REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 AOÛT 2013

12 aoû 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 AOÛT 2013






































Les femmes leaders invitées à avoir une vision commune du développement




 






Agence ivoirienne de presse -


La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Anne

Désirée Ouloto, a honoré, samedi  à Abidjan, les femmes leaders de Côte

d'Ivoire, les invitant à avoir une vision commune pour une participation

beaucoup plus active au développement du pays. 






"Cette rencontre entre les femmes de Côte d'Ivoire, aujourd'hui, met en lumière

leur mérite et leurs atouts. (...) Désormais, nous femmes, de tous les secteurs

d'activités, de toutes diversités politiques, religieuses et ethniques, devons

avoir une vision commune, pour notre participation beaucoup plus active au

développement de notre pays", a-t-elle affirmé. La ministre a remercié, au

passage, ses invités d'honneur pour leur soutien à la promotion du genre, la

cheffe de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Aïchatou

Mindaoudou, et le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall. 




 




Anne

Ouloto a aussi appelé ses "sœurs" à lutter, comme une seule femme, afin

d'accroître le quota des candidates aux municipales, régionales et même à la

présidentielle, lors des élections à venir. Elle a félicité les 11 femmes maires

dont Mme Hortense Aka-Anghui qui totalise plus de 30 années à la tête de la

mairie de Port-Bouët, ainsi que l'une des plus jeunes à la tête de la mairie

d'Odienné,  Mme Touré Diané Nasseneba.




 




La

ministre de la Solidarité a par ailleurs ajouté que "c'est une chance pour les

femmes d'avoir le Président Alassane Ouattara à leur côté", car elle le sait

déterminée à faire la promotion du genre, en témoigne la nouvelle loi sur le

mariage qu'il a fait adopter. [...]




 




 




La

femme, "colonne vertébrale des projets de développement de la BM"(Madani Tall)




 






Agence ivoirienne de presse -


Le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall, a affirmé,

samedi à Abidjan, lors d'une cérémonie d'hommage aux femmes leaders, que la

"femme sera la colonne vertébrale des projets de développement" de son

institution en Côte d'Ivoire.




" Au

regard de nos études réalisées en Côte d'Ivoire, à travers des cadres

participatifs qui ont rassemblé des femmes de toutes les régions de la Côte

d'Ivoire(...), nous avons entendu les femmes, nous connaissons leurs attentes,

leurs besoins. Nous rassurons que la femme sera la colonne vertébrale des

projets de développement de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire", a affirmé M.

Madani, en présence de plusieurs femmes leaders, dont le chef de l'Opération des

Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Aïchatou Mindaoudou Souleymane.




 






Invité d'honneur de la ministre de la Solidarité, de la Famille,  la Femme et de

l'Enfant, Anne Désirée Ouloto, le représentant de la Banque mondiale a par

ailleurs exprimé sa "grande joie" d'avoir été invité à célébrer l'excellence

avec les femmes leaders dans tous les domaines d'activités. " Heureux est

l'homme que voici, pour célébrer l'excellence, la persévérance, et au bout de

tout cela, la victoire contre les discriminations, les préjugés. La victoire

vers la parité est irréversible", a renchéri M. Tall, invitant les femmes à

lutter pour être aux postes clé de décisions car "méritantes".




Le

représentant de la Banque mondiale a, en outre, relevé la sous-représentativité

des femmes dans l'administration ivoirienne avec juste 5 femmes ministres sur

29, 25 femmes députés sur 255 et 11 femmes maires pour une population ivoirienne

composée à 50% de femmes. Il a toutefois noté des avancées louables dans la

volonté du gouvernement ivoirien, de participer au bien être de sa gente

féminine. [...]




 




 






Justice internationale : des ex-combattants invitent la CPI à poursuivre Soro.

L'ONUCI saisie




 






L'Inter -


Un

groupe d'ex-combattants proches de l'actuel régime demande à la cour pénale

internationale (CPI) d'engager franchement des poursuites contre le président de

l'Assemblée nationale de côte d'ivoire, Guillaume Soro. En effet, dans un

courrier adressé à la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU dans

le pays, Aïchatou Mindaoudou, dont copie nous est parvenue, ces membres du

commando invisible donnent les raisons de leur initiative. Réunis au sein du

comité national de sensibilisation et de moralisation (CNSM), ces ex-éléments

des Forces républicaines de côte d'ivoire (Frci), qui ont combattu à Abobo

pendant la crise post-électorale, ont décidé de mener un autre combat: celui de

leur survie. En effet, leur porte-parole, samba Koné, explique ce revirement par

le fait que «les acteurs de la scène politique tardent à mettre

définitivement en œuvre la justice et l'égalité pour tous
». Également

ex-président du congrès des jeunes du nord (COJEN) et ancien président des

Brigades de dignité d'Abobo (BDD, l'une des branches les plus importantes du

commando invisible), samba Koné regrette que les auteurs de crimes de guerre et

de crimes contre l'humanité continuent de «bénéficier des largesses» du

pouvoir. Un combat pour la justice qu'ils se sont engagés à mener pour la

restauration de la paix et de la cohésion sociale. «Afin de donner plus de

crédibilité aux institutions internationales, aux yeux des populations de tous

les bords, et en vue de confirmer le rôle primordial des ONG de défense des

droits de l'homme à travers le monde, nous exigeons, au nom des lois

internationales et au nom du peuple de Côte d'Ivoire, que soient ouvertes des

poursuites judiciaires par la CPI contre Monsieur Guillaume Soro, ex-secrétaire

général des Forces nouvelles (FN), qui à n'en point douter, est entièrement

responsable de faits reconnus par les ONG internationales
», ont écrit M.

Koné et ses camarades. [...]




 




 






L'APDH, à propos de la libération de 12 prisonniers politiques : ''Pas de

réconciliation folklorique''




 




Le

Nouveau Courrier, Notre Voie


- Pour sûr, la liberté provisoire accordée à des personnalités de l'ancien

régime est un signal vers la réconciliation. Mais cet acte à lui seul ne suffit

pas à proclamer la réconciliation. Ne perdons pas de vue en effet que de

nombreuses autres personnes connues ou anonymes demeurent dans les liens de la

détention, sans jugement.




Ne

perdons encore pas de vue certains mauvais traitements infligés à ces détenus,

allant de la détention au secret au refus de communiquer avec leurs avocats, au

mépris des droits fondamentaux de la défense. S'agit-il là de la meilleure

manière de servir les intérêts des victimes? Au fait, peut-on encore les

considérer comme libres du moment où leurs avoirs sont encore gelés, et leurs

domiciles sous occupation ?




Dans

le même temps, d'autres personnes plusieurs fois citées dans des rapports

d'enquête ne font l'objet d'aucun acte de poursuite. S'agit-il là encore de la

meilleure manière de servir les intérêts des victimes ? Qu'il nous soit permis

de rappeler à toutes fins utiles que c'est de la conjugaison malencontreuse de

nos turpitudes collectives que la Côte d'Ivoire sombre dans des soubresauts

sanglants et meurtriers depuis plus d'une décennie.




La

Côte d'Ivoire a plus que jamais besoin d'une catharsis collective, d'un dialogue

où personne ne manque à l'appel, et où personne ne s'adjugera exclusivement le

bénéfice de la raison. Le peuple de Côte d'Ivoire appelle de tous ses vœux un

processus de réconciliation conçu collectivement et qui mette en présence les

principaux acteurs politiques puis leur donne à chacun le tour de parole.






L'histoire des nations et des peuples en transition a toujours démontré l'échec

des options de justice post crise orientées et inégalitaires, qui ne tardent pas

à raviver d'autres rancœurs. Il est définitivement souhaitable de mettre en

liberté tous les acteurs politiques incarcérés afin que l'opposition joue son

rôle de contrepoids véritable pour le triomphe de la démocratie. De là seulement

pourra découler une réconciliation sincère et vraie.




 




 






Après la libération des détenus politiques : Konaté Sidiki souhaite le dégel de

leurs avoirs




 




Le

Nouveau Courrier -




L'ex-ministre Konaté Sidiki, séjournant actuellement à Médine, en Arabie

Saoudite, avait salué la mise en liberté des 12 détenus politiques, survenue le

mardi 6 aout dernier. «C'est un acte de Réconciliation et de Paix. Allah aime

ceux qui osent construire la paix. Même si souvent ils sont incompris au départ.

Je souhaite que le gouvernement aille le plus loin possible en libérant la

totalité des prisonniers provisoirement», avait-il fait savoir dans une

déclaration rendue publique depuis la ville de la Mecque.




Le

proche de Soro a remis le couvert, hier encore dans une autre déclaration dans

laquelle, cette fois-ci, Sidiki Konaté souhaite le dégel des avoirs d'Affi

N'Guessan et les autres. «Il faut envisager de lever la saisine des avoirs ou

comptes bancaires», déclare-t-il. Pour lui, ça sera une manière pour le régime

Ouattara de «montrer et démontrer qu'il construit vraiment la paix». Selon ce

proche de Guillaume Soro, ça «sera bien que Affi et tous les autres, libérés

provisoirement, retrouvent leurs domiciles. Il faut rendre crédible l'acte de

paix et de réconciliation qui se trouve dans la décision du gouvernement».

L'ex-ministre de l'Artisanat a fini par comprendre que «le peuple ivoirien dans

sa diversité et dans sa très grande majorité est un peuple mesuré, éduqué qui

aspire réellement et sincèrement à une paix définitive après plus de 25 ans de

tumultes et crises aiguës». [...].




 




 






Nationalité : L'Assemblée nationale décide aujourd'hui




 






Nord-Sud –


Une

séance plénière s'ouvre ce lundi à l'Assemblée nationale. Les députés qui y sont

conviés depuis une semaine, auront à plancher sur la loi portant acquisition de

la nationalité ivoirienne. Le gouvernement, ainsi que l'avait annoncé le

Président de la République, souhaite l'«amélioration » de ce texte. Les accords

de Marcoussis lui avaient trouvé des insuffisances en 2003.




 




 






Lois sur la nationalité et le foncier rural : Les débats reprennent aujourd'hui.

PDCI-RDR : ça risque d'exploser




 




Le

Mandat –


Ça sent la poudre ! La session extraordinaire qui s'ouvre ce lundi 12 juillet à

l'Assemblée nationale, pourrait mettre à mal la cohésion au sein du RHDP. Et

pour cause, des projets de loi sur la table des députés divisent. Les lois sur

l'apatridie, qui ouvre la voie à la naturalisation révisée et le foncier rural,

sont des sujets qui fâchent. En témoigne, la remise, à plus tard, de ce vote, à

la fin de la première session ordinaire. Rappel : vendredi 18 juillet, la

vice-présidente du Parlement ajourne, presqu'à la surprise générale, l'examen de

la loi sur l'apatridie. « L'examen de cette loi est remise à plus tard »,

s'était contentée d'informer Fadika Sarah Sako. L'opinion est située quelques

instants après, lorsque les langues se délient. Le groupe parlementaire PDCI a

émis de sérieuses réserves sur cette disposition. Le mercredi 24 juillet, à la

clôture de la session ordinaire, Soro Guillaume n'en dit pas un mot. Tout au

plus, le chef du Parlement ivoirien soutient que la session extraordinaire va

examiner les textes repoussés. Il promet alors que, «l'Assemblée nationale

entend jouer aussi son rôle de sentinelle dans le strict respect de la

Constitution »
. Le 7 août, Alassane Ouattara s'est longuement justifié sur

l'opportunité des lois à controverses. Le chef de l'Etat s'est expliqué sur les

raisons qui fondent la simplification de la naturalisation. (...)




Selon

des sources, les tractations vont bon train. Le Président Ouattara qui tient à

ce vote, aurait pris langue avec Henri Konan Bédié. Objectif affiché, faire un

lobbying auprès des élus réfractaires, pour assouplir leur position. Le jour de

la célébration de l'Indépendance, Ouattara est lui-même monté au créneau.

Profitant de son interview radio-télévisée, il a finement rappelé aux élus PDCI

et à l'opposition, leur responsabilité dans sa démarche. « Ce n'est pas une

nouvelle loi de ma part, c'est une décision qui a été prise par l'ensemble des

partis politiques, que ce soit le PDCI, le FPI, le RDR, l'UDPCI, tous ceux qui

étaient représentés à Linas-Marcoussis, ont reconnu qu'il y avait une lacune

dans la loi de la nationalité »
, s'est étendu le chef de l'Etat. Il

poursuit, faisant un appel de pied aux représentants de la nation : « ces

questions, j'espère, seront réglées par l'Assemblée nationale, de manière

définitive »
, surtout que, à en croire le chef de l'exécutif, « ça été une

des cause de la crise que le pays a connue » Le groupe parlementaire PDCI

s'est-il laissé attendrir ? Les débats qui débutent aujourd'hui, situeront sur

la nouvelle posture de ces élus.




 




 






Nationalité et foncier : le Pit veut un référendum




 






L'Inter –


A

l'issue d'une réunion du comité central du Parti ivoirien des travailleurs

(PIT), hier dimanche 11 août 2013 à Cocody Les-deux-plateaux, son président,

Daniel Ahizi Aka, a animé une conférence de presse pour dénoncer la

précipitation avec laquelle le pouvoir d'Abidjan gère les questions sur

l'apatridie, la nationalité et le foncier rural. «Nous savons ce qui fait

courir le président de la République. C'est par rapport aux élections de 2015

qu'il met en urgence les lois sur l'apatridie. Ces personnes qui auront la

nationalité pourront voter en 2015. Nous demandons au pouvoir de ramener le

débat au niveau de tous les Ivoiriens. Il faut une loi référendaire
», a

réclamé le Dr Ahizi Aka, soulignant que la célérité avec laquelle la question

est gérée entraîne «beaucoup de suspicions».






D'abord, à l'en croire, parce que le président Ouattara «contrôle le

Parlement
». Or pour lui, le débat sur la nationalité et le foncier rural «s'impose»

au niveau de la société ivoirienne. Ensuite, selon lui, le chef de l'État veut

se constituer un bétail électoral qui lui donnerait la victoire en 2015. «C'est

pour cela qu'il prend de vitesse tous les autres candidats en annonçant sa

candidature deux ans et demi après sa prise du pouvoir. Il est en campagne. Mais

nous ferons tout pour qu'ils (les nouveaux nationaux) n'aient pas tous les

droits en 2015
», a soutenu le conférencier. Le conseil constitutionnel,

a-t-il laissé entendre, reste impuissant face à cette situation parce qu'il ne

peut pas s'autosaisir dans ce cas de figure. «Le Conseil constitutionnel est

une structure impuissante. Elle ne peut pas se saisir. Ce qui nous reste, c'est

d'approcher les ONG de défense des droits de l'homme qui, à leur tour, saisiront

le Conseil constitutionnel
», a-t-il poursuivi. Daniel Ahizi Aka, veut à

travers cette déclaration, «attirer l'attention des Ivoiriens sur ces

problèmes
» parce que a-t-il souligné, le pouvoir actuel veut «faire

passer des lois sans les avis des Ivoiriens».
[...]




 




 




La

CSCI et SOS Exclusion demandent le report




 




Le

Mandat -


La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) et l'ONG des Droits de

l'Homme, SOS Exclusion, très préoccupées par la problématique des cas

d'apatridie en Côte d'Ivoire, ont ex- primé leur inquiétude à travers une

saisine conjointe adressée, le 23 juillet dernier, au président du Conseil

Constitutionnel eu égard au vote du projet de ratification sur la Convention de

1961 portant la réduction des cas d'apatridie , rapporte un communiqué de la

CSCI transmis à l'AIP. Dans cette saisine signée par les responsables de ces

deux organisations, Docteur Kouamé Christophe de la CSCI et Mme Mata Coulibaly

de l'ONG SOS Exclusion, ils justifient leur démarche conformément aux

résolutions des Accords de Linas Marcoussis et principalement celles de l'Accord

Politique de Ouagadougou. Ces deux accords disposent que « toutes les

associations de Droits de l'Homme et les partis politiques soient impliqués dans

la résolution des cas d'apatridie en Côte d'Ivoire »
. Au regard de ces

dispositions, ces responsables estiment que la participation de la société

civile à ce débat pourrait légitimer ce projet de loi. Les avantages de cette

légitimation sont nombreux, entre autres, l'atténuation des tensions autour de

la question de la nationalité et la contribution des acteurs non étatiques à la

cohésion sociale. [...].




 




 






Conflit Agriculteurs- éleveurs: Le pire a été évité ce samedi à Botro




 






Fratmat.info -


La

cohabitation difficile entre agriculteurs et paysans a failli tourner au drame à

Botro, dans le centre de la Côte d'Ivoire, ce samedi 10 aout. Alors que depuis

plus d'une semaine, les paysans ont décidé de se faire justice en abattant

systématiquement les bœufs des éleveurs qu'ils accusent d'avoir détruit leurs

champs,  Les éleveurs ont décidé de réagir. Ce samedi, aux premières heures de

la journée, ils ont saccagé la pharmacie privée du président de l'union des

jeunes de Botro.





Les

minutes qui ont suivi, les paysans, armés de  fusils artisanaux et machettes, 

ont dressé des barricades un peu partout à travers le département. Prêt à en

découdre avec leurs « ennemis » éleveurs. Lamine Coulibaly, préfet du

département de Botro mis au parfum de cette vive tension n'a pas tardé à réagir.

Il a fait appel à un renfort de forces de l'ordre venu de Bouaké pour épauler

leurs collègues,  visiblement dépassé par les évènements. Ce renfort était

composé des Frci et d'un détachement de l'Onuci. Très vite, la situation a été

maîtrisée.




 






L'atmosphère étant un  peu plus apaisé, le préfet accompagné d'une délégation

comprenant le maire, Célestin N'zué et le député Adolphe Saraka se sont rendus

dans l'après -midi du même samedi à Djédou, un village environnant où les

hostilités ont pris naissance. Pour le préfet, Lamine Coulibaly, ce déplacement

a eu pour but de rencontrer les chefs de villages afin de les inviter à

l'apaisement. « Il faut que cela cesse. Pour que nous puissions régler le

conflit à travers la concertation. Trop d'animaux ont été tués. D'autres sont en

divagation », déplore-t-il.




Le

maire et le député ont tenu le même discours que le préfet. « Le préfet nous a

fait la promesse de régler cette affaire. Faites-lui confiance », révèlent-ils.

Les paysans se sont dits heureux de l'implication des autorités dans la

résolution de ce conflit. Ils ont donc saisi cette occasion pour leurs adresser

certains de leurs griefs. « Bien que nous soyons les victimes, à chaque fois

qu'on tente un règlement, c'est nous qui sommes condamnés à payer de fortes

amendes », accuse l'un d'entre-deux. Et un autre de menacer : « On ne peut plus

tolérer que nos champs soient détruits de la sorte. C'est nous qui avons loué

nos terres à ces éleveurs ». Et de supplier le préfet d'aller leur parler. Après

cette rencontre, les autorités ont aussi échangé avec les éleveurs.




 




 






Chaud week-end à Aboisso : une bagarre généralisée entre gendarmes et chauffeurs

fait un blessé




 






L'Inter -


L a

ville d'Aboisso a connu des moments chauds, samedi dernier 10 août. C'est qu'une

altercation entre des éléments du peloton mobile de la gendarmerie de la

capitale du Sanwi et des chauffeurs de la gare routière de cette localité, a

dégénéré en une bagarre généralisée. L'Agence ivoirienne de presse (Aip) qui

rapporte l'information, indique que cette bagarre a fait un blessé. Sur les

raisons de l'altercation, notre source indique que tout est parti d'une banale

dispute entre un gendarme et un chauffeur.




Cette

dispute a rapidement mué en une violente altercation ponctuée d'injures de

toutes sortes. Les deux protagonistes, qui se sont pris aux collets, en sont

venus aux mains. Dans ce contact physique, le chauffeur a eu très vite le dessus

et en a fait voir de toutes les couleurs à l'élément du peloton mobile de

gendarmerie, à qui il a administré des coups de poings et des coups de tête bien

ajustés. Le gendarme qui ne s'attendait certainement pas à une telle résistance

de la part de son adversaire, tente de réagir, mais rien n'y fit. Il est

copieusement tabassé par le chauffeur qui s'est découvert des talents de boxeur.

Ses jeux de jambes, ses esquives et autres feintes de corps ont totalement mis

en déroute l'homme en tenue. En mauvaise posture, l'élément de la gendarmerie

malmené, fait appel à ses collègues. En un laps de temps, une dizaine de

gendarmes débarquent sur les lieux du pugilat, dans l'intention de donner une

bonne leçon à l'impertinent chauffeur qui a osé humilier leur camarade. Ce

renfort va trouver en face de lui, un groupe de chauffeurs qui eux aussi, ont

pris fait et cause pour leur collègue.




Il

s'en est suivi une bagarre généralisée entre gendarmes et chauffeurs. Dans ce

cafouillage où les uppercuts se le disputaient aux coups de pieds volants et aux

coups de tête, un chauffeur exerçant sur l'axe Aboisso-Tiapoum, plus connu sous

le sobriquet d'issa Tiapoum, a été grièvement blessé à la tête. Le malheureux

qui saignait abondamment, a été évacué d'urgence au CHR d'Aboisso, où il a subi

des soins. Cette situation a occasionné la paralysie du trafic durant quelques

heures, à Aboisso.




 




 






Tension, samedi, à la MACA : Bagarre rangée entre Frci et gardes pénitentiaires




 






L'Inter, Soir Info -




L'atmosphère était tendue, samedi dernier, à la Maison d'arrêt et de correction

d'Abidjan (MACA). Une bagarre a éclaté entre des éléments des Forces

républicaines de sécurité (Frci) et des surveillants pénitentiaires. Il a fallu

l'intervention des forces onusiennes ainsi que de la gendarmerie et de la police

pour calmer les esprits. Sur les raisons de cet affrontement qui aurait pu virer

au drame, une source proche du ministère de la Justice indique que les relations

entre les Frci et les gardes pénitentiaires de la MACA se sont dégradées depuis

l'application d'une note de service du régisseur N'gbandama Yobouet. Dans cette

note administrative, M. N'gbandama invitait les éléments du détachement Frci de

la MACA à procéder, sur une période d'une semaine, à la sécurisation extérieure

et intérieure de cet établissement pénitentiaire. «Auparavant, la compétence

des FRCI se limitait à prendre la garde à l'extérieur de la prison»,


explique notre source. Qui indique que la décision du régisseur fait suite à des

rumeurs d'attaque de la MACA. N'gbandama Yobouet qui a pris la menace au

sérieux, a dû prendre des dispositions à l'effet de sécuriser la prison.

Initialement, cette disposition devrait prendre fin le 7 août dernier. Trois

jours après, les FRCI étaient toujours présentes à l'intérieur de la prison, car

selon elles, le départ devrait être motivé par une autre note de service qui

abrogeait la précédente. Or M. N'gbandama a été limogé de son poste depuis le O6

août dernier, après y avoir passé un an et 2 mois de service comme régisseur.

Son remplaçant, Koné N. Kleban, précédemment régisseur à la prison de Dimbokro,

prend fonction aujourd'hui lundi. Samedi dernier, la présence des Forces

républicaines a irrité les surveillants pénitentiaires, lesquels ont exigé leur

départ du poste de contrôle. Venues en grand nombre et armées de kalachnikovs et

de lance-roquettes, les Frci se sont positionnées devant l'entrée principale de

la prison pour marquer leur refus de quitter les lieux. [...]




 




 






Bangolo : Un affrontement populations – Frci fait plusieurs blessés




 




Le

Nouveau Courrier -


Des violences ont été enregistrées dans la sous-préfecture de Beni-Minhouin,

dans l'après-midi du samedi dernier. Des événements qui ont fait des victimes

dont quatre blessés graves. Selon les informations recueillies, un élément des

Frci voulant assister à un match de football dans cette sous-préfecture n'a pas

trouvé utile de passer par l'entrée principale, mais plutôt par une voie

détournée interdite. Il est interpellé par des jeunes commis à la surveillance

des entrées du stade, qui lui montrent l'entrée principale. Il leur rappelle son

statut d'élément des Frci (qui certainement à ses yeux lui donne tous les

droits). Qu'à cela ne tienne, les jeunes lui demandent de montrer la carte

prouvant son appartenance aux Frci. Ce dernier leur rétorque qu'il n'a pas de

carte. Prié de rebrousser chemin, cet élément présumé des Frci refuse de se

plier aux injonctions des jeunes surveillants. Il tente un passage ne force ;

s'en suit alors une bagarre. Alertés, ses «frères d'armes» viennent aussitôt à

sa rescousse et cela donne lieu à une bagarre généralisée entre jeunes et

éléments des Frci. Bilan : quatre blessés graves. Hier dimanche, les populations

ont manifesté, demandant le départ des Frci, coupables de divers abus sur les

populations. Les autorités préfectorales ont dû intervenir pour calmer les

esprits.




 




 






Désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants : Voici les types

d'armes désormais prises en compte






 






Fraternité  Matin -


Au

terme d'une tournée entamée le 26 juillet dernier et qui l'a conduit

successivement à Bouaké, Korhogo, Ferkessédougou, Man, Danané, Duékoué, Guiglo

et Toulepleu, le chef du département Rapatriement, désarmement et démobilisation

de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des

ex-combattants (Addr), Koné Dotien Fidèle, était face à la presse, le vendredi

02 août, pour expliquer les raisons de cette tournée. Laquelle se résume

essentiellement en une mission d'information et de sensibilisation des

différentes parties prenantes au processus. Il a communiqué sur les nouvelles

dispositions arrêtées par les responsables en ce qui concerne le désarmement et

la réinsertion de tous ceux qui ont pris les armes en Côte d'Ivoire.




Selon

M. Koné, tout le monde a été informé sur les types d'armes qui sont désormais

prises en compte dans le cadre du désarmement. Ce sont les kalachnikovs, les

A52, les roquettes, les grenades (offensives comme défensives) et les obus non

éclatés. Cette nouvelle orientation donnée au processus de désarmement par ses

responsables obéit certainement au souci de ceux-ci de récupérer avec les

ex-combattants les armes de guerre disséminées encore dans le pays. En lieu et

place des fusils calibre douze ou de simples munitions que ceux-ci se

contentaient d'apporter lors des opérations de désarmement afin de bénéficier de

projets de réinsertion. Parce qu'il faut le reconnaître, de nombreuses armes

circulent encore dans le pays.




A en

juger par les nombreuses attaques qui se font avec des armes de guerre par des

bandes armées non identifiées sur les routes. Aussi, cette mission a-t-elle

permis, selon le conférencier, d'informer leurs partenaires sur les prochaines

étapes du processus de désarmement. Les fusils de type calibre 12 ne seront plus

pris en compte. Le conférencier a, par ailleurs, appelé les ex-combattants à la

patience.




 




 






Présidentielle au Mali: Des "incidents" mineurs signalés à Abidjan





 






Fratmat.info -




"Quand il y a de grands évènements de ce genre, il y a toujours des choses qu'il

faut redresser. On bute la dessus, mais on ne s'attarde pas". Le général Seydou

Traoré, Ambassadeur du Mali en Côte d'Ivoire répondait ainsi à un journaliste,

préoccupé par un cas de fraude, lors de sa tournée dans les différents bureaux

de vote. Et ce, consécutivement au second tour de l'élection présidentielle du

Mali en Côte d'Ivoire. Qui se déroule  ce dimanche 11 août.




 Le

journaliste exposait sa préoccupation sur un cas de fraude, signalé dans un

centre de vote à Abidjan Adjamé. Selon lui, un électeur malien, militant d'un

des deux candidats à ce second tour de la présidentielle, s'est présenté au

bureau de vote avec plus d'une centaine de cartes Nina. A l'heure où nous

relatons ces faits, le faussaire a été arrêté et remis à la gendarmerie

d'Abidjan.






L'ambassadeur a  assuré que cet incident, est un cas isolé  et qu'il  ne

perturbait en rien le bon déroulement de l'élection présidentielle dans son

ensemble. "On fait en sorte que les élections puissent se dérouler à la

satisfaction générale. Les cas de fraudes sont des incidents qui peuvent être

gérés dans la foulée". Les électeurs maliens de la diaspora, à l'instar de leur

confrère du Mali ont participé ce dimanche 11 août 2013 au second tour de

l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Sur les listings de vote, on chiffre

le nombre d'électeurs maliens, résidant en Côte d'Ivoire à Plus de 100.000.




Le

premier tour de l'élection présidentielle au Mali s'est déroulé le 28 juillet

dernier. Deux candidats (Soumaïla Cissé et Ibrahim Koulibaly) sont en lice pour

cette dernière phase des élections qui devra permettre de connaitre le prochain

président du mali.