REVUE DE PRESSE DU JEUDI 8 AVRIL 2010

8 avr 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 8 AVRIL 2010







Contentieux sur la
liste électorale-Choi dit non au « croisement humain »





L'Inter -

Le Représentant du secrétaire général de l'ONU à Abidjan, Y. J.
Choi, rejette l'idée du « croisement humain » proposée par le président Laurent
Gbagbo dans la perspective de la relance du contentieux électoral. Que
propose-t-il en lieu et place ? Tout cela, il le dit dans une interview accordée
au site


www.afreekelection.com




(...) 
Afreekelection :


Partagez-vous l'idée d'un « croisement humain » avant la liste
électorale définitive ?




M.
Choi
 :
Non, un croisement... Un traitement des contentieux tout le monde en a convenu.
Sur 5.300.000 personnes, il faut qu'on applique un croisement négatif.
C'est-à-dire, tout le monde est en principe bon (ndlr : Ivoirien), avec les
preuves, on détermine, si lui ou elle, ne sont pas vraiment ivoiriens. Donc on
peut les sortir. Pour la liste de 1.000.000 de personnes, il faut appliquer, un
croisement positif. C'est-à-dire, qu'ils ne sont pas encore croisés, repérés, il
faut prouver qu'ils sont des Ivoiriens, on les ajoute sur la liste électorale
définitive. (....)




 




L'ONUCI veut une
élection apaisée




Nord Sud -
L'ONUCI a
organisé récemment à Sorobango (nord Est d'Abidjan), une séance de sa campagne
de sensibilisation et d'information pour un environnement électoral apaisé
dénommée « ONUCI Tour ». «Préservez la cohésion sociale en période
électorale. Vivez toujours en harmonie et ne laissez pas la politique vous
diviser», a conseillé Joseph Wabatinga du Bureau de l'Information publique.



 




Wanda Nesbitt,
ambassadeur des USA : « La Cote d'Ivoire a besoin d'élections »




Nord Sud -
Au
terme d'une audience hier, avec le premier ministre, Guilaume Soro,
l'ambassadeur des Etats-Unis, Wandat Nesbitt, a réaffirmé la nécessité pour
notre pays, d'aller à un scrutin présidentiel. La Côte d'Ivoire a besoin
d'élections » a-t-elle soutenu à sa sortie d'audience. Selon la représentante de
Barack Obama, son échange avec Guillaume Soro lui a permis de faire le point du
processus en ses volets réunification et désarmement. (...) Avant elle son
homologue de France, Jean Marc Simon, avait échangé avec Guillaume Soro. (...).




 




Après une audience
avec la CEI - Alphonse Djédjé Mady (président du directoire RHDP): "Que le mode
opératoire soit respecté"




Le Patriote -
Une
forte délégation du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la
Paix (RHDP) conduite par son Président, le Pr Alphonse Djédjé Mady était hier à
la Commission Electorale Indépendante. (...) A la fin de la séance de travail,
Monsieur Djédjé Mady a répondu aux questions des journalistes que nous vous
proposons en intégralité.




(...) LP
:
Et l'audit de la liste électorale réclamé par le camp présidentiel ?

Alphonse Djédjé Mady : Il y'a un mode opératoire qui doit être mis en
œuvre pour juger du contentieux électoral. Et nous Ivoiriens devons tous
comprendre que ce mode opératoire a été arrêté souverainement après un décret du
décret du Président de la République par la Côte d'Ivoire. Ce n'est pas une
communauté étrangère qui est venue nous imposer le mode opératoire. C'est nous
qui avons accepté et arrêté ce mode opératoire. Qu'on juge ce contentieux en
appliquant ce mode opératoire. Peut être avec quelques aménagements mais il faut
qu'on applique ce mode opératoire. (...).




 




Des partisans des Fn
menacent : « Pas d'élection, pas de cinquantenaire »




 L'Inter
-

Pour M. Bema Fofana, président de cette coordination, les élections doivent être
sans autre forme de procès, l'engagement primordial des acteurs du processus de
sortie de crise. D'où son indignation quant à l'organisation de la fête des
cinquante ans d'indépendance de la Côte d'Ivoire qui semble actuellement
concentrer toutes les énergies. Aussi a-t-il mis en garde le camp présidentiel,
dont l'entourage subordonne la tenue de la présidentielle au désarmement
préalable des Forces nouvelles : « S'il n'y a pas d'élection, il n'y aura pas de
cinquantenaire. ». Pour Bema Fofana, les récentes déclarations du camp
présidentiel ne visent qu'à bloquer délibérément le processus de sortie de crise
en tordant le cou aux recommandations des accords de Ouagadougou. « Les récentes
déclarations incendiaires de Blé Goudé s'apparentent à une négation pure et
simple des accords de Ouagadougou (...)




 




 




Comment Gbagbo veut
"liquider" Compaoré




Le Patriote -
Un
véritable pavé dans la mare que l'appel du président Laurent Gbagbo à son
homologue sénégalais, Abdoulaye Wade. En effet, au cours des festivités du
cinquantenaire de ce pays, le camarade socialiste a demandé à son hôte, selon
ses propres termes, de s'impliquer dans le processus de paix ivoirien, « en
parlant aux uns et aux autres ». Une sortie qui a provoqué une onde de choc dans
l'opinion, dans la mesure où depuis mars 2007, sous l'impulsion de Gbagbo, par
le biais du « dialogue direct », le Chef de l'Etat burkinabé conduit le
processus de paix, avec la signature de l'Accord de Ouaga. Faut-il entendre par
la déclaration de Gbagbo, la mort de l'APO et la mise sous l'éteignoir du
facilitateur ? Selon de bonnes sources, la pomme de discorde est venue de la
dernière visite du numéro un ivoirien au « Pays des Hommes Intègres ». Le «
seplou » de Mama aurait demandé le soutien du médiateur, pour régler à sa façon,
son contentieux avec les Forces Nouvelles du Premier ministre Guillaume Soro.
Une option militaire rejetée du revers de la main par Blaise Compaoré qui ne
voit d'autre issue à la crise, que l'application de l'Accord politique de Ouaga.
Un acte de responsabilité qui n'est pas du goût de l'ancien opposant historique.
Il a donc choisi d'irriter son interlocuteur par cette ouverture au président
sénégalais. La démarche n'est pas anodine et fortuite. Elle vise à effaroucher
Blaise Compaoré, à la pousser à renoncer à sa médiation, pour préserver son
honneur. Ce n'est un secret pour personne qu'une rivalité oppose Compaoré à Wade
quant au leadership dans la région.