REVUE DE PRESSE DU JEUDI 6 DECEMBRE 2012

6 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 6 DECEMBRE 2012







Réunion du Groupe
consultatif/Bert Koenders : "La Côte d'Ivoire est de retour"




L'Expression
– Le patron de l'Onuci a apporté son soutien aux autorités ivoiriennes pour la
recherche de financement des activités de développement. (...) Cette réunion du
Groupe consultatif, la première depuis plus d'une décennie, vient à point
nommé, dans un climat d'optimisme, un contexte où la Co
̂te
d'Ivoire est en mouvement, et où le gouvernement de la Co
̂te
d'Ivoire, sous l'exceptionnel leadership de Son Excellence le Président
Alassane Ouattara, a des plans opérationnels concrets pour aller de l'avant et
répondre ainsi aux vœux de la société toute entière. Car ce ne sont pas
seulement le président et le gouvernement qui veulent donner une nouvelle
impulsion au pays. Après une décennie de crises successives multiformes et
complexes, et une violente crise postélectorale qui a cou
̂té
la vie à plus de 3.000 personnes il y a maintenant un an et demi, c'est la
grande majorité des Ivoiriens qui aspirent à vivre en paix, dans un pays
stable et prospère où la sécurité, le bien-e
̂tre
et les droits fondamentaux de tous sont assurés. Et pour répondre à ces
aspirations et ces efforts, ils ont le soutien de la communauté internationale.
(...) La mobilisation aujourd'hui remarquée des partenaires historiques et
traditionnels de la Co
̂te
d'Ivoire, la participation des nouvelles puissances émergentes ainsi que des
organisations régionales africaines et des agences du Système des Nations
Unies, à cette importante rencontre du Groupe consultatif, traduisent le
dynamisme de la coopération entre la Co
̂te
d'Ivoire et la communauté internationale. Cette mobilisation atteste aussi de
notre volonté affirmée d'accompagner le gouvernement et les principaux acteurs
nationaux dans leurs initiatives de promotion de la paix, de la démocratie, du
respect des droits de l'Homme, et du développement humain durable. La période
actuelle nécessite une attention particulière. Dans tout pays qui sort d'une
crise, la phase de transition est toujours la plus complexe et difficile. Il
faut non seulement mettre en place rapidement des projets catalytiques et
valoriser les 'dividendes' de la paix retrouvée pour rassurer la population,
instaurer un climat de confiance entre les différents parties et groupes de la
société, et améliorer les conditions de vie de tous les citoyens – tant sur
les plans sécuritaire que politique et socio-économique - mais aussi engager
des processus de réformes structurelles qui, sur le moyen et le long-terme,
permettront au pays de sortir de ce cercle vicieux de crises à répétition et
de fragilité chronique. Cela signifie des progrès soutenus dans tous les
secteurs prioritaires de la consolidation de la paix, mais aussi des processus
in- clusifs, solidaires, et justes. (...)Monsieur le Président, Messieurs les
Ministres, Distingués invités, Mesdames et Messieurs, « La Co
̂te
d'Ivoire est de retour ». Le pays a fait des progrès considérables depuis la
fin de la crise postélectorale en avril 2011 tant sur les plans sécuritaire et
politique que du point de vue de la relance des activités de développement. La
Co
̂te
d'Ivoire, et tout particulièrement la ville d'Abidjan, sont redevenus le siège
d'évènements internationaux très importants. Le dernier en date est celui
relatif à la Conférence mondiale sur le cacao qui s'est tenue les 19-23
novembre dernier avec, à la clef, l'adoption d'un agenda mondial pour le cacao.
Le gouvernement ivoirien a, en effet, lancé d'importants chantiers pour sortir
la Co
̂te
d'Ivoire de la pauvreté en stimulant l'économie notamment par des travaux
d'envergure en matière d'infrastructures, par la promotion d'un cadrage
macroéconomique et financier propice à la croissance, à l'investissement
productif dans les secteurs à plus fort potentiel de croissance ainsi qu'au
développement du capital humain, en témoignent la rénovation des
universités, la politique en faveur des jeunes et les initiatives pour l'emploi
et la formation professionnelle. Les chiffres de la croissance - environ 7 % en
moyenne sur la période 2011-2012 - sont impressionnants et l'insertion nouvelle
de la Co
̂te
d'Ivoire au marché mondial et à la dynamique régionale de développement (40%
du PIB de la sous-région, 55% de ses échanges manufacturiers et industriels)
attestent de potentialités remarquables pour une Co
̂
te
d'Ivoire émergente, prospère et réconciliée. (...)




 




 




Les dozos à l'école




 




Nord Sud
– L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) basée à Duékoué a
organisé mardi un séminaire à l'intention des dozos de la région sur le respect
des droits de l'enfant. Jean-Marie Calmar, chef du bureau régional de l'Onuci de
Duékoué a indiqué aux chasseurs traditionnels que si l'on découvre qu'il y a des
enfants qui sont utilisés dans leur confrérie, ils seront sanctionnés.




 




Lutte contre le
racket : 71 responsables des forces de l'ordre s'imprègnent des mécanismes




 




Fraternité
Matin
– Un séminaire,
organisé en collaboration avec la Banque Mondiale et qui regroupe tous les
acteurs, se tient au Golf hôtel.  Issu de tous les corps constitués des forces
de l'ordre public, 71 officiers subalternes et officiers supérieurs au nombre
desquels des généraux sont imprégnés, depuis le 4 décembre des mécanismes de la
lutte contre le racket. Dispensée par des personnes ressources et des experts
de l'Onuci, cette formation interviennent dans le cadre du séminaire de
renforcement des capacités des intervenants dans la lutte contre le racket.
Ayant pour thème, « Enjeux de la lutte contre le racket : sécurité, paix et
développement », ce séminaire ouvert la veille à Abidjan au Golf ho
̂tel
par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed
Bakayoko, découle d'un partenariat gouvernement, Banque mondiale, le Pare/Pme
et l'Apexc. (...)




 




Procès sur les
évènements postélectoraux : Affi, Bro Grébé, Abdramane Sangaré... bientôt à la
barre




Le Patriote, Nord Sud
– Les juridictions sur toute l'étendue du territoire national ont repris du
service, les enquêtes sur les évènements postélectoraux avancent bien et plus
rien m'empêche la tenue des procès concernant les dossiers des anciens
dirigeants de la Côte d'Ivoire arrêtés pendant la crise et incarcérés. Le
ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly, s'est voulu
rassurant hier à l'issue d'une audience accordée à une délégation de la CPI
conduite par Hamadi Ba, chef de section de la coopération de la Cour pénale
internationale. En effet, selon le ministre, les procès tant attendus par
l'opinion nationale et internationale ne tarderont plus. Très bientôt, les
Pascal Affi N'guessan, Bro Grébé Généviève, Abdramane Sangaré, Sokoury Bohui...,
qui ont fait feux de tous bois durant la décennie de règne des refondateurs, se
présenteront aux juges pour répondre des faits qui leur sont reprochés. «Les
personnes arrêtées qu'on appelle des pro-Gbagbo seront jugé incessamment. Si les
choses ont tardé, c'est parce que nous n'avions pas de juridictions
opérationnelles, les choses commencent à se mettre en place, les enquêtes
avancent considérablement et nous pensons que d'ici la fin du premier trimestre
2013, nous auront des procès», a-t-il annoncé. Avant de se prononcer une fois de
plus sur le mandat d'arrêt de la CPI contre l'ex-première dame, Simone Ehivet
Gbagbo. Pour lui, il faut maitriser les tenants et les aboutissants de la
question avant de décider. «Ce sont des consultations que nous devons faire pour
la maitrise de l'ensemble du dossier avant de se prononcer sur le dossier. Nous
y travaillons. La preuve, nous échangeons avec des membres de la CPI et très
bientôt nous donnerons la position officielle du gouvernement sur la question»,
a-t-il précisé. Concernant l'audience, il a signifié que c'était une rencontre
pour renouer le contact avec la CPI surtout avec le remaniement du gouvernement.
«Il était important que nous reprenions langue pour regarder ensemble l'état de
la coopération afin de voir ce que nous pouvons faire dans les jours à venir»,
a-t-il estimé.




 




 




Affaires Simone
Gbagbo Une délégation de la Cpi à Abidjan, hier




L'Expression,
L'Inter, Soir Info

La Cour pénale internationale (Cpi) ne la
̂che
pas prise dans sa volonté de juger Simone Gbagbo. Une délégation venue de La
Haye a rencontré hier le ministre de la Justice, Coulibaly Gnénema, à son
cabinet. Le chef de la délégation, Hamadi Ba, chef de section de la
coopération internationale de la Cpi, n'a pas voulu faire de déclaration à la
presse. Mais tout porte à croire que les entretiens ont porté sur le
transfèrement de l'épouse de Laurent Gbagbo dont la te
̂te
est réclamée par la Cour qui a levé les scellés sur le mandat lancé contre
elle. «M. Hamadi Ba qui s'occupe des dossiers de transfèrement des présumés
suspects, n'est pas venu se promener à Abidjan. Il est là pour mettre la
pression sur les autorités ivoiriennes afin qu'elles exécutent le mandat
contre Simone Gbagbo», croit savoir un spécialiste du dossier. Le gouvernement
ivoirien qui n'a pas répondu à la demande de la Cour de lui transférer
l'ex-Première dame, soupc
̧onnée
de crimes contre l`humanité. Interrogé par la presse sur cette affaire qui
polarise l'attention depuis la publication, fin novembre, du mandat contre
l'ancienne dame de fer, le ministre de la Justice a rappelé que le gouvernement
ivoirien «prend acte» du mandat d'arre
̂t
contre elle et compte «            réagir   » prochainement, sans plus de
précision. Le chef de l'Etat Alassane Ouattara a indiqué mardi après son
entretien avec Franc
̧ois
Hollande qu'une décision sur le transfèrement de l'ex-Première dame à la Cpi
serait prise «          dans les semaines ou les mois qui viennent ». Le
président ivoirien a maintes fois indiqué depuis plusieurs mois préférer que
les suspects de crimes liés à la crise dont Mme Gbagbo, soient désormais
jugés dans le pays. Les procès de personnalités du régime déchu
incarcérées dans le Nord doivent débuter biento
̂t,
a assuré le ministre de la Justice. « Les choses commencent à se mettre en
place, les enque
̂tes
avancent considérablement il y aura des procès d'ici la fin du premier
trimestre 2013 », a affirmé Coulibaly Gnénema. Lors de sa vis- ite à Abidjan
en octobre 2011, l'ancien procureur Louis Moreno Ocampo a annoncé que « quatre
à six mandats seraient lancés » contre tous les auteurs présumés de crimes
graves commis pendant la crise postélectorale. Dans la foulée, les juges de La
Haye ont autorisé le procureur à ouvrir les enque
̂
tes
sur les crimes commis depuis l'éclatement de la crise de septembre 2002. Après
le couple Gbagbo, à qui le tour ?




 




 




SITUATION
SOCIOPOLITIQUE : la Cdvr prévient: "on court le risque d'une rechute"




L'Inter, Soir
Info  -
Aller à la
racine des crises qui secouent la Côte d'Ivoire depuis près de deux décennies.
C'est tout l'enjeu de la mission confiée à la commission heuristique de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), chargée de plancher
sur les causes profondes de la crise ivoirienne. Hier, mercredi 5 décembre,
cette commission a exposé, en présence de Charles Konan Banny, le fruit de ses
recherches au cours d'un atelier de restitution qui s'est tenu à l'ho
̂tel
IBIS au Plateau. A l'occasion, le professeur Sery Bailly, membre du Bureau de la
Cdvr et président de ladite commission, a défriché le terrain en proposant sa
lecture des causes du mal ivoirien. Selon lui, il s'agit pour les membres de la
commission qu'il dirige de comprendre l'origine des crises successives que
connai
̂t
le pays. «Comprendre, c'est donc aller jusqu'aux racines qui nourrissent l'arbre
de la discorde», a souligné l'universitaire non sans prévenir que la Co
̂te
d'Ivoire risque de basculer dans les me
̂mes
travers si un diagnostic pointu et objectif n'est pas posé. "On court le risque
d'une rechute", a en effet averti le collaborateur de Banny, pour qui "il ne
suffit pas d'effacer les traces de la crise". Aussi a-t-il exhorté les membres
de la commission heuristique à aller à la racine du mal. "Pour nous
réconcilier, nous devons pouvoir discuter de ce qui nous divise et nous oppose
en toute liberté, en toute sérénité et en toute sécurité", a-t-il
souligné, avant de donner une idée des causes du cycle de violence dans lequel
la Co
̂te
d'Ivoire est empe
̂trée
depuis la mort de Félix Houphoue
̈t
Boigny. Selon l'universitaire, plusieurs raisons expliquent les dérapages qui
ont conduit à la spirale de la violence. Entre autres, la question de
l'immigration. "Que des camps imaginaires de xénophobes et xénophiles se
battent dans notre société signifie qu'il faut trouver une réponse urgente et
durable à la question de l'immigration et des migrations", a-t-il en effet
interpellé les membres de la commission et par delà eux, tous les Ivoiriens.
Il a aussi pointé du doigt le concept d'ivoirité et ses effets néfastes sur
la cohésion nationale. A ce sujet, voici ce qu'a dit le Pr Sery Bailly: "Toute
nation a besoin d'identité. L'ivoirité est venue compliquer cette exigence par
un double biais idéologique, aussi bien de ceux qui l'ont conc
̧ue
que de ceux qui l'ont combattue. Aussi ne sert-il à rien de ramener Ie concept
à Niangoran Porquet, Ie grioticien, et d'en faire un concept culturel comme le
proposent certains de nos compatriotes...". Pour ce commissaire de la Cdvr,
l'ivoirité est au commencement de la question identitaire qu'il qualifie de
"hautement inflammable". Outre la question identitaire, il a également mis
l'accent sur l'impact de la course effrénée à l'argent sur ce qu'il a appelé le
« capital social ». La fâcheuse propension des Ivoiriens à vouloir gagner de
l'argent en vitesse a fragilisé les liens entre les membres d'une me
̂me
communauté. "Les Ivoiriens ont donc trois religions: la premiere, revélée ou
non, la seconde qui est la paix, mais aussi et surtout l'argent", a ironisé
Sery Bailly. Pour sa part, le président de la Cdvr, Charles Konan Banny, a
indiqué qu'il s'agit pour la commission heuristique d'aider les Ivoiriens à
comprendre le pourquoi des crises successives qu'a traversées le pays. "Depuis
un certain temps, nous n'avons plus la paix, nous avons basculé dans la
violence, le développement s'est considérablement ralenti avec son cortège de
pauvreté. Donc, un cercle vicieux s'est installé. Devant ce constat, les
Ivoiriens veulent savoir pourquoi ? Qu'est-ce qui a fait qu'on est passé d'un
système à celui-là ?", a relevé le président de la Cdvr, à qui vont e
̂
tre
remises les conclusions de l'atelier.




 




Réconciliation
nationale : La CDVR livre ses premières conclusions




AIP
– Un séminaire destiné à la restitution des premières conclusions des travaux de
la sous-commission heuristique de la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (CDVR), s'est ouvert mercredi à Abidjan, centré sur "les causes
profondes, historiques et immédiates de la crise ivoirienne", afin de "mieux se
comprendre et mieux se réconcilier". Ces travaux qui marquent les premiers
résultats de la mission de la CDVR depuis sa création, portent sur six
thématiques, notamment les sous-thèmes "foncier, citoyenneté, communication et
société, justice et sécurité, genre, formation et éducation". "Il s'agit de
savoir 'pourquoi ?'". Que les causes soient profondes, historiques ou
immédiates, il s'agit de savoir qu'est-ce qui a fait que nous sommes passés d'un
système de pays pacifique à cette situation" de crise, a expliqué le président
de la CDVR, Charles Konan Banny, à l'ouverture de ce séminaire, à l'hôtel
Ibis-Plateau, en présence du chef-adjoint de l'ONUCI, Akodjenou Arnauld. Selon
le président de la sous-commission heuristique, Pr. Séry Bailly, des enquêtes de
terrain ont été menées par des experts choisis par la CDVR pour diriger les
différentes thématiques, afin de "tenir compte des perceptions des compatriotes"
sur ces "sujets sensibles". Ces conclusions qui n'ont pas été publiquement
communiquées, seront étudiées par les membres de la CDVR à huis clos, pour une
adoption définitive.




 




 




Sécurité / Lutte
contre la prolifération des ALPC : La police forestière reçoit un kit de
marquage pour ses armes




 




L'Intelligent
d'Abidjan, Nord Sud
– Dans le cadre de la
mise en œuvre de ses activités de marquage, la Commission nationale de lutte
contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC) a
procédé le mercredi 5 décembre 2012, à la mise à disposition d'un kit de
marquage d'armes à la Direction générale des Eaux et Forêts. La cérémonie s'est
déroulée en présence du ministre Babaud Darret. Au cours des allocutions, le
contrôleur-général Désiré Adjoussou, président de la ComNat a rappelé les
objectifs de ce genre d'activités. A savoir, faire respecter, suivre et mettre
en œuvre les engagements pris dans le domaine des ALPC. Le kit constitué d'un
groupe électrogène, une machine de marquage et ses accessoires, un ordinateur et
ses connexes, devra permettre d'assurer la traçabilité des armes de la police
forestière, a assuré le général Adjoussou. Quant au ministre des Eaux et Forêts,
il a indiqué que la Côte d'Ivoire met tout en œuvre pour sortir de cette longue
et douloureuse crise qui a vu la prolifération de nombreuses armes légères. Avec
cette dotation, il s'agira d'appuyer la ComNat pour répertorier, identifier et
marquer toutes ces armes qui sont une menace pour la sécurité des populations.
M. Babaud Darret a affirmé qu'au terme de cette opération, plus aucun agent des
Eaux et Forêts, dans le cadre de ses fonctions, ne devra porter ou faire usage
d'une arme, si elle n'a pas été marquée.




 




 




Abel Djohoré révèle :
«La mère de Gbagbo veut revenir»




Nord Sud, Le Patriote
– Charles Blé Goudé n'est pas le seul pro-Gbagbo en exil à vouloir revenir au
pays. Selon le député de Ouragahio-Bayota, Abel Djohoré, la mère de Laurent
Gbagbo qui a trouvé refuge au Ghana meurt elle aussi d'envie de regagner son
village natal. A l'occasion d'un échange, hier, il a révélé que des démarches
ont été entreprises auprès de la ''vieille'' par l'intermédiaire de son
majordome dont ils ont retrouvé les traces dans une localité en Côte d'Ivoire.
Après être entré en contact avec ''maman Gbagbo'' celle-ci a, poursuit le député,
exprimé son souhait de revenir à Gnaliépa où elle a passé toute sa vie. Mais le
hic, a informé l'élu, c'est que certains de ses enfants qui sont avec elle au
pays de Kwame N'krumah hésitent encore. « Il faut que nous amenions ceux-là à
comprendre la nécessité de laisser venir la ''vieille'' parce que nous-mêmes
concevons mal qu'elle soit en exil. Elle-même a passé toute sa vie à Gnaliépa
qui est le village adoptif de Laurent Gbagbo et souhaiterait y revenir », a-t-il
révélé. « Nous sommes en contact avec son entourage proche et le moment venu,
nous demanderons au président de la République de permettre une démarche
officielle pour qu'elle revienne », a-t-il ajouté. Le parlementaire a indiqué
que des actions sont également en cours pour le retour massif d'autres exilés.
Le cas Michel Gbagbo. « Michel Gbagbo est en prison parce que des choses lui
sont reprochées. Mais il bénéficie de la présomption d'innocence. Si rien n'est
retenu contre lui, il sera libéré », s'est-il prononcé sur l'incarcération de
celui qu'il appelle son ''neveu''. Pour Abel Djohoré, « Michel n'est pas en
prison parce qu'il est le fils de Laurent Gbagbo. Gbagbo n'a pas eu que Michel
comme enfant. Pourquoi c'est lui qui est en prison ? Nul doute que des choses
lui sont reprochées. Mais c'est à la justice de trancher ». Il a soutenu que le
président Ouattara surprendra agréablement les Ivoiriens concernant la
réconciliation et le développement du pays. Le député a invité ses pairs à
mettre fin aux sorties relativement à leur position sur les lois votées à
l'Assemblée nationale. Parlant spécifiquement de la loi sur le mariage qui a
entraîné la dissolution du gouvernement, il a trouvé malsain qu'après le vote du
projet en plénière des députés se répendent encore dans la presse pour exprimer
leur désaccord avec le texte. « Quand une loi est votée, même si on était contre,
on s'aligne sur la décision de la majorité », a-t-il rappelé à l'ordre non sans
avoir invité les partis politiques « à éduquer leurs militants ». Il s'est
inscrit en faux contre les thèses qui tendent à présenter le peuple Bété comme
un peuple violent et bagareur. Il en veut pour preuve les actions de
rassemblement des cadres qui ont empêché que le pays Bété s'embrase à la faveur
de la crise postélectorale alors que dans d'autres régions, a-t-il fustigé, les
cadres ont armé les jeunes et les ont constitués en groupe d'auto-défense pour
faire la guerre. L'élu a annoncé qu'il a déposé ses dossiers à la candidature
pour le compte du Rassemblement des républicains (Rdr) à Gagnoa.




 




 




En marge de la
rencontre du Groupe consultatif du Pnd à Paris : Bonne moisson pour le
gouvernement ivoirien




Le Nouveau Réveil, Le
Patriote –
Débuté le mardi 4 décembre
dernier, la réunion du Groupe consultatif pour le financement du Plan national
de développement s'est achevée, hier mercredi, au siège de la Banque mondiale à
Paris, en France. Durant deux jours, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan,
et une dizaine de ministres, qui ont séjourné à Paris, ont partagé la nouvelle
vision du développement de la Côte d'Ivoire à travers le Plan national de
développement en présence d'importantes délégations d'investisseurs étrangers et
de plusieurs structures financières telles que la Banque mondiale, la Bad, la
Banque islamique de développement, l'Onu, la Fondation Bill Gates ainsi que de
grandes firmes internationales. Autour de cinq panels (infrastructures
économiques et transports ; mines énergies et hydrocarbures ; industries et
commerces, agro-industrie, poste et télécommunication ; construction, logement,
environnement, développement durable et éducation, formation, emploi, santé et
Vih-Sida), le Gouvernement ivoirien a entamé des discussions importantes, puis
noué des contacts bilatéraux avec ces investisseurs. Le Premier ministre, Daniel
Kablan Duncan, qui a présidé les travaux du Groupe consultatif, après le message
d'ouverture du président Alassane Ouattara, mardi dernier, a clôturé ces
travaux, hier. Dans son allocution de clôture qui a précédé la conférence de
presse, M Kablan Duncan, qui s'est félicité des résultats obtenus, a déclaré que
«la Côte d'Ivoire va étonner le monde d'ici quelques années». Car, la vraie
force de ce pays, ajoute le Premier ministre, «ce sont les ressources humaines
dont nous disposons aussi bien au niveau de la diaspora qu'au niveau du pays».
Rendant hommage au chef de l'Etat, Sem Alassane Ouattara, pour sa vision de
bâtir un pays émergent d'ici 2020, il dira lors de la conférence de presse,
«Alassane Ouattara a une crédibilité internationale qui aide la Côte d'Ivoire.»