REVUE DE PRESSE DU JEUDI 7 MAI 2009

7 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 7 MAI 2009









Sortie de crise : Le prochain Cpc, le 18 mai à Ouaga
  




Fraternité Matin
 – « 
Le
Premier ministre Soro Guillaume a échangé, hier, avec plusieurs personnalités
dont le secrétaire d'état français, Alain Joyandet et le représentant du
facilitateur. A la sortie de l'audience que le Chef du gouvernement ivoirien lui
a accordée, Badini Bouréima, représentant du Président burkinabé, Blaise
Compaoré, facilitateur du dialogue direct, a déclaré être venu féliciter Soro
Guillaume pour les efforts qui ont été faits depuis, pour que l'Accord de Ouaga
soit appliqué. Et l'encourager à continuer dans cette voie qui va sûrement
amener la Côte d'Ivoire à la paix. Leur entretien a également porté sur la
prochaine réunion du Cadre permanent de concertation qui, a-t-il annoncé, « aura
lieu le lundi 18 mai 2009, à Ouagadougou ».  Mais le processus électoral a été
le principal sujet abordé au cours de cette rencontre. A ce niveau, le
représentant du facilitateur en Côte d'Ivoire a indiqué qu'avec le Premier
ministre, il a fait le constat selon lequel un nombre important de personnes a
été enrôlé permettant, souligne-t-il, « d'aller aux élections ». Toutefois, les
deux personnalités ont reconnu qu'un certain nombre de problèmes restent à
résoudre. Notamment que tous les sites identifiés pour l'opération
d'identification et du recensement électoral soient effectivement ouverts. Et
que « les opérations de rattrapage puissent être menées à bien, afin que le
stock de citoyens ivoiriens de 8, 6 millions soit atteint, sinon approché ». Le
déploiement des éléments du Centre de commandement intégré qui est en marche et
d'autres questions militaires ont été aussi évoqués. Avant le représentant du
facilitateur, le Premier ministre Soro Guillaume a échangé avec le secrétaire
d'Etat français, Alain Joyandet. Celui-ci s'est félicité de la détermination du
Premier ministre et de son gouvernement à organiser, dans les meilleurs délais,
les élections. Répondant aux questions des journalistes à sa sortie d'audience,
l'envoyé du Président français, Nicolas Sarkozy, a dit, haut et fort « qu'il y a
une forte probabilité que la Côte d'Ivoire et la France soient au seuil d'une
nouvelle page qui va prochainement s'écrire [...] ».




 






Après avoir été reçu par le Premier ministre: le Secrétaire
d`Etat français à la Coopération et à la Francophonie optimiste sur
l`organisation des élections en 2009
  




CICG - « M.
Alain Joyandet, Secrétaire d'Etat français chargé de la Coopération et de la
Francophonie est en visite en Côte d'Ivoire. Il en a profité pour s'entretenir
avec le Premier ministre Guillaume Soro, le mercredi 6 mai 2009, après avoir été
reçu par le chef de l'Etat la veille et rencontré l'ancien Premier ministre
Alassane Dramane Ouattara, présidant du Rassemblement des Républicains (RDR).
Les discussions ont tourné autour de la tenue des élections et de la reprise
pleine et entière de la coopération entre Paris et Abidjan.  A la fin de
l'audience, M. Alain Joyandet, qui était accompagné par SEM. André Janier,
ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, s'est prêté aux questions de la presse
nationale et internationale. Concernant le processus électoral




« Nous avons
forcément parlé du processus électoral. Le Premier ministre me parait totalement
déterminé, puisque c'est le Gouvernement qui a en charge l'organisation future
de ces élections. J'ai trouvé un Premier ministre très jeune et déjà très sage.
L'entretien a été très intéressant, très fructueux. Il m'a confirmé la
détermination de lui-même et de son Gouvernement à organiser les élections, en
tout état de cause, avant la fin de l'année. L'essentiel, c'est que ces
élections aient lieu avant la fin de l'année ». Concernant la coopération Côte
d'Ivoire-France « Il y a une très forte probabilité que nous soyons au seuil
d'une nouvelle page qui va prochainement s'écrire entre la Côte d'Ivoire et la
France. Dès que la situation intérieure aura été réglée, que ce processus
électoral sera terminé, je pense qu'effectivement, nous allons pouvoir redonner
toute son intensité à la coopération entre la France et la Côte d'Ivoire. Vous
savez, la France est disponible et la France est aux côtés du peuple ivoirien et
souhaite de tout son cœur que cette situation intérieure se régularise ».




 




 




 






Polémique autour de la date de la présidentielle : La France ne
jouera pas à l`arbitre - Pour le secrétaire d'État français, il n'est pas
question pour son pays de faire de l'ingérence
  




Fraternité Matin
 – « 
l'audience
que lui a accordée, mardi, à Yamoussoukro, le Président Laurent Gbagbo, le
secrétaire d'Etat français, Alain Joyandet a eu plusieurs entretiens, hier, avec
les acteurs politiques représentés au parlement et ceux membres du Cadre
permanent de concertation. L'émissaire du Président français Nicolas Sarkozy a
déclaré que son pays ne se mêlait pas du débat qui a cours actuellement en Côte
d'Ivoire sur la fixation de la date précise du premier tour de l'élection
présidentielle. «Il n'appartient pas à la France d'arbitrer les dates de cette
élection. Vous savez que nous exigeons essentiellement, comme l'ensemble de la
communauté internationale, que ces élections aient lieu dans des délais les plus
rapprochés. En tout état de cause, évidemment avant la fin de l'année, après les
discussions entre les différentes parties sur la date précise de ces élections
et le mois précis. La Commission électorale est là aussi, je crois que c'est un
dialogue qui appartient aux Ivoiriens eux-mêmes. La France ne veut pas faire
d'ingérence sur le choix de la date», a déclaré Alain Joyandet, à la fin de la
séance de travail qui a duré une heure. L'objectif des rencontres avec les
parties, a-t-il expliqué, est, selon lui, d'«essayer d'avoir une vision globale
de la situation et trouver une concordance de vues complètes sur la volonté de
l'ensemble des parties d'arriver aux élections et ce, le plus rapidement
possible». Ainsi, après M. Ouattara, de 9h 35 à 10h30, le ministre français
s'est rendu à la Primature où il a été reçu par le chef du gouvernement
Guillaume Kigbafori Soro. Il a ensuite mis le cap sur la résidence de
l'ambassadeur de France, à Cocody, où il a reçu les délégations des autres
partis politiques : Fpi, Mfa, Udpci, Pdci-Rda. »




 






Après avoir reçu Alain Joyandet/ ADO: "Que Gbagbo signe le
décret proposé par la CEI" / "Je serai à Yopougon ce samedi"/Ce que le candidat
Ouattara promet à la jeunesse




Le Patriote  – « La
date du « 11 octobre 2009 n'est pas négociable», avait dit le président du RDR,
devant les jeunes de son parti, le 22 avril dernier. Hier, après avoir reçu,
pendant quarante cinq minutes, le secrétaire d'Etat français à la Coopération et
à la Francophonie, Alain Joyandé, à son cabinet, le Dr. Alassane Dramane
Ouattara a réitéré, à quelques mots près, devant la presse, cette exigence.
Aussi, a-t-il invité le chef de l'Etat ivoirien à signer le projet de décret
fixant la date des élections au 11 octobre 2009, proposé par le président de la
Commission électorale indépendante. «J'encourage le chef de l'Etat à signer le
décret qui lui a été proposé par le président de la Commission électorale
indépendante», a dit le président du RDR. Selon Ouattara, le message de son
parti est clair et sans équivoque : «Il faut des élections cette année, en
octobre». ADO a rappelé qu'au mois d'octobre 2009, cela fera quatre ans que le
mandat de Gbagbo est terminé et que les élections sont sans cesse repoussées.
Alors, il faut, selon lui, mettre fin à cette situation qui ne fait que
prolonger la souffrance des Ivoiriens. Pour ce faire, «il faut que les Ivoiriens
décident, Et les Ivoiriens sont en mesure de décider » a-t-il soutenu. Car, a
affirmé le leader des Républicains, il existe une liste électorale de plus de 6
millions d'électeurs déjà identifiés, pour un potentiel de 6,5 millions, au
maximum. Ouattara n'oublie pas l'autre volet important du processus électoral, à
savoir, la sécurisation du scrutin. Cette sécurisation, a-t-il rappelé, doit
être faite par le Centre de commandement intégré (CCI), tandis que les autres
éléments des forces militaires seront en caserne. «En ce qui concerne les deux
armées, elles doivent être dans les caserne pour nous permettre d'aller partout,
d'être à l'aise dans nos meetings de mobilisation», a recommandé ADO. Il a
ajouté que si la volonté politique y est, cela est possible dans les trois mois
à venir. [...] »




 






Présidentielle : "Que le Chef de l'État fasse l'élection avant
le 24 octobre"




Fraternité Matin
 – « 
Après
la séance de travail qu'il a eue, hier, à son cabinet privé, avec le secrétaire
d'état français Alain Joyandet, le président du Rdr a fait le point avec la
presse. Monsieur le président, comment trouvez-vous l'entretien que vous avez eu
avec le secrétaire d'Etat français, Alain Joyandet?




 




Très bien. Nous
avons eu un bon échange avec le ministre Joyandet qui connaît bien la situation.
D'ailleurs, il a déjà rencontré le Chef de l'Etat et je pense qu'il a été briefé
par l'ambassadeur Janier et les responsables français. Pour nous, le message est
simple, il faut des élections cette année, en octobre. Parce que Octobre, c'est
la fin de la quatrième année des prolongations du Président Laurent Gbagbo, et
nous estimons que la Côte d'Ivoire ne peut pas continuer à être entre les mains
de la communauté internationale. Il faut maintenant que les Ivoiriens décident
et ils sont en mesure de décider. Puisqu'il y a six millions de personnes
inscrites sur les listes électorales pour un potentiel maximum de six millions
et demi. Donc plus de 96%. Avec ce chiffre, nous devrions aller aux élections.
Bien entendu, elles doivent être sécurisées, c'est très important. Et la
sécurisation doit être faite par le Centre de commandement intégré. En ce qui
concerne les deux armées, elles doivent être dans les casernes pour nous
permettre d'aller partout dans le pays, d'être à l'aise dans nos meetings, dans
la mobilisation. Et cela, dans les deux ou trois mois. Nous sommes donc sur la
bonne voie. S'il y a la volonté politique, nous devons pouvoir faire des
élections en octobre 2009.




 




Que diriez-vous si
lors du Cpc, l'on décidait que les élections soient fixées au mois de novembre?




Pour nous, la
question est simple. Le mandat du Chef de l'Etat est venu à expiration le 24
octobre 2005. Au 24 octobre 2009, nous aurons consommé quatre années de ces
prolongations. Je pense que pour lui-même, il est important de faire ces
élections avant le 24 octobre 2009. [...] ».




 




 






Alain Joyandet en Côte d`Ivoire - Une visite à forte odeur de
Françafrique
 




Le Temps  – « Appelée
à bâtir sa propre doctrine, la Côte d'Ivoire est à l'écoute de l'évangile selon
Sarkozy. La visite d'Alain Joyandet chez le Président Gbagbo est le signe que la
Françafrique a la peau dure. "La France veut refonder ses relations avec
l'Afrique. Elle ne veut pas être en Afrique pour perpétuer, sous d'autres
formes, des rapports inégaux qui appartiennent à un passé révolu. La relation
entre la France et l'Afrique ne peut plus être fondée sur des accords et sur des
politiques qui sont des survivances d'une époque où le monde était bien
différent de ce qu'il est aujourd'hui". Nicolas Sarkozy De Nagiboska, Président
français quelques jours seulement après son accession au pouvoir en France veut
bien mettre la pédale douce. Bien que destiné aux chefs d'Etat africains, ce
message du président français parvient comme un lointain écho à l'Ivoirien
Laurent Gbagbo comme le vrai destinataire. Ayant porté à bout de bras les
aspirations et la lourde responsabilité de " refonder " non seulement son pays
une fois au pouvoir mais également les sulfureuses relations entre la Côte
d'Ivoire et l'ancienne puissance coloniale, Laurent Gbagbo apprécie, neuf ans
après son avènement au pinacle, mieux que quiconque, son propre dicton : " Le
serpent n'est pas encore mort ". Voilà six ans que l'historien est confronté à
une crise politico militaire dont les causes se perdent dans la nébuleuse
Françafrique. Appelée à bâtir sa propre doctrine, la Côte d'Ivoire doit-elle
croire à l'évangile selon Sarkozy? Qui plus est, l'hôte du Président ivoirien le
mardi 5 mai dernier à Yamoussoukro, s'appelle Alain Joyandet. Vas-y
comprendre.... Joyandet lui, parcourt l'Afrique francophone où il prône la "
bonne nouvelle " telle qu'elle devrait être comprise par ceux des panafricains
comme Gbagbo, qui rechignent encore à s'accepter comme des " sous-préfets locaux
de la France ". Avant Yamoussoukro, il était à Ouagadougou, à Bamako... A la Côte
d'Ivoire, il a laissé cette prescription avant de s'envoler : " Je suis venu
réaffirmer la volonté de la France de voir aboutir le processus électoral qui
est attendu. C'est aussi un geste fort en direction du Président Gbagbo, pour
lui indiquer que la France est prête à relancer la coopération franco-ivoirienne
dès que les élections auront été terminées ". La Françafrique signe un retour en
force - sans vraiment avoir été absente de la Côte d'Ivoire. Seulement voilà,
Alain Joyandet ignore cette homélie du président de l'Assemblée nationale de
Côte d'Ivoire, le Pr Koulibaly Mamadou considéré comme " un des plus véhéments
pourfendeurs de la Françafrique : " Nous ne voulons pas de traitement de faveur.
Nous voulons avoir notre liberté de choix. Nous voulons tirer profit des droits
imprescriptibles que nous avons d'être propriétaire de nous-mêmes en tant
qu'humains ". »




 






Bouréima Badini, à propos du déploiement du CCI - « Les
engagements pris sont en train d'être respectés »
 - 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
Premier ministre a reçu dans l'après-midi du mercredi 6 mai 2009, le
représentant spécial du facilitateur du dialogue direct interivoirien. Guillaume
Soro et Bouréima Badini ont fait un large tour du processus de sortie de crise
en ses différentes étapes, notamment les séances de rattrapage de
l'identification et les questions militaires. Pendant près d'une heure,
Guillaume Soro et Bouréima Badini ont échangé sur le processus électoral en
cours. A ce titre, le représentant spécial du facilitateur de l'Accord de
Ouagadougou a estimé qu'une masse critique est en train d'être atteinte,
permettant d'aller aux élections. « Il reste évident qu'il y a un certain nombre
de problèmes à résoudre, notamment que tous les sites qui devaient être ouverts
pour l'identification et le recensement électoral le soient et qu'ensuite les
opérations de rattrapage puissent être menées à bien, afin que le stock de
8.600.000 personnes enrôlées soit – si non atteint - au moins approché », a
déclaré Bouréima Badini au sortir de cette audience. Concernant le déploiement
des Forces de défense et de sécurité et des Forces armées des Forces nouvelles
qui doivent constituer l'ossature du Centre de commandement intégré, le
représentant de Blaise Compaoré a manifesté sa satisfaction quant au démarrage
effectif de ce processus. « Beaucoup étaient sceptiques concernant la résolution
des questions militaires. Aujourd'hui, le citoyen ivoirien doit être satisfait
du fait que les engagements qui ont été pris sont en train d'être respectés »,
a-t-il estimé. Avant de quitter le Premier ministre, M. Badini l'a informé de la
tenue, le 18 mai prochain à Ouagadougou, de la réunion du Cadre permanent de
concertation (CPC), dont les membres sont le Président de la République, SEM
Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, les présidents Henri Konan
Bédié et Alassane Dramane Ouattara. Cette réunion du CPC tournera, selon
Bouréima Badini, autour de la date des élections et de tout le processus de
sortie de crise. »




 






Déploiement de 8000 éléments pour sécuriser les élections: Les
Forces nouvelles font faux bon au CCI- Les raisons




L'inter  – « Les
100 éléments des Fds (Forces de Défense et de Sécurité), composés de 50
gendarmes et de 50 policiers, partis d'Abidjan après la cérémonie officielle du
mardi à l'état major des armées, continuent d'attendre leurs frères d'armes à
Yamoussoukro. Les 100 éléments des Fafn (Forces armées des forces nouvelles)
très attendus, n'ont pu répondre à l'appel de Yamoussoukro ce mardi. Un problème
de logistique, selon un élément du CCI, aurait rendu leur déplacement
impossible. Pour pallier cette situation, le CCI a dépêché des camions de
transport de troupes pour faire venir les éléments de Bouaké. Mais le chef
d'état-major des Fafn, le général Bakayoko Soumaïla aurait fait savoir, selon
nos sources, qu'il tenait d'abord à l'organisation d'une cérémonie officielle
dans sa zone, avant le départ de ses hommes, comme ce fut le cas à Abidjan.
Cette exigence imprévue et qui changeait le cours des événements, n'aurait pas
été du goût de certaines autorités du pays qui ont du l'accepter. Le ministre de
la défense qui avait effectué le déplacement de Yamoussoukro pour la cérémonie
de remise des éléments au CCI, s'est vu contraint de se rendre à Bouaké pour
faire avancer les choses. Il y a présidé au nom du Premier ministre, la
cérémonie de mise en route des éléments des Fafn voulu par le général Bakayoko.
Cérémonie après laquelle les 100 premiers éléments Fafn devraient donc prendre
la route pour Yamoussoukro. Mais à 14 heures, alors que ces éléments devraient
quitter Bouaké, un autre problème de logistique, sans plus de détails, est
soumis par les autorités militaires de l'ex rébellion. Finalement, c'est à 16
heures qu'ils auraient fait savoir, selon une source militaire, qu'ils ne
bougeraient pas aussi facilement de leur zone. " On nous fait savoir qu'ils ont
posé des conditions et qu'ils tiennent aux règlements de leurs préoccupations
avant de quitter Bouaké. Au début, on nous avait dit que c'était un problème de
véhicule. On dit par la suite que c'est une affaire de tenue, d'argent, on ne
sait plus... " ? Nous a fait savoir un élément du CCI qui a indiqué que des
médiations ont directement été engagées par les responsables du CCI et par le
ministre de la défense en personne, pour que les Fafn soient effectivement à
Yamoussoukro ce mercredi. Aux dernières nouvelles, les 100 éléments des Fafn
auraient finalement quitté Bouaké dans les environs de 18 heures. Mais jusqu'à
ce que nous mettions sous presse, leur arrivée à Yamoussoukro n'était pas
signalée. Ni au quartier général du CCI où ils devraient être accueillis pour
les formalités administratives, ni à la caserne de la Garde républicaine où ils
devront être hébergés en attendant la cérémonie officielle de leur remise au
CCI. Cette cérémonie a finalement été reportée au vendredi ou samedi prochain,
le temps de régler tous les problèmes. Jusqu'à tard dans la soirée d'hier, nos
tentatives pour entrer en contact avec les responsables militaires des Fafn,
afin de nous situer sur cette affaire, sont restées vaines. »




 




Côte d'Ivoire,
militaire : départ de 100 éléments FAFN pour le CCI - Gal Soumaïla Bakayoko : «
Aucun élément Démobilisé ne sera laissé pour compte »




Fn-ci.com  – « 
Le
Chef d'Etat - major des Fafn a prononcé ce mercredi au boulevard de Carnaval de
Bouaké un discours lors de la cérémonie officielle marquant le départ effectif
et symbolique des 100 éléments de la police et de la gendarmerie des Forces
nouvelles sur les 4000 devant intégrer progressivement le Centre de Commandement
Intégré (CCI). «[...] Le départ de ce matin du 1er contingent de sécurisation du
processus électoral, et singulièrement de l'élection proprement dite dans notre
pays revêt pour nous plusieurs importances. Tout d'abord les Forces Nouvelles
démontrent là une fois de plus leur ferme volonté d'aller résolument aux
élections conformément à l'Accord politique de Ouagadougou. Ensuite les FAFN
sécuriseront les élections conformément également au plan de sécurisation, et le
seul élaboré par le CCI. Enfin elles conjugueront leurs efforts avec tous pour
ramener la paix définitivement dans notre pays par l'organisation parfaite des
élections que toutes nos populations attendent. C'est pourquoi chers amis du 1er
contingent des forces de sécurité des forces nouvelles, je voudrais saluer votre
engagement et votre disponibilité pour l'exécution de la noble mission qui est
la vôtre. [...] C'est le lieu de vous rassurer que toutes les dispositions seront
prises pour vous permettre de travailler dans un minimum de conditions décentes.
En plus du soutien logistique de la mission, de votre prie en charges par
l'Etat, nous demandons avec insistance que les décrets et arrêtés indispensables
à l'exercice de votre fonction soient pris sans délai. [...]Nous sommes prêts
depuis lors et attendons tranquillement, le transfert des charges entre les
Commandants de zone, ou commandants secteur et les préfets de région ou
sous-préfets. Les visites médicales d'aptitude de nos hommes sont en cours
depuis une semaine, avec des équipes mixtes de santé composées de médecins et
infirmiers des FAFN et des FANCI. Ces visites médicales et tests physiques
d'aptitude permettront sous peu de fournir au Facilitateur la liste 5000
éléments aptes pour l'intégration dans la Nouvelle armée. Elles nous permettront
également de compléter la liste des 2600 déjà fournie au Facilitateur pour le
CCI à 4000 éléments de sécurité. Elles nous permettront aussi de Regrouper les
5000 éléments dans les casernes des villes de Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla et
de définir la restructuration nécessaire des FAFN jusqu'à la mise en place de la
Nouvelle armée. Enfin elles nous permettront de procéder à la Démobilisation du
reste de nos effectifs.  [...] En ce moment même, le Représentant spécial du
Secrétaire Général des Nations Unies, Son excellence monsieur CHOÏ inaugure des
microprojets à Bouaké puis à Séguéla. Vers les microprojets qui demeurent une
réalité, avec l'ONUCI, l'UE et bien d'autres pays donateurs comme la France.
Vers également les kits directs de réinsertion de son excellence Monsieur le
Premier ministre, Secrétaire Général des FN, qui permettent à bon nombre
d'ex-combattants de reprendre directement les activités professionnelles qui
étaient les leurs avant la crise. Vers la formation professionnelle ou scolaire
avec l'implication du ministère de l'enseignement technique et professionnelle,
et du ministère du tourisme et de l'artisanat. Vers PNSC qui rouvre ce jour même
au centre GTZ à Bouaké avec 500 éléments démobilisés ; enfin vers les Primes de
démobilisation dont les modalités seront nécessairement définies par le
gouvernement à qui nous faisons entièrement confiance. En somme, aucun élément
Démobilisé, Personne dis-je ne sera laissé pour compte dans le processus de la
sortie de crise. »




 




Déploiement de
l'armée dans les zones Forces nouvelles Konaté Sidiki : " Sans faire de
passation, on n'a plus de com-zone. "




L'inter  – « L'accord
politique de Ouagadougou a connu hier une évolution majeure dans son application
à travers le départ de cent ex-combattants de l'ex-rébellion à Yamoussoukro, la
capitale politique de la Côte d'Ivoire. Ceci dans le but de constituer les
éléments du Centre de Commandement Intégré (CCI) qui auront en charge la
sécurisation du processus de sortie de crise devant aboutir à l'organisation des
élections. Cette cérémonie qui a eu lieu hier mercredi 06 mai sur le boulevard
du palais du carnaval de Bouaké a été l'occasion pour le ministre de la Défense
Amani N'Guessan Michel d'exprimer toute sa satisfaction de voir se réaliser ce
pan majeur de l'unification des deux forces belligérantes. En marge de cette
cérémonie, le ministre Sidiki Konaté, porte-parole des Forces nouvelles, a animé
un point de presse au ranhôtel de Bouaké pour éclairer la lanterne de la
population sur ce processus. " Ceux qui pensent que c'est Mangou qui envoie ses
hommes à Bouaké n'ont rien compris à l'accord ", a-t-il rappelé d'entrée de jeu
.Pour le porte parole des forces nouvelles, le centre de commandement intégré
est composé de façon paritaire et équitable par les deux forces " qui hier se
tiraient dessus." Après quoi il a situé la mission qui leur est assignée à
savoir la sécurisation du processus de sortie de crise .Et à lui de préciser
qu'il s'agit entre autres d'appuyer l'appareil judiciaire, les douanes et de
constituer les agents de " la gendarmerie, des commissariats sur l'ensemble du
territoire." Après cette mise au point, le ministre Konaté Sidiki a fait savoir
que la nouvelle armée qui est en préparation " n'est pas une utopie mais une
réalité. " En témoigne " le record de 9000 soldats des Fafn " qui seront pris en
compte sur l'ensemble du processus de réunification des deux armées .Après cette
mise au point, le conférencier s'est appesanti sur l'avenir des commandants de
zone dans les localités de l'ex-rébellion. " Normalement, sans faire de
passation, on n'a plus de commandant de zone. Mais nous avons des militaires
parce que un com-zone est avant tout un militaire ; le militaire reste militaire
; c'est sa fonction. Maintenant pour les besoins de la nouvelle situation, le
mot com-zone devient même inapproprié parce qu'il n'y a plus de zone ; il y a
des casernes, il y a des villes et il y a des soldats. A côté de ça il y a le
CCI qui travaille à l'intérieur de ces villes ", a-t-il fait observer. »




 






100 soldats FN embarquent pour le Sud / Gal Soumaila Bakayoko
CEMA des FN : ''Vous êtes l'embryon des Nouvelles Forces de Défense et de
Sécurité de la Côte d'Ivoire''




Le Patriote  – « Une
centaine de soldats des Forces de défense et de sécurité issus des rangs des
Forces nouvelles (Fds-fn) ont embarqué hier en milieu de matinée pour la zone
gouvernementale. C'est à bord de six cars que les hommes du général Soumaila ont
pris place pour mettre le cap sur la ville de Yamoussoukro où les ont précédé
depuis mardi ceux du général Mangou dans le cadre de la sécurisation du
processus électoral .Ce départ s'est effectué au boulevard du carnaval en
présence des ministres Amani michel de la défense, Konaté Sidiki du tourisme et
de l'artisanat également porte parole des Forces Nouvelles ainsi que du Général
Soulmaila Bakayoko.Pour le ministre ivoirien de la Défense c'est une fierté une
joie pour lui d'avoir la grace de célébrer ce mercredi 6 mai 2009 un mariage
tant espéré entre les Fds-FN et les Fds – Ci. Pour lui, l'importance et la
portée de cette cérémonie scelle la confraternité entre ces deux forces.Pour sa
part le ministre Konaté Sidiki a estimé que cet acte paraissant peut - être
banal ne l'est guère car fondamentalement quelque chose est en train de passer
en Côte d'Ivoire. Cette Chose, selon lui c'est inévitablement la main de Dieu
qui plane en ce moment sur la Côte d'Ivoire et poursuit-il, ce n'est pas fortuit
que les deux forces qui se battaient hier convergent vers Yamoussoukro non pas
pour guerroyer mais pour un travail de paix. « Le plus important, c'est de
montrer que ceux qui se sont tirés dessus hier sont ensemble aujourd'hui pour
conduire le processus de paix dans la sécurité » a-t-il dit .Selon le porte
parole des FN tous ces lauriers sont du fait de l'accord politique de
Ouagadougou. Il a fait remarquer qu'aucun autre accord que l'accord politique de
Ouagadougou n'allait permettre d'arriver à ce résultat. « L'acte d'aujourd'hui
ne vise autre chose qu'à préparer la nouvelle armée » a précisé le porte parole
des Forces Nouvelles avant d'ajouter que le déploiement des 8000 Fds et Fds Fn
s'étendra progressivement et de façon chronologique sur l'ensemble du territoire
pour la sécurisation des ivoiriens et du processus électoral. Quant au général
Soumaila Bakayoko, il a noté que ce départ du premier contingent de ses hommes
prouve que les Forces Nouvelles démontrent là une fois de plus leur ferme
volonté d'aller résolument aux élections conformément à l'Accord politique de
Ouagadoudou. [...] ».