REVUE DE PRESSE DU LUNDI 08 JUILLET 2013
Ouattara annonce le règlement définitif de la question de nationalité
L'Intelligent d'Abidjan –
Le
Président de la République, Alassane Ouattara, lors de son meeting à Ferké, dans
la région du Tchologo, au dernier jour de son périple dans le District des
Savanes, a annoncé que la question de la nationalité sera définitivement réglée
en Côte d'Ivoire. ''Ce combat, mené par les jeunes pour obtenir la nationalité
doit aboutir'', a déclaré le chef de l'État sur la question de la nationalité,
dont les textes seront bientôt sur la table des députés à l'Assemblée nationale.
Il a par ailleurs salué ''le sacrifice'' de Soro Guillaume qui s'est battu pour
que les populations du nord puissent recouvrer la ''dignité'' par l'obtention de
la nationalité. ()
Pour
préparer une grande fraude en 2015, Ouattara s'attaque à la nationalité
ivoirienne
Le
Temps
– Depuis la ville de Korhogo, Ouattara a décidé de s'attaquer violemment à la
nationalité ivoirienne. Pour faire un passage en force aux élections
présidentielles de 2015, il a décidé de distribuer les papiers ivoiriens aux
étrangers, sans la moindre vérification.
Ouattara veut faire un passage en force aux élections présidentielles de 2015.
Le chef du régime ivoirien veut vaille que vaille, être « réélu » en 2015. Et
pour le faire, tous les moyens sont bons pour lui. Ce, à n'importe quel prix. Le
samedi 06 juillet 2013, il a reçu tous les cadres du District des savanes à la
résidence présidentielle de Korhogo. Une rencontre qui s'avère très révélatrice
des intentions réelles de Ouattara vis-à-vis de la nationalité ivoirienne.
L'homme entend brader le certificat de nationalité ivoirienne à vil prix et à
n'importe qui. Il a ouvertement avoué devant ses « frères » du District des
savanes. « La question de la nationalité et de la dignité me tiennent à cœur.
C'était un souci majeur pour moi avant que je ne sois Président », plante-t-il
le décor. Pour permettre à un grand nombre de non-Ivoiriens d'acquérir la
nationalité ivoirienne, Ouattara met en mission pour son compte, son ministre de
la Justice, Gnénéma Coulibaly et le président de la Cour suprême, Koné Mamadou,
tous deux présents à cette rencontre. Ceux-ci ont été chargés par Ouattara de
tout faire pour que le certificat de nationalité soit plus accessible à tous,
sans exception. « J'ai demandé à Koné Mamadou (président de la Cour suprême) de
voir avec mon jeune frère Gnénéma Coulibaly, pour qu'on enlève du certificat de
nationalité cette partie ou case qui dit que le juge (Ouattara a fait du cas du
préfet), peut entreprendre de vérifier si vraiment la personne est ivoirienne ou
pas. Donc je compte sur vous deux pour qu'on enlève ce gendre de choses. Il y a
tellement choses comme ça qui m'ont choqué », exige-t-il. Pour lui, la
nationalité doit être donnée à tout le monde, sans la moindre vérification. Une
grande première dans le monde. (...)
Ouattara promet de combattre le phénomène des coupeurs de routes
L'Intelligent d'Abidjan
– Le Président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé lors de son
neuvième meeting tenu à Dikodougou (nord, région du Poro), dans le cadre de sa
visite d'État dans le District des Savanes, qu'il va prendre des mesures idoines
pour endiguer le phénomène des coupeurs de routes qui endeuillent chaque jours
les populations. ''Concernant les coupeurs de routes, nous avons pris des
mesures idoines et vous verrez les résultats dans quelques temps. Demain, nous
allons parler à Korhogo de désarmement, de réinsertion, d'emplois des anciens
combattants pour éviter qu'ils s'érigent en bandits, en coupeurs de routes'', a
déclaré le président Ouattara, témoignant de sa volonté de mettre fin à ce fléau
dû aussi à l'importante quantité d'armes mises à la disposition des combattants
lors de la cirse postélectorale. (...)
Hommage au président de l'Assemblée nationale / Alassane Ouattara à propos de la
rébellion de 2002 : ''Guillaume Soro a estimé que nous les anciens étions
engagés dans une voie qui allait prendre trop de temps''
L'intelligent d'Abidjan –
Le
Président de la République a animé le dimanche 7 juillet 2013 dans le cadre de
sa visite d'Etat dans le District des Savanes son avant-dernier meeting à Ferké.
Il a mis à profit cette rencontre pour rendre hommage au président de
l'Assemblée nationale, Guillaume Soro. Alassane Ouattara a salué Guillaume Soro
l'ex-patron des Forces nouvelles pour le combat mené contre l'injustice envers
les populations du Nord. « Ferké est spécial parce qu'il connait un jeune qu'il
a vu grandir, qui a fait le petit séminaire à Katiola et qui a fait preuve d'un
courage exceptionnel. Bien sûr, il a estimé à un moment donné que nous les
anciens, étions engagés dans une voie qui peut-être allait prendre trop de temps
pour faire aboutir notre combat. Il a fait preuve de courage, de sacrifice et il
s'est battu pour que les populations du Nord puissent recouvrer leur dignité par
la nationalité ivoirienne. Je voulais donc rendre hommage à Soro Kigbafory
Guillaume pour le combat qu'il a mené , pour son courage, sa fidélité et vous
dire une chose qui m'a beaucoup frappé quand nous étions enfermés à l'hôtel du
Golf avec tous les jeunes frères ainsi que les partis alliés du Rhdp, la société
civile et les jeunes sans emploi membres de notre équipe de campagne. Après
avoir décidé de saisir la Cour suprême pour indiquer clairement qu'au vu des
résultats, j'avais été élu et bien élu Président de la République de Côte
d'Ivoire, nous avons fait la cérémonie de passation de charges. Le Premier
ministre d'alors Guillaume Soro a fait une déclaration émouvante. Il a dit
quelque chose que peut-être beaucoup n'ont pas retenu. Vous savez, c'est la
première fois qu'un musulman arrive à la tête de la Côte d'Ivoire. Ce n'est pas
quelque chose d'exceptionnel parce c'est ça la vie. Mais Guillaume Soro a pris
la parole pour dire ''au nom de ma foi chrétienne je dis que c'est Alassane
Ouattara qui a gagné les élections présidentielles''. C'est un acte très fort,
un acte au-dessus des religions. C'est un acte de patriotisme. Il a fait cela
parce qu'il aime la Côte d'Ivoire. Je voulais te féliciter cher Guillaume pour
ton courage, ta fidélité et ton patriotisme », a souligné le Chef de l'Etat. (...)
"Je
tiens tout particulièrement à notre alliance au sein du RHDP" (Alassane
Ouattara)
Le
Démocrate –
"Je
tiens tout particulièrement à notre alliance au sein du RHDP (Rassemblement des
Houphouëtistes pour la démocratie et la paix)", a annoncé dans la nuit de samedi
à dimanche, le Président ivoirien, Alassane Ouattara, soulignant que cette
alliance est "indispensable pour la stabilité et le progrès du pays". "Tous les
politologues, nous dirons que la stabilité de ce pays a été la magie du
Président Houphouët-Boigny d'avoir fait cette alliance entre le Nord et le
Centre", a déclaré M. Ouattara qui rencontrait les cadres de la région du Poro
(Korhogo, extrême Nord de la Côte d'Ivoire). "Evidemment, je ne peux pas parler
d'exclusion. C'est contraire à ma manière de voir les choses. Mais c'est
important de le savoir", a ajouté le Chef de l'Etat ivoirien. C'est pourquoi,
a-t-il expliqué, "je voudrais dire que moi, je tiens tout particulièrement à
notre alliance au sein du RHDP". Les dernières élections locales du 21 avril,
ont mis à nu le malaise qui secoue les partis coalisés du RHDP qui ont porté
Alassane Ouattara au pouvoir face à Laurent Gbagbo à l'issue de la
présidentielle de novembre 2010. Les deux principaux partis politiques de cette
coalition, que sont le Rassemblement des républicains (RDR, Alassane Ouattara)
et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique, présidé par
Henri Konan Bédié), se sont attaqués verbalement au cours de ces élections
locales couplées. Les Houphouëtistes n'ont pu s'accorder dans la plupart des
localités pour aller en rang serré à ces élections, boycottées par le camp de
l'ancien Président, Laurent Gbagbo. Pour Alassane Ouattara, "l'alliance du RHDP
est indispensable pour la stabilité et le progrès du pays, et pour être sûr que
les vissicitudes, les errements que nous avons connus, ne se répètent plus car
le pays en a trop souffert". "Je réalise qu'il nous faudra encore une année
pleine pour remettre le pays au niveau où nous étions il y a dix ou douze ans",
a-t-il poursuivi. "Je compte sur chacun de vous pour faire tout pour que nous
pussions travailler ensemble, renforcer la cohésion nationale, je dirais même
au-delà du RHDP pour que nous ayons un pays stable, moderne, un pays engagé vers
le progrès et faire en sorte que nous soyons encore plus fiers qu'aujourd'hui de
notre Nation", a encore expliqué M. Ouattara. Le débat sur une candidature
unique du RHDP lors des prochaines élections présidentielles de 2015, fait rage
dans les Etats-majors des partis politiques, notamment au PDCI dont le 12ème
congrès statutaire est prévu du 3 au 5 octobre prochain. "Quant à ceux qui sont
nos jeunes, nos frères, même nos enfants tels que les Hamed (Bakayoko, Ministre
d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité), je voudrais leur dire qu'il
faut toujours penser à être ensemble. La cohésion est la clé du succès futur de
la Côte d'Ivoire", a conclu le Chef de l'Etat ivoirien.
Désarmement et réintégration des ex-combattants. Le manque d'argent freine le
processus
Le
Mandat –
Cinq
mois après le démarrage effectif des activités de l'Addr (Autorité de
désarmement, démobilisation et réintégration), cette structure est confrontée à
des difficultés financières. L'Information a été donnée par le chef de la
Division désarmement, démobilisation et réintégration de l'Addr, Dr Karnan Soro,
dans une interview accordée à l'APA. « L'ADDR est dans un processus de montée en
puissance après le démarrage effectif de nos activités au mois de février 2013.
Aujourd'hui, nous sommes à près de 8.200 ex-combattants désarmés, démobilisés et
réintégrés », a déclaré Karnan Soro, se félicitant de ce « record ». Faisant un
point des actions, il a relevé que le District des Savanes regroupe 3.815
ex-combattants. Sur cet effectif, il a précisé que 1224 ex-combattants ont été
effectivement réintégrés (40% de l'effectif). « La progression est en cours. Et
ça va s'accélérer », a-t-il dit. Sans toutefois occulter les difficultés
auxquelles est confronté l'Addr. « Tout est une question de mobilisation des
ressources financières », a-t-il relevé. (...)
Invité samedi sur ONUCI FM/Mamadou Koulibaly à propos de la réconciliation :
"L'amnistie n'est pas la solution"
Le
Patriote –
Le
président de LIDER était samedi dernier l'invité de ONUCI-FM. L'ancien président
de l'Assemblée nationale, convié pour commenter l'actualité, comme à son
habitude, s'est adonné à un jeu d'équilibriste dont lui seul a le secret. Mais
ce qu'on peut retenir de son interview, c'est qu'en ce qui concerne la
réconciliation nationale, l'ancien député de Koumassi estime que l'amnistie
réclamée à cor et à cri par le FPI, n'est pas la solution. Pour lui, pour éviter
que le cycle reprenne en Côte d'Ivoire, il faut que la justice fasse son
travail. « L'amnistie n'est pas la solution. Il faut que la justice soit faite
pour que les victimes se sentent dans une société. Je ne crois pas qu'un crime
commis au cours des élections soit moins grave qu'un crime qui survient au cours
d'un bagarre », a-t-il assené. Avant de s'interroger en ces termes : « Est-ce le
crime politique est au dessus de la loi ? ». Pour le natif d'Azaguié, les hommes
politiques doivent entrer dans la loi. Car, faire la politique n'absout pas des
poursuites en cas de commission de crime.
Le
président de LIDER a, en outre, exprimé son insatisfaction en ce qui concerne le
dialogue entre le pouvoir et l'opposition. Il a déploré le fait qu'à ce niveau,
les choses n'avancent comme il le souhaite. On nous a donné 20 millions pour la
restauration de nos sièges et 20 autres millions pour notre participation aux
élections. Et puis, plus rien », a-t-il révélé. Tout en se désolant du fait que
toutes les propositions faites par l'opposition dans le cadre de dialogue n'a
connu aucune suite. En ce qui concerne les scandales dans la filière café-cacao,
pour lui, l'argent n'a pas être géré par l'Etat. « Laissons la filière aux
professionnels », a-t-il conseillé. Pour la nationalité, il estime que
Marcoussis ne peut plus être appliqué. Parce que, selon lui, on est revenu à la
normalité. Pour lui, cette question de la nationalité ne doit pas être
instrumentalisée par les politiciens. En ce qui concerne le foncier rural,
Mamadou Koulibaly pense qu'il faut donner des titres fonciers aux paysans.
Débat
autour du 12ème Congrès du Pdci : Le Président des Cadres PDCI se prononce
Le
Démocrate –
Les
réactions affluent au Pdci-Rda depuis l'annonce du 12ème congrès et le
renouvellement des instances. Le Président sortant de la jeunesse a clairement
donné sa position sur la question du prochain Président du parti et le choix du
candidat du Pdci-Rda à la présidentielle de 2015. Kouadio Konan Bertin souhaite
le respect scrupuleux des textes et affiche son désir de voir son parti proposer
un candidat pour la magistrature suprême aux prochaines échéances électorales.
Il ne cache pas sa volonté de voir enfin les jeunes occuper des postes de
responsabilité non seulement au sein du Pdci mais aussi dans l'administration
publique. Mais sur la question du renouvellement de la direction du Parti,
d'autres jeunes du même bord ont battu en brèche la position de leur chef KKB.
En effet, selon le vice - président Kamagaté Ibrahim et quelques membres du
bureau national de la Jpdci, il ne sera pas question de remplacer le Président
sortant du parti. Pour eux, Henri Konan Bédié doit être reconduit à la tête du
parti. Cette position est d'ailleurs soutenue par plusieurs délégués communaux
et départementaux qui, lors d'un conclave le samedi 29 juin dernier à Grand
Bassam, ont produit une motion à l'effet de demander le maintien du président
Bédié à la tête du parti sexagénaire. Dans cette ambiance de débats
contradictoires, nous avons voulu avoir la position du Réseau des Cadres du
Pdci-Rda (Recapdci). Ainsi, nous sommes entrés en contact avec son Président le
Dr Yodé Simplice Dion. Et il a confié : « nous suivons avec beaucoup d'attention
les déclarations des uns et des autres. Le Bureau Exécutif National du Réseau
des Cadres du Pdci analyse la situation, s'informe au mieux afin de se prononcer
en connaissance de cause. Et très bientôt, nous inviterons toute la presse
nationale et internationale pour donner la position officielle du Recapdci. Nous
prendrons toutes nos responsabilités et nous assumerons. Accordez-nous donc un
peu de temps. Soyez patients. Un dicton dit que « celui qui patiente boit le
lait d'une génisse ». Malgré notre insistance pour avoir la primeur de cette
déclaration, rien n'a pu filtrer. On attend donc de voir. D'ici là, les
préparatifs du congrès vont bon train. Et chacun y va de son commentaire.
Yopougon -Zone industrielle / La nouvelle parfumerie Gandour rasée par des
flammes : Comment tout a déclenché
L'Intelligent d'Abidjan –
La nouvelle parfumerie Gandour située à la Zone industrielle de la commune de
Yopougon, sur une superficie de 8 hectares n'existe désormais que de nom.
L'entreprise spécialisée dans la fabrique des produits cosmétiques a été
totalement rasée par des flammes. Selon des informations recueillies sur place
auprès de certains employés encore sous le choc, le feu qui s'est déclenché ce
dimanche aux environs de 2 heures du matin est parti du grand bâtiment abritant
des cartons et des flacons, avant de se propager à une vitesse vertigineuse à
tous les compartiments de l'entreprise. Le bâtiment des cartons et des flacons
étant hermétiquement fermé, les pompiers ainsi que les premiers secouristes
arrivés sur les lieux n'ont pu avoir accès au foyer de l'incendie qui a eu le
temps de rapidement se propager à tous les compartiments de la société, y
compris au bâtiment administratif. Même à notre passage plusieurs heures après
l'incendie, soit à 11heures 30mn, hier Dimanche 7 juillet 2013, la fumée se
dégageait encore des bâtiments dévastés de la nouvelle parfumerie Gandour,
transformée en un tas de ruine. Ce qui traduit la gravité du sinistre qui
s'élève, selon l'un des directeurs interrogé, à plusieurs centaines de milliards
de francs Cfa. [...].