REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 JUIN 2010

14 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 JUIN 2010








Henri
Konan Bédié (Candidat du Pdci-Rda à la présidentielle) : "Les conditions sont
réunies pour que nous allions aux élections autour de fin juillet-Aout 2010"




Le Nouveau Réveil -
Le
Président Henri Konan Bédié, président du Pdci Rda, candidat dudit parti à
l`élection présidentielle était, récemment, l`invité de la rédaction de Rfi.
Dans un entretien avec les journalistes, (Mukamabano et Robert Navaro), le
président Bédié a dit ce qui bloque le processus de sortie de crise, ce que
deviendra le Rhdp et surtout ce qu`il compte faire pour la Côte d`Ivoire après
son élection.





(...)RFI :

Monsieur le président, il n`y a pas que les listes électorales
comme conditions pour l`organisation des élections. il y a également le
désarmement, c`est ce qui est prévu par l`Accord politique de Ouagadougou. Le
désarmement doit être un préalable à l`élection. On a le sentiment que ça
n`avance pas très vite de ce côté-là. Est-ce que vous avez le sentiment qu`il y
a des blocages si oui, qui bloque ?




Henri Konan Bedié :
Il
est toujours possible de trouver sur ce sujet des motifs de blocages. Mais la
rencontre que j`ai eue avec Laurent Gbagbo a permis au Premier ministre de
donner des explications sur le processus de désarmement. Un processus qui
commence comme vous le voyez à partir du 15 juin et là-dessus, à l`endroit
précis, nous nous sommes à peu près entendus pour dire que ce que prévoyait le
Premier ministre, le cantonnement, la démobilisation des anciens combattants, le
redéploiement de l`Administration au Nord du pays surtout, des régies
financières, nous nous sommes entendus pour dire que ces mesures étaient
suffisantes mais qu`elles ne constituaient pas un préalable pour aller aux
élections.




RFI :

Par exemple, pour vous aujourd`hui, la Côte d`Ivoire peut aller aux élections.
Je vous pose la question parce que pour les non Ivoiriens, on se demande
réellement ce qui bloque. Est-ce que c`est la volonté de tout aplanir avant
d`aller aux élections pour qu`il n`y ait plus aucune contestation que ce soit
d`ordre sécuritaire, militaire ou est-ce que politique à moins que ce soit une
mauvaise volonté de ne pas aller aux élections, de traîner le plus possible?




Henri Konan Bedié 
:
Ça a toujours été une mauvaise volonté d`aller aux élections.




RFI
 :
De la part de qui ?




Henri Konan Bedié 
:
De la part de Laurent Gbagbo et du camp présidentiel. A l`heure actuelle, avec
les derniers obstacles soulevés, qui seront levés dans un mois, c`est-à-dire la
révision de la liste électorale, je dis que les conditions seront réunies pour
que nous allions aux élections fin juillet-Aout. (...)





 






Processus électoral / Alassane Ouattara: "Gbagbo et Soro peuvent nous tenir en
otage pendant des années"





L'Intelligent d'Abidjan -

Le président du
Rassemblement des Républicains (Rdr) était le dimanche 13 juin 2010 l'invité de
''Débats Africains'' sur Rfi. Alassane Ouattara a, à cette occasion, tenu le
Premier ministre Guillaume Soro et le chef de l'Etat Laurent Gbagbo pour
responsables de la non tenue des élections en Côte d'Ivoire. «L'Accord politique
de Ouagadougou est un accord entre les deux ex-belligérants. Il faut que ce soit
appliqué. Mais, autrement, ils peuvent nous tenir en otage pendant des années et
des années. A supposer qu'ils prennent dix ans pour le faire, pensez-vous que
nous devons rester dix ans avant qu'ils n'appliquent un accord qu'ils ont signé
entre eux et qui ne concerne que les deux. Alors que toute la classe politique
et les 14 candidats validés attendent depuis six mois d'aller aux élections. Je
ne dénonce pas l'Accord, mais je demande qu'il soit appliqué. Ils ont les moyens
pour le faire. Cela ne dépend que du chef de l'Etat et du Premier ministre ».
Ces propos ont été tenus par le leader du Rdr sur les ondes de Rfi dans
l'émission ''Débats Africains''. Alassane Ouattara a qualifié le désarmement et
la réunification de la Côte d'Ivoire réclamés par le camp présidentiel de faux
arguments. Tout en insistant sur la nécessité pour les Ivoiriens de tenir un
débat sur le code de la nationalité. « Ce sont des questions délicates et
importantes pour la nation ivoirienne. J'ai mon idée là-dessus. Mais, je ne vous
la dirai pas. Ce que je souhaite, c'est que ce soit un consensus. C'est une
question très importante pour que l'on puisse aller tout seul prendre un décret
et dire voilà la nouvelle définition de la nationalité. Il est important qu'il y
ait un débat (...) Non sans rappeler que le pays est réunifié et que les
conditions sont réunies pour aller aux élections. Car, « Si le chef de l'Etat
décidait dans une semaine ou dans dix jours de signer le décret portant adoption
de la liste définitive, nous pourrons faire les élections deux à trois semaines
après»




 




Groupe d'instruction
4 : « Le commandant Fofié Kouakou reçoit le drapeau aujourd'hui




Le Jour plus -
C'est
aujourd'hui que le général Soumaila Bakayoko remet officiellement le drapeau
ivoirien au commandant Fofié Kouakou, précédemment commandant de la zone 10 et
nouveau commandant du groupe d'instruction 4. Conformément au nouvel découpage.
La zone 4 comprend les départements de Bouaké, Korhogo, Séguéla et Man. Cette
cérémonie qui rappelle l'unification de l'armée est pleine de symboles. Elle se
déroule en prélude à l'encasernement des éléments des forces armées des forces
nouvelles qui démarre demain. (...)




 




 




Encasernement :
Marie Odette Lorougnon déplore les menaces sur la date du 15 juin




Fraternité Matin -
Le
député de la circonscription d'Attécoubé, Mme Marie Odette Lorougnon était hier
la marraine de la fête des mères de l'Union des femmes de Côte d'Ivoire pour la
victoire de Gbagbo (UFCIVB). (...) Actualité oblige, le député d'Attécoubé a
déploré que la date du 15 juin initialement annoncée pour l'encasernement des ex
combattants ne soit pas tenable faute de moyens. «  De quels moyens parle-t-on
quand on sait que le pays est coupé en deux et que la zone CNO mobilise à elle
seule 40 milliards qui pourraient servir à financer la fin de la crise. Plutôt
que d'enrichir les chefs de guerre » a-t-elle déploré. Elle a rappelé la
nécessité de libérer définitivement le pays en lui permettant de retrouver son
caractère unique et indivisible. (...) «  On dit que Laurent Gbagbo ne veut pas
des élections, vous voyez bien que ce sont eux même qui ne veulent pas aller aux
élections pour qu'il y ait un jeu démocratique, avec des élections libres et
transparentes » a-t-elle conclu




 





Graves
révélations de Tagro au conclave du Fpi : 2/3 des places du concours de police
réservés aux cadres du Fpi




Le Nouveau Réveil -

"Afin d`éviter l`enfer vécu
par feu Emile Boga Doudou à l`Ecole de police, le Fpi a décidé de se constituer
une force de police à lui. Ainsi, chaque année, deux tiers des places ouvertes
au concours d`entrée à l`Ecole de police sont réservés d`office aux membres de
la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) qui se les partagent". Scandale,
révélations choquantes et révoltantes. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier,
les pontes du Fpi qui se sont retrouvés au domicile de Affi N`Guessan pour
régler en famille les palabres entre Mamadou Koulibaly et Désiré Tagro ont
plutôt levé un coin du voile sur leurs gestions obscures de l`Etat. Et le moins
que l`on puisse dire c`est que la Côte d`Ivoire court un grave danger...


Plus de six (6) heures
n`ont pas suffi, avons-nous écrit, aux membres du Secrétariat exécutif du Fpi
pour vider le contentieux Koulibaly-Tagro. Mais au terme de la rencontre de
jeudi nuit, tous s`étaient jurés, la main sur le cœur, de ne faire aucune
déclaration à la presse. (...).





Révélations choquantes





(...) A son arrivée à la tête de ce ministère stratégique, Tagro
aurait décidé de faire en sorte que le Fpi ait ses propres policiers,
c`est-à-dire des hommes sûrs recrutés par les responsables du parti, prêts à
mourir pour le Fpi. Dans cette logique, le ministre de l`Intérieur aurait révélé
que depuis 3 ans qu`il est là, deux-tiers (2/3) des places ouvertes au concours
d`entrée à l`Ecole de police sont réservés au Fpi. Autrement dit, chaque année
avant l`ouverture du concours, deux tiers des 1000 ou 1300 places ouvertes sont
bloqués d`avance pour le Fpi. Le ministre Tagro aurait révélé que ces places ne
sont pas vendues mais gracieusement distribués entre les membres de la direction
du Fpi. Il aurait même cité quelques unes des personnalités comme Simone Gbagbo,
Affi N`Guessan, Sokoury Bohui et autres auxquelles est affecté chaque année un
quota de places au concours de police. Tagro aurait aussi ajouté, en réponse à
Koulibaly, que pendant que le président de l`Assemblée nationale utilise son
budget de souveraineté pour grossir son compte en banque, lui, en tant que
ministre de l`Intérieur, utilise ses pouvoirs et privilèges pour renforcer les
bases du pouvoir de Gbagbo, recruter des gens au Fpi. (...)