REVUE DE PRESSE DU JEUDI 07 FEVRIER 2013

7 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 07 FEVRIER 2013








Affoussiata Bamba et Bert Koenders parlent de paix et de réconciliation




 




Agence
Ivoirienne de Presse (AIP) -

La ministre de la communication, Affoussiata Bamba-Lamine a rendu mercredi une
visite de courtoisie au représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en
Côte d'Ivoire, Bert Koenders au cours de laquelle les deux personnalités ont
pris l'engagement de soutenir la réconciliation nationale en cours par le
renforcement de la communication.




 





Remerciant  Koenders pour les efforts en faveur de la réconciliation,
Affoussiata Bamba a indiqué que l'ONUCI demeure un soutien important pour le
retour total de la paix en Côte d'Ivoire. 
Le représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU a pour sa part rassuré la ministre Bamba-Lamine quant à la
disponibilité de ses hommes à soutenir la Côte d'Ivoire après la crise post
électorale qui a fait plus de 3000 victimes.
 




 




Pour
cette visite de courtoisie, la ministre de la communication était accompagnée de
la directrice centrale de l'AIP, Mme Barry Sana Oumou, du directeur général de
l'ISTC, Alfred Dan Moussa ainsi que quelques membres de son cabinet.




 




 





Médias / Afoussiata Bamba-Lamine:

"Il est important pour mon département de collaborer
avec l'Onuci"




 





Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil -


Visite de courtoisie. C'est l'essentiel qui ressort de la rencontre, hier, entre
la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe
du gouvernement et le représentant spécial de l'Onuci, Bert Koenders, à
Attécoubé. Ce fut l'occasion pour Mme Affoussiata Bamba-Lamine, après avoir
apprécié l'énorme travail abattu par l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire pour le retour de la paix, de réitérer la volonté du gouvernement
d'entretenir de bonnes relations avec l'institution : «Il est important pour
le ministère de la Communication qui est un outil important pour le gouvernement
de travailler avec l'Onuci. Nous voulons voir concrètement, à travers cette
visite, quels sont les éléments de collaboration que nous pouvons mettre
ensemble entre nos deux entités»
. Et de poursuivre : «Nous sommes dans un
contexte de réconciliation et de retour de la paix. Dans ce cadre-là, il est
important que nous puissions harmoniser ou ajuster nos points
de vue afin
de pouvoir travailler ensemble pour le bonheur des Ivoiriens et le développement
de notre pays»
. Elle ajoutera également que l'Onuci est un soutien important
pour son département dans le cadre du renforcement des capacités des
journalistes et de tout le secteur des médias. La ministre de la Communication a
mentionné que la question de l'aide de l'Opération aux structures sous tutelle a
été abordée, notamment à l'Institut des sciences et techniques de la
communication (Istc) et à l'Agence ivoirienne de presse (Aip). Affoussiata
Bamba-Lamine n'a pas manqué de dire que son appui pour faire aboutir les
négociations entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien (Fpi) est
aussi attendu. Bref, elle a indiqué que l'actualité politique a été couverte
dans son ensemble.




 




Le
représentant spécial de la mission onusienne, Bert Koenders, tout en appréciant
le sens de cette visite, a donné son avis sur le dernier rapport de Reporters
sans frontières
(Rsf) sur la liberté de la presse qui a vu la Côte d'Ivoire
gagner 69 places : «C'est une bonne nouvelle pour le pays. Reporters sans
frontières est une organisation importante. La liberté de la presse est très
importante. Alors, s'il y a des avancées, il faut les saluer. Nous travaillons
ensemble pour la communication dans le pays».
S'agissant de l'appui de son
institution au secteur de la presse, il dira qu'elle n'a pas pour vocation
d'imposer son point de vue, mais d'aider sans discrimination. Il a donc assuré
la ministre de la Communication de tout son soutien.




 




 





Après la débâcle aux législatives partielles / La tension monte au Rdr




 





Soir Info -

e
Rassemblement des Républicains (Rdr, parti au pouvoir) a perdu de façon
spectaculaire les élections législatives partielles organisées dans six
localités en Côte d'Ivoire, le dimanche 3 février 2013. Aucun siège n'a été
remporté par le parti présidentiel. Comme il fallait s'y attendre, ce fiasco sur
toute la ligne, fait monter la tension (déjà perceptible avant le scrutin) au
sein des Républicains ivoiriens. Plusieurs cadres et militants de cette
formation politique, nous ont joint par téléphone, hier mercredi 6 février 2013,
pour non seulement manifester leur colère suite à la défaite enregistrée mais
aussi, pour donner, ce qui apparaît à leurs yeux comme les raisons de la débâcle
du 3 février dernier. Dans l'ensemble, les militants du Rdr en veulent à la
direction de leur parti pour les avoir abandonnés après la prise effective du
pouvoir à partir du 11 avril 2011. ''Depuis que le parti est pouvoir, nos
dirigeants ne s'occupent plus de nous. Ils ont coupé avec la base. Ce qui les
préoccupe, ce sont les postes juteux pour eux et pour leurs parents. Ils ne se
souviennent de nous que lorsque les élections approchent. Nous n'accepterons
plus jamais ça''. Tels sont les propos d'un secrétaire de section, qui résument
les récriminations de plusieurs militants de base qui nous ont joint. Ceux-ci
n'ont pas manqué de dénoncer ''la complaisance et le favoritisme'' qui ont cours
au niveau de leur parti notamment au niveau des choix des candidats. (...)  La
révolte des militants lors des dernières élections partielles, est un signal
fort que nous voulons lancer à la direction du parti. Si les choses ne changent
pas, nous allons boycotter les élections en vue'', ont averti quasiment en
chœur, des militants qui avaient la voix chaude au bout du fil. (...) Les griefs
des militants sont aussi dirigés vers le président du Rdr qui se trouve être le
Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara. ''Nous avons
l'impression que le président a délaissé le Rdr. C'est vrai qu'il a beaucoup de
charges au niveau de l'Etat. Mais il faut qu'il remette de l'ordre dans le parti
qui l'a porté au pouvoir. Après cette défaite aux partielles, nous attendons des
décisions courageuses de sa part. La direction a failli, et les choses ne
peuvent pas demeurer en l'état. Il faut un congrès pour tirer les leçons et
reprendre la mobilisation'', ont martelé des cadres, militants, et sympathisants
de la formation au pouvoir en Côte d'Ivoire. [...].




 




 





Risque d'affrontement à Bouna




 





L'Inter -

Le choix de la tête de liste du Rassemblement des républicains (RDR), opéré en
faveur de M. Palé Oulo Sib, n'est pas du goût de Camara Loukimane, un cadre du
même parti, qui a décidé de protester contre la décision de son parti. Se disant
victime de ce qu'il qualifie ''d'acte tribal'' contre sa personne, le
Directeur général de la Sicogi a organisé, la semaine dernière, une marche à
Bouna pour protester contre ce choix, et a décidé de multiplier des actions dans
les jours à venir. Son porte-parole, Kamara Oumar que nous avons joint, le mardi
5 février 2013, a affirmé que le choix du directoire du RDR a été influencé par
certains cadres politiques de Bouna. «Les populations Lobi de Bouna n'étaient
pas contre la candidature de M. Kamara Loukimane. Mais c'est plutôt des cadres
de Bouna qui ont manigancé tout cela, en exigeant auprès du directoire du RDR,
un choix auquel ils adhèrent. Parce qu'ils disent qu'ils ne voteront pas pour un
candidat qui ne sera pas de leur bord ethnique
», a-t-il indiqué. Kamara
Oumar estime que «depuis le 10 janvier, le nom de la tête de liste était
connu, mais n'a pas été révélé sauf seulement la semaine dernière
». Cela se
justifie, selon lui, par la ''pression'' faite par lesdits cadres de
cette communauté ethnique, pour changer le verdict en faveur de M. Palé Oulo
Sib. Une chose, a-t-il annoncé, que son mentor et ses partisans ne comptent pas
admettre. «Nous allons continuer à manifester jusqu'à ce que le choix soit
porté sur M. Camara Loukimane
», a indiqué notre interlocuteur. Joint par
téléphone également sur sujet, Til Pouété Sansan, député de Bouna et partisan de
candidat choisi par le RDR, a regretté une telle attitude ''qui ne garantit
pas du tout la quiétude à Bouna, une localité d'environ 98000 âmes, selon le
recensement de 1998, et composée de trois grands groupes ethniques dont les
Koulangos, les Lobis, et les Malinké''
. D'après lui, «c'est après
plusieurs investigations sur les potentialités de chaque candidat que le
directoire du RDR a décidé de retenir le colonel Palé Oulo Sib comme sa tête de
liste dans le Boukani. Et connaissant ma zone, j'estime que ce choix est à
saluer. Sur les six députés du Bounkani, 03 fédèrent autour de sa personne en
plus du soutien des autres élus
», a-t-il révélé. Le député de Bouna a donc
souhaité que le débat sur l'ethnie ne prenne pas le dessus dans les élections
locales. Un scrutin qui s'annonce dans une atmosphère électrique entretenue par
les deux camps.




 




 





Municipales et régionale : Des têtes de liste vont changer au Rdr




 




Le
Jour plus -

La
date des prochaines élections municipales et régionales en Côte d'Ivoire ont été
repoussées. Les différents partis politiques ont une marge de manœuvre pour
réajuster des positions. Au Rassemblement des Républicains (Rdr), le secrétariat
général a pris la pleine mesure des derniers résultats des partielles du
dimanche dernier. Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rdr a fait
diagnostic du malaise qui a pris son parti depuis la publication des listes aux
prochaines joutes électorales. Et cela a un déteint sur les résultats des
partielles où le Rdr a fait un fiasco total, aucun siège remporté. Bien que le
parti soit majoritaire à l'Assemblée nationale et de surcroit au pouvoir. En
effet, hier à la rue Lepic, le ministre Amadou Soumahoro a disséqué les
résultats rendus publics par la Commission Electorale indépendante (Cei). Il
s'est vite rendu compte qu'il y a eu un fort taux d'abstention, plus de 70%.
Alors il dit avoir compris le message fort à leur envoyé par les militants de
base. « Nous avons compris nos militants. Nous tiendrons compte de leur message.
Nous savons que vous êtes impatients et que chacun voudrait bénéficier des
fruits de la longue lutte pour accéder au pouvoir. Restons calme, les lignes
vont bouger. Bientôt j'entreprendrai une tournée dans les bases pour informer et
dissiper certains malentendus pour que le Rdr soit victorieux aux élections
municipales et régionales » a clarifié « Tchomba ». Selon le Amadou Soumahoro,
le résultat du Rdr aux partielles est un test pour comprendre que les plaintes
des militants sont fondées. Et qu'il va falloir changer de fusil d'épaule avant
d'affronter les prochaines élections. « L'échec à Issia et Koumassi est une
leçon pour nous, car à partir de ces résultats nous jaugeons nos forces dans
certaines partie du pays. Malgré ce résultat, nous sommes le plus grand parti de
Côte d'Ivoire. Nous travaillons à ne pas les décevoir et nous resterons toujours
en phase avec nos bases » a t-il poursuivi. Avant de conclure que des
ajustements et des corrections sont nécessaires au niveau des têtes de liste
avant les prochaines élections.




 




 





Demande de loi d'amnistie / Comment le Fpi veut effacer ses crimes




 





L'Expression -


L'ex-parti présidentiel veut-il aller réellement à la réconciliation     ? En
plein dialogue avec le gouvernement, le Fpi croit avoir sorti l'arme fatale pour
contraindre les autorités à libérer les pro-Gbagbo incarcérés et à cesser toutes
poursuites judiciaires contre ceux qui continuent de fuir la justice. Outre le
tête-à-tête Ouattara-Gbagbo qu'ils réclament, le président du Fpi, Sylvain Miaka
Ouretto, et ses camarades font de l'adoption d'une loi d'amnistie, une nécessité
pour espérer réconcilier les Ivoiriens. Les frontistes entendent amen- er le
gouvernement à faire table rase du passé récent de la Côte d'Ivoire. En termes
clairs, le Fpi veut passer par pertes et profits les crimes commis pendant la
crise postélectorale. Après avoir laissé faire les jeunes patriotes, auteurs des
pires exactions, fermé les yeux sur l'article 125 de Charles Blé Goudé, nié les
nombreux crimes commis par son régime, le Fpi met aujourd'hui sur la table de
discussion, la loi d'amnistie. Mais l'ancien parti au pouvoir ne s'arrête pas
là. Dans le dialogue engagé avec le gouvernement, le Fpi qui avait donné sa
bonne foi à discuter franchement, en fait curieusement un préalable à la
réconciliation. Comment les anciens refondateurs peuvent-ils en être à demander
l'adoption d'une loi d'amnistie, après avoir rejeté toute responsabilité dans
les crimes commis durant cette crise postélectorale ? A la vérité, en évoquant
la grâce, le Fpi finit par reconnaître les faits qui lui ont été reprochés.
Demander l'amnistie n'est pas mauvaise chose en soi. Mais la désinvolture avec
laquelle les frontistes s'y prennent n'est pas de nature à faciliter la
réalisation de leur vœu. Les autorités ivoiriennes ne sont pas opposées à la
réconciliation. (...) Miaka et les siens auraient avoué publiquement les crimes
qui leur sont reprochés et humblement demandé pardon, que le gouvernement
n'aurait pas attendu une réclamation émanant du parti de la rose, pour amnistier
tous ceux qui sont accusés de crimes. Au sein de l'ancien régime, certains font
de cette amnistie un droit, se référant à la loi d'amnistie du 6 août 2003 qui
passait l'éponge sur tous les crimes commis après le 18 septembre 2002. [...]




 




 





Arrestation des pro-Gbagbo au Ghana / Le gouvernement hausse le ton : "nous
traquerons tous ceux qui s'en prennent à la Côte d'Ivoire"




 





L'Inter, Fraternité Matin, Soir Info -

Le gouvernement ivoirien est déterminé à faire extrader vers la Côte d'Ivoire,
les Ivoiriens, en l'occurrence tous les proches de l'ancien régime, si ceux-ci
s'adonnent à des actions subversives. C'est ce qui ressort de la conférence de
presse du porte-parole du gouvernement, Koné Bruno Nabagné, à l'issue d'un
Conseil des ministres qui s'est tenu hier mercredi 6 février au Palais
présidentiel au Plateau. Selon le porte-voix du gouvernement, les bonnes
relations entre la Côte d'Ivoire et ses voisins favorisent l'exécution des
mandats d'arrêt lancés par la justice contre les pro-Gbagbo réfugiés à
l'extérieur. «Le principe est que tous ceux qui vont s'en prendre à la Côte
d'Ivoire, qui vont s'en prendre à la sûreté de l'Etat des Ivoiriens, vont être
poursuivis, et traqués. Nous avons des pays amis et ces pays nous aideront dans
la traque de ces personnes-là. Je pense que c'est le lieu d'ailleurs de saluer,
le Chef de l'Etat l'a clairement dit, la bonne coopération qu'il y a avec le
Ghana sur ces questions-là
», a-t-il soutenu. Même s'il a refusé de livrer le
nombre de personnes extradées le lundi, pour Koné Bruno, les pro-Gbagbo doivent
rentrer dans les rangs. Le disant, il s'est appuyé sur l'organisation des
élections locales auxquelles doivent prendre part les Ivoiriens qui veulent
jouer un rôle politique. «Il s'agit aujourd'hui pour les uns et les autres de
rentrer dans le rang. Il y a des principes démocratiques et il y a des élections
qui ont lieu en Côte d'Ivoire. Donc quand on veut exercer une responsabilité
politique, on rentre dans ces principes-là et quand il y a une élection, on se
porte candidat à cette élection. C'est tout ce que nous demandons
», a-t-il
interpellé. A la question de savoir pourquoi il y a un manque de communication
dynamique autour des derniers extradés, il a répondu laconiquement que le
gouvernement ne veut pas donner à ces choses-là l'importance qu'elles n'ont pas.




 




 




Des
pro-Gbagbo en exil soupçonnent des espions de les livrer




 





L'Inter -

Des pro-Gbagbo en exil pensent avoir découvert la source de leur malheur. Sur
les réseaux sociaux, sous la plume d'Alain Toussaint, ex-conseiller de l'ancien
président Laurent Gbagbo, ils disent avoir découvert ceux qui les infiltrent
pour les livrer ensuite au pouvoir d'Abidjan. Selon M Tous- saint, il s'agit de
deux personnes de nationalité togolaise. Ils ont été présentés comme des
sous-traitants des services de renseignements de deux "grands" pays et très
actifs au Ghana, au Bénin et au Togo. «Ils bénéficient de la complicité de
certains "patriotes" réfugiés», selon l'ex-conseiller de Gbagbo. Les pro-Gbagbo
en exil veulent se mettre ainsi à l'abri au moment où plusieurs d'entre eux sont
extradés à





Abidjan.




 




 





Arrêtés et extradés : Ce qui attend les pro-Gbagbo




 




Le
Démocrate -

Le
porte-parole du gouvernement, le Ministre Bruno Koné Nabagné s'est voulu on ne
peut plus clair sur la suite à donner aux proches de l'ancien président Laurent
Gbagbo arrêtés et extradés du Ghana. Face à la presse hier, il a levé un coin de
voile sur la question. En effet, selon lui, « désormais, tous ceux qui s'en
prendront aux intérêts de l'Etat seront poursuivis. Grâce à la bonne
collaboration avec les Etats frères, tous les contrevenants en exil seront
extradés et répondront de leurs actes. Quand on perd des élections, il faut
respecter les règles du jeu démocratique ». En un mot comme en mille, tous les
pro-Gbagbo en exil non seulement seront extradés mais ils répondront de leurs
actes devant les tribunaux. C'est ce qui ressort de la déclaration du
porte-parole du gouvernement.




 




 





L'arrestation de Blé Goudé, Abéhi, Dibopieu livre ses secrets : Tout sur le coup
d'Etat baptisé « Opération épine »




 




Le
Jour plus –

Les
autorités ghanéennes viennent de respecter leur parole donnée. Elles ont
toujours soutenu que le territoire ghanéen ne servira jamais de base arrière aux
déstabilisateurs de la Côte d'Ivoire. Elles viennent de joindre l'acte à la
parole en empêchant certains activistes de Laurent Gbagbo à mettre le feu en
Côte d'Ivoire. La solution toute trouvée par le Ghana a consisté à démanteler le
réseau des déstabilisateurs, selon notre informateur résidant au Ghana. « C'est
bel et bien un coup d'Etat qui vient d'être déjoué, depuis le Ghana », indique
notre interlocuteur. Cette opération à l'en croire a été baptisée « l'Opération
épine ». Mais contre toute attente, l'opération épine n'aboutira pas grâce aux
engagements pris par les autorités de ce pays voisin face au président Alassane
Ouattara. L'officier supérieur de la gendarmerie, Jean Noël Abéhi est le cerveau
de cette opération, selon la source. Des civils comme Charles Blé Goudé et Jean
Yves Dipopieu, deux ex-dirigeants de la Fédération estudiantine et scolaire de
Côte d'Ivoire et bien d'autres partisans du Woody s'apprêtaient à lancer leur
offensive le 31 mars prochain, toujours selon la même source. Cette date a été
choisie parce qu'elle marque le deuxième anniversaire de l'offensive des FRCI
sur Abidjan, le 31 mars 2011. En effet, c'est à cette date que les jeunes
militaires ivoiriens venus des ex-zones CNO ont décidé de faire partir Laurent
Gbagbo du pouvoir qu'il avait perdu dans les urnes. L'opération épine à en
croire notre source, consistait donc à attaquer la Côte d'Ivoire sur trois
fronts. Le Front Est était composé de gendarmes, le front Ouest par des marins
et policiers en cavale depuis la chute de Laurent Gbagbo. Le troisième front est
le front d'Abidjan. A ce niveau, ce sont des militaires, miliciens pro-Gbagbo et
plusieurs mercenaires libériens qui devraient se faire attendre. Mais à quoi
devrait aboutir un coup d'Etat en Côte d'Ivoire quand on sait la présence des
Fores françaises, Onusiennes et des FRCI sur le terrain ? La question reste
posée. Mais toujours est-il que les pro-Gbagbo ne veulent pas attendre que la
Côte d'Ivoire devienne un pays émergent sous le régime du président Alassane
Ouattara. Pour ce faire, il faut faire entendre des bruits de canons en Côte
d'Ivoire pour empêcher les bailleurs de fonds et les opérateurs économiques de
respecter leurs engagements en Côte d'Ivoire.




 




 





Humanitaire / Le CICR lutte pour la dignité des détenus de la crise
post-électorale




 





L'Inter -


''Discuter des conditions de détention, réfléchir sur des conditions concrètes
aux problèmes rencontrés dans les établissements pénitentiaires ivoiriens''.
Tels sont les objectifs visés par l'atelier organisé par le Comité International
de la Croix-Rouge (CICR) et le ministère de la Justice, des droits de l'homme et
des libertés publiques de Côte d'Ivoire les 31 janvier et 1er février dernier.
Selon le communiqué de la rencontre, à notre rédaction, cet atelier s'est
inscrit dans le cadre du dialogue continu que le CICR entretient avec les
autorités ivoiriennes dans le but de contribuer à l'amélioration des conditions
de détention des prisonniers. Pendant ces deux journées, les participants ont
discuté des solutions concrètes adaptées aux problèmes qui ont été identifiés
par des responsables pénitentiaires. Mme Monique Cretol, coordinatrice du
département protection de la délégation régionale du CICR à Abidjan, a révélé
des visites dans les cellules en vue de veiller à ce que les détenus soient
traités avec humanité, dans le respect de leur dignité, indépendamment des
raisons qui ont motivé leur détention. En 2012, ce sont plus de 7900 détenus qui
ont bénéficié de la visite des délégués du CICR dans 69 lieux de détention
provisoires et permanents sur l'ensemble du territoire, selon les informations
livrés par les responsables de cet organisme.




 




 





Refus de dénoncer les exactions du régime Ouattara : Un chercheur d'Human Rights
Watch accuse la France de Hollande




 




Le
Nouveau Courrier -

Les
mêmes causes produisent les mêmes effets." Ces derniers mois, j'ai entendu des
avocats ivoiriens, chauffeurs de taxi et représentants de la société civile
employer cette expression pour décrire les perspectives incertaines de
réconciliation en Côte d'Ivoire tant que le gouvernement Ouattara n'instaurera
pas une justice impartiale et ne mettra pas fin aux abus des forces de sécurité.
Mais cette phrase s'applique tout aussi bien à la France, partenaire clé de la
Côte d'Ivoire, qui n'a pas publiquement fait de la question des droits humains
une priorité dans sa relation diplomatique avec Abidjan.




À
l'issue de la crise postélectorale de 2010-2011, l'économie ivoirienne a
redémarré et les infrastructures ont été reconstruites. Alassane Ouattara, en
éminent économiste, a privilégié la bonne gouvernance et l'attraction
d'investissements, le regard bien sûr tourné vers la France. Mais cette
stabilité en Côte d'Ivoire reste fragile, parce que le gouvernement ne s'est pas
attaqué aux causes profondes des violences, notamment le conflit foncier,
l'omniprésence d'armes légères et surtout la culture de l'impunité parmi les
forces armées. Alors que la justice progresse contre le camp de l'ancien
président Laurent Gbagbo, les autorités ivoiriennes n'ont toujours pas arrêté ni
inculpé un seul membre des forces pro-Ouattara qui ont, elles aussi, commis des
crimes graves.





La voix du gouvernement Hollande reste remarquablement silencieuse




Après
une inquiétante vague d'attaques contre des installations militaires en août
2012, des soldats ont arbitrairement arrêté des centaines de jeunes hommes issus
de groupes ethniques perçus comme pro-Gbagbo et soumis beaucoup d'entre eux à
des traitements inhumains, voire à la torture. Un jeune homme que j'ai interrogé
avait été arrêté, battu et obligé de payer une somme exorbitante pour sa
libération, sans preuve. Il décrit le danger de ces abus: "Si quelqu'un me
demande demain de prendre une arme et de combattre les FRCI [l'armée], je ne
sais pas ce que je dirai. Lorsque des personnes ont été dépouillées de tout,
lorsqu'il ne leur reste que la haine... nous sommes bien loin de la
réconciliation."




Des
diplomates et de hauts représentants des Nations Unies, ainsi que des
organisations nationales et internationales de défense des droits humains, ont
exprimé leurs préoccupations quant à cette situation. Mais une voix est restée
remarquablement silencieuse : celle du gouvernement Hollande. [...]




 




 





Changement à la tête de la Cdvr / Fologo proposé




 





Soir Info -

A deux
mois de la fin du mandat de deux ans de Charles Konan Banny à la tête de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), le Collectif de la société
civile pour la paix en Côte d'Ivoire (Cscpci) s'est prononcé sur le
fonctionnement de l'Institution. Dans une déclaration dont copie nous est
parvenue le mercredi 6 février 2013, son président Herman Koffi a appelé à un
changement à la tête de la Cdvr. « (...) Nous souhaitons un changement de cap
dans l'intérêt de la nation. Nous proposons que le chef de l'Etat choisisse une
nouvelle personnalité pour diriger la Cdvr. Nous pensons qu'il serait judicieux
d'envisager la nomination de Laurent Dona Fologo à la tête de la Cdvr. Sa simple
présence contribuerait à rassurer l'opposition ivoirienne (...) Le choix de l'ex
président du Conseil économique et social est difficilement contestable par le
fait qu'il a été l'un des acteurs permanents de la vie politique ivoirienne »,
a-t-il déclaré. Herman Koffi pour qui « la Cdvr a totalement échoué dans sa
mission », a dénoncé « la lourdeur de l'organisation, la nonchalance de son
administration » ainsi que « l'opacité de la méthode Banny ».




 




 





Piraterie maritime : Le pétrolier français détourné, libéré hier




 





L'Inter, L'Expression, Soir Info -


Détourné dimanche par des pirates aux larges des eaux ivoiriennes, le pétrolier
français battant pavillon luxembourgeois de la société Sea Tankers, "a été
libéré". Selon l'Afp qui rapporte l'information citant la compagnie basée à
Mérignac (Gironde), le Gascogne a été libéré très tôt mercredi matin. « Les
pirates ont quitté le navire qui est sous le contrôle du commandant », a indiqué
la société. La même source fait savoir que deux des 17 marins à bord "ont été
légèrement blessés et pris en charge médicalement". Mais pour des raisons de
sécurité, la compagnie s'est abstenue d'indiquer la localisation précise du
navire. Pour ce qui concerne la cargaison, la compagnie rapporte qu'une partie
du pétrole a été volée. Le navire était parti du port d'Abidjan avec 3.000
tonnes de gasoil pour une opération de soutage. Après avoir déchargé une partie
de la cargaison, le pétrolier a été détourné à 139 kilomètres du port. Le tanker
français Gascogne, battant pavillon luxembourgeois, appartenant au groupe
français Sea-Tankers, est affrété par une société coréenne. L'équipage à bord
est composé de sept Togolais, quatre Béninois, deux Sénégalais, deux Ivoiriens,
un Chinois et un Coréen. L'annonce du détournement du navire avait fait réagir
le ministère ivoirien des Transports à travers la Direction générale des
Affaires maritimes et portuaires (DGAMP).




 




 





Rassemblement de la Jfpi du 16 février à la place CPI : la rencontre de tous les
dangers !




 




Le
Jour plus –


Engagés résolument sur la route de la paix, la jeunesse de Yopougon entend y
rester. Mais à contrario, le président par intérim du Fpi, Koua Justin veut
vaille que vaille les pousser dans les rues pour assouvir ses dessins inavoués.
Ainsi, le rassemblement auquel il appelle les jeunes de la cité de Yopougon
apparait comme incitation à la révolte. A ce niveau, tous les ingrédients d'un
affrontement entre les jeunes sont quasiment visibles. Pour palier le pire, les
jeunes par la voix de la Jeunesse Unies pour le Développement du District des
Montagnes (Juddem) on demandé lundi dernier au « Baron de Yopougon » au
président de la jeunesse du Fpi de leur laisser un moment de répits. En effet,
le président de la Jeunesse Unies pour le Développement du District des
Montagnes (Juddem), Evariste Yaké, ex-membre de la Galaxie patriotique, entouré
des jeunes de Yopougon a donné sa position sur le meeting projeté par Koua
Justin le 16 février prochain. Ensemble, ils ont fustigé l'attitude de défiance
du président par intérim de la jeunesse du Fpi, vis-à-vis des autorités
ivoiriennes. Les germes d'un clash, d'un débordement sont perceptibles. D'où à
Yopougon le qualificatif de « Meeting de tous les dangers » est sur les lèvres
des populations. (...) Bieu Delphin (Juddem Danané), Zakpa (Juddem Toulepleu) et
Yaké Evariste, on profité de cette tribune pour lancer un appel pressant à Koua
Justin. « Nous disons au jeune Koua que les jeunes de Côte d'Ivoire en général
et ceux de Yopougon en particulier ne veulent plus que leur commune soit une
cité de défiance au régime en place. Et nous lui disons de surseoir à son
meeting du 16 février qui à notre sens est inopportun. Car Laurent Gbagbo n'est
pas détenu en Côte d'Ivoire. Que Justin Koua et ses amis partent à la Haye pour
manifester et là bas ils seront plus entendus par la procureur Fatou Bensouda.
Pour marquer le clou, Evariste Yaké a invité les jeunes de Yopougon à se tenir
prêts et que très prochainement ils seront sollicités pour une grande
mobilisation à la mythique place CPI. Et le but de ce rassemblement sera de
rebaptiser cet espace « Place de la Paix » afin que ce lieu soit désormais
destiné à des manifestations de développement, de cohésion sociale et de paix.




 




 





Grève dans les secteurs de la santé et de l'éducation: Koné Bruno: "Des mesures
seront prises dans les prochains jours"




 





L'Expression, Fraternité Matin, L'Inter, Notre Voie, L'Intelligent d'Abidjan, Le
Nouveau Courrier -

Le
gouvernement a levé le ton face aux différentes grèves entre- prise depuis le
début de la semaine dans le secteur de la santé et de l'Education nationale.
Cette initiative entreprise par les grévistes n'a pas été selon le gouvernement
faite dans les règles de l'art. Hier, au Conseil des ministres, au Palais
présidentiel au Plateau, le président de la République et son commando en ont
longuement débattu. «Le Conseil a longuement discuté de la grève entreprise
depuis deux jours dans le secteur de la Santé et de l'Education. Il a regretté
que les procédures qui sont en vigueur n'aient pas été respectées. Parce que ces
procédures indiquent qu'après épuisement de toutes les voies de recours au
niveau ministériel, des discussions se font avec le Premier ministre. Ensuite,
s'il n'y a pas eu d'accords, les syndicats peuvent déposer leur préavis de
grèves », a déploré Koné Bruno, le porte-parole du gouvernement. Selon lui, le
gouvernement n'entend pas rester muet sur le sujet. «Des mesures seront prises
dans les prochains jours. Les discussions se poursuivent. Le ministre de la
Fonction publique vous fera un compte rendu prochainement », a-t-il précisé. [...]




 




 




Grève
des enseignants du public : Encore des arrestations de syndicalistes, hier




 





L'Inter -

La
traque aux enseignants grévistes continue. Selon les informations données par le
bureau exécutif de l'Intersyndicale du secteur éducatif formel (Isef), hier
encore, des membres de leur organisation ont été arrêtés dans certaines
localités du pays. Il s'agit notamment de Dimbokro, où la veille deux
enseignants avaient déjà été mis aux arrêts et de Daloa. Entre les enseignants
en grève, depuis le début de cette semaine et le gouvernement, en effet, c'est
désormais la guerre. Les enseignants grévistes, d'un côté, maintiennent la
pression avec la paralysie des établissements primaires, du secondaire général
et technique publics. De l'autre, le gouvernement continue de réprimer et de
contraindre par tous les moyens, les ''maitres'' à reprendre la craie dans les
salles de classe. Une option qui bute sur la détermination des grévistes
d'amener l'état à respecter ses engagements vis-à-vis du corps enseignant. Face
à l'indifférence affichée par les enseignants, le gouvernement a décidé de
brandir le bâton en menaçant d'effectuer des ponctions sur les salaires des
concernés. Un bras de fer que dénoncent les syndicalistes, qui déplorent
''l'usage de la force'' pour faire face à des revendications corporatistes.
«C'est manu-militari que nos camarades sont arrêtés à leur domicile, ou dans la
rue, à moto comme ce fut encore le cas à Dimbokro aujourd'hui (hier: ndlr) et
conduits à la justice. Ce sont des arrestations suivies d'une procédure rapide
de condamnation. On assiste aujourd'hui à une vague de répression généralisée.
Nos camarades sont mis aux arrêts et jetés immédiatement en prison. Une grosse
pression est actuellement exercée sur les chefs d'établissement à qui on demande
de convoquer les enseignants et de les menacer. Mais nous sommes mobilisés et
déterminés et nous irons jusqu'au bout», nous a confié hier au téléphone, un
membre du bureau de l'Isef, organisation syndicale à l'origine de cette grève de
12 jours (du 04 au 15 février 2013) lancée le 04 février. Selon notre
interlocuteur, le gouvernement voudrait remplacer les enseignants actuellement
en grève par les stagiaires du Cafop. Une affaire à suivre donc !




 




 





Ibrahima Kourouma, inspecteur général coordonnateur, formel : « C'est une grève
politique »




 




Le
Nouveau Réveil -


L'inspecteur général coordinateur de l'inspection générale a dénoncé, hier,
l'attitude des syndicats membres de l'Isef. Hier, au cours d'une rencontre qu'il
a eue à ses bureaux sis à la tour A, Ibrahima Kourouma a dénoncé le comportement
des enseignants grévistes. Selon lui, «Nous sommes sur le champ politique, de
notion de syndicat, aucun n'a vu autant de satisfaction dans leurs
revendications. Il faut le dire, il n'y a rien d'autre que la politique.
Certains sont même venus dire même si vous payez tout, on ira en grève. Comment
pouvez-vous expliquer que les médecins et les enseignants soient dans la même
période en grève? Des menaces sont proférées contre les enseignants qui ne
respectent pas le mot d'ordre de grève. Je le dis, nous sommes sur le champ
politique, ce n'est pas une question de revendication parce que nous avons
répondu à toutes leurs revendications. La preuve des messages qui dévoilent bien
le plan ourdi par ces pseudo syndicats. «Le fruit est mûr, si nous secouons bien
l'arbre, le fruit tombera» indique un message capté par l'inspecteur qu'il nous
fait voir. «C'est l'attitude au cours de la grève qui pose problème sinon nous
reconnaissons le droit à la grève» a dénoncé Ibrahima Kourouma. Mais en plus,
une équipe conduite par l'inspectrice Mabintou Soumahoro, hier, à la Riviera, a
révélé qu'au groupe scolaire laurier 5, des enseignants au nombre de 5 donnaient
des cours que les parents payent à hauteur de 10.000 F cfa. Au groupe scolaire
Angré 2 et 3, des enseignants étaient en train de dispenser des cours. Brime
Koko, maîtresse de classe de Cm2, et Ouattara Yépéri, maitre de Cm2, ont été
pris en situation de classe. «Le ministère se réserve le droit de prendre des
sanctions» a dit l'inspecteur général.




 




 





Grève des enseignants / Le comité de médiation demande aux grévistes de mettre
fin à leur mouvement




 





Fraternité Matin, Notre Voie -

Au
troisième jour de la grève des enseignants issus de l'Intersyndicale du secteur
éducation-formation (Isef), le comité de médiation a fait une déclaration à la
mairie d'Adjamé, à l'effet d'appeler à l'apaisement et à la reprise des cours
dans tous les établissements du pays. Nanan Aka Patriskc, vice-président de ce
comité composé de chefs religieux, d'associations de parents d'élèves et de
chefs traditionnels, a réitéré sa volonté de favoriser la négociation. D'où la
recommandation faite par ceux-ci aux syndicalistes. « Face à cette situation
et vu l'ampleur du problème et ses conséquences sur la scolarité de nos enfants,
nous renouvelons notre demande aux syndicalistes de suspendre leur mot d'ordre
de grève afin de favoriser un cadre apaisé de discussion
», dira-t-il. Au nom
de cette organisation, Aka Patriskc condamne tout agissement pouvant nuire à la
bonne marche de l'école ivoirienne. Pour l'avenir des élèves, ce comité a
exprimé sa disponibilité à se mettre au service de tous les acteurs du secteur
éducation-formation. Car le pays sort d'une crise aiguë. Faisant le point de
leurs actions, le porte-parole a relevé avoir répondu à l'appel de la ministre
de l'Education nationale et de l'Enseignement technique, Kandia Kamissoko
Camara, le 14 décembre 2012. En constituant cette organisation à l'effet de
mener des négociations avec les membres de l'Isef à l'issue de la grève du 19 au
23 novembre 2012. Les négociations ont abouti à la levée du mot d'ordre de
rétention des notes des élèves du secondaire par le Synesci, au report par
l'Isef d'un préavis de grève dont le dépôt était prévu le 2 janvier, à la
recomposition et la réactualisation du conseil consultatif de l'éducation
nationale. Nanan Aka Patriskc soutient que les négociations pour résoudre cette
crise scolaire se poursuivaient afin de trouver des réponses aux revendications.
Pour ce faire, les syndicalistes avaient été appelés à la confiance et à la
patience. Mais « contre toute attente le comité a appris, le 15 janvier 2013,
le dépôt par l'Isef du préavis annonçant une grève de dix jours à compter du
lundi 4 février
», dira-t-il.




Par
ailleurs, les enseignants des établissements catholiques en- tendent entamer, à
partir d'aujourd'hui, une grève de 48 heures. En vue de réclamer le paiement
d'arriérés de salaire et de meilleures conditions de travail. [...]