REVUE DE PRESSE DU JEUDI 13 DECEMBRE 2012

13 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 13 DECEMBRE 2012






De lourdes
peines de prison pour les meurtriers du casque bleu nigérien




 




L'Inter,
Nord Sud, Le Patriote, L'Expression 

– Le parquet militaire d'Abidjan a condamné
à 15 ans et 1 an de prison ferme, deux officiers impliqués dans le meurtre d'un
casque bleu nigérien. Quant aux caporaux, ils écopent de 10 ans de prison ferme.
Cette condamnation survient à la veille du procès où le parquet avait requis
sept (7) ans de détention militaire pour le capitaine Roland Seahet et 500.000
francs CFA d'amende, dix (10) ans et 500.000 francs CFA pour le sous-lieutenant
Emmanuel Krapa, le caporal Serge Toubaté et le soldat de première classe, Alain
Mabré. Le procès sur la dispsrition du casque bleu nigérien, Idy Mamoudou, dans
la nuit du 14 au 15 mars 2011 s'est ouvert il y a environ deux semaines et a
pris fin hier mercredi 12 décembre 2012, avec la proclamation du verdict par les
juges.




 




 




Crimes
postélectoraux: La Cpi se déclare compétente pour juger Gbagbo




 




Nord Sud,
L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin, L'inter, Soir Info

– La Cour pénale internationale a rejeté
hier, un appel introduit par les avocats de Laurent Gbagbo. La Cour réaffirme
qu'elle est bel et bien compétente pour juger l'ancien président ivoirien. Les
mauvaises nouvelles s'enchaînent pour Laurent Gbagbo. Après l'audience de mardi
qui a vu les juges de la Cour pénale internationale (Cpi) appeler à une
accélération de la procédure, l'appel introduit par les avocats de l'ancien
dirigeant, sur la compétence de la juridiction internationale à juger leur
client, a été rejeté hier. «L'appel est rejeté », a tranché la juge Anita
Usacka, selon un communiqué de la Cour. C'est la deuxième fois que la Cpi
déboute l'ancien chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, relativement à la
compétence de cette Cour à juger un citoyen ivoirien. En août dernier, après la
première exception soulevée par la défense, la Cour pénale internationale
s'était déjà déclarée compétente pour organiser le procès de Laurent Gbagbo. Le
principal argumentaire développé par les conseils de Laurent Gbagbo qui
invoquent cette incompétence de la Cpi, c'est le fait que la Côte d'Ivoire n'a
pas ratifié le Statut de Rome instituant cette juridiction internationale. La
décision de la Cpi, quant à elle, prend ses racines dans une déclaration du
gouvernement ivoirien, en date du 18 avril 2003, c'est-à-dire sous l'impulsion
de Laurent Gbagbo, reconnaissant la Cpi. Pour les juges, cette déclaration est
une reconnaissance de fait de la compétence de la Cpi. Transféré à la Cour
pénale internationale il y a un peu plus d'un an, l'ancien dirigeant ivoirien
est poursuivi pour crimes contre l'humanité. Les faits qui lui valent ces
poursuites, ont été commis durant la crise postélectorale qui a suivi le scrutin
présidentiel de novembre 2010. Officiellement, on parle de près de 30.000 morts
qui auraient pour la plupart été causés par des soldats fidèles à l'ancien
président. La responsabilité de supplétifs, notamment des miliciens originaires
de l'Ouest et de mercenaires libériens n'est pas à écarter. Avec ce nouvel avis,
les chances de Laurent Gbagbo de se soustraire à la Cpi deviennent quasi nulles.
Visiblement, le piège se referme sur l'ancien leader frontiste.




 




 




Après la
sortie des membres du Cpd, Le gouvernement annonce la reprise du dialogue avec
l`opposition




 




Soir
Info


La sortie des partis de l'opposition membres du Cadre permanent
de dialogue (Cpd) n'est pas tombée dans les oreilles de sourds. En témoigne
l'annonce de la reprise du dialogue avec ces formations politiques faite,
mercredi 12 décembre 2012, au Palais présidentiel au Plateau, par le
Porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil hebdomadaire de ministres. «
L'attention du gouvernement a été attirée sur certaines décisions qui ont été
prises qui peuvent ne pas plaire à tel ou tel et des discussions auront lieu
entre le ministre de l'Intérieur et ces partis politiques qui sont signataires
de cette demande-là », a dit Bruno Nabagné Koné, s'élevant contre le terme «
tripatouillage » du Code électoral que ces partis ont utilisé dans leur
déclaration du mardi 11 décembre 2011. Le collaborateur du président Alassane
Ouattara a déclaré que les partis membres du Cpd doivent savoir que les
élections municipales et régionales prévues le 24 février 2013 seront couplées,
ajoutant que les seules décisions qui ont été prises jusqu'à ce jour sont pour
prolonger les procédures de vote. Afin, devait-il préciser, de permettre que
toutes les opérations se fassent dans le bon délai et de la meilleure façon.
«C'est la seule décision qui à ce jour a été prise. Donc, sur cette base on ne
peut pas utiliser le mot tripatouillage » a souligné M. Koné. Le Porte-parole du
gouvernement est revenu sur la demande de transfèrement de Simone Ehivet Gbagbo
à la Cour pénale internationale (Cpi). «Nous avons pris la décision de faire en
sorte que les personnes qui peuvent être jugées en Côte d'Ivoire sur la base de
crime ou de délit commis en Côte d'Ivoire le soit en Côte d'Ivoire. Il y a eu
une exception pour des raisons que vous savez. Il se trouve que dans
l'intervalle, les choses permettent aujourd'hui de traiter ces questions
différemment. Cela dit, la réponse qui a été donnée, c'est que la Côte d'Ivoire
n'est pas fermée. Donc, les réflexions seront faites et le temps venu, une
réponse officielle sera donnée à la Cpi sur cette question de transfèrement de
l'épouse de l'ex-chef de l'Etat » a indiqué le ministre de la Poste et des
Technologies de l'information et de communication (Ptic). Quelle est la position
du gouvernement sur le rejet de la candidature de Jacques Anouma à la présidence
de la Confédération africaine de football (Caf) ? « La Caf est régie par des
textes. Nous espérons seulement que ces textes ont été appliqués de la meilleure
façon possible », a répondu Bruno Nabagné Koné. Qui est revenu sur les
conclusions du Groupe consultatif pour la mobilisation des ressources
nécessaires au financement du Plan national de développement (Pnd 2012-2015). Le
Porte-parole du gouvernement a informé la presse des communications faites en
Conseil de ministres comme celle sur le projet de démarrage des travaux sur la
baie de Cocody. Il est revenu sur le décès accidentel du Nonce apostolique et
l'accident qui a fait, lundi 10 décembre 2012, une trentaine de mort sur l'axe
Grand-Zattry- Soubré.




 




 




Accusé de
''tripatouillage'' pour exclure ses opposants des prochaines élections, le
gouvernement répond à l'opposition




 




Nord Sud
– Le gouvernement n'est pas
resté sans réaction devant la sortie de l'opposition membre du Cadre permanent
de dialogue (Cpd) qui l'accuse de créer les conditions pour l'écarter des
prochaines élections locales. Accusation infondée. De l'avis de Bruno Nabagné
Koné, le porte-parole du gouvernement, l'opposition membre du Cadre permanent de
dialogue (Cpd) n'est pas dans le vrai lorsqu'elle accuse le gouvernement de
manœuvrer en vue de l'empêcher de participer aux prochaines élections locales. «
J'ai entendu le terme tripatouillage qui est un terme très précis en français. A
ce stade, je peux vous dire qu'il n'y a absolument rien qui puisse faire évoquer
un tel terme », s'est-il exprimé lors d'une conférence de presse à la suite du
conseil des ministres. « L'attention du gouvernement a été attirée sur certaines
décisions qui ont été prises et qui ne plaisent pas à untel ou untel », a-t-il
ajouté. Dans un communiqué de presse, mardi, les partis membres du Cpd ont
soutenu que « le gouvernement tourne le dos au dialogue et s'engage une fois
encore de manière unilatérale dans le tripatouillage du code électoral et dans
la violation aux principes élémentaires de la démocratie. » Selon leur
porte-parole, Gervais Coulibaly, « aucune modification de la loi électorale ne
doit intervenir dans les six mois précédents sans le consentement d'une large
majorité des acteurs politiques. » Bruno Koné a répondu que « les seules
décisions qui ont été prises jusqu'à maintenant sont des décisions pour
prolonger de quelques jours le terme qui clos les procédures de vote pour
permettre que toutes les procédures se tiennent dans le bon délai et de la
meilleure façon. » Il a estimé qu'il ne faut pas affirmer actuellement que
l'opposition refuse d'aller aux élections locales dans la mesure où les dépôts
de dossiers de candidature n'ont même pas encore été ouverts. Et a annoncé que
des discussions auront lieu entre le ministre en charge de l'Intérieur et de la
sécurité, Hamed Bakayoko, et les partis politiques qui se plaignent. Le ministre
des Postes et des Tic a réitéré la décision du gouvernement de juger sur place
les Ivoiriens soupçonnés d'avoir commis des crimes graves lors de la crise. «
Nous avons pris la décision jusqu'à maintenant de faire en sorte que les
personnes qui peuvent être jugées en Côte d'Ivoire sur la base de crimes ou de
délits commis en Côte d'Ivoire le soient en Côte d'Ivoire », a-t-il affirmé
relativement à la demande de la Cour pénale internationale (Cpi) de juger Simone
Gbagbo. Pour lui, le transfèrement de l'ancien président il y a un an est « une
exception ». « Les choses permettent aujourd'hui de traiter ces questions
différemment. Cela dit la réponse qui a été donnée c'est que la Côte d'Ivoire
n'est pas fermée. Les réflexions seront faites et le moment donné une réponse
officielle sera donnée à la Cpi », a-t-il conclu. Le porte-parole a soutenu que
le récent voyage du président de la République dans le cadre du groupe
consultatif était « une opération extrêmement importante et inédite » qui
permettra à la Côte d'Ivoire de financer son Programme national de
développement. « Les résultats sont au-delà de nos attentes », s'est-il
satisfait.




 




 




En visite
à Abidjan / Hélène Conway Mouret (ministre déléguée des français de l'étranger)
: "La réconciliation vous cache beaucoup de choses




 




Le
Mandat


Des Français vivent très mal...Certains sont en prison" La ministre
déléguée des Français à l'étranger, Hélène Conway s'est rendue à Abidjan pour
rencontrer les ressortissants français. Au cours d'un point de presse, elle
s'est prononcée sur plusieurs questions brulantes, notamment, la réconciliation,
la justice, la stabilité économique et la situation sécuritaire. Un œil du
Président français était dans nos murs. La ministre déléguée des Français à
l'étranger, Hélène Conway Mouret, a effectué une visite en Côte d'Ivoire pour s'
« enquérir » de l'état d'esprit de ses concitoyens français après la période de
crise post-électorale de 2010-2011. Au terme de son séjour, elle a animé un
point de presse, dans la soirée du mardi 11 décembre, à la résidence de
l'Ambassadeur de France, George Serre, à Cocody. « J'ai retrouvé le Président
Ouattara que j'avais rencontré le mardi dernier à Paris ainsi que le Premier
ministre Duncan. Aussi, la communauté française, celle des affaires et les
associations. Parce que je voulais savoir comment les français vivent ici, la
transition importante que vous vivez, que vous partagez avec eux en ce moment »,
a indiqué Hélène Conway Mouret. S'agissant des Français vivant en Côte d'Ivoire,
elle a déploré que ces derniers se plaignent des conditions sécuritaires. « J'ai
parlé au Président d'une attente pour le rétablissement de la sécurité de la
part de nos patriotes. Certains me disent par exemple qu'ils vivent très mal le
fait d'avoir les soirs, les barrages qui sont un peu trop nombreux. Ce qui les
empêche de sortir. Ils aimeraient bien que ces barrages disparaissent.
S'agissant des Français qui sont détenus ici, les Présidents Hollande et
Ouattara se sont entretenus au plus haut sommet sur la question. Ce n'était plus
opportun pour moi de revenir là-dessus », a révélé la ministre des Français de
l'étranger. Elle a rassuré avoir eu des entretiens francs avec des membres du
gouvernement ivoirien. « Du point de vue politique, tous les entretiens ont été
d'une très grande franchise, grande ouverture sans complexe. J'ai posé des
questions en tant que représentante du gouvernement français. Et, j'ai eu des
réponses d'une grande honnêteté. A savoir sur la sécurité dans le pays. Qui,
bien sûr, est un élément important pour la communauté française, pour les
Ivoiriens aussi. Le retour de la stabilité est d'une confiance qui permet à la
fois aux investisseurs et à tous ceux qui veulent vivre en paix dans ce pays de
pouvoir le faire avec leur famille aisément », s'est-elle réjouie. Au niveau
économique, la ministre française a révélé que la Côte d'Ivoire aura beaucoup
d'argent avec la signature du Contrat de désendettement et de développement
(C2D) avec la France, pour le financement des projets. « Au-delà des questions
de sécurité, il y a bien sûr la possibilité pour la Côte d'Ivoire d'avancer
grâce à la signature la semaine dernière du Contrat de désendettement et de
développement (C2D). Cet argent va pouvoir relancer l'économie du pays dans des
domaines essentiels, six domaines prioritaires que sont l'éducation, la
formation et l'enseignement supérieur, le domaine de l'eau, du développement
urbain, de la justice, de la sécurité. C'est un moment très important. En effet,
si tous les grands projets qui sont aujourd'hui planifiés voient le jour, on
peut imaginer qu'un grand nombre de jeunes éduqués, auront la possibilité de
pouvoir travailler, d'encadrer ces projets. Et donc, l'éducation, la formation,
l'enseignement supérieur sont des domaines clés aujourd'hui sur lesquels il faut
travailler, pouvoir fournir un vivier de jeunes éduqués le moment venu », a
confié Hélène Conway à la presse, avant de rassurer que cet argent sera bien
dépensé. Parlant de sa redistribution aux entreprises, elle a indiqué que cela
va se faire par appel d'offres international dans la transparence totale. «
Puisque l'argent qui est donné aux Ivoiriens est donné pour des projets qui sont
réalisés par les Ivoiriens. Et, l'appel d'offres est international. Mon message
aux entreprises françaises, est de dire que ces appels d'offres étaient là.
Mais, qu'il aurait une grande concurrence en particulier avec d'autres pays
européens.et qu'il faille qu'ils soient prêts pour se battre. Même s'ils ont les
atouts. Que cela ne suffira pas. Et qu'il faudra qu'ils prouvent qu'ils sont les
meilleurs à ces appels d'offres. Pour qu'il n'y ait pas d'automatisme entre le
fait que des crédits soient donnés pour la réalisation de projet. Que ça soit
des entreprises françaises qui les réalisent. Eux ont certains atouts, mais ne
sont pas les seuls », a aussi rassuré la ministre. Elle a tenu à faire un point
détaillé des entreprises françaises installées en Côte d' Ivoire. « Quant à leur
état d'esprit, ce sont des PME. Il y en a près de 500 de droit local ivoirien.
Et, l'ensemble des entreprises françaises emploie près de 40.000 personnes.
C'est une présence qui est importante. Mais, qui fait partie du maillage
industriel, commercial de la Côte d'Ivoire depuis bien longtemps. Ce n'est pas
un phénomène passager. Ce ne sont pas des entreprises qui viennent s'installer
et se faire de l'argent pour repartir. Ce sont des gens qui sont là, qui
travaillent avec des Ivoiriens. Certains d'ailleurs se sentent un peu Ivoirien.
Ils sont là depuis bien longtemps », a clarifié la ministre Hélène Conway
Mouret. Beaucoup d'argent et d'entreprises arrivent...Profitant de cette brèche,
elle a fait un détour sur les initiatives d'entreprenariats français depuis la
fin de la crise post-électorale. « Il y avait 16.000 français dans les années
90. Aujourd'hui, il y a 14.200 français en Côte d'Ivoire. Certains sont partis.
Entre 2011 et 2012, 2400 français sont arrivés en Côte d'Ivoire pour la première
fois. 500 d'entre eux ont entre 20 à 35 ans. Les autres se repartissent les
autres tranches d'âges. Et, une centaine sur les 500 est arrivée avec un projet
spécifique pour créer une entreprise, des PME. Ce sont les chiffres officiels
que nous avons. Cela montre bien un gage de confiance aussi. Avec le C2D,
peut-être que des français et d'autres arrivent avec des idées pour investir et
s'investir », a-t-elle souligné. « Pour la population française, a-t-elle
poursuivi, c'est une population qui est ici depuis bien longtemps et qui a
traversé différentes périodes assez troubles, que vous avez connues et qui,
aujourd'hui, croit sincèrement que la Côte d'Ivoire est à un tournant. Et, ces
Français sont prêts à s'investir et à continuer à vivre leur vie ici. Prendre
une part entière, si vous voulez, dans ce que vous allez vivre, parce qu'ils
croient que le pays se développe et va se développer ». Concernant l'insécurité
judicaire qui est un frein à l'entreprenariat, la ministre française a appelé de
tous ses vœux la création d'un Tribunal de Commerce. « Le rétablissement de la
justice, vous avez tout à fait raison, passe par une certaine sécurité juridique
; aussi pour les investissements que pour les investisseurs. La création d'un
tribunal de commerce n'est pas symbolique, mais est quelque chose d'important.
L'un des conseillers du commerce extérieur que j'ai rencontré s'en est réjoui.
Que le rétablissement de ce tribunal ira dans le sens de cette justice auquel
les gens aspirent et dont-ils ont besoin pour que la confiance règne à nouveau.
Il faut donc des décisions politiques fortes », a souhaité l'envoyée du
gouvernement français à Abidjan. A ce stade, elle a réitéré la bonne foi des
ministres de Ouattara. « Ce que j'ai pu noter, chez les ministres que j'ai pu
rencontrer, c'est cette volonté. Véritablement, ce n'était pas des paroles. On
peut utiliser la langue de bois et avoir un discours plus vrai. Mais, derrière
les paroles, on sent la sincérité des gens », a reconnu la ministre française.
Outre ces points, il a, surtout, été question de la réconciliation nationale.
L'envoyé de François Hollande a révélé que la réconciliation n'est pas claire en
Côte d'Ivoire. « Devant la densité de rencontres avec une situation complexe, la
réconciliation nationale est un mot important. Qu'il faut dire et redire. Mais
qui cache énormément de chose. Au niveau humain, un équilibre est à retrouver
entre les différentes parties. Et, faire ceci dans le respect avec des valeurs
auxquelles nous croyons, que nous partageons avec les Ivoiriens. Bien sûr,
l'égalité et la fraternité sont importantes. La réconciliation est à différents
niveaux. Vous savez, c'est au niveau national que vous avez vécu toutes ces
périodes troublées depuis plus de 10 ans maintenant. Cela signifie qu'il y a des
parties opposées. Donc, la réconciliation nationale, c'est faire en sorte que
chacun trouve sa place. Que la justice soit appliquée de la même façon à
l'ensemble des personnes. Et, que toutes les règles soient appliquées
équitablement. Et dans la confiance que des personnes peuvent accordées à la
justice en particulier. Voilà ce que cela cache. J'ai parlé au Président
Ouattara de cette réconciliation dans nos discussions. Il me disait
qu'aujourd'hui, (mardi 11 décembre, ndlr) le FPI est à Dakar avec une dizaine de
membres pour pouvoir discuter avec le Président Macky Sall et avancer. C'est ça
la réconciliation aussi ». Enfin, Hélène Conway Mouret a regretté la situation
qui prévaut au Mali avec la démission du Premier ministre Modibo Diarra. La
ministre des Français de l'étranger a milité pour l'envoi de troupes au nord du
Mali afin de rétablir l'intégrité territoriale du pays.




 




 




Exilée à
Accra, Nady Bamba estime n'avoir rien demandé




 




Le Mandat
La seconde épouse de Laurent
Gbagbo, Nady Bamba, vit en exil à Accra, au Ghana, depuis la chute de son mari
en avril 2011. Accusée de financer des opérations de déstabilisation contre le
régime Ouattara, elle s'en défend vivement. Nadiany « Nady » Bamba (41 ans), la
seconde épouse de Laurent Gbagbo, installée dans un quartier huppé de la
capitale ghanéenne, East Leagon, elle s'est barricadée et évite tout contact
avec les barons du régime déchu. Devenue très pieuse, cette musulmane s'en remet
à la justice divine, qui triomphera selon elle pour « rétablir la vérité ». En
privé, elle dit aussi traverser « un long drame intérieur » depuis le 30
novembre 2011, date à laquelle son époux a été transféré à La Haye. Le 15
novembre dernier, après une procédure en appel de l'Union européenne, la Cour de
justice de l'Union européenne (CJUE) a confirmé le gel de ses avoirs et
également une interdiction de voyager. Suspectée par les autorités ivoiriennes
de financer des opérations de déstabilisation, l'ex-correspondante d'Africa N°1
dénonce également l'acharnement du pouvoir, tandis que son cousin Ousmane Sy
Savané, Directeur général du groupe de communication Cyclone qu'elle a fondé,
est à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) depuis huit mois.
Selon l'entourage du président Alassane Ouattara, le Président sénégalais Macky
Sall aurait intercédé en octobre dernier, lors d'une visite à Abidjan, auprès de
son homologue ivoirien en faveur des exilés Nady Bamba, Charles Blé Goudé,
Stéphane Kipré... Depuis Accra, Nady dit n'avoir rien avoir demandé.




 




 




 




 




 






Affaire «Patrick Achi échappe à un lynchage à Paris» : La Côte d'Ivoire « rendue
ingouvernable » pour tous





 





Notre
Voie
-
« Patrick Achi passe un sale quart d'heure à Paris ». Tel est le titre d'une
vidéo de 3mn 8 secondes qui circule sur le net. Dans une description digne du
grand espionnage (amateur?), l'auteur du post y décrit comment la réunion du
ministre Patrick Achi a été boycottée malgré toutes les précautions prises pas
les organisateurs pour désamorcer ce boycott annoncé à grand coups d'annonces
Web. N'accèdent à la salle de réunion que ceux ou celles qui parlent Attié
(ethnie de la région d'Adzopé, Alépé, etc. d'où est originaire PATRICK Achi), la
réunion devra donc en se tenir Attié. Les Patriotes ivoiriens de la diaspora
parisienne réussissent à déjouer toutes ces précautions et prennent d'assaut la
salle. Ils imposent, au nom des mariages mixtes en Côte d'Ivoire que la réunion
se déroule en français et non en Attié, comme initialement prévu par les
organisateurs. Heureux de capter un auditoire plus nombreux, Patrick Achi cède à
la requête. Mais à peine dix minutes de propos que les participants lui
demandent des comptes sur le sort des nombreux Ivoiriens arrêtés par le régime
Ouattara qu'il sert. Panique généralisée dans la salle et queue de poisson en
guise de fin de réunion. La caméra prend soin de nous livrer les propos qui
fusent de partout dans la salle mais aucun visage n'est visible. Précaution
oblige, face à un régime allergique à toute contestation et prompt à la torture.







Ministre de quelle République?







Bien sûr que nous condamnons qu'une réunion soit boycottée de
façon préméditée et qu'un ministre de la République soit empêché de délivrer un
message sur les activités du gouvernement. Bien sûr que «même quand nous sommes
contre une vérité, nous nous battons pour qu'elle soit dite». Mais de quelle
république était donc ce ministre? Autrement dit, y a-t-il encore une république
en Côte d'Ivoire? Que reste-t-il à un peuple quand toutes les libertés sont
confisquées et que, seul un camp peut s'exprimer, l'autre camp n'ayant que le
choix du silence, de l'humiliation par la torture et l'emprisonnement? Les
enquêtes du dernier rassemblement du Fpi qui a été agressé avec mort d'homme
n'ont toujours pas livré de conclusions. Peut-on emprisonner toute l'élite d'un
pays et contraindre à l'exil, plus d'un demi-million de compatriotes et se
pavaner à Paris pour parler à une minorité? Peut-on accorder les colonnes du
journal gouvernemental « Fraternité Matin » au mercenaire burkinabé, Amadé
Ouérémi, génocidaire notoire des populations Wê de Duékoué, pour justifier
l'annexion pure et simple d'une partie du territoire Ivoirien et venir parler,
avec mépris, de découpage administratif à Paris, à une minorité d'Ivoiriens?
Peut-on ériger la haine en système politique dans son pays et s'attendre à
bénéficier des valeurs républicaines acquises à prix de sang par les peuples
d'un autre pays? Peut-on accepter que les Ivoiriens de l'Ouest soient dépossédés
de leurs terres, fermer les yeux sur les rapports d'Amnesty International et de
Human Rights Watch sur ces expropriations, de même que sur les crimes commis par
les dozos, milice tribale au service du régime, et venir polluer l'air de ceux
qui n'ont d'autre choix que de vivre hors de leur pays? Peut-on accepter d'être
nargués par ceux qui nous tuent après avoir pillé tous ceux qui pouvaient être
une menace politique pour eux?Peut-on? Peut-on? La liste des questions est
longue. La réaction des Patriotes à Paris situe sur le désastre que vit la Côte
d'Ivoire. Leur ingéniosité annonce une longue lutte pacifique. Désormais, les
parkings sont plus que jamais partagés et c'est bien triste. La côte atlantique
de l'Afrique de l'Ouest, naguère polluée par les discours de prétendue exclusion
du Rdr, aujourd'hui au pouvoir à Abidjan, est devenue la terre d'espérance des
apatrides Ivoiriens. Jour après jour, leur misère sonne comme une des raisons
d'adhésion des peuples d'accueil à leur combat et la défaite de l'opposant
ghanéen Nanan Akufo-Addo, soupçonné d'être financé par le pouvoir ivoirien en
quête d'extraditions de pro-Gbagbo, donne encore quatre ans de répit aux exilés
ivoiriens du Ghana. Tout juste, jusqu'en décembre 2016. La Côte d'Ivoire, ce
pays, promis à être «rendu ingouvernable» est devenu ingouvernable pour tous. Il
est donc grand temps que ceux qui l'ont promis et rendu ingouvernable reprennent
la route inverse. Le dialogue politique qui affiche quelques frémissements
quelque part est sans doute un bon chemin sur la voie de la marche-arrière sans
laquelle nous périrons tous comme des idiots
.




 




 




Après le
séjour du président Ouattara en France, 350 patrons d'entreprises annoncés à
Abidjan




 




Le
Démocrate –
Qualifié de
''Magellan'' par une certaine presse, Alassane Ouattara ne cesse de sillonner
les pays du monde en vue de rechercher de potentiels investisseurs. Le récent
séjour en France du président de la République, laisse clairement apparaitre sa
ferme volonté de sortir son pays de la pauvreté. D'autant que les résultats de
ces voyages parlent d'eux-mêmes. Faisant le point de sa mission, mardi 11
décembre dernier, Alassane Ouattara a indiqué qu'elle lui aura permis de
présider le groupe consultatif sur le financement du Plan National de
Développement 2012-2015, estimé à 11.000 milliards Fcfa. Pour lui, cette mission
a été fructueuse puisqu'elle a permis d'obtenir plus de 4300 milliards Fcfa de
financements publics contre 2000 milliards attendus. S'agissant du financement
privé, le président de la République a révélé que le Premier ministre, Daniel
Kablan Duncan, a rencontré plus de 300 entreprises avec des promesses
d'investissements qui, de son avis, vont dépasser les 7.000 milliards Fcfa
attendus. Pour le Chef de l'Etat, il appartient au Gouvernement de s'organiser
pour recueillir, dans les meilleurs délais, ces financements qui doivent
permettre d'atteindre les taux de croissance escomptés et améliorer les
conditions de vie des Ivoiriens avec comme objectif majeur la réduction de
moitié du taux de pauvreté, d'ici à 2015. Tout, porte à croire que la
destination Côte d'Ivoire est de nouveau entrée dans les mœurs des
investisseurs. Cependant, il faut créer un climat des affaires approprié à
l'investissement, en mettant l'accent sur la question de la sécurité en Côte
d'Ivoire.




 




 




Douanes /
Fraude au port de pêche : Un commandant et un agent d`encadrement épinglés




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Courrier –

La Direction générale des Douanes a décidé
de sévir après plusieurs mois de sensibilisation des agents sous son
administration et des opérateurs économiques contre le racket, la corruption et
la Fraude. a cet effet, Issa Coulibaly, Directeur général des Douanes a animé le
mercredi 12 novembre 2012, à son cabinet, un point de presse pour dénoncer les
cas de fraude perpétrés dans son institution. Selon, Issa Coulibaly, la phase de
sensibilisation est terminée. Il est temps de sanctionner les agents des douanes
ou opérateurs qui s`adonnent à cette pratique qui n`honore pas son
administration, et par ricochet la Côte d`Ivoire. «Aujourd'hui, nous avons des
cas d`agents des douanes qui se sont fait prendre. Il s'agit du Commandant
Kouassi Emile, chef de bureau au port de pêche et de Zah Paulin, agent
d`encadrement», a-t-il nommé. Poursuivant, l`orateur a fait savoir qu`il y a eu
un dysfonctionnement au niveau des tâches confiées aux agents interpellés.
«Quelques faiblesses ont été constatées au niveau du troisième maillon de notre
triptyque. Il s'agit de ne pas laisser prospérer la corruption qui se généralise
dans nos administrations. Nous avons pris l`engagement de la combattre», a-t-il
indiqué. Concernant le cas du Commandant Kouassi Emile, il lui est reproché une
légèreté dans le contrôle d`un navire coréen dénommé «Lucky 1» qui a accosté au
port sans aucune vérification de la cargaison. «Ce chef de bureau offrait la
possibilité de non manifestation de la totalité de leur cargaison. Les
opérateurs donnent une autorisation à débarquer. Ni le tonnage, ni le colis ne
sont connus. Comment liquider la valeur des droits de taxes ? C`est donc une
infraction», a-t-il infligé. Ce qui lui a valu, à en croire le Dg, de le relever
de sa fonction et le mettre à la disposition de la direction des ressources
humaines de la Dgd. Quant au cas Zah Paulin, le Dg des douanes a fait remarquer
qu`il a laissé passer des marchandises, sans faire des vérifications et contrôle
de routine. Selon lui, il a occasionné une perte de 30 millions de FCFA au
Trésor public. L`agent d`encadrement a écopé d`une suspension de 6 mois. «Nous
voulons faire en sorte que les douaniers respectent l`éthique et la déontologie
de notre institution. Il faut mettre fin à la culture de l`impunité de sorte à
permettre aux opérateurs économiques de bien travailler», a-t-il conclu.