REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 NOVEMBRE 2010

18 nov 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 NOVEMBRE 2010












 





L'ONUCI et la CEI se concertent pour améliorer le
second tour





Agence Ivoirienne de Presse (AIP)-
Le
chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), YJ
Choi, et le président de la Commission électorale indépendante
(CEI), Youssouf Bakayoko, ont échangé, mercredi, au siège de la CEI,
sur les défis à relever pour améliorer le second tour de l'élection
présidentielle qui aura lieu le 28 novembre"Il s'agit maintenant
pour nous, avant d'aller au second tour de la présidentielle, de
tout mettre en œuvre pour ensemble relever les défis qui vont
conduire au second tour dans de bonnes conditions", a indiqué le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies qui a
conduit une forte délégation à cette rencontre.Pour le chef de
l'ONUCI rapporté par le service de communication de la CEI,
l'inventaire du matériel, le paiement des agents électoraux et la
question de la sauvegarde des résultats sont quelques-unes des
préoccupations urgentes à relever pour aller au second tour dans de
bonnes conditions. Des observations que le président de la CEI a
voulu bien noter et promis corriger avant terme.





"Dans toute œuvre humaine, il y'a parfois des
imperfections. Nous en sommes conscients et nous nous attèlerons à
corriger toutes ces erreurs même minimes soient elles", a déclaré
Youssouf Bakayoko qui a d'abord exprimé tous ses remerciements à
l'ONUCI et à sa division de l'assistance électorale pour leur appui
dans la réalisation du scrutin du 31 octobre.





 








 






Convaincu de sa défaite le 28 novembre : Gbagbo négocie le report du 2e tour de
la présidentielle




Le Nouveau Réveil  -

Laurent ne veut pas aller
aux élections le 28 novembre. Le rouleau compresseur du Rhdp effraye "le
candidat du peuple" qui, selon les sources dignes de foi, aurait commis le
représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, M. Choi,
d'aller négocier pour un report du second tour de la présidentielle du 28
novembre auprès du facilitateur de la crise ivoirienne. Avant-hier mardi 16
novembre, jour de la Tabaski, M. Choi aurait effectué un voyage aller-retour sur
Ouaga où il aurait effectivement rencontré le président Blaise Compaoré. Au
sortir de l'audience que lui a accordée le président du Faso, Choi n'aurait fait
aucune déclaration à la presse. Idem à son retour à Abidjan. Mais à en croire
des sources bien informées, le Facilitateur aurait opposé une fin de non
recevoir à la requête de "l'émissaire" du candidat Gbagbo. Blaise Compaoré, qui
veut éviter le piège guinéen en Côte d'Ivoire, ne voit pas pour quelle raison,
le scrutin du 28 novembre devrait être reporté. (...)




 




 




 






Réquisition de l'armée dans les zones CNO - Gbagbo reprend son décret et associe
pleinement Soro





L'Intelligent d'Abidjan  -

Le Président de la
République Laurent Gbagbo qui avait auparavant confié le déploiement des Fanci
dans les zones Centre-Nord-Ouest aux ministres Tagro Désiré de l'Intérieur,
Amani N'Guessan Michel de la Défense et Charles Diby Koffi à travers un décret
pris le dimanche 14 Novembre 2010, vient de décret associant pleinement le
Premier ministre Guillaume Soro à cette opération grandeur nature. Placé sous le
contrôle du Centre de Commandement Intégré, le déploiement de l'armée selon le
décret remanié lu au cours du journal télévisé de 20 heures du mercredi 17
Novembre 2010, se fera sous la coordination et la supervision de la primature
par les trois ministères sus-cités. Une décision qui conforte ainsi Guillaume
Soro dans sa position de chef de gouvernement engagé depuis le 4 Mars 2007, dans
le processus de sortie de crise avec la signature de l'Accord Politique de
Ouagadougou





 





 





Menace
sur le 2nd tour du scrutin présidentiel - Des tirs nourris à Bangolo - La ville
paralysée hier






L'Inter

 -

La ville de Bangolo connaît
depuis 72 heures, des moments chauds. Mardi dernier 16 novembre, jour de la
célébration de la Tabaski, plusieurs tirs nourris ont été entendus dans la
ville. Toute chose qui a immédiatement installé la psychose au sein de la
population. D'autres tirs ont encore été entendus hier mercredi selon des
sources crédibles. A l'origine de cette situation de terreur, une projection de
film. Selon les informations en notre possession, dans le cadre de ses
activités, la direction départementale de campagne (Ddc) du candidat Laurent
Gbagbo, chargée de la jeunesse de Bangolo, initie depuis quelques jours, des
séances de projection de film sur le parcours de leur candidat et sur les
exactions de la rébellion en Côte d'Ivoire. L'organisation de ces séances de
projection est dévolue à Ouangly Daniel, adjoint au Ddc chargé de la jeunesse de
Bangolo. (...)Avant-hier mardi, Ouangly Daniel prend rendez-vous avec des jeunes
du centre-ville pour une séance de projection de film. Alors que l'installation
se faisait pour la projection, le commissaire Kouamé de la police de Bangolo
débarque sur les lieux. Il aurait été informé de ce que des sympathisants du
candidat Laurent Gbagbo tenteraient de provoquer un soulèvement au sein des
populations, à travers des projections de films. Aussi a-t-il ordonné
l'embarquement de tout le matériel de projection. Les instants d'après, les
jeunes mobilisés pour assister à la projection des films sont entrés en
négociation avec le commissaire de Police. Ils lui ont fait comprendre le sens
de leur combat et la nécessité pour eux de faire gagner Laurent Gbagbo à Bangolo.
Finalement, le commissaire accepte de rendre le matériel de projection que les
jeunes s'empressent à nouveau d'installer. ''On en était là quand contre toute
attente, des militaires rebelles membres du Cci ont débarqué sur les lieux pour
tenter d'empêcher la projection. Ils ont tiré des coups de feu. (...) Les
militaires rebelles sont ensuite allés tirer sur le domicile de mon adjoint
Ouangly Daniel. Fort heureusement, il n'y a eu ni mort, ni blessé. Après leur
forfait, ils sont retournés tranquillement à leur base, au commissariat'', a
expliqué Sonzaï Théodore, directeur départemental de campagne chargé de la
jeunesse de Bangolo, que nous avons eu au téléphone hier après-midi. Cette
peur-panique, dira-t-il, a créé une psychose dans la ville depuis la soirée du
mardi. Les populations se sont terrées chez elles. En réaction à cette
''agression'' des militaires de l'ex-rébellion, les jeunes ont paralysé la ville
de Bangolo. Ils sont descendus nombreux dans les rues de la ville pour protester
contre cette action des éléments du Cci issus de l'ex-rébellion. Les
manifestants demandaient le départ du Cci et principalement des éléments issus
de la rébellion. Boutiques et commerces sont restés fermés et le transport
paralysé. (...)




 




 





 






Violence politique à Bangolo, hier : La ville paralysée par des militants du Fpi




Le Nouveau Réveil  -

Il était impossible hier de
sortir ni d'entrer à Bangolo par la faute d'éléments du congrès des jeunes
panafricains (COJEP) qui protestaient contre les Forces nouvelles. Ils voulaient
simplement que le Centre de commandement intégré (CCI, qui comprend des éléments
de l'ancienne rébellion et qui ont la charge de la sécurité dans la localité
plient bagages pour laisser place à des forces régulières. A l'origine de cette
revendication saugrenue, la projection d'un film retraçant les atrocités de la
guerre. En effet, en cette période de campagne électorale où la cause est
véritablement entendue pour le candidat Laurent Gbagbo, tous les coups semblent
permis pour ses supporters pour gagner quelques hypothétiques voix. Ainsi les
vieux démons de la haine et de la xénophobie sont agités pour la cause. Le
président local du COJEP, WONHOUBLY Daniel, qui s'inscrit dans cette logique, a
cru bon de projeter un film sur les affres de la guerre. Des éléments du CCI qui
ne comprenaient pas l'opportunité d'une telle séance et dans un souci de paix
sociale ont mis fin à la projection et interpellé WONHOUBLY Roméo, frère cadet
du président du Cojep. Ce dernier a été interrogé puis relâché quelques heures
après. Cette mise en liberté n'a pas fait l'unanimité au sein du CCI dont des
éléments notamment le nommé Cissé Amidou ont bruyamment manifesté leur
mécontentement avec des tirs en l'air. C'est cette attitude qui a révolté le
COJEP de Bangolo dont les éléments ont, dès le lendemain, coupé la route à tous
les véhicules voulant traverser la ville. De longues files de véhicules se sont
donc constituées à l'entrée et à la sortie de Bangolo par la faute du COJEP
déterminé à faire partir le CCI. A la préfecture de la ville, ses éléments
chantaient " c'est comment, comment, si Gbagbo ne gagne pas, on sera rebelle ".
D'autres n'hésitaient pas à dire que leur souhait est que tout se mélange pour
que Gbagbo reste encore au pouvoir. Finalement, les jeunes du Cojep qui ont reçu
du préfet l'autorisation de diffuser le film partout et quand ils veulent, ont
libéré les voies. (...)




 









Respect de l'éthique et de la déontologie dan la
presse privée – RSF interpelle les deux candidats





Abidjan, 18 nov (AIP)-Reporters sans frontières (RSF)
interpelle les deux candidats en lice pour le second de la
présidentielle 2010 à veiller à ce que les médias qui les
soutiennent respectent les règles d'éthique et de déontologie.





Dans un courrier adressé mercredi aux candidats
Laurent Gbagbo de la Majorité présidentielle (LMP) et Alassane
Ouattara du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et
la paix (RHDP), RSF "leur demande de veiller à ce que la presse qui
les soutient ne se rende pas coupable d'insultes, de dénonciations
calomnieuses, voire d'appels à la haine".





Pour RSF, "la campagne pour le second tour de
l'élection présidentielle risque de donner lieu à de vifs échanges
dans la presse écrite privée notamment".





C'est pourquoi, "nous en appelons en premier lieu à
la responsabilité des directeurs de publication pour prévenir tout
dérapage, nous attirons également l'attention du responsable
politique que vous êtes sur le rôle positif que vous pouvez jouer en
apaisant les esprits", a indiqué le secrétaire général de RSF,
François Julliard, demandant, par ailleurs,  aux deux leaders
politiques de garantir une presse libre mais aussi respectueuse de
la diversité des opinions.





"Le futur chef de l'Etat devra être le garant d'un
respect scrupuleux de la liberté de la presse. Il devra également
promouvoir le pluralisme de l'information en favorisant la
libéralisation de l'audiovisuel, notamment de la télévision",
recommande François Julliard, tout en exprimant sa volonté de suivre
et d'accompagner la presse ivoirienne. (...)