REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 OCTOBRE 2009

12 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 OCTOBRE 2009









Communiqué de Presse de la CEI du 11 Octobre 2009




 CEI - 12 octobre
2009 – « 
La
Commission Electorale Indépendante rassure les personnes ne figurant pas pour
l'instant dans les fichiers historiques retenus que des dispositions urgentes
sont prises, en accord avec les structures techniques et les autres partenaires,
afin que les traitements soient faits pour identifier dans les plus brefs délais
leur statut. Elle invite donc la classe politique et les observateurs à éviter
les commentaires prématurés, les conclusions hâtives visant à gêner la bonne
évolution du processus et à laisser les opérateurs techniques chargés de la
conduite dudit processus, traiter ces questions dans l'intérêt de la paix. Elle
demande aux ivoiriens de rester à l'écoute pour la consultation de la liste
électorale provisoire qui se fera par sms, centre d'appel, internet, affichage
et dont les dates seront indiquées par voie officielle en temps opportun par la
CEI. En ce qui concerne les dossiers relatifs à l'observation des élections, la
Commission Electorale Indépendante informe les ivoiriens et la communauté
internationale qu'elle a reçu à ce jour 230 demandes. 54 organisations ont
effectivement déposé leurs dossiers de demande d'accréditation. Après analyse et
examen, pour le moment, 33 d'entre elles, regroupées au sein de 5 Fédérations
que sont la COSOPCI, WANEP-CI, COFEMCI-REPC, FOSCAO-CI et la Convention de la
Société Civile remplissent les conditions et seraient donc aptes à obtenir une
accréditation pour l'observation électorale dans notre pays. Les accréditations
seront accordées au terme de la délibération de la Commission Centrale de la
CEI. »




 




"Il faut aller vers des traitements de type administratif ou
politique"




Fraternité Matin  – « 
Le
directeur général de l'ins, Meleu Mathieu, explique la méthodologie qui a
conduit au résultat actuel et explore des pistes de solutions pour les 2.752.181
personnes. [...]




 




Passons donc,
monsieur le directeur à la clarification des chiffres.




Ce qu'il faut
préciser ,c'est qu'après l'enrôlement et après avoir mis de coté les mineurs qui
ne sont pas intéressés par les élections et les étrangers hors CEDEAO-qui ont
été aussi enrôlés mais ne sont pas concernés par les élections, le chiffre exact
obtenu qui représente la population electorale potentielle, c'est bien 6.384.816
personnes. Mais puisque l'enrôlement s'est effectué sur la base de pièces
précises, notamment l'extrait d'acte de naissance, soit le jugement supplétif ou
autres-pièces sur lesquelles la nationalité n'est pas précisée ou qui ne sont
pas suffisantes pour informer sur la nationalité-, nous avons décidé qu'il
fallait procéder au contrôle d'identité en décortiquant encore la liste des
6.384.816 personnes. Et c'est pour le faire que nous avons mis en place le
dispositif auquel j'ai fait allusion tantôt. A savoir :les fichiers fusions, la
méthodologie de croisement ....Ce travail a donc permis d'aboutir aux chiffres que
vous connaissez(...)Sur les 6.384.816 personnes ,nous avons dénombré 49.708
étrangers. Cela signifie que tous les dossiers que nous sommes entrain de
traiter sont supposés être ceux des ivoiriens parce qu'ils se sont fait enrôler
comme des ivoiriens pour avoir la cartes nationale d'identité et la carte
d'électeur. Ce sont les dossiers de ces personnes que nous sommes entrain de
regarder de près parce qu'on les a retrouvées dans les fichiers fusions des
étrangers Il faut aussi dire qu'un certain nombre d'entre ces personnes n'ont
été retrouvées nulle part, pour l'instant. Ni sur la liste de 2000, ni sur le
fichier fusion des étrangers, encore moins sur le fichier fusion des ivoiriens.
Elles sont au nombre de 2.752.181 personnes, soit43, %.Telle se présente la
répartition totale après le croisement de cette population.




 




Comment peut-on
expliquer ces chiffres ?




Il ya certainement
plusieurs explications et je vais vous fournir deux qui, d'ailleurs, se
rejoignent. Ce qu'  il faut dire, c'est que certainement sur les 2.7 millions
personnes, il y a encore des ivoiriens mais aussi des étrangers qui ont tenté de
frauder pour figurer sur la liste. Je peux le dire sur la base des opérations
menées sur le terrain. Sur le plan informatique, qu'est ce qui a pu se passer ?
Cette année, il y avait des gens qui n'avaient pas de pièces  pour commencer
l'enrôlement, ils les avaient perdues. Pour certains, la référence exacte se
trouvait dans les registres .Par conséquent, c'est sans difficulté qu'on les
retrouvera lors des recherches dans les fichiers historique. En revanche,
d'autres individus n'ont certainement plus de référence dans les registres ou
n'ont pas eu le temps de les fouiller ou encore se retrouvent dans la situation
ou, les registres ont été détruits. Comme solution, des gens ont décidé de se
faire établir une autre pièce. En fournissant évidemment leurs noms, prénoms,
date de naissance, le nom du père, de la mère, etc. Il est possible que dans ce
cas, les nouveaux identifiants ne soient pas exactement les même que ceux
utilisés antérieurement. Et comme l'information qu'on prend en compte pour faire
la requête est actuelle, c'est à partir d'elle que nous avons travaillé.
L'informatique étant conçue à partir d'un système rigide, si l'information
actuelle n'est pas identique à celle de la liste de 2000, elle va la rejeter.
Parce que le problème peut se poser au niveau du nom, du prénom, de la date de
naissance.




 




Peut-on parler de
fraude dans la situation des 2.7 millions qui ne se retrouvent pas dans la base
de données ?




Pour le moment, je
ne qualifie pas les 2.7 millions de personnes de fraudeurs, le terme que
j'utilise est celui d'une « rafle informatique ».Comme dans une rafle policière,
on prend toutes sortes de personnes : des bandits de grands chemins, des
délinquants mais aussi des innocents. Ce n'est qu'après qu'on essaie de voir qui
est véritablement dans le lot. C'est cette image qu'on peut utiliser dans le cas
des 2.7 millions. (...)




 




Quelles sont les
mesures envisagées pour ces « cas litigieux » ?




De manière
strictement technique, informatique, les restrictions qui ont été faites dans le
premier traitement, c'est que la recherche par ascendances s'est limitée aux
jeunes entre 18 et 26 ans .La possibilité d'aller chercher des ivoiriens  dans
les 2.7 millions ,c'est de l'étendre aux plus de 26 ans .Il nous a d'ailleurs
été demandé de l'étendre à tous les âges, c'est-a-dire que si l'on n'est pas
retrouvé un individu, on cherche ses parents dans le fichiers de 2000 ou dans
les fichiers historiques. C'est la première extension :supprimer la contrainte
d'âge .Deuxièmement , la recherche par ascendance ou par filiation était limitée
à rechercher les parents sur la liste de 2000.Maintenant, il nous a été demandé
de rechercher aussi les parents dans les fichiers historiques fusions des
ivoiriens .En d'autres termes, si vous trouvez que l'individu n'y figure pas,
mais que l'un de ses parents s'y trouve, il peut aussi être pris comme un
ivoirien. On a même demandé s'il n'y avait d'autres fichiers fusions outre les
onze que nous avons retenus. Après analyse, ça m'étonnerait qu'on aille dans ce
sens parce qu'au vu de la configuration des fichiers non utilisés, il risque de
ne pas y avoir grand-chose.




 




Combien de temps va
durer le nouveau traitement pour faire ces deux extensions ? En outre, quelle
solution préconisez-vous  pour les deux millions qui demeureront comme résidu
après le dernier traitement ?




Si on ne nous exige
pas de faire recours à d'autres fichiers historique-parce que c'est ce qui peut
prendre du temps car il faut être certain qu'ils sont numérisés, qu'ils sont
dans le format adéquat, auquel cas il faudra le faire et qu'il s'agit d'élargir
les recherches par ascendance, je pense qu'au bout d'une semaine, l'affaire peut
être réglée. Pour le résidu qui sera relativement important, il n'y aura plus de
traitement technique, il faudra certainement aller vers des traitements de type
administratif ou bien politique. (...) »




 




 






LISTE ELECTORALE PROVISOIRE: Le FPI et le RDR à couteaux tirés
.Beugré Mambé pris entre deux feux




L'inter  – « De
fait, quand on fait savoir à Martin Sokouri Bohui que l'opérateur technique
français Sagem s'apprête à publier une seule liste électorale provisoire dans
quelques jours, l'homme s'empresse de poser les conditions de son parti : «
Comment peut-on mettre sur une même liste les admis et les recalés à un examen ?
Ce n'est pas possible. Sagem, que nous félicitons pour le travail déjà accompli,
ne doit pas être la source de nouveaux troubles », avertit le premier
responsable des élections au FPI. Sokouri Bohui soutient que si un nouveau
logiciel requiert quelque temps pour qu'il y ait des listes séparées, il faut
attendre. « La transparence des élections se joue là. Le FPI n'acceptera jamais
une liste sur laquelle il y a tout le monde (c'est-à-dire les 2,7 millions qu'on
ne retrouve dans aucun fichier historique et les autres) », insiste-t-il, avant
d'ajouter : « Dire qu'on ne doit exclure personne de la liste électorale
provisoire, c'est soutenir les fraudeurs. Et tous ceux qui le disent sont
justement ceux qui ont fait enrôler des gens qui n'ont pas le droit de figurer
sur la liste électorale. » Les propos fermes et directs du premier responsable
des élections au FPI ont, à coup sûr, soulevé le courroux des dirigeants du RDR
qui ont commis l'ancien ministre Amadou Soumahoro, secrétaire général adjoint du
parti chargé des affaires politiques, pour répondre au parti au pouvoir. « Nous
savons que dans notre pays, les croisements de fichiers ne font pas preuve de
nationalité. Nous, nous attendons une seule liste provisoire confectionnée sur
la base de l'ordre alphabétique, de A à Z. C'est ce que nous attendons. Nous ne
voulons pas entrer dans des débats de chiffres qui n'ont pour le moment pas
d'importance », affirme Amadou Soumahoro qui poursuit : « Etre sur tel ou tel
fichier ne fait pas de nous un Ivoirien ou non Ivoirien. Nous veillerons à ce
que cette liste, à partir de laquelle les élections doivent se dérouler, soit
fiable et qu'elle ne laisse aucun d'entre nous de côté » (In ''Le Patriote du
samedi 10 et dimanche 11 octobre 2009). On le voit, il y a bien deux positions
opposées qu'affichent le FPI et le RDR sur la question des 2,7 millions de
personnes non retrouvées dans les fichiers historiques. Le président de la
Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, n'a pas encore de
solution au problème. « D'abord, la première chose, c'est que les 2, 7 millions
de personnes (non retrouvées dans les fichiers historiques) ne sont pas des
fraudeurs. Je tiens à le préciser pour que cela soit clair dans l'esprit de
tous. Deuxièmement, dans les 2, 7 millions, il y a certainement des Ivoiriens,
ça c'est sûr. Il y a aussi certainement des personnes qui ont dû se tromper en
se présentant à l'enrôlement. Il y a, dans ces 2, 7 millions, des personnes que
nous seront obligés de mettre certainement de côté », affirme Beugré Mambé, dans
un entretien- bilan paru samedi dernier dans ''Fraternité Matin''. Le président
de la CEI avoue qu'à l'état actuel des choses, il ne peut dire aux Ivoiriens la
proportion (des 2,7 millions d'enrôlés non retrouvés dans les fichiers
historiques) qui sera mise de côté après de nouvelles vérifications. Au conseil
des ministres du jeudi 8 octobre 2009, le chef de l'Etat s'est saisi de la
question pour ''recommander instamment aux organismes chargés de l'établissement
de la liste électorale de s'efforcer de clarifier la situation ainsi relevée, en
introduisant de nouveaux paramètres susceptibles de permettre une meilleure
appréciation de cet important document''. Laurent Gbagbo appelle la population à
''rester attentive et à accorder la confiance et le temps nécessaire à la CEI, à
la SAGEM Sécurité, à L'INS et à l'ONI pour achever dans la sérénité, cette
immense tâche entreprise depuis quelques mois et qui tire bientôt à sa fin''.
Seulement voilà, les positions tranchées et autres préalables du FPI et du RDR à
propos de la publication de la liste électorale provisoire sont de nature à
compliquer la tâche aux structures en charge des élections. »




 




 






Kouassi Akon à Yamoussoukro: "Si les élections n`ont pas lieu, ce
sera la mort de l`ApO" (Accord politique de Ouagadougou)




Le Nouveau
Réveil  – « 
Pour
le maire de l`Indénié, l`accord politique de Ouagadougou trouvera sa mort
certaine si les élections ne se tiennent pas le 29 novembre prochain. Il l`a
exprimé sans toutefois oublier de donner la position du Pdci et de son Président
"(...) la question soulevée par notre frère est une question très importante.
Puisqu`elle est à l`ordre du jour. Nous voulons aller aux élections le 29
novembre mais nous savons que tout le monde n`est pas disposé à y aller. Le
président du parti a déjà donné la position qui doit être la nôtre. Nous,
"tchoco tchoco", on va aux élections le 29 novembre. [...] La résolution 1633 et
la résolution 1721. La 1633 devrait nous conduire à des élections en octobre
2006. Ça n`a pas été possible. La 1721 à des élections en octobre 2007. Et
peut-être là, voyant qu`ils ne pouvaient pas bloquer, c`est ainsi que le
président Gbagbo a refusé la 1721 et a annoncé le dialogue direct avec Soro qui
a conduit à l`Accord politique de Ouagadougou. Pour qu`on accepte facilement, on
nous dit en dix mois on a fini d`appliquer l`accord et on va aux élections.
Aujourd`hui, nous sommes dans la troisième année. Et c`est toujours la même
méthode. Soit par la violence pour retarder, soit par la mauvaise foi, soit par
des subterfuges, soit on fait en sorte que la Cei n`ait pas assez d`argent pour
avancer. Et de blocage en blocage d`ici le 29 novembre, ça va faire trente trois
mois que l`accord politique de Ouaga a été signé. [...] Le point de vue du Pdci
Rda c`est que ce sont des choses qu`on nous envoie pour repousser aux calendes
grecques les élections. Alors, quand le président du parti dit que le 29
novembre, il y aura les élections, que le 29 c`est le 29, ça veut dire de deux
choses ou l`une. Ou bien, on va à ces élections-là, on vous bat et vous partez.
Ou bien vous êtes incapables d`organiser les élections le 29 et donc quittez là
pour qu`on mette des gens plus sérieux à votre place pour organiser les
élections. Alors ce sont les problèmes qui arrivent là dans quelques mois. Quand
le général dit que le 29 là ça ne se passera pas comme les autres, c`est ce
qu`il faut comprendre. (...) Nous disons que si les élections ne sont pas
organisées en novembre prochain, alors toute l`équipe qui est chargée de cette
affaire n`est plus crédible. Et probablement, ça sera la mort de l`Accord
politique de Ouagadougou. [...] ».




 






Se rendant à Korhogo samedi - Gervais Coulibaly et sa délégation
bloqués par les ex-rebelles
 




Notre Voie  – « La
libre circulation en Côte d'Ivoire est-elle une réalité, après la signature de
l'Accord de Ouaga ? La question mérite d'être posée, d'autant que les
ex-rebelles s'accrochent toujours aux corridors et multiplient les incidents
comme ce fut le cas, samedi, à l'entrée de Korhogo. Le Porte-parole du président
de la République, Gervais Coulibaly, a été bloqué pendant 1h15mn par les
éléments des Forces nouvelles, au corridor situé au niveau du Lycée Houphouet, à
l'entrée de la ville de Korhogo. Invité pour procéder à l'investiture des
bureaux de son mouvement, "Conférence Unir pour Gbagbo" ( CAP-UR LG), Gervais
Coulibaly est arrivé à 12h 5mn au niveau du lycée Houphouet-Boigny de Korhogo.
Il est arrêté et comme lui, toutes les personnalités dont les anciens ministres
Dibonan Koné, Gnamien Yao, et Coulibaly Abou Sangolôbé, Secrétaire général
adjoint de la Présidence et le professeur Waota. Les Forces de défense et
sécurité (FDS) qui accompagnent le cortège, vont vers leurs frères d'armes des
Forces nouvelles pour décliner l'identité du cortège. Ceux-ci estiment que "le
cortège est inconnu" et qu'il n'a pas le droit de franchir leur barrière. Les
personnalités confient aux hommes de Guillaume Soro que l'autorité
administrative, le préfet de région, est bien informé de leur arrivée dans la
ville. Les ex-rebelles leur rétorquent qu'ils ne sont pas sous les ordres du
préfet mais obéissent à leur commandement militaire. Informés, le délégué des
Forces nouvelles, Soro Kanigui et le préfet se rendent sur les lieux. Le
Porte-parole du président de la République réussit à joindre le Premier ministre
Guillaume Soro et le ministre du Tourisme, Sidiki Konaté au téléphone. Enfin,
ils peuvent quitter le soleil ardent pour avoir accès à la ville de Korhogo.
"C'est un incident de parcours. La prochaine fois, que Kanigui lui-même
m'attende pour qu'on n'ait plus de souci. La circulation doit être fluide
partout", a fait remarquer Gervais Coulibaly. Tout en acceptant les excuses des
ex-rebelles, il a rappelé à Soro Kanigui que les Forces nouvelles n'ayant pas de
candidat déclaré, elles n'ont pas de camp, et doivent être des arbitres. »




 






Présidentielle 2009 / Convention d'investiture: MABRI
TOIKEUSSE INVITE LES JEUNES À CREER LA RUPTURE




Fraternité Matin
 – « 
L'Union
pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) a procédé à l'investiture
officielle de son candidat à l'élection présidentielle, Dr Albert Mabri Toikeuse.
C'était hier samedi 10 octobre, au Parc des sports de Treichville, à Abidjan. Le
candidat de l'UDPCI a invité les jeunes à créer une rupture en vue d'apporter le
changement.




« C'est pour les
femmes, c'est pour les braves paysans de notre pays et c'est pour les jeunes que
j'accepte et m'engage à faire acte de candidature à la présidence de la
République de Côte d'Ivoire ». C'est en ces termes que le Dr Mabri Toikeusse a
annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Candidature qu'il
déposera, d'ailleurs, ce mercredi 14 octobre à la Commission électorale
indépendante (CEI).




Pendant près d'une
heure d'horloge, le Président de l'UDPCI a déroulé son discours programme en
présence de milliers de militants. [...] ».




 






Vive tension hier à Korhogo: Les Forces nouvelles empêchent
des ex-rebelles de virer au FPI




L'inter  – « [...].
Aux environs de 11 heures, le préfet de région Auguste Tahan est arrivé sur les
lieux pour rassurer les militants de la tenue effective de la cérémonie. Le
commandant de la zone 3 des Forces nouvelles, Martin Fofié Kouakou, accompagné
de Soro Kanigui, était également présent à la place de l'indépendance. On
apprendra par la suite qu'il ne s'agit pas non plus d'empêcher la cérémonie de
se tenir, mais de la sécuriser et l'encadrer. '' Nous avons reçu des
instructions de notre patron, le Premier ministre, afin de faire en sorte que la
cérémonie puisse se tenir. Nous sommes donc là pour cela '', a laissé entendre
Soro Kanigui. Pour les organisateurs, notamment le parrain Koné Katinan, absent
du pays, tout devrait être mis en œuvre pour tenir la cérémonie. Il était en
contact permanent avec le capitaine Coulibaly Yacouba. Ce dernier, sur
instruction du parrain avait décidé de faire la cérémonie contre vents et
marées. '' Des dépenses ont été engagées et les populations ont été déplacées
'', indiquait-il pour justifier le maintien de la présentation des ex-rebelles
au Fpi. Aux environs de 13h, on assistera à un ballet de véhicules sur le lieu
de la manifestation. La tension, elle, restait toujours vive. Un véhicule 4x4
gare. A son bord, Laurent Akoun, secrétaire national du Fpi chargé de la région
des Savanes. Une discussion s'engage quelques minutes plus tard entre le préfet
de région Auguste Tahan, le capitaine Coulibaly Yacouba, Soro Kanigui, Laurent
Akoun et Fofié Kouakou. Le point était fait régulièrement à Koné Katinan. Depuis
l'Europe où il s'est rendu en mission, le parrain a alors décidé de faire
reporter la cérémonie, vu la tension et les incompréhensions qui régnaient entre
les militants du Fpi et les éléments des Forces nouvelles. Ce ne sera donc que
partie remise. »