REVUE DE PRESSE DU JEUDI 06 JUIN 2013

6 juin 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 06 JUIN 2013
















Situation

sociopolitique : L'optimisme de Bert Koenders





 







Fraternité Matin -




"Je lui ai aussi fait part de mon optimisme pour l'avenir du pays, et combien

j'étais confiant que les défis importants qui demeurent seront relevés, grâce

aux efforts soutenus du gouvernement et du peuple ivoiriens,         avec

l'appui de leurs partenaires dont les Nations unies''.


C'est ce qu'a indiqué, mardi, Bert Koenders, le représentant du

Secrétaire général de l'Onu, dans un message d'adieu aux Ivoiriens.





''La Côte

d'Ivoire revient de loin''
, a-t-il déclaré. Elle a connu une crise postélectorale aiguë qui a

fait officiellement 3000 morts. Il s'est dit heureux d'avoir été le témoin du

chemin parcouru ces deux dernières années et des efforts "importants''

déployés par les Ivoiriens et ''leurs dirigeants sous la conduite du

Président Alassane Ouattara en vue de la stabilisation de la situation

sécuritaire, de la normalisation institutionnelle et de la reprise économique''.




Il s'est

également appesanti sur " les grands chantiers de réformes essentielles''

lancés par le gouvernement. Il s'agit de la Réforme du secteur de la sécurité

(Rss), du désarmement, la démobilisation et la réintégration (Ddr) des

ex-combattants, de la justice et du redressement économique et social. Il a

souhaité que celles-ci soient renforcées. Et, il n'en doute pas un seul instant

: ''Je suis confiant que la Côte d'Ivoire saura consolider les acquis de ces

deux dernières années et fera, avec courage et détermination, face aux défis qui

demeurent et exigent une attention urgente, en s'inscrivant dans une approche de

développement, d'une culture de la paix, de processus inclusifs, solidaires et

justes pour les relever et les surmonter''.




Bert

Koenders a été affecté au Mali par Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'Onu. Il

doit diriger la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la

stabilisation au Mali (Minusma), créée par le Conseil de sécurité, le 25 avril

dernier, qui devrait commencer à se déployer à partir du 1er juillet 2013.




 




 





La réconciliation nationale au centre d'une rencontre des leaders

du Grand-Ouest





 





Le Mandat -
Des cadres, élus

et des autorités administratives issus du Grand Ouest, se sont engagés le mardi

4 juin, à s'approprier le processus de reconstruction et de réconciliation

nationale, au terme d'une rencontre organisée lundi et mardi, par l'Opération

des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Cette plateforme d'échanges,

note-t-on, s'inscrit dans le cadre de l'appui aux efforts déployés par les

Institutions nationales pour une sortie de crise durable et réussie. Selon le

responsable du secteur Ouest de l'ONUCI, M. Ousmane Kane, au-delà de l'envie du

peuple ivoirien de renouer avec la normalité, de nombreux défis demeurent encore

pour parachever le processus qui conduira inéluctablement le pays à la stabilité

politique et à l'émergence économique.




 




 





DDR : 20 obus de mortier détruits hier





 





Nord-Sud, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, Le Quotidien

d'Abidjan  –




L'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR)

veut assurer une sécurité et une paix durables en Côte d'Ivoire. C'est dans ce

cadre qu'elle a procédé hier matin, sur son site d'Anyama, à la destruction de

vingt obus collectés auprès d'ex-combattants. (...) Cette opération s'est déroulée

sans aucun risque pour les populations, car elle est bien localisée et isolée,

mais également et surtout maîtrisée par les experts artificiers des Forces

républicaines de Côte d'Ivoire  et de l'Opération des Nations unies en Côte

d'Ivoire (ONUCI) », a assuré Fidèle Dotien Koné, chef du Département

rapatriement, démobilisation et désarmement à l'Addr. [...]





 





 





Sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne : Les forces

ivoiriennes et libériennes redoublent de vigilance





 





Nord-Sud –


De grandes décisions

ont été arrêtées mardi, à Grand-Bassam, au terme du séminaire quadripartite

(Frci, Forces libériennes, ONUCI et Minul). Celles-ci portent sur les modalités

de renforcement de la sécurité aux frontières communes, le renforcement de la

manœuvre militaire réalisée conjointement par les deux pays, le soutien des

forces étrangères et la réalisation des actions civilo-militaires dans la zone,

sont entre autres mesures recommandées à cet effet. [...]




 




 





Daloa :

menace djihadiste en Côte d'Ivoire / Koné Zié (préfet de police de Daloa) à ses

éléments:


«Fouillez tous les véhicules suspects et les occupants...»





 





Soir

info -




Rencontre de vérité entre l'autorité policière et ses éléments. Durant une

semaine, le préfet de police de Daloa, Koné Zié a parcouru les commissariats du

District de sa zone de compétence. Objectif principal, exhorter ses éléments à

doubler de vigilance pour faire face à la menace djihadiste, à l'insécurité et

au grand banditisme qui prennent, de plus en plus, des proportions dans la

région du Haut Sassandra. Il a aussi tiré sur la fibre de la conscience

professionnelle. « Avec ce qui se passe depuis un certain moment dans notre

pays, j'ai l'impression que beaucoup de policiers n'ont pas encore compris que

c'est nous qui sommes visés », a-t-il indiqué. Avant de déplorer l'attitude de

certains « flics » qui, à des heures de service, dorment dans les corridors ou

abandonnent carrément leur poste au profit de leurs petites copines. « Lorsqu'on

vous affecte à un poste, c'est un dispositif qui est mis en place pour parer à

toute éventualité ; alors dès que vous vous absentez, ça bloque non seulement le

service mais aussi, vous exposez vos collègues à des attaques ; souvent même, il

y a des policiers qui, à des corridors, dorment ou encore sont avec des filles ;

tout ça, ce n'est pas normal », a condamné le préfet de police avant de mettre

en garde : « Nous n'allons plus tolérer tout policier qui s'adonnera désormais à

ce genre d'attitude ». Poursuivant, l'autorité policière s'est prononcée sur la

situation qui prévaut au Mali et au Niger depuis un certain temps : « Ce qui se

passe en ce moment chez nos voisins du Mali et du Niger peut se passer chez nous

effectivement comme le disait le Ministre de l'intérieur et de la Sécurité,

Hamed Bakayoko, lors du salon international de la Défense et de la Sécurité le

28 mai 2013 à l'aérogare charter de l'aéroport international Félix Houphouët

Boigny d'Abidjan. « Nous devons donc rester très vigilants pour ne pas être

surpris comme l'a dit le ministre. Prenez la peine de fouiller tous les

véhicules suspects ainsi que leurs occupants, ne regardez pas seulement le côté

argent sur les routes », a-t-il conseillé. Il leur a demandé d'être humbles avec

la population afin de bénéficier de sa collaboration dans la lutte contre le

grand banditisme qui commence à prendre des proportions très inquiétantes.




 




 





Occupations illégales des sites par les FRCI : Paul Koffi Koffi

consulte le secteur privé





 





Le Mandat -


Du 10 au 11 juin

prochain, le ministère en charge de la Défense sera en séminaire avec ses

partenaires pour élaborer le mode opératoire et faire la cartographie des sites

illégalement occupés par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Hier,

mercredi 5 juin, le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi a eu une séance

de travail à son cabinet au Plateau avec les représentants du patronat et de la

Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire. A en croire le ministre de

la Défense, le patronat ivoirien l'a interpellé à au sujet de l'occupation

illégale de leurs domaines par les FRCI. La rencontre d'hier avait pour objectif

de les informer qu'une opération de déguerpissement sera lancée bientôt dans le

calme. Selon, M. Koffi Koffi, « les esprits sont mieux préparés maintenant »

pour accueillir cette opération. Puisque l'état de belligérance est passé.

Mieux, le ministre en charge de la Défense veut que cette opération se passe

sans violence. C'est pourquoi, depuis quelques jours, il sensibilise les

différents acteurs concernés par cette opération. L'agenda du ministre de la

Défense était très chargé, hier. Il a échangé également avec l'Association des

journalistes de Défense (AJD) de France. Présidée par Bruno Fanucchi, Grand

Reporter au « Parisien » qui s'est réjoui de la baisse de l'indice de sécurité.

« Il y a moins de braquages. Nous notons une avancée positive », a affirmé M.

Fanucchi. En visite d'une semaine en Côte d'Ivoire, l'AJD a rencontré le chef

d'état-major général des Armées ivoiriennes, Soumaila Bakayoko. Ce jeudi 6 juin,

les membres de l'AJD effectueront une visite de courtoisie au Général de

Division, Gervais Kouassi, Commandant Supérieur de la Gendarmerie nationale. Ils

échangeront ensuite avec le ministre de la Communication, Mme Affoussiata

Bamba-Lamine et le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,

Hamed Bakayoko. Fondée en 1979, l'Association des journalistes de Défense (AJD)

regroupe près de 150 journalistes professionnels et spécialistes des questions

de Défense et de Sécurité et une cinquantaine de membres associés et partenaires

issus du secteur stratégique et industriel de la Défense.




 




 





Contentieux électoral / Avant la décision de la Chambre

administrative de la Cour Suprême : Les partisans de Banzio paniquent et

appellent à la violence





 





L'Intelligent d'Abidjan –


La

Chambre administrative de la Cour Suprême doit en principe rendre sa décision

concernant des requêtes en annulation qu'elle a reçues de la part de certains

candidats aux municipales et aux régionales du 21 avril dernier. Le constat, à

quelques heures de la décision sans recours de la Chambre administrative de la

Cour Suprême, les partisans de l'ex-ministre du Commerce, candidat déclaré

vainqueur par la CEI dans la région du Cavally qui ne sont pas du tout sereins,

paniquent et appellent à la violence, au cas où la chambre administrative

déboute la Commission électorale indépendante et demande la reprise des

régionales dans le Cavally. [...]




 




 





Rififi avant le Congrès du Cnjci : Des jeunes saisissent le

président Ouattara





 





Le Nouveau Réveil -


Si tout

se passe bien, les jeunes devraient aller à un congrès, les 10 et 11 août

prochain, pour élire le président du Conseil national des jeunes de Côte

d'Ivoire (Cnjci). Sauf que les choses, justement, achoppent sur un arrêté du

ministre de la Promotion de la jeunesse, des sports et loisirs, Alain Logbognon.

Alors que le décret de création du Cnjci prévoit que cette élection se déroule

seulement entre les associations et mouvements de jeunesses, le ministre, selon

nos sources, en a modifié les critères. L'article 5 de son arrêté du 4 février

2013 fait désormais des jeunes, des électeurs, à titre individuel, du président

du Conseil. Une sorte de suffrage universel, qui n'était pas prévu par le décret

présidentiel pris par Alassane Ouattara, le 10 octobre 2012, et a donné

naissance au Cnjci. Des contestations se font donc jour. Et le président de la

Fédération nationale des unions de jeunesse communale de Côte d'Ivoire

(Fenujeci), N'guessan Koffi Jérôme, s'en est remis à l'arbitrage du chef de

l'Etat. En cause, l'arrêté de son ministre du 4 février 2013. «Cette désignation

du collège électoral, qui fait l'économie des membres du Cnjci, viole les

dispositions de l'article 3 du décret en ce qu'elle substitue aux membres

originaires, une nouvelle catégorie de membres ayant droit de vote exclusif»,

indique la plainte adressée, le 8 mai 2013, au président de la République, sous

la forme d'un «recours hiérarchique aux fins d'un recours administratif». En cas

de silence du palais présidentiel, l'affaire pourrait atterrir sur la table de

la Cour suprême. Visiblement, pour conflit entre deux normes juridiques. «Après

la saisine du chef de l'Etat, nous avons informé le ministre de l'Intérieur.

Nous avons été reçus par son conseiller juridique, monsieur Koffi, qui a eu une

séance de travail avec nous. Il a jugé que nos préoccupations sont fondées »,

confie le président national de la Fenujeci, N'guessan Koffi Jérôme, qui dénonce

aussi l'instauration, par le ministre de la Jeunesse et du sport, d'une « carte

jeune» vendue à 5000F. Plusieurs jeunes, issus de partis politiques, notamment,

se préparent en sourdine pour prendre la tête du Conseil, sinon, intégrer ses

instances.




 




 





Report du verdict de la CPI : Le FPI se félicite de la décision





 





Le Patriote, Le Nouveau Courrier, Notre Voie -




Le FPI s'est félicité hier, dans un communiqué, de la décision en provenance de

La Haye et s'accroche désormais à la libération provisoire du Woody de Mama. "La

Direction du FPI, qui croit profondément en la Justice, s'étonne qu'un délai

supplémentaire ait été accordé au procureur (...) pour rechercher de nouvelles

preuves... », a indiqué dans ce communiqué, Richard Kadjo, le Secrétaire général

par intérim du FPI et également porte-parole. Il a appelé l'Union africaine et

l'ONU pour demander la relaxe pur et simple de Laurent Gbagbo qui renforcera,

selon lui, à la crédibilité de la CPI. Pour le FPI, la libération de Laurent

Gbagbo « contribuera énormément à recoudre le tissu social ivoirien déchiré et

constituera le socle d'une réconciliation nationale réelle ».




 




 





Après le report du verdict de la CPI : Les victimes menacent

d'envahir la rue





 





Le Patriote, Nord-Sud, Soir Info, L'Expression -




La décision d'ajournement du verdict de la CPI continue de faire des vagues.

Hier, la salle de mariage de la mairie d'Adjamé a refusé du monde. A l'appel de

l'honorable Alphonse Soro, président de l'Alliance pour le Changement, les

victimes et associations venues de toutes les communes d'Abidjan ont envahi la

mairie de cette commune pour cracher à la face du monde leur indignation et leur

colère devant ce qu'elles appellent le manque de courage de la Cour pénale

internationale. Les victimes et parents de victimes qui ont longuement pris la

parole au cours de cette réunion de concertation, ont menacé d'envahir la rue

les prochains jours si la Cour pénale internationale ne revenait pas sur sa

décision. « De quelles preuves la Cour pénale internationale a-t-elle encore

besoin ? De quelles preuves parlent la CPI quand les corps sont encore dans les

fosses communes. Nous sommes les preuves vivantes de la barbarie de Laurent

Gbagbo. Il n'y a pas meilleures preuves que nos plaies, nos cicatrices visibles

ou invisibles », se sont plaints certaines victimes qui ont massivement fait le

déplacement. D'autres ont exhorté la CPI à ne pas créer plus de problème à la

Côte d'Ivoire. « Si la CPI veut brûler la Côte d'Ivoire, qu'elle libère Laurent

Gbagbo. Car nous ne pouvons pas accepter, au moment où on nous demande de

pardonner au nom de la réconciliation que celui qui a fait tuer nos parents soit

en liberté. Tout ce que nous voulons, c'est que justice soit rendue », ont

menacé d'autres. Pour les victimes et associations de victimes, il appartient au

gouvernement de prendre ses responsabilités dans cette affaire. « Sinon nous

allons réagir », ont-elles prévenu. A ce sujet, la plupart des intervenants ont

demandé à l'honorable Alphonse Soro, initiateur de la rencontre, de donner un

mot d'ordre clair pour montrer à la Cour pénale internationale qu'il y a des

milliers de victimes en Côte d'Ivoire qui sont encore prêtes à se sacrifier pour

que justice soit rendue. « Nous sommes restés longtemps assis, c'est pourquoi la

CPI s'amusent avec nous », ont argué la plupart des victimes qui ont pris la

parole. Face à tant de tension et de colère, le président de l'Alliance pour le

Changement, l'honorable Alphonse Soro a décidé de jouer la carte de l'apaisement.

Il a donc demandé aux uns et aux autres de rentrer chez eux et de se tenir prêts.

« La rencontre d'aujourd'hui n'est qu'un avant-goût de ce que les gens vont voir

ici en Côte d'Ivoire. Ce n'est pas parce que nous avons peur. Mais c'est parce

que nous sommes différent des autres. Nous sommes des combattants qui savons

adapter leur tenue de combat aux circonstances. S'il s'agit de réconciliation,

nous sommes prêts. Mais elle ne doit pas se faire en dehors de la justice »,

a-t-il averti. Avant d'inviter les victimes et parents de victimes à deux grands

meetings. Le premier aura lieu le dimanche prochain à 14 heures au stade de

Williamsville à l'intention des victimes de Yopougon, Adjamé, Cocody, Attécoubé

et Anyama. Et le deuxième se tiendra à la place Inchallah de Koumassi le

mercredi à la même heure pour les victimes de Koumassi, Marcory, Treichville et

Port-Bouët.




 




 





Pour la prise d'une loi d'amnistie générale en Côte d'Ivoire : Le

Cojep se mobilise, ce samedi





 





Soir

Info, L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, LG Infos -


Le

Cojep dit oui à l'amnistie générale pour une Côte d'Ivoire réconciliée ». C'est

le thème de la cérémonie que la Jeunesse du Congrès panafricain pour la justice

et l'égalité des peuples (Cojep, tendance Joël Poté) organise ce samedi 8 juin

2013 au Baron de Yopougon. Au nom du comité d'organisation, Erick Bayala en a

donné les détails, mercredi 5 juin 2013, au cours d'une conférence de presse, au

Baron de Yopougon. Il a indiqué que ce rassemblement sera le prélude à une

caravane qui sillonnera la Côte d'Ivoire. L'objectif étant, selon M. Bayala, de

« réclamer » au président de la République, Alassane Ouattara, la prise d'une

loi d'amnistie générale pour favoriser la réconciliation nationale. A travers la

cérémonie de samedi, le conférencier a dit l'ambition du « mouvement politique »

de Charles Blé Goudé, de voir les Ivoiriens se réconcilier avec les leaders de

jeunesses des partis politiques. « Les deux camps veulent aller à la paix, mais

à quel prix ? Aucun sacrifice n'est assez grand pour ramener la paix », a évoqué

le Président du comité d'organisation (Pco) de cette rencontre. Erick Bayala a

souligné qu'à l'initiative de la jeunesse du Cojep, des rencontres avec les

présidents de jeunesses ont été organisées. « Pour une fois, nous sommes tous

d'accord pour aller à la réconciliation la main dans la main. La jeunes- se veut

prendre le flambeau de la réconciliation », a-t-il fait savoir en présence de

ses camarades. Pour lui, avec la prise de la loi d'amnistie générale, « il y

aura un climat apaisé et tous les exilés vont rentrer au pays ».




 




 







Recevant le prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, hier / François

Hollande:


«C'est pour la justice que la France est intervenue au Mali»





 





Soir

Info, L'Inter, Le Patriote, Le Nouveau Réveil -


Heureux,

François Hollande l'était lorsqu'il recevait, hier mercredi 5 juin 2013, le prix

international Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. La cérémonie

se déroulait à Paris, au siège de l'Organisation des Nations-Unies pour

l'éducation, la science et la culture (Unesco), Rue Fontenoy, devant de nombreux

invités comme le président ivoirien, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le

« protecteur » du prix. C'est donc à juste titre que le président de        la

République Française a exprimé son « immense fierté » d'avoir eu « le prix

prestigieux » qui porte le nom du premier chef de l'Etat ivoirien « qui a servi

la République française ». Et comme c'est essentiellement l'intervention de son

pays au Mali qui a poussé le jury à lui décerner ce prix, le successeur de

Nicolas Sarkozy est revenu sur le bien fondé de l'action de la France contre les

islamistes. « C'est pour la justice que la France est intervenue (au Mali).

Toute inertie aurait été fatale », a déclaré François Hollande. Pour lui, la

France ne serait pas intervenue si elle n'avait été appelée par « le président

légitime » du Mali, la Cedeao et s'il elle n'avait pas eu la caution de l'Onu. «

Ce sont les africains eux-mêmes qui se sont libérés du terrorisme et de

l'asservissement », a soutenu le chef de l'Etat français. « C'était une bataille

pour la dignité humaine (...). La France a été au service de l'émancipation », a

insisté le candidat du Parti socialiste (Ps) aux dernières présidentielles en

France. Selon M. Hollande, c'est une dette dont la France s'est acquittée à

l'égard de l'Afrique. « Face à la haine, la faiblesse aurait été coupable (...).

L'intervention de la France a fait cesser un ordre brutal », a pensé M. Hollande,

revenant sur les cas de viols et des « mesures humiliantes » comme

l'interdiction de jouer la musique ou au football imposée par les islamistes au

nord Mali. Il a remercié les pays voisins au Mali qui ont accueilli les réfugiés

maliens. Et s'est réjoui que le président malien, Dioncounda Traoré ait confirmé

que la présidentielle se tiendra, à la date indiquée, dans toutes les villes de

son pays. [...]