REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 SEPTEMBRE 2009

3 sep 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 SEPTEMBRE 2009





Nouvelle page 1








Une
délégation onusienne en mission d'évaluation des projets de réinsertion à Bouaké




Bouaké, (AIP)-
Le conseiller principal post-crise et chef d'équipe du Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD) basé à Genève, Luc Lafrenière, à la tête
d'une délégation onusienne, se trouve à Bouaké pour évaluer les mille
microprojets initiés par l'agence dans le cadre de la réinsertion des
ex-combattants démobilisés.




Le directeur de
cabinet adjoint du secrétaire général des Forces nouvelles (FN, ex-rebelles),
Pr. André Ouattara Déha a exprimé la satisfaction des FN pour la réinsertion de
1.824 ex-combattants sur les 5.300 démobilisés de Bouaké. Ce qui, a-t-il dit, a
contribué à la baisse des tensions et mouvements d'humeur entretenus il y a un
an dans la 'capitale de la paix', par les soldats mécontents d'être démobilisés
sans projet en vu.




Pr. Ouattara a
souhaité que désormais le démarrage des projets de réinsertion des soldats se
fasse dès la fin de la phase de démobilisation, puis plaidé pour un
accroissement de ressources pour la réinsertion des démobilisés qui attendent et
surtout pour reconsidérer la dimension genre en insérant plus de femmes, dont
seulement 6% ont été pris en compte. Quant au directeur de cabinet adjoint des
FN chargé des affaires générales, Cissé Sindou, il à souhaité une plus grande
coordination avec les bailleurs de fonds et les structures de mise en œuvre pour
une meilleure orientation des projets. « Nous souhaitons que l'enveloppe allouée
puisse être substantielle et que les projets soient adaptés aux réalités
sociologiques du terrain », a-t-il dit, avant de demander la prise en compte des
communautés d'accueil pour faciliter la réinsertion des ex-combattants.




 






Réunion entre la Cei et les partis
politiques, hier - Le président Mambé aux participants : "Le 29 novembre est un
passage obligé"




Le Nouveau
Réveil  – « 
La
Cei et les partis politiques se sont concertés, hier, à l`hôtel du District
d`Abidjan. Il s`est agi pour le président Mambé Beugré de mettre tous les
partenaires du processus électoral au même niveau d`information sur sa mission.
"Le but de notre rencontre de ce matin, c`est de vous faire partager notre
conviction selon laquelle les élections doivent être transparentes pour que la
Côte d`ivoire retrouve définitivement la paix et la stabilité", a dit le
président de la Cei pour situer le contexte de la rencontre. Après son
intervention, le public a eu droit à trois exposés ayant porté essentiellement
sur l`affichage des listes avec son corollaire de contentieux. Le commissaire
trésorier de la Cei a articulé le sien autour de l`ordonnance du président
Gbagbo tirant son essence des multiples accords notamment celui de Pretoria
autorisant toutes les candidatures des signataires de Marcoussis. Le second
intervenant, Sinan Bakary a exposé sur les données informatiques. Précisément le
mode opératoire dans les centres de traitement de sorte à extirper des listes
les probables fraudeurs. "Un comité va statuer sur le cas des doublons. Un
système de vidéo codage va permettre de corriger les erreurs. On aura par
ailleurs des rejets systématiques et ceux dus aux noms qui se confondent. Les
fichiers dits historiques entreront en ligne de compte à savoir ceux de la Cnps,
de la Cgrae, de la Fonction publique, du recensement de 1998, le listing de
2000, etc. Ainsi, on procédera par élimination, au fur et à mesure qu`on fera
les croisements, pour atteindre les nouveaux majeurs", explique Sinan Bakary.
Quant au dernier exposant, Me Dadié Sangaret, elle s`est appesantie sur les
contentieux et leur mode opératoire. "Un contentieux, définit-elle, est la
contestation voire la réclamation portant uniquement sur les listes. Il s`agira
de saisir la Cei, en premier ressort qui a compétence pour statuer sur les cas
litigieux. C`est seulement après que le plaignant pourra s`adresser au tribunal
de première instance de sa circonscription s`il n`est pas satisfait du
résultat", souligne-t-elle. Cependant, n`importe qui ne peut se constituer
plaignant. "Ce sont les personnes figurant sur les listes et les membres de la
Cei locale. Par ailleurs, les réclamations devraient se faire dans un délai de
30 jours à compter de la publication de la liste provisoire", précise Sinan
Bakary. Peu après, les représentants des partis politiques en l`occurrence Cissé
Mamadou (Pit), Akoto-Yao Félix (Indépendant), Ahipeaud Martial (Udp), Sokouri
Bohui (Fpi) et autres se sont rejoints sur l`essentiel en exprimant leurs
préoccupations: la communication, l`accès aux medias d`Etat, le respect du 29
novembre, le financement, etc. Sur ces questions, le président Mambé les a
invités à partager sa foi. "Notre souci reste l`équité et l`égalité. Le
traitement des contentieux et la publication des listes se feront proprement
sans léser indûment ceux qui en ont droit. Chaque phase ayant ses contraintes
budgétaires, je rends hommage au chef de l`Etat, au Premier ministre et au
ministre de l`Economie pour les efforts déployés. Je salue également nos
partenaires internationaux pour leur contribution", indique-t-il. Puis de
conclure : "Nous sommes à moins de 5% de déchets. Le 15 septembre, les listes
provisoires seront affichées. Et le 16, les contentieux seront ouverts. La
publication des listes ne doit pas influer sur le 29 novembre. C`est un passage
obligé pour que la Côte d`Ivoire retrouve la paix définitive. Je dis merci à
tous nos partenaires impliqués dans la sortie de crise. Les investisseurs
attendent à nos portes pour créer des emplois pour les jeunes ivoiriens." Notons
que le libre penseur, Tiburce Koffi a saisi cette tribune pour annoncer sa
candidature à la présidence à la grande surprise du public. »




 




Nord Sud (proche de
la Primature)

affiche 
LA CEI AUX PARTIS HIER : « LA LISTE ELECTORALE
SERA PROPRE » - ROBERT MAMBE BEUGRE, PARLANT DU TRAITEMENT DES DONNEES : « NOUS
AVONS DEPASSE LE CAP DE 70% »




 




 




Côte
d'Ivoire-sortie de crise-affaire Soro revient à la liste de 2000


« Soro a seulement fait des
recommandations »: Alain Lobognon




Fn-ci.com  – « 
Le
Conseiller en communication du Premier ministre a réagi hier à l'article relatif
à la volonté de Guillaume Soro de faire établir les cartes d'identité et
d'électeurs sans attendre la validation de la liste électorale définitive. Alain
Lobognon, Conseiller spécial chargé de la communication du Premier ministre, a
réagi hier à l'article intitulé « Processus électoral » : l'inconséquence de
Soro, qui a barré hier la une du Quotidien. Selon lui, Guillaume Soro a
seulement fait des observations et des recommandations aux différentes
structures afin d'accélérer le processus électoral. « Le Premier ministre leur a
demandé de réfléchir sur la possibilité de déjà commencer à faire les cartes
d'identité et d'électeurs des personnes qui sont sur la liste de 2000. Ces
personnes sont ivoiriens et à priori, il ne devait pas y avoir de problèmes »,
a-t-il expliqué, insistant sur l'évidente nécessité d'aller plus vite pour
respecter la date du 29 novembre. Poursuivant, Alain Lobognon a insisté sur les
recommandations du Premier ministre qui s'appuient sur une idée arrêtée depuis
bien longtemps, ne posent pas de problème. « Aux personnes déjà inscrites sur la
liste de 2000, on aurait même pu éviter toutes les étapes du processus
d'identification et de recensement électoral », a-t-il affirmé. Le Conseiller de
Guillaume Soro a fait savoir que ces personnes ont été soumises à ce processus à
cause des nouvelles données qui sont intervenues dans le processus notamment la
photo. Ces nouveaux éléments n'étant pas pris en compte dans l'établissement de
la liste de 2000, Alain Lobognon estime qu'il n'est pas juste de dire que le
Premier ministre veut retourner à cette base de données. En tout état de cause,
il a indiqué que Guillaume Soro n'est pas l'organisateur des élections. Mais
qu'il fait souvent des observations parce qu'il est entièrement responsable dans
la conduite du processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. [...] ».




»






Le candidat du Pdci à la
présidentielle a déposé son dossier, hier : Bédié, c`est ok pour le 29 novembre




Le Nouveau
Réveil  – « 
Ça
y est ! Depuis hier, 11h 20 minutes, Henri Konan Bédié a déposé son dossier de
candidature à l`élection présidentielle du 29 novembre 2009 et remis le reçu de
payement de sa caution de 20 millions de F Cfa à la Commission électorale
indépendante (Cei) représentée par M. Auguste Sérévin Miremont, porte-parole.
Après vérification de la régularité des pièces du dossier, la Cei a procédé à
son enregistrement et remis au Pr Alphonse Djédjé Mady qui conduisait
l`importante délégation du Pdci-Rda, le recepicé provisoire de la candidature du
président Bédié. [...] ».




 






Djédjé Mady à la Cei hier :
"Pourquoi Bédié n'est pas venu lui-même déposer ses dossiers de candidature"





L'Intelligent d'Abidjan  –

« [...] A la question
de savoir pourquoi l'ex-chef de l'Etat n'a pas fait lui-même le déplacement de
la Cei , Djédjé Mady a relevé que Bédié « n'est pas candidat lui-même. Il est
candidat d'un parti. Et c'est le parti qui le présente qui vient déposer sa
candidature. C'est tellement normal. (...) C'est le secrétaire général qui gère le
parti au quotidien ». Le président du Conseil Constitutionnel Yao Paul N'dré a
déclaré le mardi 1er septembre que son travail serait facile si Bédié n'était
pas candidat. A ce propos, le secrétaire général du Pdci a souligné que « c'est
un hommage qu'il rend » au président du parti sexagénaire. »




 






De retour de Paris, hier - ADO est
là, bel et bien là !




Le Patriote  –
«
[...]Comme il faut s'y attendre, la première question de la presse est relative à
son état de santé après les rumeurs qui ont couru ces temps-ci. « Je n'ai pas
mis les pieds dans un hôpital, malheureusement pour les rumeurs », tranche net
le président du RDR avec un grand sourire. Il ironise même sur ces rumeurs qui
l'ont donné pour mort. « Cela prouve que j'aurai une longue vie. [...].
L'actualité politique nationale a également retenu l'attention de la presse,
notamment la nomination du Pr. Paul Yao N'Dré à la tête du Conseil
constitutionnel et surtout l'ouverture de la période de dépôt des candidatures
pour l'élection présidentielle. Concernant la première question, le président du
RDR, a affirmé ne pas connaître personnellement le nouveau président du conseil
constitutionnel. Toutefois, il a regretté que sa nomination se soit fait de
manière unilatérale par le chef de l'Etat, sans consultation des principaux
acteurs. Car, selon lui, le chef de l'Etat est encore au pouvoir du fait d'un
arrangement avec la classe politique, soutenu par une résolution de l'Union
Africaine. « Nous sommes dans une période de transition. Je pense qu'il aurait
pu nous consulter dans le sens du consensus...Ou tout simplement par courtoisie ».
A la seconde question, il a répondu en disant que les juristes de son parti
s'occuperont du dépôt de sa candidature. D'ores et déjà, il annonce la reprise
de ses tournées à l'intérieur du pays dès la semaine prochaine, avec la même
ferveur.




 




Prise de fonction du
CCI à Bouaké.


Voici les
difficultés sur le terrain.




 L'inter  – « Cette
prise de fonction du CCI qui signe le retour de la légalité et l'établissement
de l'autorité de l'Etat dans les zones anciennement assiégées, a augmenté le
capital de crédit en ce qui concerne la tenue de l'élection présidentielle du 29
novembre prochain. Surtout que le ministre de la Défense, Amani N'Guessan Michel
annonçait à cette occasion, que le règlement des questions militaires
conditionne l'organisation du scrutin présidentiel. Avec la prise de fonction du
Centre de Commandement Intégré dans l'antre des Forces nouvelles, les
inquiétudes se sont estompées. Mais cet espoir suscité fait place aujourd'hui à
la désillusion des éléments déployés eux-mêmes et à celle de la population de la
capitale du Centre. En effet, une visite dans la brigade de gendarmerie et le
commissariat de police nous a permis de voir les conditions de travail
misérables des agents de défense et de sécurité qui affichent cependant une
réelle volonté de contribuer à la sortie de crise. A la brigade mixte de
gendarmerie située à quelques encablures du bureau de la zone 3 du commandant
Shérif Ousmane, les plaintes affluent depuis la prise de fonction du CCI en ces
lieux. Mais le matériel nécessaire pour enregistrer les différents
procès-verbaux est inexistant. Il n'y a pas d'ordinateur, ni de registre encore
moins de fiche de convocation, nous a-t-il été donné de constater avec
tristesse. Il n'en faut pas plus pour se convaincre de la désolation des
plaignants qui espéraient trouver à leurs différends, une solution marquée du
sceau de la légalité. D'ailleurs des contentieux antérieurs ayant fait l'objet
de règlement amiable par les Forces nouvelles, sont aujourd'hui sur la table de
la brigade mixte du Centre de Commandement Intégré. C'est dire que la population
de Bouaké a accueilli favorablement le retour des gendarmes et policiers. Mais à
l'impossible, nul n'est tenu, dit l'adage. Et pour ne pas tordre le coup à la
loi, les forces de l'ordre redéployées s'emploient elles aussi au règlement
amiable des conflits dont elles sont saisies. La prudence observée par la
brigade mixte de gendarmerie trouve tout son fondement dans le dysfonctionnement
de tout l'appareil répressif. Les tribunaux ouverts depuis belle lurette ne sont
confinés que dans un rôle purement administratif. A savoir la délivrance de
certificats de nationalité, de registres de commerce. Pis, les structures
pénitentiaires réhabilitées n'ont pas encore de régisseur ni d'agent. Un
redéploiement plus politique que militaire. Alors que la garde à vue dans les
unités de police et de gendarmerie s'inscrit dans un délai légal de 48 heures.
Cette brèche dans la chaîne de l'appareil répressif met considérablement en mal
le fonctionnement du Centre de Commandement Intégré à telle enseigne que
certains éléments soutiennent que leur redéploiement est plus politique que
militaire. [...] ».




 






Recrutement dans la nouvelle armée
- Le ministre Amani N'Guessan a lancé les travaux, hier




L'Expression  –
« 
Le
ministre de la Défense, Amani Nguessan, a mis en route, hier, la commission
mixte (Fds-Fafn) d'intégration des cinq mille volontaires des Forces armées des
forces nouvelles dans la nouvelle armée. La commission mixte, présidée par Henri
Ettien Amoikon, directeur de cabinet civil et militaire au ministère de la
Défense, a commencé ses travaux. Le ministre de la Défense, qui a jeté les bases
des travaux sur la nouvelle armée, a rassuré qu'aucun problème ne devrait se
poser au cours de ces travaux. Il a donné les instructions qu'il faut pour que
cette commission mixte puisse travailler dans la convivialité. Sans acrimonie.
«Je vous ai appelé pour que nous puissions trouver les derniers arrangements
permettant de recruter ces cinq mille ex-combattants des Forces nouvelles qui
doivent appartenir à l'armée nouvelle de Côte d'Ivoire. Le problème le plus
gros, le plus sensible, le plus délicat, était celui des grades. Si, en tant
qu'Ivoirien, nous avions pu nous entendre pour trouver une solution consensuelle
parce qu'à la date d'aujourd'hui il n'y a plus de contentieux sur ce problème.
Et, ce ne sont pas les critères de recrutement qui vont être un élément de
blocage», a-t-il indiqué. Les éléments de l'ex-rébellion qui répondront aux
critères, selon l'accord politique de Ouagadougou, seront encasernés à Bouaké,
Korhogo, Séguéla et Man. Ils subiront dans ces différentes localités leur
formation en vue de leur intégration dans la nouvelle armée. Après la question
des grades dont les conclusions ont été remises au chef de l'Etat, le ministre
de la Défense vient de franchir une autre porte de l'accord politique de
Ouagadougou qui doit mener la Côte d'Ivoire vers une sortie de crise durable. »