REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 JUILLET 2010

12 juil 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 JUILLET 2010







L'ONUCI
milite pour la paix à Daloa




Nord Sud -

Vingt-quatre médiateurs de paix des résidences universitaires de
Daloa ont achevé, vendredi, une formation de trois jours sur la prévention et la
gestion des conflits. A l'issue des travaux, ils se sont estimés désormais
outillés pour y arriver sans encombre. Appuyée au niveau logistique par
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), cette formation initiée
par l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), sur le thème «
prévention et gestion pacifique des conflits », a permis aux bénéficiaires de
faire une analyse des conflits et d'apprendre des techniques de médiation et de
négociation sur la base d'exercices pratiques.




 




Fonds
Local de Transition de l'ONUCI- L'Exemple qu'on attend de la communauté
internationale




Le Temps -
Un fonds
local de transition qui vise à aider les populations démunies et défavorisées
rendues vulnérables par la crise. Voila un geste louable. Ce fonds annoncé le
jeudi 8 juillet 2010 par Kenneth Blackman, porte-parole adjoint de l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) est l'une des formes de soutien que
les Ivoiriens fragilisés par un conflit ruineux, attendent de la communauté
internationale. Ce fonds, d'une valeur d'environ 1 million de dollar (500
millions de FCFA), contribués par le gouvernement suisse, avant même d'entrer
dans sa phase active, a un caractère allant au delà de l'amitié. C'est un acte
humanitaire. (...) On ne peut donc qu'encourager l'ONU parce que, c'est l'exemple
de solidarité qu'on attend de la communauté internationale.




 





Élection présidentielle/Laurent Gbagbo : « Cette fois, la date sera la dernière
»





L'Inter -

Recevant dans son village natal à Mama, hier dimanche 11 juillet
2010, le peuple Dan qu'accompagnait, pour la circonstance, les Mahou et les Wê,
le chef de l'Etat Laurent Gbagbo a promis que cette fois-ci, la date de la
présidentielle, qui sera fixée dans quelques semaines, sera la dernière. « Dans
les semaines qui viennent, on va connaitre la date des élections, la dernière.
Pour cette campagne, on va se battre. Je vous la confie et ce sera une bataille
pour toute la Côte d'Ivoire », a-t-il soutenu. Prévue pour 14h, puis 16h, la
rencontre a finalement débuté à 18h05. Et pour cause, selon les hôtes du chef de
l'Etat, les 16 cars qu'ils avaient loués la veille pour la rencontre ont refusé
de bouger hier du fait de certaines personnes qui ne voulaient pas de cette
cérémonie. Une situation que le chef de l'Etat a qualifiée de malheureuse,
surtout en Afrique où, dit-il, les gens conçoivent mal la politique. « Nous
sommes les porte-étendard de la Côte d'Ivoire tandis que les autres candidats
sont les porte-étendard de l'étranger. Nous sommes de ceux qui veulent que la
Côte d'Ivoire reste débout. C'est cette bataille que nous devons livrer et
gagner », a-t-il déclaré. A ses hôtes, le président Gbagbo a indiqué que la
politique est une affaire de garçon et « un garçon ne doit pas avoir peur ». «
Ce que je dis inlassablement à tous les Ivoiriens, c'est qu'on est chez nous
ici. Or quand on est chez soi, on ne doit pas avoir peur de quelqu'un », a-t-il
conseillé. Avant de renchérir par cet adage : « Chez nous, on nous apprend qu'on
peut humilier un homme partout, mais jamais chez lui. C'est pourquoi, je n'ai
pas peur de quelqu'un, ni de quelque chose ». Au dire du président Gbagbo, le
pire qui pourrait lui arriver dans son combat, c'est la mort et il s'est dit
déterminé à se battre avant de mourir « parce qu'il est chez lui en Côte
d'Ivoire ».




 




 





Sokouri
Bohui à propos de la vérification de la liste électorale provisoire - "La
vérification de la liste électorale provisoire est la clé de la paix sociale"




Notre Voie




Notre Voie.
: Parlant justement de transparence, les échos qui nous parviennent font état de
ce que le FPI a rejeté les dernières propositions de la primature par rapport à
la vérification de la liste électorale provisoire. Qu'est-ce qu'il en est ?




 
Sokouri
Bohui
.
: Je voudrais faire remarquer que c'est nous, camp présidentiel, qui avons
demandé la vérification de la liste électorale. Et cette vérification devrait se
faire sur les 5.300.000 personnes retenues après croisement. Mais quand nous
sommes allés en négociation avec l'opposition, nous avons convenu qu'il fallait
exclure, du camp de la vérification, les personnes retrouvées sur la liste de
2000 et sur la liste des fichiers fusion. Il a été donc retenu les personnes qui
sont sur la liste par ascendance, c'est-à-dire ceux qui ont au moins l'un de
leurs parents sur la liste de 2000 ou du fichier fusion. Ces personnes sont au
nombre de 1.792.000. Etant donc tombés d'accord sur ce chiffre, un mode
opératoire a été élaboré et adopté par tous pour faire la vérification. Celle-ci
doit se faire à deux niveaux. Une première vérification informatique et une
deuxième vérification manuelle. Dès qu'on a commencé l'opération, la
vérification informatique a donné comme résultat 25000 extraits corrects. Le
résultat est donc insignifiant, là où on s'attendait à au moins la moitié des
1.792.000 personnes. Il reste donc 1.767.000 personnes qui doivent faire l'objet
de la vérification manuelle. Le Premier ministre a estimé que ce chiffre est
trop élevé et si toutes ces 1.767.000 personnes doivent passer à la vérification
manuelle, le délai du 26 juillet pour la fin de la vérification ne pourra pas
être tenu. Or il est arcbouté sur cette date du 26 juillet. Et donc, sans nous
consulter, il a demandé à la Sagem et à l'INS de lui trouver une solution
alternative pour réduire le nombre des personnes qui doivent passer à la
vérification manuelle. Ainsi donc, après des croisements, ces deux opérateurs
ont estimé que, sur les 1.767.000 personnes, seulement 166.108 sont suspectes.
Et donc la vérification ne doit porter que sur ces 166.108 personnes. C'est
alors que le Premier ministre nous convoque pour nous dire que la vérification
ne portera plus sur les 1.767.000 personnes, mais seulement sur 166.108
personnes. Evidemment, le PDCI et le RDR ont donné leur accord, parce que, pour
eux, le croisement ne les intéresse pas. Parce qu'ils savent ce qu'ils ont fait.
Mais nous, nous trouvons que c'est gros. On ne peut pas changer les règles de
jeu pendant que le match se joue. (...) Par ailleurs, on pourrait proroger un peu
le délai si on pense qu'il n'y a pas d'argent. Que représentent deux semaines ou
même un mois là où la paix sociale est en jeu ? La vérification que nous avons
demandée n'est pas un simple jeu, c'est pour que tout le monde ait effectivement
confiance en la liste qui va sortir de là. Et, par conséquent, pour organiser
des élections transparentes. C'est d'ailleurs l'argument avancé par le Premier
ministre pour faire accepter l'idée de la vérification aux autres qui n'en
voulaient pas du tout. Nous sommes donc surpris que le Premier ministre lui-même
ne soit plus attaché à ce principe de transparence qui est pourtant la clef du
succès du processus de paix qu'il conduit en même temps que le président de la
République. (...).