REVUE DE PRESSE DU 2 SEPTEMBRE 2009

2 sep 2009

REVUE DE PRESSE DU 2 SEPTEMBRE 2009









Mission d'évaluation d'une délégation de l'ONU à Bouaké




Fn-ci.com

« En visite à Bouaké dans le cadre du suivi des micros-projets initiés par
l'Onuci en faveur des ex combattants démobilisés des FN, une délégation des
Nations-unies en provenance de New-York s'est entretenue ce mardi à Bouaké avec
le cabinet du Secrétariat général des Forces Nouvelles. Constituée du PNUD et du
département des opérations du maintien de la Paix, la délégation Onusienne
conduite par M. Luc Lafrénière de la division DDR a échangé avec les directeurs
de cabinet adjoints du Secrétaire général des Forces Nouvelles, M. Cissé Sindou
et Docteur André Ouattara.

Au nom
de la délégation, M. Luc Lafrénière a affirmé que la mission est à Bouaké pour
faire le point des 1000 micros projets financés par l'Onuci au profit de
certains démobilisés des Forces Nouvelles. Pour lui, il sera aussi question au
cours de cette mission d'apprécier l'impact de ces 1000 micros projets afin d'en
relever les insuffisances et les acquis conformément aux dérogations des Nations
unies en matière de financement de projets. « Nous voulons savoir aussi, auprès
de vous, quelles sont les difficultés  et comment améliorer ce qu'il ya à faire,
savoir le nombre d'insérés par exemple » a ajouté M. Lafrénière. C'est heureux
de cette marque de considération que Dr André Ouattara prendra la parole, au nom
des Forces Nouvelles, pour reconnaitre l'impact positif de ces 1000 micros
projets sur les ex combattants et surtout sur la stabilité socio politique dans
la zone. « Ces 1000 micros projets ont permis de connaître la sérénité dans
notre zone et cela a également permis aux ex combattants d'espérer à un
lendemain meilleur » a affirmé Dr André Ouattara. Aussi a t-il soutenu que le
processus avance dans le sens souhaité par les Forces Nouvelles. « Nous sommes
très satisfaits de l'évolution de ce processus » a-t-il dit. Poursuivant, le
Directeur de cabinet adjoint du SG des FN a déploré le grand retard entre la
mise en place des projets et la démobilisation des ex-combattants. « Nous avons
remarqué que les projets ne se mettent pas en place automatiquement juste après
une démobilisation » a-t-il dit, avant de souhaiter voir accroitre les
ressources afin de prendre en compte la dimension du genre. « Nous nous sommes
également rendus compte que pour les 1000 projets, il n' ya que 4% de femmes
contre environ 96% d'hommes » a-t-il argumenté. En précisant qu'il faudra tenir
compte désormais des femmes qui constituent la couche la plus vulnérable en
période de crise. Abondant dans le même sens, M. Cissé Sindou, a mis l'accent
sur la nécessité d'une parfaite collaboration entre les partenaires au
financement des projets et les structures chargées de la gestion et du suivi
desdits projets. « Nous faisons un plaidoyer pour une grande coordination entre
les différents partenaires impliqués dans les projets et aussi nous souhaitons
qu'il y' ait un équilibre entre la réinsertion et la réhabilitation
communautaire » a souhaité Cissé Sindou. Car pour lui, quand on veut réinsérer
quelqu'un dans un milieu, il faut que quelque chose soit fait dans ce milieu.
C'est enrichis des témoignages et des propositions des FN que le chef de la
mission onusienne a réaffirmé le soutien des nations unies en faveur du
financement des projets pour les ex combattants. Avant de se retirer pour la
visite de quelques projets réalisés, l'émissaire des Nations Unies a été
instruit par M. Issiaka Ouattara du bureau régional du PNRRC sur l'effectif des
ex-combattants ayant déjà bénéficié desdits projets. Selon lui, 1824 personnes
ont bénéficié d'un programme d'appui autour de Bouaké sur un total de 5300 ex
combattants démobilisés. »



 




Les Forces Nouvelles fustigent le travail de Choi





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
En
séjour  en Cote d'Ivoire ,la délégation du département  des Nations UNIES 
charge de la mission  de la paix  a échangé le mardi 1er septembre  à
Bouaké  avec  le cabinet  du secrétaire général des Forces Nouvelles . M. Luc 
Lafrenière, au nom de la délégation qu'il conduisait, a dit  venir  faire le
point  des 1000 microprojets financés par l'Opération des Nations Unies en Côte
d' Ivoire (ONUCI) au profit de certains démobilisés des forces nouvelles. Il
s'agira en outre ,selon lui, d'apprécier l'impact  de cette  opération  pour
pourvoir  relever  les insuffisances  ainsi  que les acquis  conformément  aux
dérogations  de l'ONU  en matière  de financement  de projets . « Nous voulons 
savoir  aussi  auprès de vous  quelles  sont  les difficultés et comment
améliorer  ce  qu' il y a  à faire, savoir le nombre d'enrôlés par
exemple »,a-t-il souligné. Prenant la parole, le directeur de cabinet  adjoint 
de Guillaume Soro, a salué l'initiative  entamées  par l'ONUCI  concernant  les
1000 microprojets  qui a permis  à leurs éléments d'espérer à un avenir 
meilleur. Toutefois, il n'y  est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer
des retards dans la mise en œuvre de ces projets. « Noua avons  remarqué que 
les projets  ne se mettent pas en place  automatiquement  juste après  une
démobilisation. Nous  nous sommes  également  rendu compte  que pour  les 1000
microprojets, il n'y a que  4% de femmes contre  environ 96% d'hommes ».Dans  la
même  veine entre  la réinsertion et la réhabilitation communautaire. »




 




Passation des
charges au Conseil constitutionnel Yanon Yapo : « C'est douloureux de partir...
»

Yao
Ndré : « Ma tâche aurait été facile si Bédié n'était pas candidat »




L'inter  – « 
hier,
avec son prédécesseur. « Nous partons le cœur en joie et l'âme en paix, parce
que nous pensons avoir servi dans le respect du droit », a soutenu, d'entrée, le
magistrat Yanon Yapo. L'ancien président du Conseil constitutionnel a dit sa
reconnaissance au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, qui lui a permis d'accomplir
sa mission ''en toute objectivité'' et qu'il croit n'avoir pas déçu. Yanon Yapo
a, en outre, salué ''l'humilité et le courage'' du ministre de la Réconciliation
nationale, chargé des relations avec les institutions de la République,
Sébastion Dano Djédjé, qui représentait le chef de l'Etat à la cérémonie de
passation. Se tournant vers Yao Ndré, son successeur à la tête du Conseil
constitutionnel, Yanon Yapo l'a qualifié ''d'homme de conviction et de devoir'',
estimant que le chef de l'Etat a fait un bon choix. Toutefois, c'est
vraisemblablement avec un pincement au cœur que l'ancien patron du Conseil
constitutionnel quitte ses fonctions. Yanon Yapo a avoué que c'était
''douloureux de partir '', précisant cependant qu'il ne regrettait rien et qu'il
n'avait ''aucune peine'' à céder son fauteuil à Paul Yao Ndré. « Partir, c'est
mourir un peu, mais il faut bien mourir un jour », a indiqué le magistrat hors
hiérarchie. Pour sa part, le professeur Yao Ndré a demandé au président Yanon
Yapo de '' rester pour lui servir de boussole'' dans la conduite des affaires au
Conseil constitutionnel. « Le travail qui a été accompli par vous sera bonifié
avec votre bénédiction », a promis le nouveau président du Conseil
constitutionnel, s'adressant à son prédécesseur. Par ailleurs, Yao Ndré a dit ce
qu'il entend faire de cette institution, au centre des passions politiques.
''Appliquer la Constitution'' Estimant que les populations ivoiriennes ont une
méconnaissance et une mauvaise impression du Conseil constitutionnel, son
nouveau président entend corriger une telle réalité. « Nous allons faire entrer
le Conseil constitutionnel dans toutes les administrations publiques et privées,
dans tous les foyers afin que notre noble mission bénéficie de crédibilité », a
promis Yao Ndré. Il a annoncé des visites à tous les chefs des partis
politiques, aux organisations de la société civile et ceux des organisations
religieuses et coutumières pour leur parler du Conseil constitutionnel,
institution au cœur du débat politique avec l'élection présidentielle qui pointe
à l'horizon. « Notre tâche aurait été facile si Bédié n'était pas candidat,
puisqu'il serait membre du Conseil constitutionnel en tant qu'ancien chef de
l'Etat », a relevé Yao Ndré, indiquant que le président du PDCI aurait aidé le
Conseil constitutionnel dans les prises de décisions. « Ce serait un plus pour
le Conseil constitutionnel. Mais là, on nous dit qu'il (Bédié) est candidat. On
va faire avec. Et c'est avec le concours de tout le monde que nous comptons
faire ce travail, dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire », a-t- souhaité. Pour le
reste, Yao Ndré entend, dans sa mission, dire le droit, respecter la
Constitution et travailler en symbiose avec ses collaborateurs, conseillers du
Conseil constitutionnel. Il a exprimé sa gratitude au président Gbagbo non sans
saluer la ''disponibilité'' du ministre Dano Djdéjé. Précisons que la première
partie de la cérémonie d'hier a été la remise, au président Yao Ndré, des
documents relatifs à l'exercice de ses nouvelles fonctions. Il y a cinq dossiers
qui concernent le service juridique, essentiellement des dossiers en instance,
dont celui de la candidature de Félix Akoto Yao à la présidence de la
République. Yanon Yapo a remis également à son successeur les documents relatifs
au service du personnel, du patrimoine et de la maintenance : il s'agit de
l'état du personnel du conseil constitutionnel, de l'inventaire du matériel et
du tableau récapitulatif du parc automobile de l'institution. Enfin, Yao Ndré a
reçu les documents afférents à la trésorerie et à la comptabilité, qui
concernent l'état d'exécution du budget de l'exercice 2009 et la liste des
contrats d'entretien de l'institution. Tous ces documents font corps avec le
procès-verbal et ont été établis et signés en trois exemplaires, par les deux
hommes, pour qu'il y soit recouru en cas de besoin.




 






Rencontre CEI- Partis politiques aujourd'hui - Les raisons du
face-à-face




Notre Voie – « La
Commission électorale indépendante (CEI) rencontre, aujourd'hui, mercredi 2
septembre, à partir de 10 h, les responsables des cellules électorales des
partis, groupements et formations politiques ainsi que les personnes ayant fait
acte de candidature à l'élection présidentielle ou voulant faire acte de
candidature. Cette rencontre qui se tiendra à l'hôtel du District d'Abidjan est
«une séance d'informations» portant exclusivement, selon une source proche de la
CEI, sur «la procédure pour le contentieux électoral». En d'autres termes, la
réunion s'articulera autour des réclamations que les partis politiques ou autres
individus pourront faire dès la publication de la liste électorale provisoire
prévue au plus tard, le 14 septembre prochain. Quels types de plaintes porter ?
Sur quoi porter plainte ? Qui peut porter plainte ? Quel temps mettra la CEI
pour traiter la plainte? Concernant cette dernière question, il s'agit
d'informer la personne contre qui la plainte est portée afin qu'elle prépare les
éléments de sa défense. De combien de temps dispose la personne contre qui la
plainte est portée pour se défendre ? Ce sont les réponses à ces questions et à
bien d'autres qui seront livrées par la CEI aux différents états-majors des
partis politiques (signataires de l'Accord de Linas-Marcoussis ou non) et aux
personnes ayant fait acte de candidature à l'élection présidentielle du 29
novembre 2009. «Afin qu'elles sachent l'attitude à tenir devant certaines
situations», précise notre source. Chargée de produire la liste électorale
provisoire qu'elle mettra à la disposition des partis politiques, de la société
civile, etc. pour «une question de transparence», la CEI a également pour
mission de recevoir les plaintes des uns et des autres, relatives à des
individus frauduleusement inscrits sur la liste électorale. Une fois ces
plaintes reçues, la CEI les traite et donne les résultats conformément à la loi.
Evidemment , la commission travaillera en étroite collaboration avec le
tribunal. La CEI a d'ailleurs produit un manuel de procédure concernant le
contentieux administratif. «Si au cours des échanges, demain (aujourd'hui,
ndlr), avec les partis politiques et les personnes qui se sont portées
candidates à l'élection présidentielle, nous nous rendons compte à travers les
questions qui seront posées qu'il est nécessaire de distribuer le manuel de
procédure, nous le ferons», poursuit la source. Achevée le 30 juin dernier,
l'opération de recensement électoral et d'identification a permis l'enrôlement
de 6,5 millions de pétitionnaires. La phase de dédoublonnage au cours de
laquelle, les doubles inscriptions seront extirpées de la liste et celle du
croisement avec les 11 fichiers historiques permettront au finish à la CEI de
sortir, sauf nouveau retard, la liste électorale provisoire, dans deux semaines.
Si les deux filtres (dédoublonnage et croisement) ne permettent pas d'extraire
tous les fraudeurs, la possibilité sera donnée aux groupements politiques, à la
société civile et aux populations de porter plainte contre des fraudeurs qu'ils
auront repérés sur la liste électorale provisoire. La traque aux fraudeurs
s'ouvre bientôt mais auparavant, la CEI veut instruire, aujourd'hui, les partis
politiques et les candidats à la présidentielle sur la procédure légale à
suivre. »




 




Le Nouveau Réveil (Tendance PDCI)

affiche à sa Une « 
PRESIDENTIELLE : AUJOURD'HUI A 11H A
LA CEI : BEDIE DEPOSE SA CANDIDATURE »




 






Présidentielle novembre 2009 : Les élus du Pdci-Rda payent la
caution de 20 millions du candidat Bédié




Le Nouveau Réveil
– « 
Les
élus du Pdci-Rda (maires, députés, présidents de Conseil général, vices
présidents du district) ont payé hier la caution de 20 millions du candidat de
leur parti Henri Konan Bédié à l`élection présidentielle à venir. En leur nom,
le maire Noel Akossi Bendjo a lu la déclaration ci après que nous vous
proposons. Monsieur le Président, Nous, vos élus, Députés, Présidents de
Conseils Généraux et Maires conduits par le Général OUASSENAN Koné, par ma voix,
vous disons infiniment merci de nous recevoir à la veille d`un événement
capital, celui du dépôt officiel de votre candidature à l`élection
Présidentielle du 29 Novembre 2009. Comme un chef reçoit ses officiers
supérieurs à la veille d`une grande bataille, vous nous recevez au siège de
notre Parti. Nous mesurons la portée de cette rencontre et par la même occasion,
le poids des responsabilités et des devoirs qui nous incombent, compte tenu des
enjeux de ces élections. Monsieur le Président, ces enjeux exigent la
mobilisation totale de toutes les forces vives de notre Parti, le Pdci-Rda,
autour de vous, ce que l`ensemble des élus, réunis sous la conduite du Général
OUASSENAN, venons unanimement vous apporter ce soir. Ces enjeux exigent de nous
surtout de la cohésion, de l`abnégation, de la rigueur, du travail bien fait et
beaucoup de sacrifices. Car il s`agit de libérer le peuple ivoirien abandonné,
meurtri, désespéré et humilié, notre pays banalisé et bafoué. Nous les élus,
nous engageons à ne ménager aucun effort pour la réussite des missions qui nous
sont confiées. Et, nos premiers efforts se manifestent dès à présent par la
remise symbolique du règlement de la caution aux Présidentielles, que nous
transmettons au Directeur de Campagne, le Secrétaire Général DJEDJE Mady. Que la
grâce de Dieu accompagne ce geste et le soutienne jusqu`au bout, c`est à dire
jusqu`au Palais. »




 






Pour financer sa campagne, le Pdci "rackette" les agents
municipaux




Le Temps  –

« [...] Aujourd'hui, le parti plus que cinquantenaire de Côte d'Ivoire et son
président Henri Konan Bédié épuisés par dix bonnes années d'opposition, ont
recours à la vieille méthode pour renflouer leur caisse en vue de financer la
campagne de leur candidat. Dix ans d'opposition, ça use, ironise un militant.
Les instructions très fermes, ont été, nous a-t-on instruit, données aux élus
locaux du Pdci pour faire contribuer tous les employés dans les mairies et
conseils généraux gérés par les hommes de Bédié au financement de la campagne de
N'Zuéba. Les agents qui s'y opposeront seront sanctionnés, nous a-t-on indiqué.
Le sphinx de Daoukro avait déjà donné le ton dans son message livré au concert
en invitant tous les militants à mettre la main à la poche pour financer sa
campagne. "La campagne, a-t-il indiqué, ne doit pas se reposer sur une seule
personne ". Du côté de la maison verte à Cocody, les militants se posent la
problématique de l'utilisation des 800 millions de francs Cfa de l'Etat au titre
de subvention annuelle aux grands partis notamment le Fpi, le Rdr et le Pdci. Où
va l'argent de l'Etat alloué aux partis politiques, s'est interrogé récemment le
Pr Mamadou Koulibaly. »




 






Le Cdt Losseni Fofana sensibilise les ex-combattants de la
zone 6




Fn-ci.com  – « 
Dans
le cadre de la mise en œuvre du volet réinsertion des ex – combattants incluse
dans l'accord politique de Ouagadougou (APO), le Cdt Losseni Fofana, commandant
de la zone 6 organise depuis quelques jours une vaste tournée de sensibilisation
et d'explication dans toutes les casernes de la zone de Man. Cette initiative,
qui a pour but d'orienter les ex - combattants sur les différents chapitres de
leur réinsertion dans le tissu social, prend en compte les VAN (Volontaires pour
l'Armée Nouvelle), les ADS (Agents de sécurité) et les Démobilisés. Les
émissaires du Commandant de la zone 6, à savoir les Lieutenants Koné Hotié et
Zouati Eloua, ont souligné que cette tournée de sensibilisation permettra à
chaque combattant de faire son choix. « Dans tous les cas, chacun y trouvera son
compte pour sa réinsertion» ont-ils ajouté. Comme pour justifier l'assertion du
Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire général des Forces nouvelles, qui a
soutenu que ''personne ne sera oublié". « Chacun de vous aura quelque chose à
faire, mais cela ne peut réussir qu'avec vous-même votre foi » avait rassuré le
Secrétaire général des FN. C'est par des conseils avisés que les représentants
du commandant Losseni Fofana ont exhorté les soldats à la discipline et au
discernement lors des choix, car selon eux, il y va de leur avenir. A la suite
des interventions, les deux exposants ont répondu aux préoccupations des ex –
combattants dans le souci de juguler, voire annihiler tous les points d'ombre ou
d'incompréhension. Comme à Man, le Cdt Chérif Ousmane de la zone 3 a enfourché
son cheval de bataille le vendredi dernier au 3ème bataillon de Bouaké, lors de
son hebdomadaire cérémonie de prise d'armes, pour sensibiliser ses éléments de
sorte à ce qu'ils soient bien informés sur les différentes orientations à
prendre pour une meilleure réinsertion et leur rôle à jouer dans la sécurisation
du processus électoral. »




 




 






Lutte contre le grand banditisme - Les éléments du CeCos se
perfectionnent à Adiaké




Le Temps  – « Le
Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos) est de plus en plus
sollicité et les défis qui se présentent à lui sont légion. Car, en plus de la
lutte contre la criminalité dans le district d`Abidjan, il est engagé par
exemple sur l`autoroute du nord dans la lutte contre les coupeurs de route et
sur l`axe de Bassam avec l`opération " plan week-end " pour la fluidité
routière. Pour mieux répondre à toutes ces attentes, cette unité se rend chaque
année, à la base navale d`Adiaké pour se former. Ainsi, du 23 au 30 août 2009
dernier, ce rituel a été respecté sous la houlette de formateurs de la police et
de la gendarmerie. Ce stage a été consacré à la Brigade de maintien de l`ordre (Bmo),
qui vient d`intégrer en son sein de nouveaux éléments venus des écoles de
gendarmerie de Toroguhé et d`Abidjan. Objectifs, réviser les acquis, parfaire
les connaissances des éléments et leurs inculquer de nouvelles connaissances.
L`assimilation de ce stage a été vérifiée à travers un exercice d`hostilité où
des manifestants ont assiégé un lieu, porteurs d`armes blanches et d`armes à
feu. Ils veulent à cet effet paralyser l`activité économique du pays. Le CeCos
est requis par le Préfet de police pour pouvoir les déloger et rétablir l`ordre.
La brigade de maintien de l`ordre intervient face à une foule très excitée qui
ne veut pas lâcher prise. Mais, le professionnalisme et le savoir faire des
éléments du CeCos va avoir raison d`eux. La manifestation cesse et les
manifestants porteurs d`armes sont neutralisés. Le commandant du CeCos, le
Général de brigade Guai Bi Poin satisfait de l`exécution parfaite de cet
exercice a félicité ses éléments pour leur travail et leur disponibilité. Aussi,
il leur a signifié que le commandement du CeCos fera l`effort pour équiper son
personnel avec du matériel adéquat et faire en sorte qu`ils retournent
régulièrement à Adiaké pour parfaire leurs connaissances et les adapter aux
réalités du terrain. Par ailleurs, il a demandé à la population d`accepter de
collaborer avec son unité. En lui fournissant les informations et les
renseignements nécessaires car mieux le CeCos sera renseigné, mieux la sécurité
des populations sera assurée. »




 




 






Campagne présidentielle 2009 : Bro Grébé sème les graines de la
haine à Yopougon...




Le Nouveau
Réveil  –

« [...] Et voilà qu`à l`approche de cette date (élection),
les prétendus patriotes reviennent encore avec leurs concepts destructeurs,
consistant à catégoriser les Ivoiriens. Et c`est à ce jeu dangereux que Mme Bro
Grébé qui n`a manifestement tiré aucune leçon de cette guerre malgré ses
compétences en " patriotisme spontané ", s`est livrée dans la soirée du dimanche
30 août dernier, à Yopougon Kouté dans l`un de ces endroits que les refondateurs
appellent " agoras ". Selon Mme Bro Grébé, du moins si on s`en tient à ce qu`a
rapporté le confrère l`Inter du lundi 1er septembre 2009, il y a aujourd`hui,
d`un côté les Ivoiriens qui ont collaboré avec le diable et qu`on appelle " les
collabos " et de l`autre, ceux qui ont collaboré avec " Dieu " et qu`on appelle
" les patriotes ". " La crise que nous avons connue a modifié le paysage
politique en côte d`Ivoire comme au lendemain de la deuxième guerre mondiale où
il y a eu d`un côté des patriotes et de l`autre les collabos. L`un des enjeux de
cette élection, c`est de sanctionner les collabos, c`est de sanctionner ceux qui
se sont alliés au diable. Le diable, c`est celui qui a violé et tué nos sœurs.
Nous ne pouvons pas donner le pouvoir à des buveurs de sang ni à ceux qui sont
alliés aux buveurs de sang. Si nous donnons le pouvoir au Rhdp, c`est qu`on a
donné le pouvoir à ceux qui ont violé et tué nos sœurs ". Ainsi parlait Mme Bro
Grébé Geneviève. Et voilà comment cette mère de famille participe à sa manière,
à la " construction " de la paix dans un pays qui est à la recherche de la
réconciliation. Pour elle, tous les Ivoiriens qui se reconnaissent dans le Pdci,
dans le Rdr, dans le Mfa, et dans l`Udpci, sont des "violeurs ", des " buveurs
de sang " et des " tueurs ". Donc 57% des Ivoiriens, selon le sondage du Fpi,
sont selon Mme Bro Grébé, des collaborateurs du diable. Ce sont donc des enfants
du diable. Mme Bro Grébé, soyez assurée que votre message a été transmis à qui
de droit ! Les collaborateurs du diable vous répondront le 29 novembre 2009.
Merci de nous avoir transmis la pensée profonde des refondateurs qui ne
s`empêchent pourtant pas, sous l`objectif des caméras de la Rti, de danser
publiquement avec vos " buveurs de sang " et vos " violeurs ". Demain nous
situera tous ! »