REVUE DE PRESSE DU 31 MARS 2009

31 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU 31 MARS 2009







Fraternité Matin :


Présidentielle : La Cei propose septembre 2009, à 4 conditions

La Commission électorale indépendante (Cei), en discussion avec
le Premier ministre et d'autres partenaires, pour élaborer un calendrier
électoral, aurait proposé, depuis le 27 février, la tenue de la présidentielle
dans le mois de septembre 2009. Mais le respect de cette date est soumis à la
satisfaction de 4 conditions. A savoir, la fin de l'opération de reconstitution
des registres de l'état civil détruits ou disparus  partiellement ou
entièrement, le bouclage de la contribution de l'Etat au budget électoral,
l'opérationnalisation du Centre de commandement intégré, pour la sécurisation
des élections et la fonctionnalité des tribunaux sur l'ensemble du territoire
national afin de régler les contentieux une fois la liste électorale publiée.
C'est que le gouvernement réfléchit, depuis quelque temps pour trouver très
rapidement des solutions à ces problèmes, dans l'optique de permettre le respect
du délai censé être le dernier après que les précédentes dates n'ont pas été
tenues. C'est d'ailleurs pour en savoir davantage, alors qu'il dénonce des
retards dans le processus de paix, qu'une délégation du Parti ivoirien des
travailleurs (Pit), conduite par son président, le Pr Francis Romain Vangah
Wodié, était lundi au siège de l'institution. Où elle a été reçue par le
président Robert Beugré Mambé, assisté de quelques collaborateurs. «Nous avons
également parlé de la date des élections ; mais sur ces questions, il ne
m'appartient pas de vous en parler. Cela revient au président de la Cei. Nous
avons bon espoir que les élections pourront avoir lieu en 2009. Nous l'espérons.
Et si par extraordinaire cela n'est pas possible, le Pit a déjà énoncé les
premières idées qui vont nous permettre de sortir de l'enlisement», a indiqué M.
Wodié. «Nous sommes satisfaits pour ce qui concerne les informations utiles que
nous avons recueillies. Nous avons même suggéré que de manière régulière, la Cei
qui est au centre du processus puisse nous fournir des informations de manière
que nous ne soyons pas condamnés à recourir aux rumeurs qui sont source
d'incertitude et partant, d'insécurité......




 




L'inter  :

Fixation de la date des élections : Pourquoi Mambé se réserve......

Avant de
s'aventurer à fixer une date cette fois-ci, le président de la CEI, Robert
Beugré Mambé et ses collaborateurs qui ont encore en tête le rendez-vous manqué
du 30 novembre dernier, continuent de s'entourer de précautions pour ne point
prêter le flan aux politiques aux aguets, prêts à leur jeter la pierre sur tout
éventuel échec du processus en cours. Cela se comprend par les précisions que le
premier responsable de l'organe en charge des élections à eu maintes fois à
faire sur les problèmes de moyens qui plombent sa mission et retardent
l'ensemble des opérations préalables à l'organisation proprement dite du
scrutin. Selon des indiscrétions, en effet, depuis la dernière réunion du Comité
d'évaluation et d'accompagnement, la date des prochaines élections est déjà
connue. Dans certains cercles de décision, cette date a même été communiquée.
Mais la CEI continue de s'entourer d'un certain nombre de garanties avant de
transmettre cette date envisagée. Quatre préoccupations majeures sont celles de
Beugré Mambé et son équipe, qui patientent jusqu'à avoir une nette lisibilité
sur la situation pour proposer l'échéance déjà circonscrite dans un intervalle
bien déterminé de temps, selon nos sources. La première garantie non encore
effective, qui retient la CEI, c'est l'éternelle question du financement des
opérations. L'on sait les retards toujours accusés dans le décaissement des
sommes dues aux opérateurs techniques, à l'instar de la SAGEM, détenteur des
valises d'enrôlement, à qui l'Etat a dû verser récemment seulement 2,5 milliards
contre 13 milliards attendus. Certes, avec l'argent avancé, cet opérateur dont
les agents avaient arrêté de travailler, a repris la tâche au plan national.
Mais, à l'étranger, l'on ne sait plus à quand le début des opérations censées
avoir déjà démarré le 14 mars passé, en raison de l'absence de la SAGEM, qui
attend encore les moyens pour faire partir ses hommes. D'ailleurs, l'on redoute
que les autres opérateurs déjà en place ne se retrouvent à court de moyen et ne
prolongent encore le blocage jusqu'à ce que les moyens soient dégagés pour la
SAGEM, pour s'exécuter. A la vérité, en clamant, il y a quelques mois, en
juillet de l'année passée, que l'argent des élections est bouclé, le Premier
ministre a juste donné de faux espoirs aux Ivoiriens. D'argent, il ne s'est agi,
en réalité, que de la contribution des partenaires au développement qui, selon
des sources diplomatiques, ont tout prévu par rapport au volet final du
processus électoral. A savoir, tout ce qu'il faut pour les élections proprement
dites, notamment les urnes, la confection des bulletins de vote, etc. Toute
chose à distinguer des opérations préalables dont l'enrôlement et
l'identification qui piétinent encore faute de moyen. En sus, pour que ces
opérations soient définitivement closes, il faut avoir fini avec celle de la
reconstitution des registres de l'état civil. Cette fin conditionne la
lisibilité que les responsables de la CEI peuvent avoir sur le terme des
enrôlements, les pétitionnaires à la reconstitution des registres étant
attendus, pour ce faire, à partir de la 2ème quinzaine de ce mois d'avril pour
être systématiquement pris en compte. Dans un second plan, la question de la
sécurisation reste encore un pan entier du processus en cours. .......




 




Le Patriote :
Rencontre de Laurent Gbagbo avec les
ex-rebelles - Voici pourquoi la rencontre a été ajournée

Les ex-rebelles
et les forces restées fidèles à Laurent Gbagbo ont du mal à accorder leur
violon. Le passage en force raté des FDS à la réunion quadripartite du vendredi
27 mars dernier, a amené les conseillers de Laurent Gbagbo à faire ajourner la
rencontre qui était prévue hier au palais présidentiel. Les habitués des agendas
du Chef de l'Etat ont constaté avec surprise que cette rencontre n'y figurait
pas. « Il a été décidé de laisser le temps aux militaires de s'entendre ».Les
FDS-CI ont voulu obtenir de leurs frères d'arme un chronogramme précis du retour
de 2000 policiers et 2000 gendarmes redéployés dans les zones sous leur
contrôle. Ce redéploiement tel que conçu entraîne, inéluctablement, la
disparition de l'appareil des FN. Or, les ex-chefs de guerre se trouvant ainsi
éjectés du système, Guillaume Soro, selon des observateurs, sans l'attelage
deviendra un Chef de gouvernement qu'on pourra malmener à volonté. Surtout que
les actes administratifs, singulièrement les décrets qui devraient accompagner
les bouleversements contenus dans l'Accord d'Ouagadougou semblent ne pas
intéresser Laurent Gbagbo. L'on remarque qu'il a soigneusement rangé dans les
placards, les compromis sur les grades, la nouvelle armée pour des raisons que
l'on ignore. Quant à l'intégration des 600 policiers et gendarmes formés après
les accords de Pretoria, elle est devenue un serpent de mer. La proposition
faite par les FN, dit-on, de diviser leur zone en quatre régions militaires avec
la possibilité pour les ex-chefs de guerre, d'occuper des postes de
responsabilité, irriterait le général Philippe Mangou et ses techniciens commis
au dialogue militaire. Le ministre Désiré Tagro aurait même trouvé insultant,
une telle proposition. Là où les compagnons du Premier ministre parlent de
rétrocession progressive des pouvoirs au corps préfectoral redéployé, les FDS et
les caciques du pouvoir demandent une rupture pure et simple. Les sept heures de
réunion au siège du CCI le vendredi dernier, n'ont donc pas permis de dissiper
ces malentendus.




 




Fraternité Matin :


Après le drame du Félicia,


deuil national de 3 jours à partir de demain....

Le
dimanche 29 mars 2009, un drame sans précédent dans l'histoire sportive de la
Côte d'Ivoire s'est produit au stade Félix Houphouet-Boigny, à l'occasion de la
rencontre de football opposant notre pays au Malawi, comptant pour les
éliminatoires combinées de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) et du Mondial
2010. Le bilan provisoire fait état de 19 morts et de 132 blessés. C'est un
sinistre de trop qui vient endeuiller toute la Nation à un moment où elle s'y
attendait le moins car les motifs d'espérance et de réjouissance ne manquaient
pas. En ces douloureuses circonstances, le Président de la République,
profondément affligé, présente ses condoléances les plus attristées à toute la
Nation, au monde sportif et plus particulièrement aux familles des personnes
décédées. Aux blessés issus de ce triste évènement, il souhaite un prompt
rétablissement. Le Président de la République invite les Ivoiriennes et les
Ivoiriens, toutes les communautés vivant en Côte d'Ivoire et toutes les
institutions religieuses à avoir une pensée pieuse pour le repos des âmes des
défunts et à faire des bénédictions à ceux qui souffrent encore de leurs
blessures physiques et morales. Face â l'ampleur de cette tragédie, le Président
de la République a instruit le Premier ministre et son Gouvernement a l'effet de
prendre les dispositions appropriées. Le Président de la République décide d'un
deuil national de trois (03) jours à compter du mercredi 1er avril 2009. Pendant
cette période, les drapeaux seront mis en berne. Le programme de la cérémonie
d'hommage aux victimes sera communiqué ultérieurement.




 




Fraternité Matin :


Gbagbo ordonne une enquête
-

Le dimanche 29 mars 2009, une tragédie s'est produite au stade
Félix Houphouët-Boigny lors du match de football opposant l'équipe nationale de
Côte d'Ivoire à celle du Malawi.Le bilan provisoire fait état de 132 personnes
blessées et 19 autres décédées. La Côte d'Ivoire tout entière est en état de
choc. Les causes de cette tragédie méritent d'être connues pour éviter qu'un tel
événement ne se reproduise.

C'est pourquoi, outre les dispositions pratiques décidées par l'ensemble du
Gouvernement pour soigner les blessés et identifier les corps des personnes
décédées, je vous invite à diligenter, sans délai, une enquête aux fins de
déterminer les causes de ce drame; entendre à cet effet tout sachant, rechercher
les auteurs de ces faits, me rendre immédiatement compte et me proposer les
actions à mener.






Le
Jour Plus :
L'ONUCI présente ses
condoléances »

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) apprend avec une vive
émotion l'accident survenu dimanche 29 mars 2009 au stade Félix-Houphouët Boigny
lors du match de football entre les Eléphants et le Malawi, faisant une
vingtaine de morts et plus de 130 blessés parmi les supporters ivoiriens.L'ONUCI
exprime sa compassion et ses condoléances au Gouvernement et au peuple ivoirien
ainsi qu'aux familles des victimes et transmet ses vœux de prompt rétablissement
aux blessés.




 




L'inter  :

Tragédie au stade Félix Houphouët Boigny- Ce qui s'est réellement passé au
virage 23
Hier,
sous le coup de 11 h 30, une équipe de la police scientifique conduite par un
officier, s'est rendue sur les théâtres du drame : Au Virage 23, en face de
l'Assemblée nationale, et à l'entrée du Virage A, au niveau du " Monument aux
Morts ". Le Procureur Diakité présent sur les lieux, a indiqué qu'une enquête
est ouverte par la police scientifique et la gendarmerie. Au Virage 23 où ils
ont commencé leurs investigations avant de l'achever au Virage A, l'un des
agents de police a circonscrit la zone avec un bandeau de couleur rouge et
blanc. Ses collègues, caméras et appareils photos numériques au poing, sont
passés à l'action. Sous l'œil vigilant de l'officier et le regard d'un petit
groupe de curieux qui s'interrogeaient encore sur les circonstances du drame,
ils ont filmé les lieux. D'abord le portail métallique, ensuite les trois
crochets qui servent à le verrouiller en haut, au milieu et en bas. Les limiers
de la police scientifique ont pris soin de photographier également des indices
importants, notamment le point d'encrage du crochet dans le mur au-dessus du
portail et les traces de sang sur les marches (escaliers) qu'il faut descendre
avant d'accéder aux gradins. A la vérité, au regard des faits et des indices
découverts sur le portail, tout indique que c'est sous la pression exercée par
les spectateurs furieux, livrés à eux-mêmes, que le portail a cédé. Parce que le
mortier de ciment utilisé pour fixer dans le mur le point d'encrage du crochet
situé en haut du portail métallique, s'est détaché et la porte s'est ouverte
brutalement, entraînant dans une chute mortelle, sur les marches situées à
environ trois mètres de l'entrée, les premières personnes à l'avant de la foule.
En effet, la porte ayant cédé, la foule à l'arrière du mouvement, ignorant la
présence des escaliers à descendre avant d'accéder aux gradins où il n'y avait
plus de place, s'est ruée aussitôt à l'intérieur du stade. C'est ainsi que le
drame s'est produit au Virage 23. Hier matin, lors de notre visite sur les
lieux, le point de rupture était bien visible au-dessus de la porte. Et
parterre, on a pu apercevoir le petit cylindre métallique dans lequel se logeait
le crochet. Des chaussures traînaient ici et là. Ce matin, le Commissaire du
gouvernement, Ange Kessi, se rend sur les lieux.




 




Le Temps :

Jacques Anouma (pdt de la Fif) au sujet du drame:
"Il faut chercher à savoir ce qui s`est passé
Que s`est-il passé pour
qu`on en arrive à tous ces morts ?
Nous étions à l`intérieur du stade. Donc
il m`est difficile de vous dire exactement ce qui s`est passé tant que les
enquêtes ne sont pas terminées. J`ai été simplement informé qu'à 5 mn avant
l`arrivée du chef de l`Etat (le Président Laurent Gbagbo) il y a eu des
bousculades. Mais qu`il n`y avait pas encore de bilan au niveau des décès. C`est
pendant le match qu`on m`annonçait, au fur et à mesure, les décès et des
blessés. Ce n`est qu`à la fin qu`on a pu avoir le bilan définitif. C`est vous
dire qu`il est, aujourd`hui (dimanche après le match, ndlr) difficile de dire
exactement ce qui s`est passé. Le Gouvernement a demandé une enquête sur
l`événement. Et c`est ce qui va se faire. Ne saviez-vous pas qu`il y avait un
problème de double billetterie ?
Non, pas du tout. Nous avions déjà organisé
des matches plus importants que celui-là, notamment Côte d`Ivoire-Cameroun où
les tarifs étaient plus élevés. Mais nous n`avions pas eu de problèmes. Je crois
qu`il faut chercher à savoir ce qui s`est passé. Pourquoi les gens qui n`avaient
pas de tickets se sont retrouvés aux portes du stade ? Ce n`était pas ce qui
était prévu. Ce dont j`en ai la certitude, c`est que beaucoup étaient ceux qui
avaient leurs tickets mais qui étaient pratiquement dehors. Est-ce que les
accès au stade Houphouët-Boigny d`Abidjan sont conformes à la réglementation
internationale ?
Ils sont conformes. Et je vous ai dit à l`instant que ce
n`est pas la première fois que nous organisons de grands matches. Nous avions
plusieurs fois eu la visite de la Fifa sur l`aspect sécuritaire. Il y a quelque
chose qui s`est passé que chacun de nous devrait chercher à comprendre et faire
en sorte que ça ne se répète plus.




 




L'inter  :

APRES LA TRAGEDIE DU STADE : Les familles identifient le corps de leurs parents

Hier, à IVOSEP (Ivoirienne de Sépulture) où nous nous sommes rendus pour
identifier ces 19 morts, l'ambiance était des plus mornes. Parents se couchant à
même le sol pour crier leur douleur, amis se lamentant sur le sort de leurs
camarades tombés au stade, étaient les images insoutenables qu'on voyait passer,
au fur et à mesure que des morts étaient identifiés. " Depuis hier, notre fils
n'est pas rentré et aujourd'hui, nous avons découvert ici son corps ", relatent,
en larmes, des parents de Touré Aboubacar, 17 ans et élève en classe de 3è,
décédé à la suite des bousculades du " Félicia ". Devant comme à l'intérieur
d'IVOSEP, les parents ne cessaient de défiler pour savoir si parmi les corps
logés dans les chambres froides, figure celui de leur progéniture, époux, frère,
cousin, ami ou connaissances. Munis, pour certains, de photos, pour d'autres,
d'extraits d'acte de naissance, ces parents s'adressaient aux responsables des
lieux pour confirmer ou infirmer le décès de celui qui a quitté le domicile et
dont ils n'ont plus eu de nouvelles. La grande sœur de Klohi Ephrayim Abdias,
introduite dans l'enceinte d'IVOSEP, en ressort en pleurs. Elle se jette sur le
macadam et commence à soupirer. Son petit frère, en lui disant hier qu'il allait
supporter les Eléphants, prenait, sans le savoir, rendez-vous avec la mort.
C'est dans l'un des casiers d'IVOSEP qu'elle le retrouve. La douleur des parents
va s'accroître lorsqu'ils entendent dire par le procureur Diakité, que les morts
subiront une autopsie. Un autre choc, vite étouffé par les explications du
substitut du procureur. Les musulmans qui voulaient le corps de leurs parents
pour une inhumation rapide, comme l'exige la tradition islamique, ont été priés
d'abandonner les corps à l'Etat, le temps pour le Pr. Etté, médecin légiste, de
déterminer les causes du décès. " L'Etat a décidé de faire une autopsie. C'est
forcément nécessaire. Nous allons commencer par les corps musulmans. Les corps
ne seront pas endommagés et vous pourrez les récupérer dans les 72 heures qui
suivent. On est obligé de le faire et vous pouvez assister à l'autopsie si vous
le souhaitez ", a tenté de rassurer le procureur. Cette déclaration du procureur
a refroidi des parents qui pensaient pouvoir récupérer sur le champ le corps de
leurs enfants.




 




Le
Nouveau Réveil :


Manifestations à la Rti : 303 stagiaires réclament

un statut C'est de nombreux groupes de
stagiaires en colère et déçus que nous avons rencontrés, hier, 30 mars, dans la
cour de la Radio Télévision Ivoirienne (Rti) à Cocody. Au nombre de 303, ils ont
pour la plupart un, deux, voire cinq ans ou plus d'ancienneté dans la maison
bleue. Sommés de quitter la Rti aujourd'hui, ils se sont donc insurgés contre ce
renvoi, après de nombreuses années passées à travailler, dans l'espoir d'une
embauche définitive. Tapé, le porte-parole des stagiaires que nous avons
rencontré, a déploré le non-respect du code de travail en ces termes. "Le code
du travail dit après six mois de travail, un stagiaire devrait travailler à
plein temps". Poursuivant, il a indiqué : "Après avoir travaillé, les
responsables veulent faire un test sélectif, qui en réalité est un test pour
nous faire éjecter". Et pourtant, à les en croire, une promesse d'embauche leur
avait été faite en 2008 par le Pca, Honoré Guié. Face donc à l'indifférence des
responsables de la Télévision ivoirienne qui, selon eux, ont affirmé ne pas
vouloir se plier à leur revendication parce que les mesures les concernant ont
été prises au Conseil d'Administration, les stagiaires ont empêché la diffusion
à temps du journal de 13heures. "C'était juste pour nous faire entendre et s'ils
continuent, on changent de stratégie" ont-ils menacé. Ces agents, pour qui
l'avenir s'obscurcit, souhaitent tous être embauchés en CDI (Contrat à Durée
Indéterminée). Ils veulent également continuer à travailler et recevoir un
salaire mensuel. Les tentatives pour rencontrer le Dga des Ressources humaines
se sont avérées infructueuses. Notons par ailleurs que la rencontre entre le Dg,
Brou Amessan Pierre et les stagiaires a accouché d'une souris. Face à cette
situation, quel sera aujourd'hui le sort de ces agents stagiaires de la Radio
télévision ivoirienne.




 




Fraternité Matin :

Korhogo : 32 millions de F de matériel de sécurité
pour mieux assurer la fluidité routière
Dans le cadre de la fluidité
routière, le commandement 10 des Forces nouvelles (Korhogo) a réceptionné
récemment, à l'état-major de la ville du matériel de télécommunications flambant
neuf d'une valeur de 32 millions. Dont des véhicules, des radios portatifs, des
GP 340, des antennes, des amplificateurs, etc. L'adjudant Ange Kouakou, officier
de transmission de la zone 10 et responsable de télécommunications, a expliqué
que ce matériel va permettre de réduire au maximum les risques de braquages et
autres attaques des bandits. Avec ce matériel, «les éléments pourront entrer en
communication avec l'état-major des différents secteurs». Ils n'auront donc plus
besoin de se déplacer. Chaque secteur sera équipé d'un relais GR 500 d'une
portée minimale de 30 km. Avec les antennes et les amplificateurs, la distance
de communication pourra aller jusqu'à plus de 45 km. Ainsi, a-t-il précisé, le
commandement 10 pourra sécuriser toute sa zone. Pour ce faire, tous les secteurs
seront pourvus en matériels de transmission. En attendant de recevoir la
totalité de ce matériel dont une partie est encore au port, selon le commandant
Fofié Kouakou, le commandement 10 a procédé samedi dernier, à la remise d'un
équipement composé de 3 radios avec antenne, 10 portatifs GP 340, une antenne
relais GR 500 et un amplificateur aux com'secteurs de Niellé, Blindé et,
Ouangolodougou.

 




L'inter  :

Après la radiation de Nzi David, Gnamien Yao et Ndri Appolinaire : D'autres
barons PDCI dans


le viseur de Bédié


....
Cette
décision, il faut le dire, achève de convaincre que le No1 du PDCI, Henri Konan
Bédié, veut régler ses comptes aux cadres du parti qui, bien qu'arborant
l'étiquette de l'ancien parti au pouvoir, jouent publiquement dans le camp
présidentiel. Des sources crédibles avancent que d'autres barons du PDCI, non
des moindres, seraient dans le collimateur de Konan Bédié et pourraient être
convoqués, pour les mêmes motifs, d'ici à quelques mois. En tout cas, avant les
prochaines présidentielles, scrutin de plus en plus improbable pour 2009, le
président du PDCI voudrait débarrasser son parti de ces membres du bureau
politique et du Conseil politique qui ont ''un pied dedans et un pied dehors''.
Nos sources indiquent que les doyens Maurice Seri Gnoléba et Emile Kéi Boguinard,
les anciens ministres Denis Bra Kanon, Guy Alain Gauze et l'ambassadeur Kipré
Pierre, tous proches de l'actuel chef de l'Etat dont il servent officiellement
la cause, seraient sur la liste des prochains convoqués du Conseil de discipline
du PDCI, présidé par Noël Némin. L'opérateur économique, Evariste Méambly,
membre du Bureau politique du parti, serait, lui aussi, sur la liste des
personnalités du PDCI appelés à répondre de leurs actes. Il est reproché à
Méambly le soutien qu'il apporte, depuis quelques années, aux actions sociales
du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, à travers le pays. D'autres hauts dirigeants
du PDCI, bien connus, sont également concernés par l'affaire. Il s'agit-là d'une
action politique d'envergure du président Bédié, qui a décidé de combattre
ouvertement, avec tous les risques que cela peut comporter, ses adversaires
internes au PDCI. Des dignitaires du parti qui, depuis l'arrivée de Gbagbo au
pouvoir, ont pratiquement rompu les amarres avec Bédié tout en revendiquant leur
appartenance au vieux parti. De quoi perturber la sérénité des militants de base
de l'ancien parti au pouvoir. Le PDCI, qui y a vu un danger réel, surtout avec
les campagnes politiques qui s'annoncent rudes, a donc décidé d'agir, avant
qu'il ne soit trop tard. Reste que si elle n'est pas gérée avec tact, la chasse
aux ''dirigeants indisciplinés'' du PDCI RDA, officiellement engagée avec la
radiation sans appel de Ndri Appolinaire, Gnamien Yao et Nzi Paul David,
pourrait plutôt fragiliser le parti d'Houphouët Boigny.




 




Le
Nouveau Réveil :


BIAO :

L`agence de Korhogo rouvre ses portes, ce
jeudi Après sept (7) ans de fermeture, la
BIAO de Korhogo rouvre ses portes le jeudi 2 avril. La banque, à travers cette
action, voudrait à sa manière, s'inscrire dans la dynamique de paix et de
développement économique en Côte d'Ivoire. Depuis l'année dernière, pour
traduire sur le terrain cette volonté, elle a procédé à la réouverture de ses
agences dans les zones Centre, Nord et Ouest (CNO). Pour ce qui concerne celle
de Korhogo, la clientèle bénéficiera comme d'habitude de plusieurs services. Il
s'agit des opérations de caisse, de transfert d'argent international, de guichet
automatique, etc. Bref, la BIAO repart dans la cité du Poro, mais elle continue
d'assurer sa permanence à Abidjan pour maintenir ses clients dispersés.