Les chefs des Missions de l'ONU en Côte d'Ivoire et au Liberia se réunissent
avec les représentants des gouvernements ivoirien et libérien à Monrovia

 

Abidjan.net / ONUCI, L'Inter, Fraternité Matin  -
La
Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le Liberia,
chef de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), Karin Landgren, et le
Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, chef
par intérim de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Arnauld
Akodjénou ont participé, ce vendredi 5 avril 2013, à Monrovia, à une rencontre
quadripartite avec des représentants des gouvernements du Liberia et de la Côte
d'Ivoire. Les délégations des deux pays étaient respectivement présidées par la
Ministre des Affaires Etrangères du Liberia, Augustine Ngafuan et le Ministre
d'Etat et Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité de la Côte d'Ivoire, Hamed
Bakayoko.

 

L'objet de cette rencontre était, pour les Gouvernements du Liberia et de la
Côte d'Ivoire de discuter de la situation sécuritaire et humanitaire dans la
région de leur frontière commune, ainsi notamment, que de questions liées à la
réconciliation. La réunion portait également sur la coopération entre les deux
Gouvernements, avec l'appui de la MINUL et de l'ONUCI, et sur la mise en œuvre
des recommandations issues de la précédente réunion quadripartite, qui s'était
tenue le 13 juin 2012 à Abidjan.

 

Les
chefs de la MINUL et de l'ONUCI ont félicité les deux Gouvernements pour
l'organisation de cette rencontre. « En septembre dernier, le Conseil de
sécurité a noté avec satisfaction le renforcement de la collaboration entre les
deux pays voisins et avec les deux Missions de l'ONU s'agissant de la
coordination de leurs activités en matière sécuritaire et judiciaire relatives à
la zone frontalière » a dit la numéro un de la MINUL, Karin Landgren, « Je me
réjouis de vous faire part de l'appui renouvelé des Nations Unies, y compris, à
l'Opération 'Restore Hope', au renforcement des patrouilles des deux côtés de la
frontière, et par l'utilisation partagée par la MINUL et l'ONUCI des trois
hélicoptères de combats ».

Mme
Landgren a également a fait part des appréciations formulées par le Conseil de
sécurité à l'endroit des deux Gouvernements pour leurs efforts, tout en notant
la fragilité qui continue de caractériser la zone frontalière. « L'appel du
Conseil de sécurité aux deux Gouvernements pour le développement et la mise en
œuvre d'une stratégie commune sur la zone frontalière reste valide ». Les
Nations Unies, en particulier, continuent d'encourager l'engagement partagé des
deux pays pour une stabilisation durable dans les domaines qui touchent le
développement, la sécurité alimentaire, la réconciliation, les questions
foncières ainsi que le désarmement, démobilisation et réintégration des
combattants (DDR)».

Le
Chef par intérim de l'ONUCI, Arnauld Akodjénou a pour sa part salué les efforts
remarquables de la Côte d'Ivoire et du Liberia et a notamment souligné « les
avancées significatives accomplies dans le cadre de la collaboration entre les
Forces de sécurité et de défense des deux pays». Il a par ailleurs suggéré que
les deux Gouvernements considèrent l'idée « d'une campagne de communication et
de sensibilisation des populations vivant dans les zones affectées, afin de les
informer sur leurs opérations et mécanismes de coopération, au niveau régional,
national et local».

M.
Akodjénou a par ailleurs encouragé « les investissements dans les zones de
retour des réfugiés ». Il a également souligné l'importance que revêt la prise
de mesures supplémentaires en vue de la restauration de la paix et du
renforcement des relations de bon voisinage A ce titre, il a en particulier
encouragé une plus grande implication des autorités locales et des leaders
traditionnels dans la résolution des conflits frontaliers par le dialogue.

Les
deux chefs de Mission ont réitéré le plein appui des Nations Unies aux deux pays
dans leurs efforts conjoints en vue de la consolidation de la paix et de la
sécurité dans la zone de leur frontière commune, et dans la sous-région.

 

 

Visite du Ministre de l'Intérieur au Libéria / Les autorités libériennes à Hamed
Bakayoko : « Les assassins des 7 casques bleus seront bientôt extradés »

 

Le
Patriote, Le Jour plus –
Le
Libéria a décidé de s'impliquer davantage dans la sécurisation de la frontière
Ouest. Après les dernières attaques, Monrovia a pris le devant des choses. (...)
En ce qui concerne les ex-combattants, le Libéria a informé la délégation
ivoirienne que les procédures d'extradition sont en cours, notamment celles des
mercenaires qui ont abattu les soldats onusiens. [...]

 

 

Admis 2010 de la Police nationale recalés : L'Onuci prend le dossier en main

 

Soir Info -

La     mission de l'Organisation      des nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci), à travers sa section Droits de l'Homme, a décidé « d'appuyer les mamans
des admis 2010 recalés du concours de Police nationale    ». Selon des sources
concordantes, ladite section a reçu, récemment, en audience, le Collectif des
mamans des admis de 2010. La section des Droits de l'homme qui verrait un signe
fort dans le processus de réconciliation, dans l'intégration des admis de 2010
dans l'effectif de la Police nationale, s'est dit prête à jouer les bons offices
auprès des autorités ivoiriennes. Par ailleurs, au début du mois d'avril 2013,
les mêmes mamans ont à nouveau, sollicité la représentation de l'Union
européenne en Côte d'Ivoire. Elles ont adressé des courriers au chef de cabinet
de la Présidence de la République, Sidi Touré et au député du Plateau afin
qu'ils interviennent auprès du Président de la République et du ministre de
l'Intérieur.

 

 

Elections couplées apaisées : Le CNP et l'ONUCI forment les journalistes

 

LG
Infos –
Le
Conseil national de la presse (Cnp) et l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci) ont conjointement organisé, le vendredi 5 avril 2013 à
l'ex-hôtel Sebroko, siège de l'Onuci, une plateforme d'échanges des médias
circonscrits au rôle de la presse dans le bon déroulement des élections couplées
à venir. « Contribution des médias pour les élections locales couplées
apaisées », tel est le thème directeur autour duquel se sont greffés trois
sous-thèmes à savoir : « Élections couplées : mode opératoire et enjeux » ; « La
presse ivoirienne face aux défis d'une couverture professionnelle des élections
couplées »  et « La contribution des radios de proximité pour les élections
locales couplées ». [...]

 

 

Municipales et régionales du 21 avril 2013 : Après la CEI, la Cour Suprême
rejette d'autres candidatures

 

L'Expression –
C'est
la décision finale émanant de la Cour Suprême, concernant les municipales et
régionales du 21 avril. Sur 676 candidatures déposées, 665 ont été retenues.
Pour les régionales, sur les 84 candidatures, 83 ont été retenues. Le 18 mars,
la Commission électorale indépendante (Cei) a annoncé 659 candidatures validées
et 17 invalidées sur les 676 pour les municipales, sans avoir eu à redire sur
les 84 listes déposées pour les régionales. La Cour suprême a ensuite reçu les
dossiers à elle transmis pour statuer sur les cas litigieux. Ainsi,
l'institution dirigée par Koné Mamadou a décidé de réhabiliter six candidatures
et de confirmer 11 des 17 rejetées par la Cei. Cependant, pour ce qui est des
régionales, la Cour Suprême a invalidé une candidature sur les 83 que la Cei
avait retenues. Il semble toutefois, selon la Cei, qu'il s'agirait d'un retrait
volontaire de l'unique candidature invalidée pour les régionales. Mais, lorsque
nous nous mettions sous presse hier, il nous a été difficile d'avoir d'amples
informations sur les listes rejetées et celles qui ont été réhabilitées. [...]

 

 

Municipales et régionales du 21 avril / Le Fpi avertit: « Nous ne reconnaîtrons
pas cette mascarade»

 

Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Le Temps  -
Le
Front populaire ivoirien (Fpi, opposition) a formellement mis en garde ses
militants, relativement aux élections locales couplées (municipale et régionale)
du 21 avril 2013. Le communiqué qui sanctionne la session ordinaire de son
comité central qui s'est réuni le samedi 06 avril 2013, à son siège provisoire,
sis à Cocody les II Plateaux 7ème Tranche, est sans ambages. " Le Fpi n'est,
ni de près ni de loin, concerné par la mascarade électorale du 21 avril 2013. Le
Comité Central appelle tous les militants du Fpi, tous les sympathisants et les
démocrates de tout bord, épris de justice et de paix, à ne prendre part, en
aucune manière, à ces élections; à savoir qu'ils ne doivent figurer sur aucune
liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter ce jour. Tout
militant du Fpi outrepassant ces consignes, s'expose aux sanctions
disciplinaires prévues par les textes du Parti '', a averti, le parti fondé
par Laurent Gbagbo, ex-chef d'Etat ivoirien détenu à la Haye. En outre, Miaka
Oureto et ses camarades du parti, ont fait savoir que leur formation politique
ne reconnaîtra pas '' les résultats de cette mascarade électorale du 21 avril
2013 ''. Dans la même logique, le Fpi veut pousser loin le bouchon de sa
contestation. De fait, il a l'intention de saisir les instances compétentes ''
pour dénoncer'', selon lui, '' l'incompétence et l'illégalité'' de
la Commission électorale indépendante (Cei) « devenue caduque après les
législatives de 2011''.

 

 

Gbekê : Le Pdci s'engage à respecter le résultat des urnes

 

Soir Info -
La
campagne pour l'élection à la présidence du conseil régional bat son plein à
Bouaké. Les candidats ont sorti le grand jeu le samedi 6 avril 2013. Celui du
Pdci, l'ex patron de l'aviation civile (Anac), Jean Kouassi Abonoua, après son
investiture et le lancement officiel de sa campagne à l'ancien stade de Bouaké,
en présence de milliers de militants et sympathisants du Pdci, a animé un point
de presse au Ran hôtel pour présenter son programme. Ce juriste formé aux Etats
Unis met l'accent sur l'électrification des localités, la santé et la création
d'emplois pour les jeunes afin de lutter contre l'exode rural. « Notre
programme tient en deux grands axes : l'amélioration des conditions de vie de
nos parents en milieu rural       afin de mettre fin à l'exode rural et le
développement de l'énergie renouvelable. Nous avons obtenu de certains
partenaires, l'électrification de certains villages. Nous nous écartons de la
politique politicienne. Nous sommes des agents de développement. Il faut créer
des emplois en faisant venir des investisseurs étrangers », a fait savoir le
candidat du plus ancien parti politique ivoirien. Par ailleurs, le candidat du
Pdci souhaite une campagne sans heurt et bagarre car, dira-t-il « la Côte
d'Ivoire a trop souffert et n'a plus besoin de crise. Il ne faut pas en rajouter
». Après avoir galvanisé ses troupes, il a promis qu'il respecterait le
résultat des urnes et continuerait à nourrir des projets pour Bouaké. « Si je
ne suis pas élu, si je peux me mettre à la disposition de celui qui sera élu, on
le fera. Sans ambages, j'accepterai le résultat des urnes » a-t-il conclu.

 

 

Lancement de la campagne électorale : Plusieurs véhicules bloqués par des
coupeurs de route

 

L'Inter -
le
trafic routier a été particulièrement dense le weekend dernier. Et pour cause,
plusieurs personnes ont convergé vers l'intérieur du pays en vue de prendre part
au lancement de la campagne pour les élections municipales et régionales
ouvertes à cette date. Malheureusement, ces moments de ferveur militante ont été
un véritable cauchemar pour certains voyageurs. En effet, les coupeurs de route
ont choisi ces instants pour opérer en toute impunité. En tout cas, c'est
l'information que donne une dépêche de l'Agence ivoirienne de presse. Les
premiers voyageurs ayant emprunté l'axe routier Tiébissou – Bouaké ont été la
cible de braqueurs embusqués dans les environs du village de Toungbokro. «Nous
sommes bloqués dans le village de Toungbokro parce que des braqueurs sont en
train d'opérer plus loin devant nous», a confié à notre source Coulibaly
Souleymane, l'un des voyageurs vers 7 heures. Comme lui, plusieurs témoins ont
soutenu avoir arrêté, momentanément, leur voyage à la hauteur de ce village pour
éviter de tomber dans la nasse des bandits. Au total, c'est plus de 50 véhicules
qui ont dû stationner dans le village de Toungbokro pour éviter que le piège des
coupeurs de route se referme sur eux. En définitive, une colonne des Forces
républicaines de côte d'ivoire (Frci) a été alertée. Aux dernières nouvelles,
elle serait en train de se déployer vers les lieux du braquage pour sonner la
fin de la récréation pour ceux qui ont choisi de servir le diable.

 

 

Djédjé Mady (président du Directoire du RHDP) : «Faisons en sorte que la paix ne
soit pas compromise...»

 

Le
Nouveau Réveil –
Convaincu par la très forte mobilisation des militants du Pdci et des partis
frères du Rhdp ainsi par la présence massive de la quasi totalité des chefs
traditionnels et des cadres de la région du Bélier, c'est un Djédjé Mady, sûr de
la victoire du choix des présidents Ouattara et Bédié, qui a entretenu les 10
000 personnes environ qui étaient rassemblées au stade municipal de Toumodi.
Axant son intervention sur l'appel à la non violence au cours de ce scrutin, le
président du directoire du Rhdp, après avoir rappelé les moments tristes qu'a
connus la Côte d'Ivoire, a appelé à des élections apaisées. « (...) Nous
avons connu des crises après des élections. Nous devons éviter de rééditer ce
malheureux exploit. Alors, parlons à nos enfants, parlons a nos frères, parlons
à nos pères. J'ajoute nos pères pour les jeunes parce que lorsqu'il y a un
trouble social, que la situation sociale est perturbée, les premières victimes,
ce sont les jeunes et les femmes. Allons donc à ce scrutin l'esprit apaisé.
Pendant ces 15 jours de campagne, pas de mots déplacés, pas d'insultes, pas
d'invectives. Demain, je serai à Vavoua et je ferai comprendre à la population
gouro et ceux qui y sont que cette période ne doit pas être une période de
préparation de guerre. Nous devons faire en sorte que la paix ne soit pas
compromise. Nous devons faire en sorte que la violence n'ait pas son mot à dire
dans ce qui va se passer au cours de cette campagne et le 21 avril au cours du
scrutin.»

 

 

Pour des élections apaisées à Agnibilékrou : Nanan Agnini Bilé II fait jurer les
candidats sur la chaise royale

 

Le
Nouveau Réveil –
A peine la campagne a-t-elle commencé que surgissent les adversités entre
candidats par personnes interposées. Dans la nuit du samedi au dimanche dernier,
les militants du Pdci et du Rdr se sont livrés à des actes de vandalisme faisant
un blessé. Face à ce comportement déshonorant, le roi d'Agnibilékrou, nanan
Agninibilé ii, a réuni, hier, les trois candidats aux municipales, Roger M'Bia
(Pdci), Ally Ouattara (Rdr), Jean-Jacques Bouadou et Pascal Abinan Kouakou,
candidat aux régionales. "Les campagnes ont débuté, si je ne vous appelle pas
pour vous donner des conseils, ce serait malséant. Je demande pardon aux
candidats d'éviter les palabres pendant cette campagne. C'est une confrontation
de programmes de société. Et c'est le meilleur qui va l'emporter. Evitez les
injures. Je vous demande pardon d'éviter les injures pour une campagne
civilisée, apaisée. Vous êtes tous les fils de cette région. Gare aux fauteurs
de troubles ! Celui qui enfreindra à cet engagement, sera comptable de ce qui
lui arrivera.» a prévenu Aka Tanoh Ladji, porte-parole du roi.

Face
à ces conseils, le roi leur a demandé de prêter serment sur la chaise royale. Ce
qui a été fait. Aussi, n'y aurait-il pas d'ancien maire ou d'ancien député. Dans
la mesure où tous les élus meurent en plein mandat. Pour cette fois, le roi a
demandé que désormais si quelqu'un est à la base de ce mauvais sort, qu'il perde
lui-même la vie. Engagement a été pris sur la chaise royale d'Agnibilékrou. Gare
donc aux assassins élus de la ville ! Ils devraient, eux-mêmes, passer de vie à
trépas. Pour lui, le sort a été conjuré.

 

 

Campagne municipale à Attécoubé : Le maire Danho fait éviter un incident

 

Le
Nouveau Réveil -
Le
premier jour de campagne à Attécoubé a failli tourner à la violence. N'eût été
l'intervention prompte du candidat Danho qui a appelé ses partisans au calme,
nul ne sait ce qui se serait produit. En effet, alors qu'il devait tenir un
meeting à l'espace Mobio à Jérusalem, il a été informé de ce que des individus
se réclamant du candidat de l'Udpci, démontaient ses bâches. Il a aussitôt
dépêché une équipe pour calmer ses jeunes qui voulaient en découdre avec ces
individus. Finalement, c'est dans la cour de l'Epp Mobio que le candidat du Pdci
a communié avec «ses» parents Wê.

 

 

La
provocation de trop du Rdr

 

Le
Nouveau Réveil -

N'eurent été la sagesse des militants du pdci et les conseils du maire N'dohi
Raymond, le Pdci et le Rdr se seraient affrontés, hier. Les raisons, des
partisans du candidat Bacongo ont, pendant plus de dix (10) minutes, perturbé le
meeting du maire N'dohi Raymond qui se tenait au terminus du bus 05. A bord de
plusieurs véhicules de campagne, ils se sont rendus à ce même lieu pour une
parade. Les bruits des klaxons, des sifflets et le spectacle lui même ont obligé
les organisateurs à arrêter le meeting. Les hommes de Bacongo se sont bien
défoulés avant de quitter les lieux. Les militants du Pdci, eux, n'ont pas voulu
tomber dans cette provocation de trop. Ils ont laissé faire. Et leur sagesse a
sauvé l'ouverture de cette campagne à Koumassi.

 

 

Le
candidat François Amichia convoqué à la police

 

L'Intelligent d'Abidjan –
Le
maire sortant de Treichville est convoqué ce lundi 8 avril, au commissariat du 2^ème
arrondissement. Le candidat Cissé Ibrahim a porté plainte contre lui pour avoir
confectionné des pagnes sur lesquels il est écrit « RDR Treichville soutient
Amichia ». Joint, le staff de campagne du maire sortant Amichia a confirmé
l'information. Mais nie toute implication dans cette affaire. « C'est la
délégation Rdr de Treichville qui a confectionné des pagnes pour soutenir notre
candidat. Nous n'avons rien à avoir dans cette affaire », a déclaré un proche du
maire de Treichville.

 

 

Élections locales : Un candidat appelle à voter contre sa propre liste à
Yamoussoukro

 

Fratmat.info -
 « Bien
que mon nom figure sur la liste  conduite  par M. Gnrangbé Kouadio Jean, je ne
m'y reconnais pas. J'ai donc décidé d'animer ce point de presse, pour appeler
tous ceux qui, éventuellement,  étaient prêts à m'accorder leurs suffrages, à
voter pour la liste que conduit M. François Konian Banny », a indiqué ce
dimanche, un conseiller figurant sur la liste RHDP conduite par le maire
sortant, M. Gnrangbé Kouadio Jean dans la commune de Yamoussoukro, capitale
politique et administrative. Lui c'est Koffi  Ziabley Désiré-Auguste, membre du
bureau politique du PDCI-RDA. 

A
l'origine de ce coup de théâtre, dès les premières heures de la campagne
électorale, le 45^ème rang qu'il occupe sur la liste.  « J'espérais
que jusqu'au dernier moment, Gnrangbé se laisserait  visiter par la sagesse,
mais rien n'y fit. Je l'ai appelé pour qu'il me dise mon numéro d'ordre, il a
été incapable de me le dire. En effet, si la liste RHDP venait à gagner, avec
mon numéro d'ordre 45, je sors complètement du conseil, du fait de la
proportionnelle qui accorde des places aux autres candidats. Donc je ne pourrai
pas siéger », a-t-il révélé pour expliquer son revirement.

Pourquoi le choix de François Konian ? A cette question, M. Koffi Désiré  répond
que ce dernier est une personne neuve et neutre, sur la scène politique à
Yamoussoukro. Et que son père fut l'un des fondateurs du PDCI-RDA. « La
gestion d'une cité n'est pas forcément l'affaire d'un parti politique. C'est une
structure de développement. Connaissant le dynamisme de cet homme, s'il est élu,
il impulsera un dynamisme nouveau à la capitale », a-t-il ajouté.

 

 

Une candidate se confie aux dozos, ses adversaires inquiets

 

L'Inter -
Des candidats aux élections municipales et régionales ont exprimé leurs
inquiétudes au préfet du département de Toumodi, M. Coulibaly Gando, le jeudi 4
avril dernier à la salle de conférence de la préfecture. le quatrième adjoint au
maire de la ville, M. Kouamé Jacques, représentant la candidate du Pdci, Mme
Tchinah Simone, a posé le problème de la présence des chasseurs traditionnels
dozos pendant ces élections. Il a indiqué que la candidate du Rdr, Mme Tamini
Adjoua N'go Louise, a confié sa candidature aux dozos, lors de son investiture.
Toute chose qui les inquiète. «M. le préfet, nous sommes inquiets concernant
la sécurisation des élections. Nous le sommes d'autant plus qu'une candidate a
confié sa candidature à des dozos. Pour nous, c'est un véritable problème»,
a-t-il dénoncé. Abondant dans le même sens, le président de la coordination
régionale des jeunes du Pdci, Assa Edouard et les autres candidats ont réclamé
des élections sans dozos. A la faveur de la remise de sa feuille de route le
vendredi 5 avril dernier, Mme Tamini Adjoua n'go louise, s'est prononcée sur les
préoccupations de ses adversaires. Pour elle, ces chasseurs traditionnels ne
seront pas absents pendant ces échéances électorales. «Les dozos seront là
pour assurer notre sécurité. Ils ne seront pas là pour les élections. D'ailleurs
ceux là, il faut leur rendre hommage pour avoir sauvé cette ville de Toumodi
pendant les évènements postélectoraux. Mes adversaires se font peur pour rien.
Ce qu'ils ne savent pas, c'est que je suis la présidente des dozos ici à Toumodi
et j'en suis fière», a-t-elle répondu. Poursuivant, la candidate du Rdr a
révélé que ses adversaires veulent fausser le jeu démocratique, c'est pourquoi
ceux-ci redoutent la présence des chasseurs traditionnels. «Ceux là, on les
comprend, c'est parce qu'ils veulent tricher qu'ils ont aussi peur. Sinon en
quoi la présence des dozo pose-t-elle problème? Comme ils savent qu'ils n'ont
rien fait, alors on veut fausser le jeu des urnes. Cette fois-ci, les choses ne
se passeront pas comme par le passé. Personne ne nous volera notre victoire»,
a- t-elle prévenu.

 

 

Billet de campagne : Le temps des élections, le temps des papas et mamans
bonheur

 

L'intelligent d'Abidjan
- C'est parti pour deux semaines de campagne. Deux semaines de joutes oratoires,
deux semaines pour convaincre les indécis. On réglera quelques comptes, mais on
vendra aussi des rêves et des illusions. On ne manquera pas de dénigrer, on ne
manquera pas de calomnier l'adversaire ou même l'ennemi. Mais la campagne à part
ses intrigues a aussi ses charmes. Un candidat reprochait à ses adversaires
d'être devenus subitement gentils. Les candidats gentils, ces papas bonheur d'un
jour, il y en aura sûrement ! Des billets de banque par-ci, des vivres par-là,
des tee-shirts, des pagnes... des bonbons glacés pour les tout-petits. Pourquoi
pas si ceux-ci peuvent mettre la pression sur papa ou maman pour voter tel ou
tel ? Le temps des élections, c'est le temps des tontons et des tanties à tout
faire. Ils feront semblant de se rendre disponibles, une fois n'est pas coutume.
Ils auront le temps pour tout le monde pour plus tard changer de numéros de
portables. Une seule expression sera à la bouche : ''votez X ou Y''. Il fera
votre bonheur. La fois dernière au cours d'une investiture, quelqu'un a dit :
votez mon candidat et vous verrez ce que vous n'avez jamais vu dans cette
commune ! Ce dernier venait pourtant d'inaugurer sa dixième année de règne sans
partage ! Ainsi va la campagne.

 

 

Politique nationale : Le Cnrd annonce un rassemblement le 12 avril

 

Le
Nouveau Réveil, Notre Voie, Le Temps -
Le
Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), compte organiser le
vendredi 12 avril prochain, un rassemblement. Pour Mme Agoh Marthe, anciennement
première vice-présidente de l'Assemblée nationale, deux raisons motivent cette
rencontre. «D'abord, pour exorciser la mémoire collective par rapport aux
évènements dramatiques du 11 avril 2011. Ensuite, pour réaffirmer le rêve
démocratique vrai en Côte d'Ivoire», prétend-t-elle. Elle voit cette
manifestation comme «une fête populaire ponctuée de message sur la démocratie».

 

 

Education nationale : L'Ifef en grève aujourd'hui

 

Le
Nouveau Réveil, Soir Info, Le Mandat, Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier,
Aujourd'hui, Notre Voie -
Des
jours sombres attendent-ils encore l'école ivoirienne ? La déclaration de
l'Intersyndicale du secteur éducation, formation (Isef) qui nous a été parvenue,
hier, indique bien l'école est loin de retrouver sa sérénité. L'Isef indique, en
effet, que la rencontre avec le Premier ministre, du vendredi 05 avril dernier,
a accouché d'une souris. Toute chose qui, selon l'Intersyndicale, l'amène à la
conclusion que la période d'un mois demandé par le gouvernement pour engager des
négociations n'étaient en réalité «que du dilatoire». Se disant «profondément
choquée par l'attitude du gouvernement» et après analyse de la situation, l'Isef
«dénonce le jeu trouble du gouvernement. Réactive son mot d'ordre de grève
suspendu à compter du 08 avril pour exiger le paiement total des 25% restants du
reclassement et de la bonification indiciaire avant les examens de fin d'année.
Le paiement des arriérés à partir de la rentrée scolaire 2013-2014. Le
reversement immédiat et sans condition des retenues effectuées dans l'arbitraire
sur les salaires».

 

 

La
France prépare des soldats ivoiriens à leur déploiement au Mali

 

Le
Nouveau Courrier -
Des exercices militaires franco-ivoiriens se sont déroulés samedi à Lomo, à 200
km au nord d'Abidjan, pour la préparation et la participation de 235 soldats de
Côte d'Ivoire, un bataillon logistique à la force africaine déployée au Mali
(Misma). Les manœuvres qui ont eu pour théâtre, un terrain accidenté ont mis en
scène des soldats ivoiriens chargés de ravitailler un contingent ami sénégalais
et ghanéen. Ces soldats attaqués par des djihadistes, font appel à la force
française qui les neutralise.

"Nos
soldats sont entièrement prêts. Ils sont aptes. Ils se sont accoutumés à
l'ambiance qui les attend, les tirs de canon qui leur seront servis dans le nord
du Mali" a déclaré à la presse le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le
général Soumaïla Bakayoko, à la fin des manœuvres. De son côté, le ministre
ivoirien chargé de la Défense Paul Koffi Koffi a affirmé que "le bataillon
logistique ivoirien sera mis en route très rapidement", sans donner plus de
précision sur la date. Les soldats ivoiriens ont également bénéficié de deux
mois de formation de l'armée française. "Les Ivoiriens sont complètement (...)
motivés et avec peu de moyens ils ont réussi de grandes choses durant cette
formation" a souligné le Colonel Benoit Clément, l'attaché militaire de
l'ambassade de France à Abidjan. La Misma déploie actuellement au Mali environ
6.300 soldats d'Afrique de l'Ouest et du Tchad, auxquels s'ajoutent quelque
4.000 soldats français. La force africaine au Mali pourrait mobiliser au total
jusqu'à 10.000 hommes, intégrant notamment des unités burundaises et
mauritaniennes. L'opération lancée en janvier par la France, en soutien à
l'armée malienne, a permis la reprise des principales villes du nord du Mali,
occupées depuis l'an dernier par des groupes islamistes liés à Al-Qaïda.