REVUE DE PRESSE DU JEUDI 4 SEPTEMBRE 2008

4 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 4 SEPTEMBRE 2008

Opération de maintien de la paix / racisme, droit de cuissage, clientélisme, les révélations troublantes d'un cadre de l'ONU, l'intégralité de sa lettre adressée a Ban Ki-moon, « les fonctionnaires de l'ONUCI sont des vacanciers au bord des plages à Abidjan »
Le Jour Plus
– Ce quotidien publie une lettre signée Alice Gervais, se présentant comme un fonctionnaire des Nations unies, critiquant les méthodes de recrutement et de promotion au sein de l'ONU, avec un paragraphe consacré aux pratiques à l'ONUCI. A ce sujet le porte-parole de l'ONUCI a dit qu'il n'avait pas de commentaires à faire.

Litige foncier / Le spectre de la guerre plane sur Agbabou - Déjà 7 morts, 13 blessés
Le Temps
– « Les habitants du village d`Agbabou sont sur le pied de guerre. Et pour cause 7 des leurs ont été tués par des squatters de Gonzagueville. Agbabou, village Ebrié situé à une dizaine de kilomètres, derrière l`Aéroport international Félix Houphouët-Boigny, dans la commune de Port-Bouët, est depuis le mardi dernier, le théâtre d`un affrontement sanglant entre les habitants, et des squatters de Gonzagueville. Le bilan est très lourd. On dénombre 7 morts et 13 blessés dont deux grièvement, dans les rangs des villageois d`Agbabou...Aux dernières nouvelles, des villages voisins, Nbadon, Abata, Mpouto, Akoué Agban seraient sur le pied de guerre. Ils attendent ainsi porter assistance à leurs frères de sang en danger. »

Réinsertion : Abou Moussa en campagne d'explication à Bouna
Fraternité Matin
– « Le Représentant spécial principal adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa, a effectué vendredi une visite à Bouna dans le cadre des activités de sensibilisation aux 1000 microprojets initiés par la mission onusienne. A cette occasion, il a rencontré les soldats des Forces nouvelles de Bouna pour mieux les informer de l'opération rendue possible grâce au Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies qui a débloqué une enveloppe de 4 millions de dollars. Avant l'exposé sur les 1000 microprojets par Léa Koudjou de la section Ddr, M. Moussa a indiqué à ses interlocuteurs, qu'en attendant le démarrage du Programme National de Réinsertion et de Réintégration Communautaire (Pnrrc) au profit des ex-combattants, le chef de l'Onuci a cherché et obtenu le financement destiné à réinsérer les bénéficiaires dans la vie socio-économique grâce à des microprojets dont le montant varie entre 300.000 et 420.000 Fcfa. Pour M. Moussa, cette opération entre dans le cadre de l'appui de l'Onuci au gouvernement ivoirien. Selon lui, «la réussite de ces projets pourra contribuer à assurer la sécurité des Ivoiriens et à permettre de tenir les prochaines élections dans un climat de sécurité et de confiance». Mme Lea Koudjou a rappelé, tout au long de la présentation aux Forces nouvelles que l'opération des 1000 microprojets était une aide ponctuelle de l'Onuci pour répondre aux besoins immédiats des ex-combattants. «Cette aide est transitoire jusqu'à ce que vous ayez les aides proposées par le Pnrrc dans le cadre de la réintégration communautaire», a-t-elle précisé. Elle les a encouragés à se regrouper en équipes allant jusqu'à 10 personnes afin de pouvoir bénéficier d'un financement consistant. Les Forces nouvelles de Bouna ont remercié l'Onuci pour cet appui avant de souhaiter qu'elle revoie à la hausse le montant du financement alloué à chaque projet.

Identification/ SEM. Alcide Djédjé : "Début de l'identification, le 15 septembre"
Fraternité Matin
– « Les trois cents agents travaillant de jour comme de nuit pour la réhabilitation et l'équipement du site central de l'Office national d'identification qui doit accueillir le matériel de Sagem-Sécurité sont sans salaires. Tout simplement parce que l'Etat ne paie pas dans les délais l'entreprise Igemat qui les emploie. Cette information a été livrée hier, par Sunther Jean-Louis Lino, directeur général de Igemat, l'entreprise chargée de réhabiliter le bâtiment et refaire les installations. C'était lors de la visite que les membres du Comité d'évaluation et d'accompagnement de l'Accord politique de Ouagadougou et le représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, ont effectuée sur le site du Forum, au Plateau. «Depuis quelque temps, nous faisons le tour des acteurs impliqués dans l'organisation des élections. Aujourd'hui, nous avons visité le site central, un site qui appartenait à la Sitel. Il s'agissait de l'aménager pour l'adapter à l'architecture informatique de la Sagem. Les travaux sont très avancés ; il reste encore quelques obstacles d'ordre administratif et financier que nous allons régler très rapidement. Notre rôle est de les soutenir et de booster l'opération pour que nous ayons le début de l'identification le 15 septembre», a expliqué SEM Alcide Djédjé, membre du Cea. Outre le retard dans le financement, le responsable des travaux a exprimé l'urgence qu'il y a à sécuriser dès à présent le bâtiment, car des cas de vols sont constatés depuis le début des travaux. Il a d'ailleurs été appuyé, dans cette requête, par le directeur général de l'Oni, Esso Djobo. Des revendications jugées légitimes par l'ambassadeur Alcide Djédjé qui a promis de les transmettre à qui de droit. N'empêche, la mission confiée au directeur général, est presque à son terme. Le câblage informatique, le carrelage, l'installation des prises téléphonique et l'autocom, la climatisation dans les différentes salles sont achevés. Le bâtiment est donc «prêt» à recevoir le matériel informatique, le mobilier et autres équipements nécessaires devant permettre à l'opérateur technique privé, Sagem-Sécurité, d'accomplir sa mission. A savoir : l'identification de la population et le recensement électoral, étapes importantes pour l'organisation de l'élection présidentielle prévue le 30 novembre. Et selon l'ambassadeur, le matériel devrait être installé d'ici une dizaine de jours, le temps de lever ces obstacles. S'agissant de la sécurité autour du bâtiment, il a indiqué que le ministre de l'Intérieur allait s'en charger. Le représentant de la société Sagem a affirmé que la totalité du matériel est enfin arrivée à Abidjan. »

Alain Lobognon (Conseiller spécial du Premier ministre) rassure: "Ne vous inquiétez pas, les délais seront tenus"
Le Nouveau réveil
– « L`atelier d`information et de sensibilisation sur l`identification générale des populations et le recensement électoral, organisé par la Primature sur le thème : Modalité d`établissement et de délivrance des nouveaux titres d`identité et des documents électoraux, les 02 et 03 septembre 2008 au Golf hôtel, a pris fin. Au cours de la séance de clôture, une seule communication a été enregistrée, celle de M. Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication et des médias, vice-président de la Commission nationale de supervision de l`identification (CNSI). En effet, après que Méité Sindou, conseiller spécial et porte-parole du Premier ministre, eut planté le décor, M. Avou Ahonzo, conseiller spécial du Premier ministre, a rappelé l`importance de la rencontre et l`enjeu de l`opération, avant de procéder à la clôture de la session. M. Alain Lobognon, principal orateur du jour, a présenté le mode opératoire du processus d`identification des populations. Dans son intervention, de 30 minutes, il a rappelé les cinq (05) principes de base de cette opération. "L`opération est unique, les documents présentés par le requérant sont acceptés quelle que soit la date d`établissement, la présence physique du requérant, l`opération est gratuite, et doit établir tous les documents électoraux. Ne vous inquiétez pas, les délais seront tenus", a-t-il tenu à préciser. [...] ».

Processus d'identification l'enrôlement menacé, voici les obstacles au démarrage
Notre Voie
– Ce quotidien indique que « le retard dans l'encadrement des acteurs constitue l'un des obstacles majeurs au démarrage de l'opération d'enrôlement dans un délai raisonnable...Deux derniers obstacles se dressent sur le chemin du démarrage de l'enrôlement dans l'immédiat, il ya d'une part les valises de Sagem security pour l'enrôlement et, d'autre part, le désarmement des ex-combattants. Sur les 6000 valises annoncées par Sagem security, moins de 2000 sont arrivées. A Sagem security on rassure que les 4000 viendront dans les temps. Aucun chronogramme précis n'est donné à part un vague délai de 10 jours annoncé. [...]

Identification et recensement électoral - La date du début de l`enrôlement bientôt connue
Le Temps
– « L'établissement des titres d'identité apparaît comme la clef de voûte de l'élection présidentielle. C'est pourquoi, le cabinet du Premier ministre a initié du 2 au 3 septembre dernier, un atelier. Il a trait à l'identification générale des populations et le recensement électoral. Après les partis politiques et les organisations des Droits de l'Homme, le 2 septembre, c'était au tour de la presse nationale et internationale, hier. Ce sont Alain Lobognon de la Primature et Alain Dogou, 1er vice-président de la CEI (Commission électorale indépendante) qui ont entretenu l'assistance. M. Alain Lobognon a fait savoir à la presse et à la société civile que les dates du début de l'enrôlement et les délais pour le faire seront fixés par des textes. Mieux, à en croire, M. Alain Dogou, les textes de la CEI ont été soumis à l'analyse du gouvernement en conseil du mardi dernier. Le 1er vice-président de la CEI a indiqué que le conseil des ministres d'aujourd'hui se prononcera définitivement sur ces textes. Et que probablement les dates du début de l'enrôlement et de l'identification seraient connues à l'issue de ce Conseil des ministres. Le conseiller spécial du Premier ministre a noté que l'opération d'identification est unique et va concerner les Ivoiriens et les ressortissants hors CEDEAO. Cette opération prend en compte l'identification ordinaire et celle sur la base de la nouvelle liste électorale. A l'issue de cela, les Ivoiriens se verront délivrer leur carte nationale d'identité et leur carte d'électeur. Les Ivoiriens qui se feront identifier, pourront voter avec l'une des pièces indiquées, soutient Alain Lobognon. Six mille (6000) équipes reparties dans 11 100 centres de collecte sont mobilisées pour cette opération. A ce niveau, le 1er vice-président de la CEI a souligné que des écoles seront réquisitionnées pour l'enrôlement. Pour rassurer, l'opinion publique, Alain Lobognon soutient qu'avec le mécanisme mis en place, la date du 30 novembre 2008 est tenable. L'autre défi pour le gouvernement ivoirien, c'est de réduire sensiblement le nombre d'Ivoiriens qui sont sans papiers. »

Henri Konan Bédié sur ONUCI-FM, hier : "Le 30 novembre ? Nous sommes vigilants"
Le Nouveau réveil
– « [...] Vous venez d'y séjourner pour la première fois, depuis le coup d'Etat de 1999. Qu'avez-vous ressenti monsieur le Président au moment où vous rencontriez vos militants de cette région ?
Ce que j'ai ressenti, c'est ce que je suis allé dire aux populations. Entre autres à savoir leur apporter la compassion pour les souffrances qu'ils ont connues et qu'ils connaissent toujours. Je suis allé leur apporter mon soutien pour les épreuves de toutes sortes auxquelles ils ont fait face ou qu'ils continuent de faire face. C'est donc une tournée à la fois de compassion, de solidarité et aussi pour entretenir l'espoir chez ces populations éprouvées, espoir en des lendemains meilleurs.
Que pensez-vous du processus de sortie de crise, surtout de la date du 30 novembre prévue pour le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ?
Nous travaillons activement avec les autres partenaires, acteurs politiques en l'avènement du 30 novembre comme étant la fin du processus. Notre participation est pleine et entière. Mais on ne sait jamais. Nous sommes tellement habitués à des volte-face que nous devons être des plus vigilants. Et nous sommes vigilants. Donc pour le moment, tant que ceux qui tiennent fermement la clé de la fin de cette crise par les élections du 30 novembre, tant que ceux-là nous disent que le 30 novembre est une date tenable, nous ferons en sorte de suivre ou d'impulser le processus de façon que la date du 30 novembre soit effective.
Que fera l'opposition si toutefois cette date n'est pas respectée ?
Mais il n'y a pas de raison de capituler au départ. Ce serait une position défaitiste. Ce que nous disons à tous et ce que la communauté internationale nous dit également, c'est qu'il faut tenir le cap du 30 novembre.
Quelle analyse faites-vous monsieur le Président, des récents évènements de Bouaké ?
Quelques semaines avant, j'étais au village à Daoukro. Mais lorsque j'ai eu à converser avec le Premier ministre Soro Guillaume, il m'a dit que ces évènements étaient des séquelles qui relèvent plutôt de leur vie interne. Donc nous avons maintenu la tournée. Pendant huit jours, je suis resté dans la région. Bien qu'il ait eu parfois des soubresauts, cela n'a nullement empêché les meetings de se tenir. Je pense donc qu'il ne faut pas exagérer la portée de ces évènements. Je tiens à remercier Soro Guillaume et son équipe de nous avoir prêté main forte et assistance.

Mme Gbagbo aux FN : Discuter, oui ! Changer de discours, non !
Fraternité Matin
– «Invitée par les Forces nouvelles dans un communiqué en date du 2 septembre pour un échange sur le contenu de son discours, l'émissaire du Chef de l'état n'y a pas trouvé d'inconvénient.
La Première dame participera dimanche, à Bouaké, à la réunion convoquée par les Forces nouvelles ; réunion qui devrait plancher sur les messages qu'elle délivre pendant sa tournée dans la Vallée du Bandama. La présence de Simone Gbagbo à cette réunion «de haut niveau» nous a été confirmée par son porte-parole, Martin Koyé. Sur le terrain, rien n'a cependant changé. Bien au contraire, une escale pour un «accueil administratif» et des rencontres avec la chefferie traditionnelle à Kafougougou dans le département de Dabakala, a été transformée en meeting. Le contenu du discours de l'envoyée de Laurent Gbagbo n'a pas non plus changé. «Il y a encore des rebelles qui sont ici, qui sont dans les com'zones, dans les com'secteurs, qui sont dans tous les com qu'il y a ici...», a en effet déclaré, hier, Simone Gbagbo, animant un meeting dans le petit village de Kapélé-Sokoro, situé à 57 km de Dabakala. «Ce qui a envoyé le désordre dans le pays, c'est le fait que des gens se sont donné le droit de ne plus respecter les lois de la Côte d'Ivoire», a-t-elle insisté. La Première dame a vivement déploré le fait que des femmes aient été violées ou éventrées pendant la crise armée. «Vous avez expérimenté en direct la gestion par une rébellion, avec toutes les souffrances qu'il y a eu», a-t-elle indiqué. Aux populations réunies sur la place du village de Kapélé-Sokoro, Madame Gbagbo a donc réaffirmé : «Il faut que le pays soit complètement libéré. Que les com'zones et com'secteurs disparaissent totalement».
Le désarmement, pour la Première dame, permettra la tenue de la prochaine élection présidentielle dont elle a expliqué le principe aux villageois. «La loi (électorale) n'exclut personne, elle est simple. Tout ce qu'on demande, c'est d'être Ivoirien, que ton papa soit Ivoirien et que ta maman soit Ivoirienne», a-t-elle dit. Précisant qu' «on s'en fout que tu sois musulman ou chrétien».
Malgré toutes les difficultés, Mme Gbagbo a demandé aux populations de pardonner. Comme aux précédentes étapes, elle a précisé, à Kapélé-Sokoro, qu'elle tient ce «message de pardon» du Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. «Le Président est prêt à reprendre le développement du pays. Il vous demande de lui donner un nouveau mandat», a-t-elle par ailleurs lancé à l'assistance. «Il n'est pas Djimini mais il y a beaucoup de projets que Dieu a mis dans sa tête pour les Djimini», a tenté de convaincre la Première dame. »

Commandant Touré Hervé Vetcho des FAFN à Simone Gbagbo: "Si ne vous voulez plus de com'zone, appliquez Ouaga"
Le Nouveau réveil
– « [...] Mon commandant, en tant que autorité de la zone 2, avez-vous été informé de la tournée de l`épouse de Gbagbo. Et dans quel cadre se trouve-t-elle à Katiola ? Est-ce en sa qualité de première dame ou de vice-présidente du groupe parlementaire du FPI ?
Je n`ai pas élaboré son calendrier de visite avec elle. Mais moi, je puis vous dire seulement que nous avons été informés de sa visite et en tant que signataire des Accords politiques de Ouagdougou. Nous avons joué notre partition en garantissant sa sécurité dans nos zones et en sécurisant ses déplacements.
Après les flèches lancées contre vous, quel rapport entretenez-vous avec madame Gbagbo ?
Non, je ne considère pas qu`elle m`a lancé des flèches, mais je dis qu`elle a lancé des piques aux Forces nouvelles. Et, c`est à mon chef et à ma hiérarchie de lui répondre. Moi, je ne me sens pas personnellement concerné et attaqué par ces propos. Parce que c`est de la provocation et elle a mal choisi sa voie de communication. Qu`elle s`adresse plutôt à Guillaume Soro.
Peut-on dire que le commandant de la zone 2 s`inscrit pleinement dans les Accords de Ouaga ?
Oui, pleinement. Sinon, je me serai opposé à la visite de la première dame. Et surtout que c`est à la faveur de ces Accords qu`elle est là. Voilà, je suis très engagé dans les Accords de Ouaga.
Il est dit que les Forces nouvelles ont convoqué la vice-présidente du FPI pour l`entendre le dimanche. Êtes-vous au courant ?
Non, je n`ai pas eu écho de cela.
Nous sommes au terme de notre entretien, avez-vous un dernier mot?
Je demande à tous les politiques de tous bords confondus d`arrêter de manipuler les populations. Il faut dire aux populations ce que sont les Accords de Ouagadougou. Et qu`on fasse comprendre aux populations qu`uniquement, c`est la seule voie aujourd`hui pour la sortie de crise et que ces populations-là comprennent qu`elles ne doivent plus se laisser manipuler par des politiciens quelconques. Aujourd`hui, je crois que l`avènement des Accords de Ouagadougou a été salué par tout le monde. Les populations ont suivi avec intérêt la signature des Accords qu`ils ont acclamés. Qu`on ne vienne pas les inciter à autre chose en leur faisant croire qu`elles peuvent finir la crise en s`érigeant en auto défense contre les Forces nouvelles, comme on l`a entendu dans la tournée de Mme Gbagbo. C`est-à-dire que les populations évitent de se laisser manipuler. Et qu`elles s`inscrivent dans l`application totale et entière des Accords politiques de Ouagadougou. Nos populations ne sont pas un bétail. Aucune autre alternative ne saurait être crédible si ce n`est l`application intégrale et dans la lettre des Accords de Ouaga. Donc toute incitation des populations à la révolte, à la haine et à une nouvelle rébellion ne saura avoir du crédit, ne saurait être gage de sécurité pour la Côte d`Ivoire. Il faut appliquer les Accords de OUAGA, parce que tout autre alternative ne saurait prospérer.