REVUE DE PRESSE DU JEUDI 10 JANVIER 2013

10 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 10 JANVIER 2013








Rencontre avec Soro / Albert Koenders salue la
décrispation politique en Côte d'Ivoire





 





Fraternité Matin, L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan,
Nord-Sud –

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire
se rendra, la semaine prochaine, à New York où se tiendra un Conseil de
sécurité qui va discuter de la situation en Côte d'Ivoire. Mais avant
d'effectuer ce  déplacement, Albert Koenders a salué la décrispation
politique dans le pays. C'était à sa sortie de l'audience que lui a
accordé, hier, le Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, à
son cabinet annexe, à la Riviera-Golf. D'autres sujets non moins
importants tels que le drame du Plateau, la coopération Onuci-Assemblée
nationale et les élections législatives partielles prévues le 3 février
ont été abordés par Guillaume Soro et son hôte. Les deux personnalités
ont exprimé le souhait que ces élections se déroulent dans un climat
apaisé. Avant le patron de l'ONUCI, l'ambassadeur des Etats-Unis en Côte
d'Ivoire, Philipp Carter III, a été reçu en audience par le président de
l'Assemblée nationale. Le diplomate américain s'est réjoui des relations
excellentes entre son pays et la Côte d'Ivoire. Selon lui, cela se
traduit, entre autres, par l'agrandissement de l'ambassade américaine et
l'établissement très prochain du bureau de l'assistance militaire.
L'ambassade des Etats-Unis et l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire ont
convenu de travailler ensemble, de façon plus renforcée.





 





 





Bert Koenders après une rencontre avec Hamed Bakayoko :
«Il faut que ces élections soient libres, transparentes et les plus
inclusives possibles»





 





Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, Le Nouveau Courrier -


Le Représentant spécial du secrétaire général des nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a rencontré, le mercredi 9
janvier 2013, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, Ahmed
Bakayoko, dans le cadre de ses visites de travail avec les autorités
ivoiriennes, pour faire le point de l'appui des nations Unies dans les
domaines de la sécurité et de la formation des policiers. Au terme de la
rencontre, qui était la première de l'année 2013, le Chef de l'Opération
des nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a indiqué avoir réitéré ses
condoléances au Ministre Bakayoko suite à la tragique bousculade de la
nuit du 31 décembre au 1er janvier. "J'ai également réitéré au
Ministre le plein appui de la Mission à son Ministère et à la réforme de
la police nationale
", a dit le Représentant spécial, qui, en
évoquant le programme d'appui de la police des nations Unies (Unpol) à
la police et gendarmerie ivoiriennes, a indiqué que "l'ONUCI a
récemment triplé le nombre de ses policiers chargés d'appuyer la
formation et la réforme de la police ivoirienne
".





M. Koenders a également indiqué avoir évoqué, avec son
hôte, les modalités d'une meilleure sécurisation des prochaines
élections partielles ainsi que législatives et locales. «Il est très
important que ces élections soient libres, transparentes et les plus
inclusives possible
», a t il rappelé à ce sujet. Le Représentant
spécial était accompagné de son adjoint, M. Arnauld Akodjénou, et du
Chef de la composante police de l'ONUCI, Jean Marie Bourry.





 





           





Jeannot Kouadio Ahoussou nommé ministre d`Etat auprès du
président Alassane Ouattara





 





Abidjan.net, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le
Patriote, Soir Info, Le Quotidien d'Abidjan -

L'ex-premier ministre ivoirien Jeannot Kouadio Ahoussou, a été nommé
mercredi ministre d'Etat auprès du président Alassane Ouattara, indique
un décret lu à la télévision nationale première chaîne. Le décret ne
précise pas le rôle exact que Jeannot Ahoussou-Kouadio jouera dans ce
cercle très restreint de ministres affectés au président de la
république. Jeannot Ahoussou-Kouadio, membre du Parti démocratique de
Côte d`Ivoire (PDCI) et très proche de l`ancien président Henri Konan
Bédié, avait été remplacé à la fin novembre dernier à son poste de
premier ministre par Daniel Kablan Duncan, un autre cadre du PDCI. Il a
annoncé sa candidature au conseil régional du 24 février prochain pour
la région du bélier.





 





 





Elections municipales et régionales : Le Gouvernement
maintient la date du 24 février





 





Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin, L'Inter,
L'Expression –

Le Président de la République, Alassane Ouattara, a présidé, hier,
mercredi 09 janvier 2013, le deuxième conseil des ministres de l'année.
Dans sa conférence de presse au terme de cette réunion, le porte parole
du gouverne ment a fait le point des sujets débattus et surtout s'est
prononcé sur certains sujets d'actualité, notamment les folles rumeurs
sur le report ou non des élections municipales et régionales fixées au
24 février 2013. A ce sujet, le ministre Koné Bruno s'est voulu on ne
peut plus clair. «Tout ce que nous pouvons dire, c'est que ce point
n'a pas été discuté ce matin. (...) au dernier conseil, nous avons donné
les dates de début et de fin des campagnes. Nous avons communiqué
également les documents. Nous n'avons pas d'autres informations que
celles là à l'heure où je vous parle. Et j'insiste là dessus
», a
répondu le porte parole du gouvernement. Voici qui vient mettre fin,
pour le moment, aux spéculations sur ces élections couplées dont les
campagnes auront lieu du 08 au 22 février prochain. Le prochain conseil
des ministres est prévu le 23 janvier 2013.





        





 





Dépôt des candidatures / Tout le monde forclos à minuit :
Que va décider la CEI ?





 





L'Intelligent d'Abidjan -

10 janvier 2013. C'est la date butoir que la CEI avait fixée pour la
clôture du dépôt des candidatures aux municipales et régionales. C'est
un délai de rigueur, clamait à l'envi le Président de la Commission
électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko. C'est à croire
qu'aucune candidature ne sera enregistrée ce jour, passé minuit. Pour le
moment, il n'est pas minuit. Mais a-t-on la liste de tous les candidats
y compris ceux de la coalition au pouvoir ? Il y a deux jours un
confrère campant la situation à la Commission électorale indépendante, a
fait cas d'un calme plat comme pour dire que les candidats ne se
bousculaient pas au portillon de l'institution. Notre passage devant les
locaux confirme cet état de fait. Il y avait certes des dépôts de
candidatures, mais ce n'était pas la grande affluence. Interrogé, un
postulant faisait état de ce qu'il y avait des difficultés à réunir
certaines pièces du dossier. Le problème est aggravé par le manque de
timbres dans plusieurs points de vente, surtout à l'intérieur du pays.
C'est ce que révèlent d'autres aspirants. Ce sont là des détails qui ne
regardent que les candidats. A la CEI, on se dit prêt à accueillir et à
gérer la ruée de ce matin. Les horaires vont être modifiés. On ira de 7
h 00 au lieu de 9 heures habituellement jusqu'à minuit, rassure-t-on du
côté de l'institution. ''Les dispositions prises sont d'ordre technique
car nous sommes une structure technique'', soutient notre source. Ceci
pour expliquer que la clôture est maintenue pour ce jour à minuit. A la
CEI on dit ne pas vouloir prendre de liberté avec les dispositions du
code électoral et qu'après ce délai légal, le reste appartient au
Gouvernement qui peut prendre des ''décisions politiques'' pour orienter
le cours normal des choses. (...) La réalité est là : les candidats ne
sont pas prêts, les documents constitutifs du dossier de candidature
sont difficiles à obtenir. Que va faire la CEI, qui selon la loi, doit
recevoir au plus tard, 45 jours avant le scrutin les candidatures ?
Va-t-elle accepter les dossiers et donner encore quelques jours pour
compléter les dossiers ? Que va faire le Gouvernement ? Va-t-il encore
proposer des arrangements politiciens ? Si tel est le cas, ces
arrangements vont-ils tenir compte des aspirations de l'opposition,
notamment le FPI et même les partis membres du CPD, comprenant
l'opposition dite ''modérée'' et non radicale ?





 





 





Municipales et Régionales du 24 février 2013 : La CSCI
demande le report des élections





 





Le Mandat, Le Quotidien d'Abidjan -

Les échéances électorales à venir suscitent beaucoup de débats aussi
bien au sein de la classe politique qu'au niveau de la société civile
ivoirienne. Les avis restent partagés sur le respect de la date du
dimanche 24 février prochain. ''Les mesures récentes prises par la
CEI : la position de la CSCI'' tel était un des sous-thèmes abordé par
la convention de la société civile ivoirienne (CSCI) à l'inauguration de
ses conférences publiques trimestrielles
qui s'est tenue hier,
mercredi 9 janvier, à son siège à Cocody. A cette inauguration, une
déclaration a été lue par la CSCI relative à la situation sociopolitique
en Côte d'Ivoire, par la voix de son coordinateur national, Dr Kouamé
Christophe. Au titre des élections municipales et régionales couplées
dans cette déclaration est mentionnée: ''La modification du code
électoral en décembre 2012, à moins de 6 mois des élections du 24
février 2013, et le début tardif d'une large sensibilisation de la
population risquent de raviver les violences électorales, mettant ainsi
en mal les acquis du processus de normalisation du pays''. Dans ladite
déclaration, la convention de la société civile ivoirienne s'est réjouie
du couplage des élections municipales et régionales, tel qu'elle a eu à
le recommander lors de son dernier rapport sur les élections
législatives en avril 2012, en vue d'optimiser les moyens et les
conditions d'organisations des élections. Mais toutefois, elle affirme
que pour une première expérience en Côte d'Ivoire, s'agissant des
élections couplées, aucune action de sensibilisation n'a encore été
réalisée auprès de la population, à majorité analphabète. Et qu'il
n'existe pas de cadre permanent d'échanges et de communication avec la
société civile pour le partage d'informations en vue de contribuer à la
gestion transparente du processus. (...) La convention de la société
civile ivoirienne recommande à la CEI de reporter les élections
municipales et régionales en vue du respect scrupuleux du protocole
additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et de la bonne gouvernance.
Mais, surtout d'établir les conditions favorables à la tenue d'élections
crédibles, transparentes et paisibles. Et pour la CSCI, cela passe par
de larges sensibilisations de 3 mois au moins, de l'implication des
organisations de la société civiles (OSC) à tous les niveaux, du
renforcement de la confiance entre la CEI et les autres partenaires du
processus. [...]





 





 





Duncan invite le FPI à reprendre le dialogue





 





L'Inter, Le Jour plus -

Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, appelle la parti de
l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien
(FPI, opposition), à reprendre le dialogue, deux jours après l'ouverture
de nouvelles discussions entre le pouvoir et l'opposition au sein du
cadre permanent de dialogue (CPD), auxquelles le parti de gauche n'a pas
pris part. Regrettant l'absence du FPI à ces consultations, M. Duncan a
insisté auprès du président par intérim du FPI, Miaka Ouréto et ses
camarades à revenir prendre leur place au sein de cette plate-forme de
dialogue, rapporte l'AIP, qui cite le journal pro-gouvernemental.





 





 





Sécurisation de l'Ouest : Fin des manœuvres militaires
ivoiro-libériennes





 





L'Inter -

Les manœuvres militaires ivoiro-liberiennes ont pris fin à l'Ouest aux
frontières de la Côte d'Ivoire et du Liberia. L'information émane du
Bureau d'information et de presse de l'Armée. «Les manœuvres
militaires conjointes ''GOLDEN GATE'' dans la zone frontalière entre la
Côte d'Ivoire et le Libéria, dont le lancement officiel a eu lieu le 23
décembre 2012 à Prolo, ont effectivement pris fin le 3 janvier dernier
dans la même localité, en présence des Colonels Gaoussou Soumahoro et
Arron Johnson, représentant respectivement les Chefs d'État-major des
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et des Forces Armées
Libériennes (AFL)
», note le communiqué, qui relève que ces manœuvres
ont été marquées par des étapes d'exercices de grande envergure, à
savoir : «les patrouilles nautiques sur le plan d'eau du fleuve
Cavally, les reconnaissances offensives terrestres, les contrôles de
zones, les surveillances aériennes et héliportage d'unités commandos,
les actions civilo-militaires (séance de vaccinations, réhabilitation de
centre de santé, dons de tables bancs et de produits pharmaceutiques)
».
Pendant dix (10) jours, les soldats des deux Armées ont rivalisé
d'ardeur et de courage sur le théâtre des opérations pour dompter les
vicissitudes du terrain. Ces manœuvres militaires, note le communiqué,
ont permis aux fantassins libériens et ivoiriens, pendant cette période
des fêtes de fin d'année, de s'aguerrir aux techniques de terrain pour
le renforcement des capacités opérationnelles. [...]





 





 





Gagnoa / Recherche d'armes de guerre Le secrétaire
national du Fpi chargé du fromager arrêté par les Frci





 





Soir Info -

Les populations de Gagnoa en général et les militants du Front populaire
ivoirien de la région du Gôh en particulier, se sont réveillés avec une
nouvelle inattendue, ce mercredi 9 janvier 2013. Un des responsables
du         parti, Bili    Gbalou Joachim, secrétaire national chargé des
fédérations d'Oumé et de Gagnoa, avait été arrêté, tôt le matin, et
était supposé être dans les locaux des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire, précisément à la caserne de la compagnie de la gendarmerie de
la capitale du fromager. L'information a été donnée au domicile familial
sis au quartier Babré par dame Koudouo, l'épouse de l'ex-fédéral Fpi de
Gagnoa. (...) Au moment où nous mettions sous presse, nous apprenions, de
sources concordantes, que les Forces républicaines, dans la logique de
recherche d'armes, avaient conduit Bili Gbalou à Broudoumé, son village
natal à 6 km d'Ouragahio, précisément dans sa plantation de palmier à
huile pour y continuer les fouilles.





 





 





Désarmement / 1 470 ex - combattants déposent 1440 armes





 





Fraternité Matin -

Le directeur de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la
réintégration (Addr), Fidèle Sarassoro, a lancé, le jeudi 25 octobre, à
l'ex-3e bataillon d'infanterie d'Anyama, sa première opération à la tête
de cette structure. Il s'agissait de démobiliser, désarmer et mettre à
la disposition du ministère de la Justice, 2 000 ex-combattants en vue
de leur réintégration. Un peu plus de deux mois après le lancement de
cette opération, des sources proches du dossier en dressent le bilan. Au
7 janvier, ce sont, au total 1 470 ex-combattants, soit 76 filles et 1
394 garçons, qui ont été effectivement dé- mobilisés et désarmés. Ils
ont déposé 1 440 armes de différents types et 14 950 munitions. 99,4% de
ces jeunes se sont volontairement soumis au texte de dépistage du
Vih/Sida. Bien entendu, les résultats de ces textes sont confidentiels.
Selon nos sources, des 1 470 éléments concernés, 1 400 ont été jugés
aptes à effectivement intégrer le corps des gardes pénitentiaires. 443
de ces heureux élus sont affectés dans un centre de formation à Bouaflé,
576 dans des prisons de l'intérieur du pays, 350 à la Maison d'arrêt et
de correction d'Abidjan (Maca) et 31 en attente d'être affectés parce
que leur santé nécessitait des soins médicaux avant affectation (qu'ils
ont finalement reçus). [...]





 





 





Déstabilisation du pouvoir Ouattara par les pro-Gbagbo :
Des ex-combattants recrutés





 





Le Jour plus –

Se disant abandonnés par le pouvoir et voir et les autorités
ivoiriennes, les ex-combattants sont en proie aux ennemis de la paix en
Côte d'Ivoire. Selon eux, après avoir servi pour la cause de la nation,
ils n'ont point eu de matricule, ni même de fichiers dans les bases de
données de l'armée. Et tapis dans l'ombre, les stratèges en coups tordus
contre les institutions de la République n'ont pas abandonné leur
dessein, celui de nuire au pouvoir Ouattara. En dépit des appels
incessants lancés par le Chef de l'Etat pour la conjonction des efforts
afin d'atteindre le point d'achèvement de l'initiative de la
réconciliation nationale et paix durable, les pro-Gbagbo ne démordent
pas. Ces têtes fêlées qui pensent vivre une partie d'un film d'horreur,
en pensant à leur mentor embastillé à la prison de Scheveningen, veulent
mettre fin vaille que vaille au régime installé de haute lutte en Côte
d'Voire. Et pour eux, tous les coups sont bons et permis. Entre les
attaques sporadiques des positions des Frci, élargies depuis quelques
temps à la gendarmerie, les sorciers en stratégie de déstabilisation
veulent en finir avec les autorités. Leur dernière trouvaille, c'est de
miser sur les ex-combattants et autres ex-soldats démobilisés des Forces
nouvelles qui se disent « trahis ». Pour eux, la chaine de griefs est
longue. Leurs familles abandonnées, des amputées sans assistance, vision
floue sur le processus confié à l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation et la réinsertion. Autant d'inquiétudes qui tourmentent
leur esprit et qui font de ces jeunes [et souvent vieux] ex-combattants
une cible privilégiée par les déstabilisateurs de la République. Dans la
ville d'Abidjan, certains de ces déçus ne se cachent plus, sur
l'ensemble des quartiers mais surtout à Abobo et Anyama, pour dire leur
disponibilité à se mettre au service des assaillants du Ghana. [...]





 





 





Laurent Akoun : Le procès reporté au 16 janvier





 





Le Démocrate, Le Nouveau Réveil, L'Inter, Le Jour plus,
Le Nouveau Courrier, Le Mandat, L'Expression -

Le procès en appel de Laurent Akoun a été reporté au mercredi 16 janvier
prochain, indique un communiqué de son parti le FPI. Selon le texte, la
décision de report a été prise par la Cour d'appel aux environs de 10h,
alors de Akoun avait été déjà conduit au palais de justice où l'audience
devrait démarrer à 14h. « A la surprise générale, l'heure de l'audience
a été avancée », précise ce communiqué du Fpi, parvenu à notre
rédaction.





 





 





Crimes postélectoraux : Dogbo Blé de nouveau devant les
juges





 





L'Expression -

Le général Dogbo Blé revient devant la justice. L'ancien patron de la
garde républicaine devait être entendu ce jeudi dans l'affaire de
l'assassinat de l'homme d'affaires français, Yves-Lamblin, Pca de Sifca,
et trois de ses collègues lors de la crise postélectorale. Une source
proche du dossier a annoncé le report de l'audience à une date
ultérieure. « L'ancien commandant de la garde républicaine, proche de
l'ancien président, Laurent Gbagbo, est détenu à l'école de la
gendarmerie », a révélé son avocat. Le général Dogbo Blé, accusé de
complicité dans l'assassinat du colonel major Dosso Adama, a été
condamné à 15 ans de prison fermes. Enlevés le 4 avril 2011 à l'hôtel
Novotel au Plateau, Yves Lambelin, Chelliah Pandian, DG de Sania Cie,
Raoul Adeossi, assistant du Pca, "ont été déclarés morts. Après plus de
68 jours, les investigations menées par les autorités ivoiriennes et
françaises convergent vers le général Dogbo Blé et ses hommes. L'ancien
homme fort du régime déchu devra aussi répondre de l'assassinat du
général Robert Guéi et de sa famille après l'affaire Yves-Lamblin.





 





 





La Chine prête 250 milliards de FCFA à la Côte d'Ivoire





 





L'Inter, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent d'Abidjan -

La république populaire de Chine à travers Exim Bank a octroyé un prêt
de plus de 250 milliards de FCFA soit 500 millions de dollars américains
pour la réalisation du projet d'aménagement hydroélectrique de Soubré
dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire. La partie ivoirienne remboursera
cet important prêt avec un taux de 2% par an sur 20ans avec une grâce de
9 ans. La signature de cet accord de prêt a eu lieu ce mercredi à la
primature entre le chef du gouvernement ivoirien et l'ambassadeur de
Chine en Côte d'Ivoire en présence de ministres ivoiriens et de
représentants d'Exim Bank. Le chef du gouvernement ivoirien a rappelé à
cet effet que le projet d'un coût global de 331 milliards de FCFA a été
financé à hauteur de 85% par la Chine.