REVUE DE PRESSE DU JEUDI 10 MARS 2011

10 mar 2011

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 10 MARS 2011


Young Jin-Choi rend visite au personnel de l'Onuci à Daloa
Le Mandat
- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, s'est rendu le 9 février à Daloa, pour rencontrer le personnel de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) au Quartier général du Secteur Ouest. La visite de Y. J Choi intervient dans un contexte de crise postélectorale marquée par des violences sur les populations civiles, mais aussi par des actes d'agression contre le personnel de la Mission. Le 25 février, une attaque des partisans du président Gbagbo a ainsi été repoussée par les forces de l'ONUCI, qui ont dû tirer en l'air pour empêcher les assaillants d'envahir le Camp Takrouna qui abrite le bureau de la Mission à Daloa. Certains journaux proches du camp Gbagbo ont fait état d'un mort. Il n'en est rien, ont noté les responsables de l'ONUCI. Aucune perte en vie humaine n'a, selon eux, été enregistrée au cours de ces incidents. La visite du Chef de l'ONUCI a débuté par un briefing du Commandant du Secteur Ouest. Le Général Nazmul Hussain lui a fait le point de la situation militaire qui reste notamment marquée par des affrontements entre d'une part, les Forces de défenses et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDS), appuyées par des miliciens ivoiriens et libériens et d'autre part, les éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), dans l'extrême ouest du pays. Ces combats se sont notamment soldés par la prise des localités de Zouan Hounien et de Toulepleu par les FAFN. Les affrontements ont à présent gagné le département de Blolequin. Le Général Hussain a aussi fait état de la situation humanitaire préoccupante dans les régions du Moyen-Cavally et des Dix-huit Montagnes où des dizaines de milliers de déplacés vivent dans des conditions précaires, malgré les efforts des ONG internationales soutenues par les agences de l'ONU. Au cours d'une réunion avec le personnel civil et militaire du secteur Ouest, le Chef de l'ONUCI a encouragé les employés de l'ONUCI qui doivent travailler dans des conditions difficiles et dans une atmosphère souvent hostile. Une vingtaine de membres du personnel de la Mission ont ainsi vu leurs domiciles pillés le 25 février par des Jeunes Patriotes. Le 8 mars, ce sont les chargements de deux camions de ravitaillement destinés aux contingents de l'ONUCI qui ont été entièrement mis à sac et emportés. A cela, il faut ajouter les menaces d'attaques du camp de l'ONUCI ou de l'aéroport de Daloa proférées régulièrement par ceux qui s'opposent désormais à la présence de la Mission. Le personnel de l'ONUCI sur place a néanmoins pris l'engagement de continuer à donner le meilleur de lui-même pour la mise en œuvre du mandat de la Mission. Le représentant spécial de l'ONU a achevé sa visite à Daloa par un vol de reconnaissance des villes de Daloa, Guiglo, Duékoué et Blolequin pour une évaluation de la situation sur le terrain.

Daloa - Les Jeunes patriotes bloquent deux véhicules de l'Onuci / Les casques bleus ouvrent le feu
Soir Info
- Le mardi 8 mars 2011, deux véhicules de suprême fournisher, société qui ravitaille les soldats de l'Opération des Nations-Unies en Cote d'ivoire (Onuci) en vivres, sont arrivés à Daloa, en provenance de Yamoussoukro. Ils se rendaient à la base des casques bleus sise au quartier Kennedy 2 route de Zaïbo. Mais ils ont été stoppés par les jeunes patriotes qui se sont mobilisés pour barrer la route à ce convoi. C'était au quartier Tazibouo non loin d'une pharmacie. Cette action était menée en application du mot d'ordre du président de l'alliance patriotique Charles Blé Goudé, demandant aux jeunes patriotes d'empêcher la circulation de l'Onuci. Ayant appris que deux de leurs véhicules ont été bloqués, les casques bleus se sont déportés sur les lieux à bord d'un char. Pour dissuader les manifestants, ils ont tiré des coups de feu en l'air. Mais les jeunes ont maintenu leur position. Ces coups de feu ont créé une panique au sein de la population qui, depuis quelques jours, est sur le qui-vive, à cause de la présence d'hommes armés à Bédiala. Malgré les tirs, les rangs des jeunes patriotes ne cessaient de grossir. Les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds-ci), alertées, se sont déportées sur les lieux pour entamer la négociation entre les deux parties. Finalement, les choses sont entrées dans l'ordre. Mais le contenu des véhicules avait été emporté par des jeunes avant l'arrivée des Fds. Olivier Gonto Président du Cojep, Steven Biko de l'Ung, Djoto Hurbain de la Galaxie patriotique, Kouko Zogbo Sylvain Président de la Jfpi, qui étaient à la tête des manifestants, ont confié ceci : ''Depuis longtemps, la communauté internationale a mis l'embargo sur la Côte d'Ivoire. Nous n'accepterons pas que l'Onuci soit ravitaillée en vivres, il faut que tout le monde soit sur un pied d'égalité. Nous poursuivrons ces manifestations jusqu'à ce que la situation s'améliore dans notre pays. Nous mettons aussi l'embargo sur leur nourriture''. Au moment où nous mettions sous presse, les véhicules de l'Onuci, stationnés à la Gendarmerie et à la préfecture de police, ont été libérés. Rappelons que le vendredi 25 février 2011, un affrontement entre les jeunes patriotes et les casques bleus au quartier Kennedy 1, a entraîné la mort du sergent Chef de police Groguhé Gnoleba Stéphane.

Selon Gbagbo: « l'Onu et la Licorne sont interdites de survol et d'atterrissage en Côte d'Ivoire »
Connectionivoirienne.net
- La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et la force française Licorne « sont interdites de survol et d'atterrissage » dans le pays, a annoncé mercredi soir le gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo. Cette décision est annoncée quelques heures après le départ d'Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo reconnu président élu par la communauté internationale, pour une réunion de l'Union africaine à Addis Abeba, censée trouver une issue à la meurtrière crise post-électorale. « Les aéronefs de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et ceux de l'opération Licorne sont interdits de survol et d'atterrissage sur toute l'étendue du territoire de la République de Côte d'Ivoire », selon un arrêté lu sur la télévision publique RTI. « Toute autre opération exceptionnelle de survol et d'atterrissage est soumise à autorisation préalable du ministre des Transports », ajoute le gouvernement Gbagbo. Il s'agit de « préserver l'intégralité et l'intégrité du territoire national ainsi que la sécurité des biens et des personnes », a-t-il expliqué. Le camp Gbagbo réclame depuis fin 2010 le départ de l'Onuci et de Licorne, accusées de soutenir Alassane Ouattara depuis le scrutin contesté de novembre.

L'interdiction de vols des aéronefs de l'ONUCI et de Licorne est ILLEGALE
Abidjan.net
– (...) Ce mercredi 09 Mars 2011, Le gouvernement vient de prendre connaissance d'un communiqué relatif à un arrêté du gouvernement illégitime de Monsieur Laurent Gbagbo interdisant les aéronefs de l'Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci) et ceux de l'Opération Licorne de survol et d'atterrissage sur toute l'étendue du territoire de la République de Côte d'Ivoire. Le gouvernement tient, une fois de plus, à rappeler à tous que Monsieur Laurent Gbagbo n'est plus président de la République de Côte d'Ivoire. Que lui ainsi que son gouvernement sont illégitimes et que toutes les décisions de quelque nature qu'elles soient, prises par ces derniers, sont illégales et frappées de nullité. En conséquence, Le gouvernement informe l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et l'Opération Licorne en Côte d'Ivoire que cette décision prise par le gouvernement illégitime de Monsieur Laurent Gbagbo est nulle et de nul effet et que leurs aéronefs sont toujours autorisés à survoler et atterrir sur toute l'étendue du territoire de la République de Côte d'Ivoire. (...)

Médiation africaine en Côte d'Ivoire / Le verdict aujourd'hui
Nord-Sud
- C'est ce jeudi que les cinq chefs d'Etat-membres du panel de l'Union africaine (Ua) discutent, à huis clos, les mesures « contraignantes » pour les deux parties au conflit dans la crise ivoirienne. Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikwete (Tanzanie), Idriss Deby Itno (Tchad) et Blaise Compaoré (Burkina Faso) se pencheront donc pour la seconde, et peut-être la dernière fois, sur le dossier ivoirien. Qui leur a été confié le 28 janvier au terme du 16è sommet de l'organisation continentale. Ils feront connaître ensuite ces décisions aux acteurs principaux du conflit. Vu la complexité de la situation, ils avaient chacun désigné un expert en vue d'évaluer le litige. Ce qui a été fait début février par onze experts qui ont séjourné à Abidjan pendant vingt-quatre heures. Ces derniers ont entendu toutes les parties, Alassane Ouattara reconnu président par la communauté internationale, Laurent Gbagbo, le président sortant, Paul Yao N'Dré, le président du Conseil constitutionnel, Youssouf Bakayoko le président de la Cei, les blocs politiques rivaux (Lmp et Rhdp) et des organisations de la société civile.

Forces Républicaines de Côte d'Ivoire / FaFn et Fds créent la nouvelle armée
Nord-Sud
- (..) Un palier supplémentaire a été franchi mardi. Les forces armées qui se sont rangées derrière le président élu démocratiquement, Alassane Ouattara, ont décidé de formaliser leur union autour de la patrie. Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), nées de la fusion des Forces armées des Forces nouvelles et des éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont rallié le camp de la légitimité, représentent de ce fait l'embryon de la nouvelle armée tant attendue par les Ivoiriens. Depuis le début de la tentative du hold-up électoral du président sortant, le 28 novembre 2010, plusieurs membres des Fds ont rejoint le président élu et les FaFn qui assurent sa sécurité et celle de son gouvernement. Des officiers de valeur, des sous-officiers. Certains sont apparus à l'hôtel du Golf. Le gros de la troupe a rejoint Bouaké avec armes et bagages, par vagues successives.
Après plusieurs réunions, tenues à Bouaké, les Ivoiriens découvrent les FRCI qui annoncent donc les couleurs. Pour bien montrer qu'aucun frère d'armes, épris de justice et de démocratie, ne sera laissé de côté, le commandant Ouattara, ancien du Centre de commandement intégré (Cci) est officiellement chargé d'accueillir les futurs ralliés de la zone Centre, Nord et Ouest (CNO). Il faut noter que l'annonce de la création de cette nouvelle armée intervient quelques jours après le massacre à l'arme lourde de 7 femmes à Abobo, par des Fds pro-Gbagbo. Le chef de cabinet militaire du ministre de la Défense, le général Gueu Michel, avait alors assuré que des dispositions seront prises pour sécuriser les manifestations du Rhdp. Par ailleurs, le front militaire est actif depuis que des miliciens et mercenaires du clan Gbagbo ont violé le cessez-le-feu à Zouan-Hounien. Les ex-FaFn ont alors riposté et poursuivi leur avancée. Elles occupent désormais la ville de Toulepleu et sont sur le point de prendre Blolequin. Des rumeurs persistantes annoncent même une attaque sur Daloa et Tiébissou.

Depuis la Maca / Une centaine de militaires veulent prendre les armes - Voici leur message à Mangou
Soir Info
- Ils sont un peu plus de 100 soldats issus des différents corps des Forces de défense et de sécurité ( Fds) ( police, militaires et gendarmes) à souffrir des affres de l'univers carcéral, à travers les prisons du pays. Le gros lot est à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), avec une soixantaine de détenus. Ils viennent de révéler leur intention de sortir des prisons, pour prendre des armes en vue d'aller au front contre les Fafn (Forces armées des forces nouvelles). Dans un courrier qu'ils ont adressé au Général chef d'état-major, Philippe Mangou, ces prisonniers militaires, sollicitant son « pardon » pour les actes délictueux dont ils se sont rendus coupables, soulignent qu'ils sont disposés « à réparer leurs erreurs par un comportement républicain en allant combattre directement sur les différents fronts ». Ces soldats qui se sont écartés des règles morales et sociales sont condamnés, pour certains à trois ans, d'autres à 5 et 6 ans, pour des délits de droit commun, notamment, « escroquerie, vol à main armées, abus de confiance», selon leur porte-parole avec qui nous avons échangé, le mercredi 9 mars 2011. Aujourd'hui, rongés par le remords, ils plaident pour une « grâce présidentielle », afin, selon eux, d'aller « combattre aux côtés de leurs frères d'armes sur les différents fronts ». « Nous, éléments des Fds, incarcérés dans les différentes prisons du pays, pour divers chefs d'accusations, venons soumettre à votre agrément, notre pardon que nous vous prions d'examiner avec forte bienveillance », déclare le sergent-chef D.D.V, un élément de la police nationale, leur porte-parole. « Soyez notre avocat auprès du président de la République en vue de son pardon pour ses enfants que nous sommes », poursuit leur porte-parole. « Relativement à la crise militaro-politique qui déchire le pays, nous Fds incarcérés dans les prisons ivoiriennes, souhaiterions bénéficier d'une grâce présidentielle pour aller aider nos frères d'armes au front. Pris de remords et soucieux de réparer nos erreurs par un comportement républicain, nous souhaiterions que vous nous accordiez une seconde chance en acceptant notre réintégration dans les rangs et retrouver nos casernes qui nous manquent terriblement », ont dit ces soldats.

Gagnoa : Affrontements inter-communautaires - Plusieurs blessés par balles
Soir Info
- La tension est montée d'un cran dans la nuit du mardi 08 mars 2011 dans le petit village communal de Barouhio (3 km de Gagnoa), entre les jeunes de cette localité et d'autres jeunes issus du quartier Dioulabougou. Cette vive tension a débouché malheureusement sur des affrontements, soldés par plusieurs blessés à la chevrotine. Que s'est-il réellement passé pour que l'on assiste à une telle situation à Gagnoa, une ville qui connait tout de même une relative stabilité depuis le déclenchement de la crise post-électorale ? Selon les faits qui nous ont été rapportés sur les lieux de l'affrontement, tout est parti d'une affaire de groupe d'auto-défense mis sur pied par la communauté de Barouhio dans la nuit du 08 mars pour la sécurisation dudit village situé à proximité du vaste quartier Dioulabougou majoritairement habité par des ressortissants de la Cedeao. En effet, ce soir-là, une information faisant état de ce que le village serait l'objet d'attaque par des rebelles qui seraient déjà positionnés dans la cité du Fromager, les populations autochtones ont décidé d'assurer leur propre sécurité en dressant des barricades sur les principales artères. Ainsi, aux environs de 23 h, un jeune de Dioulabougou se réclamant de la sécurité du Rhdp de Gagnoa est stoppé sur sa moto à un des barrages d'auto-défense. Là, il est invité à présenter ses pièces avant de passer ledit barrage. Toute chose que ce dernier aurait refusé catégoriquement. Il est alors pris à partie par ces jeunes gens en charge de la surveillance de leur village. Sa moto est confisquée. Acculé, ce jeune parvient à s'échapper et alerte aussitôt ses partenaires postés eux aussi dans le quartier de Dioulabougou. Ceux-ci arrivent et entament une discussion qui ne portera pas de fruit. Les esprits se surchauffent alors et c'est « le clash ». Emportés, les jeunes de Barouhio cassent la moto à l'aide de morceaux de brique et de gourdins. Commence alors l'affrontement par des jets de pierres entre les deux camps opposés. Quelques moments après, ce sont des coups de feu qui partent de part et d'autre. Atteignant huit (08) personnes. Conduites nuitamment au Chr où elles ont reçu des soins appropriés, leurs jours ne sont pas, selon le corps médical, en danger.

Partis piller la résidence du président de la Cei/Le garçon de maison de Youssouf Bakayoko assassiné par les hommes en armes pro-Lmp
Le Nouveau Réveil
- La série noire continue pour tous ceux qui ne pensent pas comme Gbagbo. Hier, les pillards de résidences étaient au domicile de M. Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante (Cei). N'ayant pas réussi à piller son domicile, ces tristes individus ont lâchement tué, à bout portant, son garçon de maison, du nom de Seydou Tériboum, avant de quitter les lieux.

Pillage des résidences des cadres du RHDP et des Forces Nouvelles - Le gangstérisme du LMP
Le Patriote
- Depuis quelques jours, Gbagbo et ses partisans servent une nouvelle forme de vandalisme aux Ivoiriens et au monde entier. Le pillage systématique et la destruction des habitations des responsables du RHDP. La coalition politique qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir le 28 novembre. Cette activité est devenue leur jeu favori. Il ne se passe plus un seul jour sans qu'un domicile d'un proche du Président Ouattara ne soit la cible de la délinquance, la jalousie et la haine des hommes de Laurent Gbagbo. Les résidences des cadres du RHDP qui ont été pillé sont nombreuses. Cet exercice savamment organisé par le camp Gbagbo est la preuve, si besoin en était, que les refondateurs ne savent que diviser et détruire. Les jeunes désœuvrés chauffés à blanc par Blé Goudé, aidés par des miliciens, mercenaires et une partie des FDS se promènent avec des camions pour pillés les maisons ciblées avant d'y mettre le feu. Les ministres Hamed Bakayoko, Mabri Toikeusse, Diby Charles, Gnamien Konan, Dagobert Banzio, Mme Yaï Constance, Siriki Konaté, Amadou Koné, le député Allomo, Touré Ahmed Boua... sont autant de victimes qui ont fait les frais de la sauvagerie du clan Gbagbo. Plusieurs autres personnalités sont sur la liste des casseurs. Leur seul tort est d'avoir des convictions politiques autres que celles de leur mentor. Après les barrages anarchiques pour brimer et tuer les honnêtes citoyens, après avoir tiré sur les populations, assassiné les femmes, les fous de Gbagbo brulent et pillent les domiciles des cadres du RHDP. Ils sont tellement fous et haineux qu'ils vont jusqu'à tuer des enfants de leur victime. Ou à faire des chantages honteux pour soutirer de l'argent à leur cible. Tout cela avec la complicité des FDS pro-Gbagbo qui, non content de protéger les pilleurs, pillent également toute honte bue, ceux qu'ils sont sensés assurer la sécurité.