REVUE DE PRESSE DU JEUDI 22 JANVIER 2009

22 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 22 JANVIER 2009





Nouvelle page 1










Choi depuis New York : "Le
processus ivoirien est lent mais avance sûrement"




Fraternité Matin
 –« 
Le
représentant spécial du Secrétaire général, Y.J Choi, est en mission à New York.
Il a accordé une interview à la Radio des Nations unies. Le Représentant spécial
du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, séjourne depuis
quelques jours à New York, aux Etats-Unis, dans le cadre de la réunion
d'évaluation du processus de paix ivoirien par le Conseil de sécurité de l'Onu.
En marge de ces travaux, M. Choi a accordé un entretien à la radio des Nations
Unies qui a été publié sur le site de l'Onuci. Dans ce texte, écrit en anglais,
le chef de la mission a expliqué le déroulement de l'opération et surtout les
raisons des retards constatés. Et qui sont, selon lui, liés à la complexité et
au nombre des tâches à accomplir. «Le processus est lent, et personne ne le nie,
mais il est très solide. Nous visons trois objectifs en Côte d'Ivoire :
l'identification de la population, le désarmement et les élections. La première
étape qui est l'identification se déroule remarquablement. On parle de 3,5
millions de personnes identifiées, c'est-à-dire, plus de la moitié de l'objectif
visé qui se situe entre 6 à 7 millions. Cela, en dépit de légers incidents», a
soutenu le chef de la mission. Ce qui n'aurait jamais été imaginable, il y a un
an, a-t-il ajouté. Aussi, pense-t-il que si le rythme actuel est maintenu, il
est évident que dans les prochaines semaines, l'opération d'identification
pourra prendre fin normalement. «C'est une fin remarquable pour l'histoire de la
Côte d'Ivoire. Lentement mais sûrement, c'est un progrès». Les causes de la
crise ivoirienne et l'intérêt de l'identification ont été expliqués lors de
l'entretien qu'il a accordé à la radio des Nations Unies. En fait, à la fin de
l'opération, les personnes enrôlées bénéficieront de la carte nationale
d'identité. Le Représentant spécial de Ban Ki-moon, a expliqué que «la Côte
d'Ivoire était un pays très riche» grâce à une agriculture florissante. Une
économie qui a donc attiré de nombreux ressortissants en provenance des pays
limitrophes et en quête d'un mieux-être et de la prospérité économique. Mais la
crise économique va provoquer «des divisions» entre les Ivoiriens d'origine et
ceux qui le sont devenues plus tard dans le cadre de l'immigration. Situation
qui a été à la base de la situation du terme «Ivoirité». Un concept qui oppose
les acteurs politiques depuis 20 ans. Mais avec l'implication de la communauté
internationale, a-t-il ajouté, les problèmes ont été résolus. «N'est-il pas
remarquable qu'en Côte d'Ivoire, l'on ne parle plus d'Ivoirité, de qui sera
exclus, de qui sera inclus ?», s'est-il demandé. M. Choi a également félicité
les acteurs politiques ivoiriens pour les décisions courageuses prises qui ont
permis de simplifier la procédure d'enrôlement et d'obtention de la carte
nationale d'identité qui sera disponible dans seulement quelques semaines.
Concernant la question du désarmement des ex-combattants, le chef de l'Onuci a
déclaré qu'elle est abordée dans le 4è accord complémentaire à l'Accord
politique de Ouagadougou. «Avant Ouaga 4, le désarmement devait intervenir après
les élections. Maintenant, l'ordre a changé. Les acteurs politiques demandent
que le désarmement soit achevé deux mois avant les élections...». L'autre avantage
du dossier ivoirien réside, comparativement à ce qui se déroule en République
démocratique du Congo (Rdc), c'est que tous les ex-combattants sont engagés dans
le processus. Le chef de l'ex-rébellion est d'ailleurs Premier ministre avec un
chef d'état-major des armées constamment en contact avec les responsables de nos
forces. Même si tout le monde n'a pas encore été intégré dans l'armée nouvelle,
l'essentiel, c'est que tous sont favorables au processus électoral et
d'identification. Concernant la date des élections, le chef de la mission de
l'Onuci n'a pas voulu s'avancer. La priorité étant, a-t-il dit, d'achever
l'identification et le recensement électoral. Cependant, de l'avis d'experts, le
processus électoral pourrait durer 4 à 5 mois. »




 






Coopération militaire/ Hervé Morin (Ministre de la Défense
française) : "Moins de forces françaises en Afrique"




Le Nouveau Réveil  –
«
Le
ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré mercredi qu'"il y aura probablement
moins de forces françaises en Afrique", notamment en Côte d'Ivoire, dans une
interview à Europe 1. Interrogé sur une réduction des forces françaises en
Afrique, M. Morin a répondu: "Il y aura probablement, oui, moins de forces
françaises en Afrique, parce qu'on n'a probablement pas besoin des mêmes niveaux
d'effectifs en Côte d'Ivoire". Interrogé sur une réduction et une révision, sur
un plan général, des forces extérieures françaises, le ministre a répondu: "Le
Premier ministre va présenter cela à l'Assemblée nationale la semaine prochaine.
Mais en effet, on va adapter le format des forces aux éléments du théâtre". A la
fin novembre, 12.900 soldats français étaient déployés sur des théâtres
d'opérations extérieures, dont 3.000 au Tchad et en Centrafrique, 2.700 en
Afghanistan, 2.000 au Kosovo, 2.000 en Côte-d'Ivoire et 150 en Bosnie.
Concernant l'Afghanistan, M. Morin a déclaré que "pour la France, nous avons
fait les efforts qu'il faut, et il n'est pas question, pour le moment,
d'envisager des renforts supplémentaires". Le gouvernement doit faire le 28
janvier à l'Assemblée nationale une déclaration suivie d'un débat et d'un vote
sur la présence militaire française à l'étranger. Un débat similaire aura lieu
au Sénat. Il portera, comme celui de l'Assemblée, sur les opérations extérieures
en Côte d'Ivoire, au Kosovo, au Liban, au Tchad et en République centrafricaine.
Des débats avaient déjà été organisés en septembre sur l'engagement en
Afghanistan. "Je veux être certain que chaque soldat français, aujourd'hui
engagé en opération extérieure, l'est conformément aux intérêts de notre pays",
avait déclaré le 6 janvier au Liban le président Nicolas Sarkozy, souhaitant un
débat sur la "nature et le volume" de la présence militaire française à
l'étranger. »
 




 






Présentation de vœux au chef de l'Etat - Mgr Ambroise Madtha
(Nonce apostolique) : "Que cette année soit enfin celle des élections tant
attendues"




Le Patriote  – « Une
fois de plus, la tradition a été respectée. Hier encore au palais présidentiel,
pour la 49ème fois, le corps diplomatique accrédité dans notre pays a
ouvert le ballet des présentations de vœux de nouvel an au président de la
République. Parlant au nom des ambassadeurs en tant que doyen du corps
diplomatique, Mgr Ambroise Madtha du Vatican a formulé des vœux de paix et de
prospérité à l'endroit de la Côte d'Ivoire et tous ses habitants. Le Nonce
Apostolique a surtout souhaité que l'année 2009 soit celle des élections en Côte
d'Ivoire. «Nous formons le vœu que cette année soit enfin celle des élections
tant attendues, des élections qui, nous le souhaitons, consacreront le retour
définitif de la paix», a-t-il souhaité. Un vœu qui d'ailleurs selon lui, tient
plus que jamais à cœur aux Ivoiriens et à leur président. A preuve, a-t-il argué
pour soutenir cette foi, les grands panneaux essaimés dans les villes de Côte
d'Ivoire par le président Laurent Gbagbo qui invitent à aller «vite... vite...
vite» aux élections. «Puissent-elles se réaliser grâce au concours de chacun!»,
a-t-il prié. (...) Prenant à son tour la parole, le chef de l'Etat a retourné les
mêmes vœux de paix et de prospérité aux différents représentants des Etats et
des organisations internationales présents sur le sol ivoirien. Il a en outre,
rappelé que tant qu'il n'y a pas des élections, il demeure toujours président de
la République. «C'est constitutionnel et ce n'est pas négociable», a-t-il
martelé. Pour le chef de l'Etat, l'objectif premier du gouvernement reste
toujours la tenue d'élections. Mais leur organisation ne doit pas se faire dans
la précipitation. Pour éviter selon lui, qu'après les élections, il y ait des
troubles comme cela a été le cas ailleurs. Aussi a-t-il demandé aux pays amis et
frères de la Côte d'Ivoire de l'accompagner sans pression aucune dans le
processus de sortie de crise. Parlant de la lutte contre la corruption, le chef
de l'Etat a prévenu qu'il ira jusqu'au bout dans l'opération mains propres
initiées dans la filière café-cacao. «Il ne s'agit pas de quelques milliers de
FCFA qui ne sont pas allés ni dans les caisses de l'Etat ni dans les poches des
paysans. Il s'agit de milliards», a-t-il justifié. [...] ».




 






Gbagbo à propos de la moralisation de la vie publique : "J'irai
jusqu`au bout"
 




Fraternité Matin
 –« 
Combattre
la corruption, réforme la justice, améliorer l'environnement des affaires...
Après la guerre, voici les nouveaux challenges de Gbagbo. » [...] Le journal
publie les propos du Président Laurent Gbagbo. « Une nouvelle ère 2009:
objectif, élections
 : Mais moi, j'ai espoir. Parce que la Côte d'Ivoire a,
somme toute, une crise qui est petite. Elle s'étire en longueur parce que nous
discutons...Mais elle n'a pas été aussi profonde que les crises dans les autres
pays. J'ai donc un très grand espoir. Ici, la crise est surtout dans les
journaux. La guerre est surtout dans les journaux. Quand, le matin, vous
regardez les journaux, vous avez l'impression que la Côte d'Ivoire brûle. Les
journalistes écrivent... mais nous vivons tranquillement. Le Premier ministre et
moi, nous nous concertons, discutons et, aujourd'hui, nous encore nous avons
discuté. Nous sommes vraiment sur la bonne voie. Quand nous n'avons pas beaucoup
de moyens, nous marchons tout doucement. Et quand nous en avons, nous accélérons
le processus. Aujourd'hui, nous sommes dans une phase d'accélération. Nous
pouvons affirmer que la crise est derrière nous pour les trois quarts.




Monsieur le Nonce
apostolique, je suis heureux et fier que vous ayez noté les panneaux
publicitaires que j'avais faits dans le pays. Mais je pense que quand on est
dans une situation comme celle là, c'est le devoir du Chef de l'Etat de rappeler
à ses concitoyens, qu'on a un seul objectif : ce sont les élections. Et je ferai
encore d'autres campagnes publicitaires pour rappeler aux Ivoiriens que la
Constitution permet, quand on ne peut pas organiser les élections, que le
Président de la République reste au pouvoir. Et je suis au pouvoir. C'est
constitutionnel. Ce n'est pas à négocier, et ce n'est négocié.




Mais dans ce cas,
l'esprit de la Constitution veut aussi que le seul objectif soit des élections
pour nous en sortir. Nous allons le faire. Je souhaite que les conditions soient
réunies. Nous ne voulons pas faire des élections dans de mauvaises conditions,
et retourner dans la guerre. Beaucoup d'amis nous pressent. C'est à leur honneur
de vouloir que la Côte d'Ivoire s'en sorte vite. Mais, il faut que nous évitions
les erreurs commises dans des pays voisins. Nous sommes en Afrique de l'ouest.
Nous sommes en Afrique et nous regardons et étudions ce qui se passe. Il y a des
problèmes qui doivent être réglés.




Identification et
fraude :

La Commission électorale indépendante fait un travail que je
trouve important, remarquable. Nous sommes aujourd'hui, nous Ivoiriens, au stade
de l'identification. Beaucoup se plaignent qu'il y a des fraudes. Nous voyons
aussi qu'il y a des fraudes. On ne pouvait pas faire une telle opération sans
fraudes. Mais les experts sont rassurants : nous avons les moyens techniques de
dépister ces fraudes. Et je dis à ceux qui veulent frauder, à ceux qui ne sont
pas Ivoiriens, que s'ils veulent avoir la nationalité ivoirienne, qu'ils
viennent me voir. Je vais leur signer le décret de naturalisation. Je n'ai
jamais refusé un seul décret de naturalisation à qui que ce soit. J'ai signé
tous les décrets que j'ai trouvés à mon arrivée, et qui n'étaient pas signés.
Bien évidemment, j'en ai signé de nombreux autres. On peut faire la comparaison
du rythme annuel de signature de décrets entre les trois Chefs d'Etat qui m'ont
précédé et moi.




Il faut que les gens
choisissent la voie de la légalité. Parce que tous ceux qui sont en train de se
faire inscrire frauduleusement seront découverts. [...] Chers frères Ivoiriens, ne
vous alarmez pas outre mesure. Nous allons enlever de la liste, tous ceux qui
n'ont pas le droit d'y être. Cela est évident. L'identification de tous les cas
de fraude a été déjà enclenchée. Le président de la Cei a mon soutien. Qu'il
continue de travailler et d'avancer. Et quand il jugera que nous pouvons aller
aux élections, il me soumettra un document que je signerai. Et je continuerai de
faire campagne pour rappeler aux Ivoiriens que le seul objectif dans un cadre
constitutionnel comme celui-ci, ce sont les élections. (...)  Nous sommes
déterminés à mettre fin à cette crise. Et je ne suis pas inquiet. Ce n'est
qu'une question de temps. Or, je n'ai aucun problème par rapport au temps. Je
n'ai aucun doute, aucune appréhension sur le fait qu'on va sortir de la crise,
sur le fait que nous irons aux élections. Je vous ai signalé, avec la sortie de
crise, les problèmes auxquels il faudra s'attaquer. Pour faire de la Côte
d'Ivoire, un pays propre autant qu'un pays peut l'être. Combattre la corruption,
faire la traçabilité de tous nos produits agricoles comme miniers; améliorer
l'environnement des affaires, voilà nos challenges que nous allons aborder dès
maintenant. [...] ».




 





Le Gal Mangou met en garde militaires et hommes politiques




L'Inter
 – « Le
général de division Philippe Mangou, chef d'Etat-Major des armées ivoiriennes,
ne veut plus de revendications armées au sein de la grande muette ou encore
d'une quelconque velléité de prise du pouvoir par les armes suscitée par une
personnalité politique. Face à ce genre d'acte, le patron de l'armée ivoirienne
entend désormais répondre à la mesure de l'attaque. '' Dorénavant, tous ceux qui
revendiqueront par des armes, trouveront en face d'eux d'autres armes. En effet,
la guerre est bel et bien finie. Notre pays qui entame progressivement sa
reconstruction, ne peut l'effectuer que dans l'ordre, la discipline et la paix
'', a martelé le général Mangou, hier mercredi 21 janvier 2009, au cours des
échanges de vœux au Palais présidentiel, entre les Forces de Défense et de
Sécurité (FDS), et le chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Le général des Fanci a
rappelé et déploré à ce sujet les mutineries des soldats à Yamoussoukro et à
Daoukro qui, note t-il, '' ont fait l'objet d'une sanction exemplaire et
appropriée de la part du commandement ''. Pour lui, l'Institution militaire est
régie par des règles qui déterminent la conduite à tenir, de sorte que les
mutineries de Yamoussoukro et Daoukro ne pouvaient être tolérées. '' J'ose donc
espérer que de pareilles situations ne se reproduiront plus jamais, car les
textes qui régissent notre Institution ont prévu des voies de réclamation et de
recours '', a-t-il dit. Aux hommes politiques, le général Mangou a tenu le même
discours. '' Les élections à venir ne devront pas être pour la Côte d'Ivoire une
fin en soi ou encore une autre source de conflit. L'Etat doit continuer
d'exister après ces échéances et mieux, il devra en sortir grandi '', a-t-il
prévenu. ''[...] ».




 






Ouverture, ce matin, d'un atelier de réflexion sur l'unité de
caisse - Le ministre Dosso prépare la passation des charges
 




Le Patriote  – « 
Période
d'intense réflexion chez les Forces Nouvelles. Ainsi à peine le rideau est tombé
sur l'atelier des militaires, il s'ouvre immédiatement sur celui des régisseurs
et autres agents de taxation. A mesure que l'on approche de la sortie de crise,
militaires et civils sont au laboratoire et cogitent sur les modalités d'une
bonne application de l'accord complémentaire 4. Ce matin donc, s'ouvre au
secrétariat général des Forces Nouvelles à Bouaké un pré-atelier de réflexion.
Les travaux en commission présidé par le directeur de cabinet du secrétaire
général des Forces Nouvelles, le colonel Sinima Bamba, se poursuivent jusqu'au
vendredi 23 janvier. Au menu des discussions, les modalités pratiques de la
passation des charges entre les com'zones et les préfets en zone CNO et de la
mise en œuvre de l'unicité de caisse. La cérémonie de clôture est prévue pour le
samedi 24 janvier à l'hôtel Hambol de Katiola sous la présidence effective du
secrétaire général des Forces Nouvelles. C'est à cette occasion que le Premier
ministre Guillaume Soro procédera solennellement à la cérémonie symbolique de
passation des charges, prévue au point 8 alinéa 5 de Ouaga 4, entre les préfets
et les commandants de zone convoqués à cet effet. Il en avait fait la promesse
lors de la cérémonie de l'atelier des militaires FAFN dimanche dernier au
Ranhôtel de Bouaké. A cette même occasion, il avait donné instruction au
ministre de l'Enseignement Technique et Professionnel, Moussa Dosso, par
ailleurs secrétaire national aux Finances et à l'Economie des FN assurant
l'intérim du SG. Il l'a chargé personnellement de prendre toutes les
dispositions utiles pour convoquer à un atelier tous les régisseurs régionaux,
départementaux et communaux des zones CNO ainsi que leurs agents avant lundi 26
janvier. C'est chose faite depuis ce matin. [...] ».




 






Corridor de Gesco - Les Fds saisissent plus de 2000 munitions
d`armes de guerre
 




Le Temps  – « Les
éléments des Forces de défense et de sécurité en poste au corridor de Gesco, à
l'entrée d'Abidjan par l'autoroute du nord, ont réussi, hier, une très bonne
opération. En effet, les hommes du général Philippe Mangou ont mis la main sur
des munitions d'armes de guerre. D'une grande quantité, plus de 2000 munitions,
selon une source militaire jointe, hier en fin d'après-midi. Aucune autre
information n'a pu être recueillie, malgré notre insistance auprès de la même
source qui a promis nous rappeler. Aussi ne savons-nous pas à qui appartenaient
ces munitions. Toutefois, notre source a confirmé cette information. En
attendant de revenir sur cette affaire dont l'opinion nationale attend
certainement des informations détaillées, il est à saluer la vigilance des Fds
en cette période de sortie de crise. »