REVUE DE PRESSE DU JEUDI 27 NOVEMBRE 2008

27 nov 2008

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 27 NOVEMBRE 2008

Processus électoral : "Que cette élection ait lieu pour consolider le travail que nous avons fait"
Fraternité Matin –
« Le Premier ministre, Soro Guillaume, a échangé avec le corps diplomatique, pour faire le point de la sortie de crise. À la salle «Les pas perdus» du Palais de la Présidence, hier, le Premier ministre Soro Kigbafory Guillaume a, dans le cadre des rencontres périodiques avec les ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire, chargé ceux-ci d'une mission: «Transmettez aux plus hautes autorités de vos pays respectifs que la Côte d'Ivoire s'est engagée à sortir de la crise. Nous avons décidé de faire la paix, pas pour les autres mais pour nous-mêmes Ivoiriens». Et de poursuivre: «Les Ivoiriens, toutes tendances confondues, ont décidé de s'assumer. Nous nous sommes engagés à faire cette élection et nous la ferons. Que cette élection ait lieu pour consolider tout le travail que nous avons fait et non pour relancer la guerre». Cette rencontre était, pour le Premier ministre, l'occasion de demander aux diplomates, «d'aider le gouvernement à réaliser l'Accord politique de Ouagadougou, de demander à leurs pays de soutenir la Côte d'Ivoire, en vendant l'optimisme». D'autant plus, soutiendra-t-il, «qu'il n'y a plus d'obstacles politiques pour aller à ces élections». Ayant expliqué au corps diplomatique l'impossibilité, notée par la récente réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), de la tenue de la présidentielle le 30 novembre prochain, Soro Guillaume a affirmé avoir insisté sur la transparence du scrutin. Qui était, selon lui, aussi importante que la date des élections. «Cette fois, ce serait une erreur de fixer une date sans tenir compte des réalités du terrain. C'est pourquoi nous avons demandé à la Commission électorale indépendante de préparer et d'élaborer un chronogramme précis qui nous indique la fin de l'enrôlement. A partir de là, il serait aisé de fixer la date des élections», a-t-il dit Soro. Devant les diplomates, il a pris l'engagement, avec la Cei que ces élections seront transparentes et incontestées. Pourvu «que la paix sera définitive et durable en Côte d'Ivoire», a-t-il souligné. Plusieurs sujets, notamment la question militaire, la reconstitution des registres de l'état civil détruits ou perdus et le financement du processus de sortie de crise, ont été évoqués au cours cette rencontre. »

Election présidentielle -Guillaume Soro : " Ce serait une erreur de fixer encore une date "
L'inter –
« Ne voulant plus commettre les erreurs du passé, qui consistaient à fixer indéfiniment des dates sans les respecter, le Premier ministre veut désormais s'assurer que tout est bouclé au niveau de la Cei (Commission électorale Indépendante), avant d'avancer une quelconque date. Pendant donc plus d'une heure, le Premier ministre ivoirien a rencontré les ambassadeurs à huis clos, en présence du représentant spécial du facilitateur, du représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, et des ministres ivoiriens, pour leur faire le point du processus de sortie de crise. " Les Ivoiriens ont décidé de prendre en main leur destin. Au delà des problèmes de ressentiments, il faut se surpasser pour faire la paix. Cette prise de responsabilité demeure ", a-t-il martelé. Les élections, aux yeux de Soro, plutôt que de nous conduire dans l'impasse, doivent pouvoir permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver sa vigueur d'antan. " Nous voulons que cette élection ait lieu pour consolider tout le travail que nous avons fait, mais pas pour relancer la guerre. Je m'engage avec la Cei pour que ces élections soient transparentes et incontestées ", a-t-il encore fait comprendre. Avant de lancer un appel à la communauté internationale, pour qu'elle annule la dette extérieure. [...] ».

L'UE promet 13 milliards
Fraternité Matin –
« A la sortie de la rencontre que le chef du gouvernement a eue avec le corps diplomatique accrédité en Côte d'Ivoire, le diplomate français, SEM. André Janier, n'a pas été, comme à l'accoutumée, avare de paroles. Parlant du processus électoral en Côte d'Ivoire, il a estimé que certes la question financière existe, mais cela ne peut constituer un obstacle. Il explique son optimisme: «Le représentant de l'Union européenne a confirmé que d'ici à la fin de la semaine, une convention serait signée qui prévoit 13 milliards de francs Cfa pour soutenir le processus électoral en Côte d'Ivoire». Il a aussi annoncé que très bientôt, la Côte d'Ivoire et les partenaires feront, techniquement, le point exact, pour voir ce qui a été fait, ce qui reste à faire et ce dont les Ivoiriens ont besoin. Concernant la nouvelle date pour la présidentielle qui n'est pas encore connue, l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire fait remarquer que «si l'on reste dans le flou, il pourrait avoir une certaine perte de confiance». Toutefois, il se dit rassuré par le Premier ministre qui a dit au corps diplomatique qu'il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. »

SEM André Janier (Ambassadeur de France): "Nous voulions savoir où va la Côte d'Ivoire"
Le Patriote –
« Le Patriote : Son Excellence, que retenez-vous de cette rencontre avec le Premier ministre Soro ?
André Janier : Il s'agissait d'une rencontre d'échange. Le Premier ministre nous a fait le point de la situation. Ensuite, il a répondu aux éventuelles préoccupations des Ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire. La rencontre s'est donc bien passée.
LP : Quelles sont ces éventuelles préoccupations ?
A.J. : Au début, on avait l'impression qu'il y avait une certaine impatience des deux cotés. Du côté de la communauté internationale, plusieurs Ambassadeurs ont réclamé que ce serait bien qu'on ait une date pour les élections, ne serait-ce qu'une indication pour savoir au moins où va la Côte d'Ivoire. Le Premier ministre nous a dit qu'il en était conscient. Mais qu'il ne voulait pas mettre la charrue avant les bœufs. Et que tous les Ivoiriens aimaient leur pays et qu'ils étaient pressés de sortir de la crise.
LP : Etes-vous satisfait des assurances à vous données par le Premier ministre ?
A.J. : Bien sûr. Nous n'avons aucune raison de ne pas le croire. Il nous a expliqués que le processus était irréversible. Et que, pour qu'il se déroule bien, il fallait passer par différentes étapes. Nous croyons en sa volonté. C'est pourquoi, nous lui avons dit finalement que nous soutenons le gouvernement et toute la Côte d'Ivoire.
LP : On parle toujours de problème financier qui mettrait à mal le processus. Alors comment ce problème est-il géré par la communauté internationale ?
A.J. : Effectivement, au cours des échanges, il a été question du volet financier. A cet effet, le Représentant de l'Union européenne a confirmé que d'ici la fin de la semaine, une convention serait signée. Et selon cette convention, l'UE s'engagerait à verser 13 milliards de francs CFA dans le panier de fonds pour les élections. A partir de là, le problème financier sera en partie comblé. »

Prorogation de la date de l'identification :Mambé maintient le suspense
L'inter –
« Le président de la Cei (Commission Electorale Indépendante), Robert Beugré Mambé s'est prononcé sur la question du report ou non du délai de l'identification dans le district d'Abidjan, en marge de la rencontre du Premier ministre avec l'ensemble du corps diplomatique. Selon Mambé, la prorogation ou non du délai de l'identification va dépendre de la tournée qu'il va entreprendre sur tous les sites d'enrôlement à partir d'aujourd'hui, et ce jusqu'au vendredi pour constater la densité de l'affluence des pétitionnaires. Une manière pour le président de la Cei de maintenir le suspense sur la prorogation du délai de l'identification, qui doit en principe prendre fin le samedi 29 novembre prochain. " Nous allons revisitér tous les centres demain (ndlr : aujourd'hui) et vendredi, pour évaluer la densité de l'affluence, voir l'évolution que nous avons par rapport au nombre de personnes enrôlées et nous allons étudier la question. Pour le moment (la fin des opérations), c'est le 29 ", a-t-il déclaré. Donnant un aperçu du nombre d'enrôlés, Mambé a relevé que jusqu'à maintenant, ce sont au total 1.300.000 personnes qui se sont fait identifier. " Les 774 équipes ont été renforcées et on est passé à 1290. On a ouvert 54 sites à Bouaké, et depuis hier (ndlr : mardi 24 novembre), nous avons renforcé ces équipes. D'ici le lundi prochain, nous serons à 175 équipes et à ce moment, on va s'étendre encore dans la région de Bouaké ", a-t-il précisé. »

Cissé Ibrahima, Directeur régional de campagne Abidjan sud pour le RDR : "La CEI doit proroger le délai de l'enrôlement"
Le Patriote –
« Cissé Ibrahima, Directeur régional de campagne Abidjan sud (Treichville, Marcory, Koumassi et Port Bouët) s'est fait enrôler hier à Koumassi Campement,Epp BAD 1 bureau 10. A la fin de l'opération, il s'est prêté aux préoccupations de la presse.
Mr le ministre, quelles sont vos impressions cet exercice d'enrôlement ?
D'abord je tiens à féliciter les agents de l'enrôlement avec à leur tête, le commissariat du 20ème arrondissement qui assure la sécurité des lieux. C'est un travail difficile qu'ils font avec beaucoup de lucidité et de sérénité. Ce sont des jeunes qui preuve d'une capacité d'écoute et d'une patience impressionnantes. Ils gardent le sang froid.
Le 29 novembre, il est annoncé l'arrêt de l'opération à Abidjan. Quel commentaire faites vous ?
Si ma voix pouvait compter, je souhaite que l'opération se poursuive. Parce qu'on le constate, aux alentours des bureaux de vote, on constate des files d'attente. Les ivoiriens avaient relâché un peu parce qu'ils pensaient qu'ils avaient tout le temps. Maintenant que l'opération va prendre fin, ils sortent massivement. Si on doit tenir dans le délai du 29 novembre, il est évident que beaucoup d'ivoiriens ne pourront se faire enrôler. Il faudrait que la Cei proroge quelque peu le délai. [...] ».

Identification : la CEI et l'ONI s'affrontent à Bondoukou, différentes interprétations des croisements de fichiers
Soir Info –
« [...] Selon l'arrangement des politiciens que nous suivons tous ceux qui sont sur la liste de 2000 sont Ivoiriens, et leur ivoirité ne saurait être remis en cause, même si les croisements montrent une irrégularité » a soutenu M. Diarrassouba, superviseur régional de la CEI. Quelques minutes c'était le représentant de l'ONI, M. Bowi qui avait affirmé le contraire « qu'un lascar puisse voler tous les jours est un fait, mais qu'il soit pris une seule fois en flagrant délit de vol et ne pas tomber sous le coup de la loi au prétexte qu'il a de tout temps volé est incompréhensible.» a-t-il soutenu. « Si un pétitionnaire est déjà sur la liste de 2000 et qu'à l'issue des croisement INS il est constaté chez lui une fraude sur la nationalité, ce dernier devra subir les rigueurs de la loi » a affirmé le responsable de l'ONI. [...] ».

Charles Josselin reçu par Gbagbo : une bonne identification pour un bon scrutin incontestable
Fraternité Matin –
« Le président des "Cités unies de France", Charles Josselin, a été reçu en audience par le Chef de l'état en marge d'une rencontre internationale. Mieux vaut une bonne identification et un petit report des élections plutôt qu'une mauvaise identification et des élections qui seraient discutées et éventuellement refusées». Le président des «Cités unies de France», Charles Josselin, a fait cette déclaration, hier, en fin d'après-midi, au Palais de la Présidence au terme d'une audience que le Chef de l'Etat lui a accordée. [...] ».

Concernant les événements de Séguéla/ Guillaume Soro catégorique: "Nous ferons la paix envers et contre tout"
Le Patriote –
« [...] L.P. : Quel commentaire faites-vous des derniers évènements de Séguéla ?
Soro K. Guillaume : Nous avons été informé de ce que des individus armés ont attaqué la prison, libéré des prisonniers et ont tenté de prendre le contrôle du camp. Mais rappelez-vous, j'ai déjà dit aux Ivoiriens que la marche pour la paix est une longue marche semée d'embûches. Des pays mettent 50 ans dans la recherche de la paix. D'autres mettent 25 ans. Nous, nous souhaitons que la Côte d'Ivoire aille le plus rapidement possible à la paix. Il est évident que dans le contexte où nous disons que la guerre est terminée et que la paix est de retour, il y a encore certaines personnes qui ont l'illusion qu'elles peuvent arrêter le processus de paix. Ce processus ne peut pas être arrêté. Il est irréversible. C'est d'ailleurs pourquoi, je lance un appel aux Ivoiriens, en leur demandant de rester forts et courageux. Nous avons encore des mois et des mois difficiles devant nous, où ce type de spasmes peuvent avoir lieu. Mais qu'ils guident la sérénité. Parce que nous sommes déterminés à faire la paix. Et nous ferons la paix, envers et contre tout. Voici l'assurance que je veux donner aux Ivoiriens. Ce qui s'est passé à Séguéla, s'il n'y avait pas eu autant de morts affligeants pour nous, aurait pu être classé dans le domaine des faits divers. Malheureusement, il y a eu trop de morts. Alors que j'avais pourtant demandé que le sang ne soit plus versé. C'est ce qui nous attriste et qui nous porte autant d'amertumes dans le cœur. Mais, je demande aux Ivoiriens de rester forts et courageux. »

48 heures après l'attaque de Séguéla: Le porte-parole des assaillants rompt le silence...
L'inter –
« Aucun de nos hommes n'a été tué Nous avons réagi contre les exactions de Wattao et l'inaction de l'Onuci, IB ne prépare aucun coup d'Etat. Nous mettons en garde la Licorne « Nous avons voulu vous parler pour vous donner la vraie version des récentes attaques qui ont secoué Séguéla. Nous le faisons parce que votre organe (NDLR : L'inter) est l'un des journaux de la place qui est impartial. Nous le faisons aussi, pour avertir la communauté internationale sur la boucherie que fait Wattao à Séguéla et la prendre à témoin. Sachez messieurs que nous avons été poussés à bout par les actes criminels posés de plus en plus en toute impunité, par Wattao. Nous étions allés libérer nos frères que Wattao, selon nos renseignements, s'apprêtait à faire exécuter, comme il l'avait fait dans ces trois dernières semaines pour 25 autres, sortis clandestinement de prison par ses hommes et froidement exécutés dans les faubourgs de Séguéla. C'est donc pour sauver nos frères injustement emprisonnés que nous avons attaqué la prison de Séguéla, aujourd'hui pleine à craquer. Le commando était composé de 47 personnes. Nous n'avons trouvé aucune résistance à l'entrée ni à l'Intérieur de la prison civile de Séguéla. C'est lorsque nous nous apprêtions à partir avec nos frères libérés, que nous avons constaté une résistance des éléments du camp Hilander, proche de la prison civile. Ils voulaient nous empêcher de sortir de la prison. Il y a eu des échanges de tirs d'armes de guerre et comme ils ne sont pas expérimentés, nous avons rapidement pris le dessus sur eux et ils se sont enfuis. De leur côté, les soldats stationnés dans la résidence de Wattao alertés, se sont mis à tirer à l'arme lourde dans tous les sens, s'entretuant (...) Notre mission étant accomplie, nous nous sommes repliés d'où nous sommes partis. Je le dis, je persiste et je signe, il n'y a eu aucun mort, ni aucun blessé dans nos rangs. [...] ».

Défense : Route barrée et des officiers pris en otage à Bangolo
Fraternité Matin –
« Après N'Gattadolikro, dans le département de Bouaké, mardi, Bangolo a pris le relais des manifestations de colère du Centre de commandement intégré. Le mouvement de colère mardi, des éléments des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds-ci) et des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) de la zone centre, s'est étendu à la zone ouest. Les soldats en mission à Bangolo ont décidé de barrer la route qui relie cette localité au chef-lieu de la région des Montagnes, Man. L'information a été confirmée par le commandant du Cci, le colonel-major Kouakou Nicolas, joint hier, par téléphone. «Ce n'est pas une rumeur, c'est la réalité». Mais ce mouvement de protestation gêne la hiérarchie du Cci. Pour le colonel-major, «c'est déplorable» que la route ait été coupée, contrairement à leurs frères d'armes de N'Gattadolikro qui eux, «ne veulent pas travailler». Le commandant du Cci a expliqué qu'il se trouve depuis quelques jours à Abidjan pour trouver des solutions à tous ces problèmes auprès des autorités. Néanmoins, il a ajouté que son collaborateur poursuit les négociations sur le terrain pour leur faire entendre raison. «Nous sommes en train de faire des pieds et des mains pour trouver des solutions», a soutenu le colonel-major. Sur le terrain, les éléments ont décidé de durcir le ton en prenant en otages certains de leurs supérieurs hiérarchiques, des officiers et en confisquant leurs téléphones portables, indique une source. Leurs revendications, le paiement de dix mois d'indemnités surtout pour les soldats des Fafn qui ne sont pas salariés et des primes alimentaires pour l'ensemble des éléments au front. »

Zone gouvernementale Des soldats se sont soulevés, hier
Soir Info –
« Les éléments de la brigade mixte de Bangolo ne sont pas du tout contents de leurs chefs hiérarchiques. En effet, selon les manifestants que nous avons trouvés sur place, il y a de cela 11 mois qu'ils ne perçoivent pas leur prime spécial (prime d'incitation et risque). Pis, ils ne perçoivent même pas leur prime alimentaire depuis 5 mois, nous ont indiqué des éléments sous le couvert de l'anonymat. Telles sont les raisons fondamentales qui ont poussé ces éléments à manifester ce mercredi 26 novembre 2008...Par ailleurs, les éléments qui ont échangé avec nous ont averti : ''Si rien n'est fait d'ici 24 heures,la ville de Bangolo sera paralysée''. Toujours selon nos interlocuteurs, l'un des véhicules des responsables du Centre de commandement intégré (CCI) basé à Yamoussoukro, a été bloqué parce que les manifestants ne sont pas rassurés. Ce véhicule qui nous a été présenté est immatriculé D 16. 1727 avec une plaque jaune. Dans la ville, les commerçants et opérateurs économiques vaquent tranquillement à leurs occupations, pour l'instant. Quant à certains éléments de la brigade mixte, ils sillonnent la ville soit avec leur 4x4 ou à moto. »

A l'écoute : 700 jeunes réinsérés aujourd'hui
Fraternité Matin –
« L'ambassadeur de France, SEM. André Janier préside ce jeudi, au Centre agro-pastoral d'Angouayaokro, dans la région de Bouaké, la cérémonie de lancement des activités du projet d'appui à la réinsertion socio-économique des ex-combattants et jeunes associés au conflit en zone Cno. Cela en présence du Pnrrc, le Pscn, de l'armée et des membres du gouvernement. L'ambassade de France contribue à hauteur de 656 millions de Fcfa au projet qui permettra de réinsérer, durant 12 mois, 700 jeunes au Centre agricole de Bouaké et de formation professionnelle de Katiola. L'Ong Oic a été désignée comme opérateur.

Redéploiement de l`administration dans les zones CNO - Des entrepreneurs réclament plus de deux milliards au CNPRA
Le Temps –
« Des entrepreneurs réunis au sein de l'Union des entrepreneurs libres de Côte d'Ivoire (UNELCI) ont exprimé leur ras-le -bol à l'endroit du Comité national pour le redéploiement de l'administration (CNPRA). Au cours d'une conférence de presse que leur président, Ernest Béhi a animée hier mercredi, à l'hôtel du District d'Abidjan-Plateau, il a été question du passif accusé par le CNPRA qui s'élève à 2686164079 de FCFA. "Le CNPRA n'a pas tenu ses promesses. Alors qu'il nous fait savoir qu'il nous payait notre argent 45 jours après exécution définitive des travaux à nous confiés", a confié M. Ernest Béhi entouré de quelques entrepreneurs. Aussi, visiblement remontés contre le CNPRA, l'UNELCI choisit d'interpeller la Primature dont dépend le CNPRA. "Nous ne pouvons rester sans mener des actions. Le Premier ministre, Guillaume Soro, sera saisi ; et nous espérons qu'il trouvera la solution à notre situation qui n'a que trop duré", a dit le président. S'étonnant de l'attitude du CNPRA qui bénéficiant de partenaires importants, ne dispose pas de ressources suffisantes pour satisfaire à leurs besoins. "Nous sommes menacés de toutes parts. Notamment, par nos ouvriers, nos fournisseurs et des huissiers de justice ainsi que des commissaires priseurs qui ne cessent de nous traquer", a conclu Ernest Béhi. Non sans appeler à l'union de tous les entrepreneurs de Côte d'Ivoire pour l'aboutissement de leur lutte. »

Radiodiffusion Télévision ivoirienne, Honoré Guié au cœur d'un scandale de 250 millions
Le Matin d'Abidjan –
« Une affaire d'achat de véhicules d'occasion éclabousse le président du Conseil d'administration de la maison bleu de Cocody... « Le scandale des véhicules ONUCI » dans la perspective des élections à venir Honoré Guié a pris langue avec la mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Il réussit à faire passer une offre d'achat de 30 véhicules de type 4x4 à un prix forfaitaire de 28,5 millions de FCFA. » Selon le quotidien, après évaluations des frais de dédouanement et de réparations de ces véhicules, la somme la démarche du PCA vers l'ONUCI se chiffre à un total de 253,5 millions de FCFA à tirer des caisses de la RTI. ( ) De là à penser que Honoré Guié s'est engagé dans cette affaire pour s'en mettre plein les poches, il n'y a qu'un pas que certains agents ont d'ailleurs vite fait de franchir. Car les plaignants comprennent difficilement au moment où les salaires sont réduits pour difficultés financières le PCA fait le choix de tirer plus de 250 millions de FCFA des caisses de la RTI... [...] ».

Côte d`Ivoire : Les populations de Bassam s`engagent sur la route de la Paix
Abidjan.net –
« Relief Web - Grand-Bassam - Tôt ce mardi matin, les autorités administratives, municipales, coutumières et religieuses ainsi que des personnalités politiques, les représentants d'ONG, d'associations des femmes, des jeunes et de nombreux invités ont pris d'assaut le Centre culturel « Jean Baptiste Mockey » pour participer au Forum d'échanges et de sensibilisation initié par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), sur le thème : « Les populations de Grand-Bassam s'engagent à consolider la paix en Côte d'Ivoire ». Expression d'une adhésion réelle sur la route de la paix, la mobilisation exceptionnelle des Bassamois, selon le maire de la cité, Jean- Baptiste Moulod, est la preuve que « les populations s'engagent pour consolider la paix en Côte d'Ivoire ». Tout en remerciant l'ONUCI pour le choix de sa commune, M. Moulod a indiqué que « ce forum venait à point pour encourager la jeunesse, les différentes communautés ethniques et religieuses vivant sur le sol de Grand Bassam à renforcer leurs liens culturels et faire de leur diversité une véritable richesse ». Il a invité les participants à réfléchir sur les voies et moyens devant permettre aux Ivoiriens de réactualiser la pratique traditionnelle des alliances à plaisanteries entre les différentes communautés, afin a-t-il ajouté de recréer le climat de respect mutuel qui a toujours régné à Bassam, appelé fièrement, selon le maire, l'Afrique en miniature Pour sa part, le vice-président du Conseil général de Grand-Bassam, Pierre Akesse Gnevilé a salué le contact direct de l'ONUCI avec les populations, expliquant que cette initiative devrait permettre à ceux qui à tort ou à raison avaient des appréhensions par apport aux actions de la mission, commencent à se raviser. [...] ».