur
stockage dans la morpho valise. On part donc du formulaire manuel, à des données
électroniques. C'est le travail de Sagem sécurité. La seconde étape concerne la
constitution de la base de données à partir de la numérisation. Cette tâche,
c'est-à-dire l'élaboration de la base de données primaire, revient également à
Sagem sécurité. La troisième étape est celle du croisement des fichiers. A ce
niveau, Sagem sécurité confronte ses données à la base de données " historiques
" de l'Ins. Ins qui, en tant qu'opérateur national, a toujours eu la statistique
de la population ivoirienne avec tous les registres existant en Côte d'Ivoire.
Cette opération a pour vocation de filtrer les fichiers et donner les listes
provisoires à afficher. Il s'agit de s'assurer qu'on va aux élections avec des
listes propres et fiables, donc débarrassées des doublons et autres déchets.
Mais il se trouve que jeudi 10 septembre, à l'heure de l'état des lieux, Sagem
sécurité n'a pas été en mesure de fournir à l'Ins les données nécessaires au
croisement devant aboutir au listing promis aux Ivoirien le 15 septembre. Sagem
sécurité met alors l'Ins en difficulté dans l'accomplissement de tâche. En face
à cette défaillance de Sagem sécurité, la Cei propose un affichage sectoriel,
comme s'étaient déroulées les audiences foraines et pendant l'enrôlement:
afficher les listings secteur après secteur, au fur et à mesure que les données
seront prêtes. En d'autres termes, si la liste de Bangolo est prête, on
l'affiche ; si celle de Korhogo est achevée, on la placarde, sans se soucier des
autres régions en retard. Or, il est question là, d'identifier une population
mouvante, en perpétuel déplacement. L'Ins, quant à cet Institut, a opté pour un
affichage global et national, quitte à Sagem sécurité d'accomplir sa part de
contrat. L'Ins n'a donc pas cautionné l'affichage sectoriel proposé par la Cei
(...).»

 

Position ambigüe à propos du 29
novembre, sondages pré-électoraux - Sarkozy fâché contre le RHDP

Notre Voie
-
« La rencontre en fin d'après-midi du mardi 1er septembre dernier à l'Elysée
(Paris) entre le Chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy et son poulain
Alassane Dramane Ouattara, candidat du RDR à la présidentielle du 29 novembre en
Côte d'Ivoire, commence à livrer ses secrets. Selon des sources concordantes
proches du RDR, cette rencontre expresse tenue à la demande de Sarkozy visait,
pour le président français, à avoir la position véritable de son poulain sur la
date du 29 novembre, d'autant que des rapports parvenant à l'Elysée soutiennent
que "le RHDP dont le RDR, parti de Ouattara est membre, serait pour un report du
scrutin présidentiel". Cette position s'est renforcée lorsque, le dimanche 02
août 2009, Ouattara s'est écroulé de tout son long, lors d'un meeting à Gagnoa.
Frappé d'un subit accident cérébral, Ouattara a perdu connaissance avant d'être
remonté grâce à l'assistance médicale d'urgence. Au cours des échanges avec
Sarkozy, Alassane Ouattara a soutenu face à son interlocuteur que ses amis du
RHDP et lui "seraient pour un léger report de la date du premier tour de
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire pour des raisons techniques".
Ouattara a même avancé la date du 15 décembre 2009. Cette proposition de
"l'allié" d'Aimé Henri Konan Bédié du PDCI-RDA a irrité Sarkozy. Qui a rétorqué,
au dire de nos sources, que le RHDP et certains rapports parvenant d'Abidjan de
la part de ses émissaires lui affirmaient que l'élection présidentielle
ivoirienne tardait à se tenir à cause "de blocages politiques dus
essentiellement à l'opposition de Laurent Gbagbo et de ses partisans". Le
président français aurait ajouté ne pas comprendre que Ouattara lui parle de
"raisons techniques", donc de "report technique" du scrutin. Tout en affirmant
qu'il ne milite pas pour un report de l'élection présidentielle prévue pour le
dimanche 29 novembre prochain, le parrain français aurait fait son mea culpa en
précisant qu'on lui a fait prendre des "positions extrêmes" contre le président
Gbagbo et maintenant l'on lui parle de "report technique" (...) »

 

 

Conseil des ministres
conjoint à Yamoussoukro : Les experts burkinabés et Ivoiriens en conclave

Le Nouveau Réveil -
« En
prélude au conseil des ministres conjoint (Burkina Faso et Côte d'Ivoire), prévu
pour le 15 septembre 2009, une réunion préparatoire d'une quarantaine d'experts
des deux pays s'est tenue à la Fondation Félix Houphouët Boigny hier dimanche 13
septembre. Et ce, en présence du ministre ivoirien de l'Intégration Africaine
Amadou Koné et de l'Ambassadeur de la République du Burkina en Côte d'Ivoire,
Emile Ilboudo. Au sortir de ces travaux qui se sont déroulés à huis clos, M. Odi
Jean Marc, conseiller technique au cabinet du Premier ministre, a indiqué aux
hommes de média les grandes lignes de cette rencontre en ces termes "Cette
rencontre va se dérouler du 12 au 18 septembre. Et cela, dans le cadre du traité
de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Pour cette journée,
une quarantaine d'experts dont vingt de chaque pays plancheront sur cinq volets.
Le premier est consacré à la fluidité routière et la circulation des biens et
des personnes ainsi qu'au transport ferroviaire. Le deuxième volet traitera de
la question politique et diplomatique. Le troisième point fera état de la
question économique et des échanges commerciaux. Le quatrième aspect sera
relatif à l'agriculture. Et pour finir, les experts débattront de la
communication." Notons qu'aujourd'hui se tiendra la réunion des ministres
techniques qui prépareront l'ordre du jour dudit Conseil des ministres. Et cela,
sous l'œil bienveillant des ministres des Affaires Etrangères ivoiriens et
burkinabé ».

 

En meeting, samedi dernier, à Divo
- Ouattara prône le tribalisme - 

Notre Voie -
« Après Oumé et Lakota, le président du RDR était samedi dernier à Divo.
Toujours des promesses et un discours à la limite de la décence. Un gouvernement
où toutes les ethnies qui composent la Côte d'Ivoire seront représentées.
C`est-à-dire une équipe de 60 personnes au moins. C'est la promesse faite par
Alassane Dramane Ouattara, samedi, à Divo, au stade municipal au cours d'un
meeting. "Si je suis au pouvoir, je formerai un gouvernement où chaque ethnie du
pays sera représentée. Cela évitera une nouvelle guerre. C'est ce que Gbagbo n'a
pas fait et c'est pourquoi il y a eu la guerre dans le pays", a-t-il soutenu
devant le public (...). »