REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 DECEMBRE 2009

14 déc 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 DECEMBRE 2009







Discrimination et
violences faites aux femmes - L'Onuci et une Ong arment la population de Cechi




Le Mandat   – «La
division des droits de l'homme (Ddh) de l'Onuci en collaboration avec l'Ong
centre d'écoute et d'aide aux filles et aux femmes victimes de violences ont
commémoré, jeudi dernier à Cechi, sous préfecture d'Agboville, le 61e
anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme. Elle a eu pour
thème : « Optez pour la diversité ; mettez fin à la discrimination ». La
délégation de la (Ddh) de l'Onuci était conduite par le chef du bureau régional
d'Abidjan, M. Charles Ndikuriyo. Les deux communications « la lutte contre la
discrimination en général et contre les femmes en particulier », animée par M
Cissé Allaye, chargé des droits de l'homme à l'Onuci et « La lutte contre les
violences faites aux filles et aux femmes » co-animée par le Dr Koné Abdoulaye,
coordinateur du centre d'écoute et d'aide aux filles et aux femmes victimes de
violence et Mme Coffi-Mensah Jacqueline, chargée des droits de l'homme à l'Onuci
ont permis d'outiller la population, sur les conséquences néfastes de la
discrimination et des violences faites aux filles et aux femmes. Le Dr Koné
Abdoulaye leur a recommandé de saisir désormais les autorités coutumières,
administratives, policières et la gendarmerie des différents cas de violences
faites aux filles et femmes dans la sous préfecture. Quand à Mme Coffi-Mensah
Jacqueline, elle a recommandé aux femmes d'être de véritables agents de
développement. Ce qui leur permettra non seulement d'assister leur époux dans la
gestion de la famille, mais également de créer un cadre propice au dialogue
familial. M. Charles Ndikuriyo, chef du bureau régional d'Abidjan de la
(Ddh-Onuci), a indiqué que la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire
n'était pas fameuse. Il a donc déconseillé la violence aux hommes dans la
gestion de leur foyer. Il a surtout promis dans l'avenir, des séminaires de
formation et des campagnes de sensibilisation à l'intention de la population de
Cechi. Le sous préfet, Addoh Tanoh s'est réjoui de la tenue de cette cérémonie
avant de demander à ses administrés de s'approprier les enseignements qu'ils
viennent de recevoir. »




 




Début du
ré-enrôlement de 20 252 personnes cette semaine 




Fn-ci.com  

« La Commission Electorale Indépendante (CEI) a indiqué, dans son communiqué
hebdomadaire de ce dimanche 13 décembre 2009, que le ré-enrôlement de 20 252
personnes débutera cette semaine. « Elle (la CEI : ndlr) informe la communauté
nationale et internationale que le ré-enrôlement des 20 252 personnes qui
disposent de leurs récépissés débutera cette semaine pour une période de 7 jours
dans les Centres de Coordination installés dans tous les départements » a
affirmé le Porte parole adjoint de la CEI, M. Bamba Yacouba. Qui a invité les
pétitionnaires victimes d'anomalie à se rendre dans les CEI locales. Tout en se
disant satisfait du bon déroulement de la gestion des contentieux et des
réclamations sur l'ensemble du territoire national, le Porte parole adjoint de
la CEI s'est inquiété de l'arrêt de travail observé depuis le lundi 30 novembre
dernier par les Greffiers ivoiriens. Arrêt de travail qui, si l'on n'y prend
garde, va agir sur la période prévue pour les contentieux et les réclamations.
C'est pourquoi, le Porte parole adjoint de la CEI, par ailleurs Secrétaire
permanent adjoint de ladite structure, a exhorté tous les partenaires à jouer
pleinement leur partition dans le processus de sortie de crise.  « Pour rester
dans la dynamique de la période électorale recommandée par la 6ème réunion du
Cadre Permanent de Concertation tenue le 03 décembre 2009, la CEI qui est
parfaitement consciente de sa mission dans le retour de la paix dans notre pays,
exhorte tous ses partenaires judiciaires, techniques et financiers à jouer
pleinement et entièrement leur partition dans cet important processus. » a
souhaité M. Bamba Yacouba. Rappelons qu'à la date du 11 décembre 2009, ce sont
plus de 200.000 requêtes qui ont été traitées ou sont en cours de l'être. »




 




Sassandra - Le
maire FPI chasse les commissaires de la Cei




L'Expression  –
« 
Le
premier magistrat de la commune de Sassandra, Libi Koita, a décidé de faire
entrave au processus électoral. La figure de proue de la campagne du chef de
l'Etat a éconduit les commissaires régionaux de la Commission électorale
indépendante (Cei) venus recueillir les réclamations des requérants qui n'ont pu
avoir les noms sur la liste électorale provisoire. La raison? Il soutient que
les commissaires régionaux ne sont pas, selon lui, des Ivoiriens. «Nous avons eu
maille à partir avec le maire le mardi 1er décembre à Dakpadou, village et
sous-préfecture du département de Sassandra. Nous étions allés recevoir les
réclamations des requérants lorsque débarquent dans le centre le maire et sa
suite. Nous déclinons notre identité et nos mandats. Contre toute attente, le
maire entre dans une colère noire en nous rabrouant, nous accusant d'étrangers,
de rebelles à la solde de Ouattara. Pour dissiper toute présomption sur notre
«ivoirité» nous brandissons l'ordre de mission sur lequel il jette un regard
furtif puis se convainc que les noms qui y figurent sont à consonances
nordiques. D'un ton qui n'admet aucune réplique il nous intime l'ordre de
quitter immédiatement le village», raconte Magandjé Fofana, commissaire régional
de la Cei. Selon d'autres témoignages, à Sagbo, un autre village du même
département, les commissaires de la Cei ont, également, essuyé le courroux du
maire qui les a faits délogés par ses partisans. Qu'est-ce qui peut expliquer
les agissements du premier magistrat de la ville de Sassandra? Selon des
commissaires refoulés, le maire a installé des comités chargés de recevoir les
requérants dans des villages avec pour objectif, procéder au tri des noms avant
de les transmettre à la Cei. Joint au téléphone le maire Libi Koita réfute
toutes ces allégations. Selon lui, ce sont les villageois qui, surpris de
constater que ces agents ne connaissaient pas le nom de leur premier responsable
départementale de la Cei, ont douté de leur crédibilité. En plus 08 jours de
travail, soutient-il, sont apparus trop courts aux yeux des villageois qui les
ont purement refoulés. «J'ai, moi-même, réglé ce problème avec le président
Robert Beugré Mambé», s'est-il défendu. »




 




Contentieux
électoral : 200.000 requêtes déjà traitées




Le Nouveau
Réveil  – « 
La
Commission Electorale Indépendante (Cei) est heureuse d`informer la communauté
nationale et internationale que la gestion des contentieux et des réclamations
se déroule de façon rassurante et satisfaisante sur l`ensemble du territoire
national. Elle invite toutes les personnes concernées par cette opération à se
rendre, sans attendre, dans les Cei locales où des solutions sont prévues pour
chaque anomalie.  A la date du 11 décembre 2009, plus de 200.000 requêtes ont
été traitées ou sont en cours de l`être.  Pour rester dans la dynamique de la
période électorale recommandée par la 6e réunion du Cadre Permanent de
Concertation tenue le 03 décembre 2009, la Cei qui est parfaitement consciente
de sa mission dans le retour de la paix dans notre pays, exhorte tous ses
partenaires judiciaires, techniques et financiers à jouer pleinement et
entièrement leur partition dans cet important processus. Elle exprime
particulièrement son inquiétude devant l`arrêt de travail observé dans les
tribunaux par les Greffiers dont le rôle est capital dans l`établissement de
certificats de nationalité qui contribueront à la détermination du statut de
certains des 1.033.985 personnes fichées sur la liste à valider. Elle informe la
communauté nationale et internationale que le re-enrôlement des 20.252 personnes
qui disposent de leurs récépissés débutera cette semaine pour une période de 7
jours dans les Centres de Coordination installés dans tous les départements.




La Cei exprime ses
remerciements à toutes les structures impliquées dans ce processus et
particulièrement à ses Commissaires Locaux qui réalisent une tâche importante
dans leurs circonscriptions respectives. »




 




Gestion du
processus électoral - Mambé a-t-il détourné des fonds ?




Le Mandat   –
« [...]

Un audit de la Cei s'impose




Un audit sur la
gestion financière de la Cei dans le processus électoral est nécessaire pour
rassurer les Ivoiriens. Sinon qu'est-ce qui peut expliquer le manque de
transparence de cette institution dans la gestion des ressources mises à sa
disposition? Un état des lieux s'avère donc nécessaire pour situer les Ivoiriens
sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur le plan financier. Car on ne
peut continuer à débourser de grosses sommes d'argent pour ce processus aussi
coûteux sans savoir ce qu'on en fait. Cela permettra de confirmer ou d'infirmer
les rumeurs de malversation au sein de la maison électorale. S'il est avéré que
cet argent est mal géré, cela pourrait également confirmer le rapprochement de
Mambé et Gbagbo. On comprendrait dès lors que c'est pour éviter de se voir jeter
en prison comme Tapé Do et autres, que Mambé a décidé de rentrer dans les bonnes
grâces du camp présidentiel et de se plier à sa volonté. D'où les reports
incessants des élections tels que voulus par les refondateurs. C'est pourquoi,
il faudrait qu'un audit soit fait ou que Mambé Beugré fasse le point des moyens
déjà mis à sa disposition dans le cadre du processus électoral. Il n'est pas
normal qu'on avance dans un flou total. Car il s'agit de l'argent du
contribuable. Les ivoiriens ont donc besoin qu'on leur rende compte. Il est
inadmissible qu'en plus du pactole que les agents de la Cei, avec à leur tête le
président Mambé, touchent mensuellement, on puisse entendre parler de
détournement de deniers publics dans une institution qui se veut transparente.
Alors, accusés, défendez-vous. »




 








Journée de la réconciliation et de la Paix/Le ministre Dano
Djédjé au public: "La crise est due au fait qu`on n`était pas préparé à la
démocratie en 1990"




Le Nouveau
Réveil  – «
Le
ministre de la Réconciliation Dano Djédjé et son hôte sierra léonaise Mme Thorpe
Christiana ont exposé, jeudi, à la salle de conférences du ministère des
Affaires étrangères devant un public dominé par les femmes. C`était dans le
cadre de la grande nuit de la réconciliation et de la paix, édition 2009. Le
professeur de droit Aka Félix a, en qualité de modérateur, introduit la
cérémonie. Puis la Sierra léonaise, Mme Chritiana Thorpe, ancienne présidente de
la Commission nationale électorale (Cne) de son pays, a fait l`historique du
processus de sortie de crise en Sierra Léone en commentant une diapositive.
"Dans la résolution de notre crise, les partis politiques occupaient ¼ de
l`espace des discussions, la société civile ¾. Neuf à six mois avant les
élections, on rencontrait les parties impliquées tous les quinze jours pour
information qu`elles répercutaient sur la population. La sécurité a été assurée
par le Conseil national qui regroupait toutes nos forces de l`ordre",
révèle-t-elle. Elle a évoqué le cas des jeunes sierra léonais. "Les jeunes sont
utilisés par les partis politiques. Or ils peuvent servir à faire tomber la
tension en les utilisant comme artistes et footballeurs pour la réconciliation",
indique-t-elle avant de conclure sur une note pathétique : "Si la Côte d`Ivoire
n`est pas en paix, la Sierra Léone ne sera pas en paix. Bonne chance à vous." En
second lieu, le ministre Dano Djédjé a entretenu le public sur le thème
"Réconciliation et cohésion nationales réussies pour des élections apaisées :
cas de la Côte d`Ivoire." Celui-ci est allé droit au but. "Nous sortons
difficilement mais sereinement de la crise. Il faut enseigner suffisamment ce
qu`est une élection comme la nôtre afin d`éviter les conflits
intercommunautaire, religieux, interethnique. Notre mission est de prévenir tous
les conflits", insiste-t-il. Le ministre de la Réconciliation reconnaît
cependant les difficultés existantes. "Nous n`étions pas préparés à la
démocratie. C`est pourquoi la guerre nous est tombée dessus. Les Ivoiriens ont
compris l`intérêt de la paix après l`accord de Ouagadougou. Nous avons par
ailleurs créé les comités de prévention de conflits locaux", rappelle-t-il. Sur
la question de la jeunesse, le ministre Dano Djédjé dénonce l`oisiveté que le
politique exploite : "Les conflits sont liés à la pauvreté et au chômage des
jeunes. Si on met en place des activités génératrices de revenus, on tue les
germes des conflits. Car celui qui est occupé n`a pas le temps de chercher les
poux dans les cheveux de son voisin." Aussi, a-t-il fait la mise au point entre
son Département et la Cei suite aux questions de l`auditoire. "Le plus
important, c`est d`entendre la voix du peuple. La Cei s`occupe des élections.
Quant à nous, nous faisons la prévention par la sensibilisation. C`est la
recherche de solutions à la crise qui donne l`impression qu`on se marche sur les
pieds." Dans la soirée, les quarante cinq lauréates de l`édition 2009 ont reçu
leur distinction au cours d`une cérémonie à l`espace cristal à Marcory. La palme
d`ivoire (équivalente de l`or) est revenue à la sœur catholique Sophie,
responsable des déplacés du centre Miégou de Yamoussoukro. Pour finir, l`hôte
sierra léonaise, Mme Thorpe Christiana, a reçu plusieurs cadeaux pour
immortaliser son passage à Abidjan. »




 






Chu et
hôpitaux publics: Les médecins maintiennent leur grève de demain




Soir Info  – « La
coordination des syndicats de la santé maintient l'arrêt de travail annoncé pour
le mardi 15 décembre 2009 (pour une durée de cinq jours renouvelables), après
l'échec des négociations du vendredi 11 décembre, lors d'une séance de travail à
la Présidence de la République. C'est l'information capitale livrée aux
journalistes par Dr Boka Ernest, porte-parole de la coordination et par ailleurs
secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de
Côte d'Ivoire (Synacass-ci), aux Deux Plateaux. Selon lui, ni le chef de
cabinet, le directeur de cabinet adjoint de la présidence, ni le conseiller du
président, Voho Sahi encore moins l'ambassadeur Gnamien Yao et le préfet hors
hiérarchie Tra Bi n'ont pu faire aboutir leurs revendications. Il s'agit
notamment du paiement intégral, au plus tard fin décembre 2009, des indemnités
contenues dans le décret N°003 du 4 janvier 2008, du rappel des onze mois
d'arriérés desdites indemnités, des indices octroyés depuis novembre 2007, du
rappel des mois d'arriérés desdits points d'indice. A ce paiement, les syndicats
de la santé ont exigé en vain l'intégration effective à la Fonction publique des
aides soignantes du Chu de Yopougon et des filles et garçons de salle dès le 1er
janvier 2010, la signature immédiate du décret portant profil de carrière des
infirmiers et sages femmes et celle de l'ordonnance portant statut particulier
des personnels de la santé. Devant ce blocage, Dr Boka Ernest a interpellé le
Président de la République à s'impliquer personnellement dans la résolution de
cette crise sociale. Comme nous le constatons avec amertume, la grève annoncée
des médecins aura lieu demain, sauf changement de dernière minute. Les autorités
ont négocié (quarante cinq minutes de discussion) et les médecins ont maintenu
leurs revendications pour précipiter ensemble les populations vers cinq jours
sombres. L'opinion nationale et internationale saura à qui attribuer le bilan
macabre dans les Chu et hôpitaux. »




 






Grèves des enseignants, médecins,
greffiers : Soro Guillaume a-t-il démissionné ?




Le Nouveau
Réveil  – « 
Mais
où est-il donc passé le chef du gouvernement Ivoirien ? Depuis quelques
semaines, le front social connaît une animation sans précédent, les
revendications des différents corps socio-professionnels flambent, les grèves se
succèdent avec parfois des conséquences fort dommageables sur le processus
électoral comme c'est le cas avec la grève des greffiers. Une situation qui,
malheureusement, n'a pas réussi à faire décoller Guillaume Soro de son fauteuil.
Curieux ! Il faut admettre que ces derniers jours, le chef du gouvernement s'est
montré particulièrement discret, pour ne pas dire distant des soubresauts
sociaux qui ont rythmé la vie de la nation. Les assistants sociaux étaient
récemment en grève, on n'a pas le Premier ministre. Les enseignants du
secondaire et du primaire étaient en grève, on n'a pas vu le chef du
gouvernement voler au secours de ses ministres de l'Education nationale et de la
Fonction publique. Le chef de l'Etat en campagne dans le Worodougou, c'est son
épouse Simone Gbagbo qui a repris l'initiative des négociations pour arracher in
extremis un protocole d'accord aux enseignants grévistes qui avaient paralysé
l'école depuis plusieurs semaines auparavant. Or "la Première Dame" n'est qu'un
titre honorifique auquel notre constitution n'attache aucune compétence en de
telles matières.




Demain, les médecins
de Côte d'Ivoire, qui ont un vieux contentieux pécuniaire avec l'Etat, ont
décidé de paralyser les Chu, les hôpitaux généraux et autres centres de santé.
Si pour toutes ces grèves, l'on peut relever qu'elles ne préoccupent peut-être
pas au plus haut point le Premier ministre parce que n'ayant pas une incidence
directe sur le processus électoral en cours, l'on peut en revanche s'interroger
sur l'attitude de Guillaume Soro en ce qui concerne la grève des greffiers.
Cette grève paralyse toute l'institution judiciaire à un moment où toute une
partie du contentieux sur la liste électorale devrait se dérouler sur le terrain
judiciaire. D'ailleurs, la Cei, dans son communiqué hebdomadaire daté du 13
décembre, exprime ses vives inquiétudes sur l'incidence de cette grève sur la
gestion du contentieux sur la liste électorale provisoire.




 






Nationalité de Ouattara: Ce
débat-là n'aura pas lieu !




Le Patriote  –
« [...]

Ouattara va-t-il briguer la présidentielle, oui ou non ? Est-il
un potentiel Président de la République de Côte d'Ivoire au même titre que
Gbagbo, Bédié, Mabri ou Anaky, oui ou non ? Eh bien, si ! Absolument, si !
Pourquoi alors se fatiguer en suscitant et ressuscitant un débat qui n'en est
plus un ? Un débat qui n'a aucune chance de prospérer, parce que les Ivoiriens
dans leur écrasante majorité ne sont pas des idiots. Ils savent tirer les leçons
du passé pour construire un avenir prometteur pour eux. Ils ont une très claire
conscience de l'absolue nécessité pour eux de songer à leur avenir, à leur
bien-être, au développement de leur village, ville et pays. [...] » ;