REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 MAI 2009

11 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 MAI 2009









Présidentielle : la date connue
cette semaine- Mercredi, les com'zones passent les pleins pouvoirs aux préfets
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
Chef de l'Etat, depuis l'Afrique du Sud, a fait, hier, le point de l'évolution
du processus de paix, face à la communauté ivoirienne.




Je crois que cette
semaine, dès mon retour à Abidjan, nous allons signer le décret sur la
proposition de la Commission électorale indépendante (Cei) pour fixer la date
des élections et vous serez informés». C'est ce qu'a dit le Chef de l'Etat,
hier, à la communauté ivoirienne d'Afrique du Sud, qu'il a rencontrée à
l'ambassade de Côte d'Ivoire à Pretoria. Le Président Laurent Gbagbo leur a fait
part des avancées dans la résolution de la crise ivoirienne et leur a assuré que
les élections auront lieu cette année.




S'agissant du
redéploiement de l'administration, le Président Laurent Gbagbo a annoncé que dès
mercredi, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur iront donner les
pleins pouvoirs aux préfets dans la zone centre, nord et ouest. Avant cette
rencontre, le Chef de l'Etat a été reçu en audience par le Président Jacob Zuma,
au Palais présidentiel à Pretoria. Rien n'a filtré de cette audience. Cependant,
on présume qu'il a été question du renforcement de la coopération entre la Côte
d'Ivoire et l'Afrique du Sud. Profitant de son séjour dans ce pays, Laurent
Gbagbo s'est rendu aux environs de 20h (heure locale : 18h Gmt) à la résidence
de l'ancien Président Thabo Mbeki, sis à Johannesburg, pour une visite d'amitié
et de courtoisie. Le Chef de l'Etat et la délégation ivoirienne rentrent
d'Afrique du Sud, aujourd'hui. Où ils se sont rendus pour prendre part à
l'investiture du nouveau Président sud-africain, élu le 6 mai. Nous y
reviendrons dans nos prochaines éditions. »




 




Avant les élections, le dernier virage amorcé




Fn-ci.com
 – « Le
brouillard qui enveloppait les élections en Côte d'Ivoire est en train de se
dissiper peu à peu. Les élections, comme l'a proposé la Cei au gouvernement
pourront bel et bien avoir lieu dans le dernier trimestre de l'année 2009. Des
signes avant coureurs l'attestent aisément. Entre autre l'effectivité du
déploiement hier vendredi dans la Capitale politique Yamoussoukro de 200
éléments issus des Fafn (2 sections de la police et une section de la
gendarmerie) et des Fds (2 sections de la police et 2 sections de la gendarmerie
nationale) sur le territoire national, notamment à Bouaké et à Abidjan dans le
souci de sécuriser les opérations du processus électoral.

Lors
de cette cérémonie officielle qui a eu lieu au Centre de commandement intégré
(Cci), le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, représentant le
Premier ministre Guillaume Soro a proscrit certains langages qui, selon lui,
freine l'élan des ivoiriens vers le pardon, l'union, la fraternité et la Paix.
Tels: " rebelles, com-zones, Fds ou Fafn". « A compter de ce jour, que
disparaissent de nos pensées, les notions de zones gouvernementales et de zones
CNO, de FAFN et de FDS-CI. Que triomphe désormais la culture d'une Côte d'Ivoire
une et indivisible. Tuons la Côte d'Ivoire plurielle» a t-il lancé pour une
unité vraie. Mais pour les Forces nouvelles, au delà des mots, c'es plutôt les
cœurs, les cœurs de tous les ivoiriens qui doivent être purifiés afin que les
barrières qui séparaient les ivoiriens soient levées à jamais pour que vivent
l'amour et la paix des cœurs. La rancœur, la médisance ne doivent y avoir de
place afin que dans un élan de solidarité, main dans la main, comme ces 200
soldats ivoiriens du CCI, nous amorcions résolument le développement de notre
pays la Côte d'Ivoire.[...] ».




 






Identification et recensement
électoral de rattrapage dans le district d'Abidjan - L'opération a pris fin hier
avec plus de 25 mille enrôlés
 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
La
Commission Electorale Indépendante (CEI) informe les Ivoiriens et les amis de la
Côte d'Ivoire que la dernière phase de l'opération d'identification de la
population et de recensement électoral lancée le 25 Avril sur le District
d'Abidjan a effectivement pris fin, comme prévu, ce dimanche 10 Mai 2009. Cette
phase de rattrapage a permis d'enrôler plus de 25.000 personnes. Le nombre exact
de personnes enrôlées pour le District d'Abidjan sera connu dans les prochains
jours, après la consolidation des résultats. [...] ».




 






Rattrapage de l'identification :
Des sites d'Anyama et d'Abidjan débordés
 




Fraternité Matin
 – « 
On
ne pourra pas enrôler tout le monde». Ces propos tenus par M. Bamba Yacouba,
chef du centre de collecte du lycée technique d'Abidjan Cocody, à 13h40 ont été
répétés à 16h30 par Mlle Diabaté Aïssata, sa collègue de Yopougon William-Ponty.
La raison est simple. Alors que les agents d'identification et d'enrôlement sont
préoccupés à recevoir la trentaine de pétitionnaires ayant eu accès à
l'intérieur de la salle ou à la cour de l'école, ceux qui s'impatientent à
l'entrée du portail sont dix fois plus nombreux. Et dire qu'à William-Ponty, la
deuxième valise n'est arrivée que quatre jours auparavant. La responsable du
centre a estimé que dès le premier jour déjà, le besoin s'était fait sentir et
elle en avait fait la demande. En revanche, à Cocody Génie 2000, l'affluence
était devenue importante il y a trois jours alors qu'au début, il y avait peu de
monde. C'est également ce que déplorent les commissaires superviseurs de la Cei,
le chef de centre et les agents du lycée technique. Cependant, l'autre raison de
l'affluence La position stratégique de ce centre au point que des habitants
venus d'ailleurs le sollicitent. Il ressort du point partiel fait par M.
Diarrassouba Ladji, président communal de la Cei d'Anyama, dans la matinée
d'hier, que seulement 1111 pétitionnaires ont pu être satisfaits sur des
milliers de candidats qui sont rassemblés chaque matin sur le site de l'Epp sud
1, 2 et 3 de la ville. Le responsable local de la Cei nous a fait savoir que la
lenteur de la procédure d'enrôlement et l'ouverture d'un seul bureau pour tout
les requérants de la commune d'Anyama expliquent cette situation...C'est la même
ambiance au site d'enrôlement des Cours sociaux d'Abobo.[...] Beaucoup de
pétitionnaires ont dormi deux à quatre jours aux portes de ce centre. Mais
jusque-là, ils ne sont pas encore satisfaits. Ils sont plus inquiets dans la
mesure où ils craignent qu'il n'y ait pas une autre séance de rattrapage de
cette opération. »




 






Ado à Yopougon : "On peut faire
les élections sans le désarmement"
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président du Rdr, Alassane Dramane Ouattara, a communié, samedi, avec les jeunes
de son parti à la Place Ficgayo dans la commune de Yopougon. Un meeting
électoral que le candidat des Républicains a saisi pour faire ses exigences
quant à la tenue effective du premier tour du scrutin cette année, le 11
octobre. Pour lui, les élections dépendent en partie des hommes en armes. «Parce
que, a-t-il expliqué, certains essayent de dire: «il n'y a pas de désarmement,
donc on ne peut pas faire les élections». C'est faux ! C'est faux ! C'est faux
!». Certes, Alassane Ouattara a dit qu'il veut aussi le désarmement. Mais pour
lui, il peut se faire après les élections. «Nous avons eu les audiences
foraines. Il n'y a pas eu de problème. Depuis le 15 septembre 2008, nous faisons
l'identification et l'enrôlement dans les endroits même qui seront les lieux de
vote le jour de l'élection ; et il n'y a pas eu de problème», a-t-il fait
remarquer. «Alors, pourquoi nous ne pouvons pas faire les élections le 11
octobre ?», a interrogé le leader du Rdr. Et de trancher : «Qu'on arrête de nous
raconter des histoires. Les Ivoiriens veulent des élections pour sortir la
jeunesse de cette souffrance. La Côte d'Ivoire ne peut plus attendre». Il n'en
fallait pas plus pour qu'il lance un appel aux Forces de défense et de sécurité
(Fds) et aux Forces armées des Forces nouvelles. «De grâce donc, chers frères
militaires, gendarmes, policiers, nous comptons sur vous. Retrouvez votre
fraternité passée. Refaites-vous confiance, protégez la Côte d'Ivoire comme
c'est votre devoir. Protégez la Côte d'Ivoire», a invité l'orateur. Il a rappelé
aux hommes en armes que leur rôle n'est pas d'imposer un président aux Ivoiriens
à l'issue de l'élection. [...] ».




 





Les républicains ne sont pas
contents de Rfi et de la RTI




L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Les
commentaires de Norbert Navaro sur Rfi au sujet du meeting du mentor du Rdr à
Yopougon n'ont pas été du goût des républicains qui estiment que l'ironie et les
insinuations évoquées étaient malveillantes et assassines. Idem pour la Rti qui
aurait fait des plans et un montage non favorables au président du Rdr. »




 




Le CNPRA paie 200
millions FCFA de primes à Man




AIP –
Le Comité
national de pilotage du redéploiement de l'administration (CNPRA) a achevé
samedi à Man, le paiement de la deuxième tranche des primes d'installation des
fonctionnaires pour un montant estimé à plus de 200 millions FCFA. « A Man, nous
avions à payer environ 1065 fonctionnaires redéployés pour un montant de plus de
200 millions FCFA »,  a révélé le directeur administratif et technique du CNPRA,
Daillet Digbeu. Dès les trois premiers jours, 900 bénéficiaires avaient déjà
perçu leurs primes grâce à un système de fluidité mis en place en collaboration
avec les responsables des associations des fonctionnaires et agents de l'Etat
redéployés à Man. « Les retardataires seront obligés de nous rejoindre au siège
du CNPRA à Abidjan car nous allons retourner pour préparer les autres étapes qui
nous attendent notamment la région des Savanes, qui nous accueillira pour le
paiement des primes des fonctionnaires qui y sont », a déclaré Daillet Digbeu. «
La  prime de redéploiement comprend deux volets dont les montants sont arrimés
aux grades des fonctionnaires, la prime d'installation et la prime d'incitation.
La prime d'installation est payée en deux étapes puis survient le paiement de la
prime d'incitation qui se fait en douze mensualités directement sur la solde du
bénéficiaire », a expliqué le directeur administratif et technique du CNPRA.
[...] ».




 






Côte d'Ivoire-France : Le
Président Sarkozy annoncé à Abidjan en Septembre
 





L'Intelligent d'Abidjan  – «
Les
gros nuages qui assombrissaient les cieux français et ivoirien et
particulièrement les relations entre le régime du Président Gbagbo et ceux de
Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy depuis le déclenchement de la crise
militaro-politique de septembre 2002 seraient-ils en train de se dissiper ? On
est en droit de le croire. En effet, selon des sources bien introduites, le
Président français Nicolas Sarkozy, envisagerait de faire escale à Abidjan en
septembre prochain et ce, dans le cadre de sa prochaine tournée africaine. Une
tournée, à en croire les mêmes sources, qui le conduirait au Mali, au Nigéria et
bien d'autres pays africains. Le moins qu'on puisse dire, est que l'étape
d'Abidjan serait sérieusement étudiée à l'Elysée où on annoncerait une visite du
Secrétaire Général de l'Elysée, Claude Guéant dans les prochains jours à
Abidjan. Avec pour objectif, préparer minutieusement l'étape abidjanaise du
numéro1 français. En effet, durant son séjour, Claude Guéant devrait s'assurer
que tout est en ordre et tout particulièrement le processus de sortie de crise,
avec notamment l'élection présidentielle prévue pour cette année. Et pour cette
visite du Président Nicolas Sarkozy à Abidjan, le président ivoirien Laurent
Gbagbo ne veut rien négliger, en tout cas pas le processus de sortie de crise en
cours. Lui qui sait qu'il a là une occasion pour normaliser ses relations avec
le Président Sarkozy, qui deux ans après son élection, hésiterait toujours à se
rendre en Côte d'Ivoire, ce pays essentiel du pré carré français. Ainsi, selon
des sources, après la réunion du 18 mai 2009 du CPC à Ouagadougou, le Chef de
l'Etat devrait s'adresser à la Nation dans un message solennel vers le 05 juin
prochain pour annoncer la vraie date de l'élection présidentielle. Et cela
devrait coïncider avec le délai d'un mois qu'il a donné au Premier Ministre Soro
Guillaume pour la fin du déploiement du CCI. Comme on le voit, c'est une date
qui cadre très bien avec les 4 ou 6 semaines que le Président de la République
avait indiquées dans sa dernière interview et qui devraient permettre à la CEI
de boucler l'ensemble de ses opérations, permettant d'avoir aussi une meilleure
lisibilité de la situation du processus de sortie de crise. Avec la déclaration
relative à la date de la prochaine présidentielle, le Président de la République
Laurent Gbagbo veut donner une chance à la visite du Président Nicolas Sarkozy
qui, on se rappelle, a toujours lié son arrivée en Côte d'Ivoire à
l'organisation d'élections libres, transparentes et crédibles. »