REVUE DE PRESSE DU JEUDI 23 SEPTEMBRE 2010

23 sep 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 23 SEPTEMBRE 2010







Arrestation du
conseiller du ministre de la défense aux USA/Amani N'guessan à YJ Choi  hier :
« Aidez nous à libérer mon collaborateur aux Etats-Unis »




Le Nouveau Réveil
 -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies
pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi et le Ministre ivoirien de la Défense, Amani
N'Guessan Michel, ont discuté mercredi des derniers réglages des activités de
sécurisation pour aller aux élections.




« Dans
cette quête de trouver les voies et moyens pour doter la police et la
gendarmerie des armes conventionnelles, l'un de mes collaborateurs en
l'occurrence mon conseiller technique, a été arrêté aux Etats-Unis », a déclaré
M. Amani au terme de la visite d'une trentaine de minutes. Il a dit être venu
porter l'information au Représentant spécial et solliciter son appui pour
obtenir sa libération.




 En
deuxième point, a-t-il poursuivi, nous souhaiterions avoir l'aide de M. Choi
pour obtenir ces moyens qui ont été totalement payés afin que nous puissions
sécuriser les élections du 31 octobre 2010.





Répondant à une question sur le prochain déploiement du Centre de Commandement
Intégré (CCI), M Amani a indiqué que l'opération était pour bientôt. Ce sont des
préalables qu'il faut régler, a-t-il estimé. Il ne s'agit pas, selon lui, de
mettre des policiers et des gendarmes dans la zone CNO et sur l'ensemble du
territoire simplement. « Il faut leur donner les moyens conventionnels », a
expliqué le Ministre. (...)





 





 





Choi
face à la presse vendredi




Le
Mandat  -

Le
représentant du secrétaire général de l'ONU en

Côte
d'Ivoire, Y J Choi fera le point des avancées et de l'apport de la communauté
internationale dans l'organisation de l'élection ce vendredi 24 Septembre au
siège de l'ONUCI. Cette rencontre avec le premier responsable de la mission
onusienne avec la presse permettra certainement aux Ivoiriens d'en savoir un peu
plus sur le scrutin du 31 octobre.





 





Primes
de démobilisation et d'encasernement - Démobilisés et futurs éléments de l'armée
nouvelle payés




Notre Voie -

Une autre étape de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) vient
d'être franchie. Il s'agit du paiement effectif de primes et pécule aux éléments
des Forces nouvelles encasernés au nombre de 318 personnes qui intègreront
l'armée nouvelle, et ceux démobilisés (1500) et la prise en charge des casernes.
La cérémonie officielle a eu lieu, mercredi dernier, à la direction régionale de
la comptabilité et du trésor public de Korhogo. Chaque élément démobilisé
recevra, pendant 20 mois 25.000 FCFA mensuellement. Pour ce premier paiement,
chacun a reçu 100.000 FCFA à titre de rappel de 4 mois de prime. Concernant les
éléments qui effectueront leur entrée dans l'armée nouvelle (Ean) et qui, pour
le moment sont encasernés, ils recevront 50.000 FCFA jusqu'à la création de
l'armée nouvelle. Mais, pour le lancement de l'opération, chacun a perçu 175.000
FCFA à titre de rappel de 3 mois et demi de pécule. Au terme de l'opération,
chacun aura reçu 500.000 FCFA comme stipulé par l'Apo. Le ministre de l'Economie
et des Finances, Charles Diby Koffi, était représenté par son conseiller Aka
Pierre. Ce dernier a rappelé que dans la recherche de solutions à la sortie de
crise, la question de l'encasernement et de la démobilisation était perçue comme
un élément qui pourrait bloquer les élections. D'où l'importance de la présente
initiative qui prend en compte les éléments démobilisés et ceux de l'armée
nouvelle et le fonctionnement des casernes. Sur ce dernier élément, il a fait
savoir que les listes de Man, Séguéla et Bouaké sont attendues pour le démarrage
de l'opération dans ces zones. Ils pensent que c'est une étape cruciale qui lève
le doute qui semblait planer sur le processus de sortie de crise. «Les 250
éléments des Forces armées des Forces nouvelles intégrés dans les douanes
ivoiriennes et la prise en compte des primes et des casernes sont la preuve que
nous allons vers la paix», a soutenu le représentant du ministre Diby Koffi. (...)




 





 





 





 






Présidentielle 2010 : Les 14 candidats signent le code de bonne conduite
aujourd'hui




Le Nouveau Réveil  -

La
Commission Electorale Indépendante (CEI) convie les 14 candidats à l'élection
présidentielle du 31 octobre prochain à une rencontre aujourd'hui même à son
siège aux II Plateaux. (...) Plus précisément, il s'agit pour la CEI de faire
signer aux 14 candidats le code de bonne conduite en vue d'une campagne
électorale apaisée.  (...)





 





 





Bouazo
Yokoyoko Bernard (président national du Gpp) : "Nous avons accompli notre devoir
patriotique, l`Etat doit nous raccompagner




Le Nouveau Réveil  -

Hier, alors qu'ils voulaient
exprimer leurs préoccupations au président de la République, des éléments des
groupes d'auto défense de la zone sud, ont été dispersés par des éléments des
Forces de défense et de sécurité (Fds), leurs alliés d'hier, au Plateau. Ils se
sont donc repliés à Adjamé 220 Logements. Le porte -parole de ces groupes d'auto
défense, par ailleurs président national du Groupement des patriotes pour la
paix (Gpp), Bouazo Yokoyoko, que nous avons rencontré dans un maquis aux 220
Logements, a bien voulu nous expliquer les raisons qui les ont poussés à se
rendre au Plateau pour un sit in. (...)




Le Nouveau Réveil :

Quelles sont vos inquiétudes
que vous voulez porter à la connaissance du chef de l'Etat?

Bouazo Yokoyoko Bernard
 :

Nos inquiétudes sont de deux
ordres. Il y a les promesses, les engagements que l'Etat a pris à notre
encontre, qui ne se sont pas concrétisées. Par exemple le paiement des 500.000f,
l'engagement socioprofessionnel des éléments, et surtout l'insertion de certains
éléments au sein des Fds. De la même façon qu'un quota a été accordé à
l'ex-rébellion pour utiliser leurs éléments au sein de la nouvelle armée. Il y a
eu l'amnistie pour les ex-rebelles. De notre côté, il y a certains de nos
éléments qui, pour larcin ou pour autre motif, sont en prison. Nous souhaitons
qu'ils bénéficient d'une grâce exceptionnelle pour pouvoir entrer dans les
programmes de réinsertion et de sortie de crise. Parce qu'il ne serait pas
intéressant qu'on amnistie certains qui ont commis des crimes et qu'on
maintienne ceux qui ont commis des délits mineurs.




 




Situation sécuritaire
dans le pays - Un abus découvert à Adjamé - Des morts évités de justesse




Soir Info -
On a
certainement frôlé un véritable désastre humain, une hécatombe, au quartier «
Latin », dans la commune d'Adjamé. Un obus y a été découvert. Evitant ainsi, une
tragédie dans ce quartier populeux et populaire. Les faits ont eu certes lieu
dans la matinée du samedi 29 août 2010, mais il est important d'y revenir. Car
ici, il s'agit de la situation sécuritaire encore délétère dans le pays. Les
traces de la guerre sont là. Et toujours là. Pour en venir donc aux faits, nos
sources, très proches des services de la gendarmerie, rapporte qu'un ex-gendarme
dont nous préférons taire l'identité ici, constate depuis plusieurs jours, une
fuite d'eau à son domicile, au quartier « Latin ». La conséquence d'une telle
situation inconfortable, est immédiate. Sans réelle consommation d'eau à la
maison, le compteur tourne à une allure pour le moins vertigineuse. Alors, dans
la matinée du samedi 29 août 2010, l'homme décide que tout ce gâchis s'arrête.
Aussi, fait-il appel aux services compétents de la Sodeci. Mais, toujours selon
nos sources, les services sollicités tardent à se manifester. Pendant ce temps,
l'eau continue de couler. Au grand dam du locataire des lieux qui se doute
assurément une note salée qui l'attend sur sa facture à venir. Il cherche alors
à comprendre les raisons de cette fuite d'eau excessive. Ainsi, se met-il à
l'ouvrage et creuse le sol. Et là, stupeur ! Il découvre un obus enterré à
proximité de son logis. L'ex-gendarme sait très bien l'énorme capacité de
nuisance de cette arme de destruction massive, utilisé en général en temps de
guerre. Sans plus perdre de temps, il demande à sa famille et à tout son
entourage, de ne pas approcher les lieux. Au risque de faire exploser l'obus. Il
alerte alors la compagnie de Gendarmerie d'Abidjan Nord située à Agban. (...)