REVUE DE PRESSE DU 31 JUILLET 2008

31 juil 2008

REVUE DE PRESSE DU 31 JUILLET 2008


Le Temps : L`an 1 de la Flamme de la paix/ Laurent Gbagbo: "Quand on ne gouverne pas, on a des solutions" ................Le bilan de l`Accord de paix est positif. C`est l`avis du chef de l`Etat qui s`adressait hier, aux Ivoiriens depuis le stade de Bouaké. "Mesdames, messieurs. Voici 1 an que nous nous sommes rassemblés ici pour la Flamme de la paix. Un an après, le bilan est positif. Parce que nous sommes aux portes des élections. Tout ne sera pas guéri avec les élections. Toutes les plaies ne seront pas cicatrisées. Mais il faut une norme à tout. Et l`élection est la norme que nous nous sommes assignée, comme nos amis de la communauté internationale comme étant le point de la paix. Nous continuons de travailler pour que la paix advienne. Aujourd`hui, nous sommes à la porte des élections. Nous avons passé beaucoup d`étapes. Il nous reste deux essentielles : la confection des listes électorales que certains appellent le recensement électoral, et le vote. Je pense, parce cela m`a été confirmé par le Président de la CEI, par les experts techniques de l`INS et de la SAGEM, que nous allons faire cette élection le 30 novembre. Je souhaite qu`on ait cette élection le 30 novembre. C`est-à-dire, le plus tôt que les techniciens nous ont indiqué. Parce qu`il faut faire les élections pour passer à autre chose. La Côte d`Ivoire ne peut pas vivre uniquement dans l`attente de la paix. Il faut que la Côte d`Ivoire s`attaque à son développement. Aujourd`hui, 1 an après, je voudrais remercier le Premier ministre, Guillaume Soro, d`abord pour avoir saisi la main que j`ai tendue. Mais aussi pour le travail qu`il a abattu courageusement. Malgré les tempêtes de tous ordres. Je le dis souvent, nous avons affronté la guerre. Nous avons aussi affronté le prix du baril de pétrole et le prix des denrées de première nécessité. Merci, monsieur le Premier ministre pour le courage, pour la ténacité avec laquelle tu as abordé ces questions. Pour la clairvoyance et quelquefois, pour l`humilité avec laquelle tu as abordé ces questions. Gouverner, rend humble. Quand on n`a pas gouverné, ou quand on ne gouverne pas, on a des solutions. Mais quand on est dans le feu de l`action, on devient humble. Parce que les solutions ne sont pas évidentes. Merci monsieur le Premier ministre. Je voudrais ici remercier le Président Henri Konan Bédié et la délégation du PDCI-RDA. Après la Flamme de la paix, en 2007, l`année dernière, je discutais avec quelques amis du PDCI. Je leur ai dit que le Président Bédié aurait dû venir. Ils m`ont dit qu`ils n`ont pas été invités. Alors, j`ai demandé au Premier ministre d`inviter tout le monde cette fois-ci, de façon formelle. Veillez à ce que tout le monde soit là. Je salue donc le président Henri Konan Bédié, qui a quitté Daoukro, très tôt ce matin pour venir. Et je le remercie du fond du cœur d`être présent avec la délégation du PDCI-RDA. Je salue le président Alassane Ouattara, président du RDR. Et je le remercie d`être là. Lui aussi m`avait donné cette même réponse, me disant qu`il n`a pas été invité. J`ai veillé à ce qu`ils soient tous invités. Je le salue et la délégation qui l`accompagne. Je salue le Premier ministre Seydou Diarra. Qui était déjà là en 2007, et qui est là aujourd`hui. Tout le monde l`appelle grand-frère. Grand-frère, merci ! Je voudrais saluer tous les chefs religieux. Je les salue parce qu`ils nous offrent une journée de réflexion et de prière. Et pour nous qui menons une vie trépidante, une vie de course, une vie d`aller et de venu. Une vie entre deux avions, une vie entre deux voitures. Une vie de maladie et de non repos. Nous offrir une journée de réflexion et de prière, c`est une bonne chose. Le cardinal Agré m`a demandé un jour de lui dire, si je savais pourquoi les juifs réussissent dans la vie. Je lui ai répondu, non. Il a dit c`est parce qu`ils ont inventé un jour de repos sur sept. Ils se sont donné un jour pour réfléchir, pour prier, c`est pourquoi, ils réussissent. Malheureusement, dans le travail que nous faisons, on n`a pas de jour de repos.

Fraternité Matin : Soro aux hommes politiques: "Cultivons le dialogue vertueux"...........Le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro a appelé, hier au Stade de la paix de Bouaké, les Ivoiriens à se parler à tous les niveaux. «Il faut que le gouvernement, les commerçants, les consommateurs et les syndicats se parlent, que les transporteurs et les conducteurs parlent avec le gouvernement et que l'Etat parle aux populations. Il faut un véritable dialogue social», a-t-il insisté. Alors qu'il prononçait le mot de bienvenue à la cérémonie commémorative de la Flamme de la paix. Qu'il avait allumée conjointement avec le Président Laurent Gbagbo, il y a un an, dans le Stade municipal de Bouaké, devenu depuis lors, Stade de la paix. «Car, a expliqué, le chef du gouvernement, seul par le dialogue et dans le dialogue, nous trouverons les solutions appropriées aux préoccupations des uns et aux problèmes des autres. Il nous faut parler, il nous faut dialoguer». Et d'inviter également avec la même insistance la classe politique ivoirienne à se parler. «Oui, hommes politiques de Côte d'Ivoire, parlons nous sans crainte. M. Bédié, parlez avec M. Gbagbo; M. Gbagbo parlez avec M. Ouattara. Moi aussi, je parlerai avec M. Seydou Diarra. Transcendons nos orgueils, voyons l'intérêt supérieur de la nation», a martelé M. Soro. Puis il a appelé les dignitaires religieux à s'impliquer dans cette recherche du dialogue qui, selon lui, permettra à la Côte d'Ivoire de retrouver la décrispation.

Le Temps : La Conférence des religieux aux hommes politiques: "Tournez le dos à la culture de la violence..."La flamme de la paix allumée l`année dernière, a été commémorée hier, au Stade de la paix à Bouaké. Cela, à l`initiative de la Conférence des religieux de Côte d`Ivoire. Une fois de plus, la paix tant recherchée par les Ivoiriens après ces cinq années de guerre a été célébrée avec ferveur par les populations de Bouaké. Les initiateurs de cette cérémonie n`ont pas été avares en parole et en prière. Tour à tour les chefs religieux se sont adressés aux Ivoiriens et à leurs fils et aux acteurs politiques de ce pays. C`est le Most Evangélique Kouadio Konan, président du forum des religieux de la capitale de la Vallée du Bandama, qui a ouvert le ballet des interventions. Après avoir placé la journée commémorative du mercredi 30 juillet 2008 sous le signe des souvenirs, il a fait savoir qu`elle constituait pour l`ensemble du peuple de Côte d`Ivoire, une occasion pour la repentance et la confession. S`agissant du bilan de la flamme de la paix allumée en 2007, il a dit qu`en dépit des notes de satisfaction obtenues, beaucoup reste encore à faire. Aussi a-t-il demandé aux hommes politiques d`aider ceux qui sont chargés de la mise en œuvre de l`Accord politique de Ouaga en adoptant des comportements citoyens. A ses collègues chefs religieux, l`homme de Dieu a demandé d`éviter de montrer leur attachement à tel ou tel leader politique. Lui succédant sur le perchoir, l`Imam Bouakary Fofana a qualifié l`événement de symbole devant désormais se graver en lettres d`Or dans les annales de l`histoire de ce pays. Parce que la flamme de la paix a fait disparaître les velléités de belligérance sur toute l`étendue du territoire...........Bouakary Fofana s`est ensuite adressé à Dieu en lui demandant de pardonner aux Ivoiriens leur offense. Car, ils ont pêché. Prenant à son tour la parole, Mgr. Marie Daniel Dadié, Evêque de Korhogo, et vice-président de la Conférence épiscopale de Côte d`Ivoire, a souhaité que les hommes politiques adoptent de nouveaux comportements après la commémoration de la journée de la flamme de la paix. Ce, en tournant le dos aux mensonges, à la violence pour sauver la Côte d`Ivoire et rendre la société plus humaine. Parce que la duplicité et l`hypocrisie sont des ennemis de la paix. Bien avant toutes ces interventions, il y a eu l`exécution de l`hymne à la paix chanté par la chorale de l`église St Thérèse du Mont Carmel.

L'inter : Anniversaire de la Flamme de la Paix- ADO vole la vedette à Soro et Gbagbo Quand, à 14h 25' , le chef de l'Etat monte en effet sur le podium pour délivrer son message, censé être le clou de la cérémonie, la majorité des spectateurs avaient évacué les gradins où ils avaient pris place depuis plus de 4h. Exposés à un soleil brûlant, ces jeunes gens et jeunes filles ont tout simplement choisi de quitter le stade. La manifestation traînant en longueur. C'est que la cérémonie devait initialement s'achever autour de 13h, le chef de l'Etat devant prendre la parole à 11h 40. Mais en lieu et place des prières qui devaient précéder son intervention, ce sont plusieurs interventions qui ont été intégrées au programme au pied levé. Conséquence : le chef de l'Etat a brièvement parlé devant les officiels, les invités de marque qui avaient occupé la tribune officielle et quelques téméraires qui ont bravé le soleil, non sans réclamer de l'eau à tue-tête. Mais il n'y a pas que cette défection de certains spectateurs qui a contraint le président à faire court. Il y a aussi que la présence du président du Rdr a quelque peu « troublé » la fête. Bien que le président Henri Konan Bédié et lui soient entrés discrètement, voire incognito dans l'enceinte du stade, Alassane Ouattara a par moments volé la vedette aux acteurs principaux de l'événement que sont Laurent Gbagbo et Guillaume Soro. La simple évocation de son nom par chacun des intervenants suscitait des applaudissements nourris. Même le chef de l'Etat n'y a pas échappé. Adressant ses remerciements au président du Rdr pour avoir effectué le déplacement, il a provoqué par deux fois un tonnerre d'applaudissements. Ce qui a fait dire à un spectateur qu'Alassane Ouattara a gagné à l'applaudimètre.......... Cette année, comme l'année dernière, le facilitateur burkinabé, Blaise Compaoré, était là, l'ex-Premier ministre Seydou Diarra aussi. Mais pas ATT, le président malien, pourtant annoncé. Il s'est fait représenter par son ministre de l'Intégration Badara Aliou Makalou. La communauté internationale, elle, était une fois de plus de la fête, à travers la personne du patron de l'Opération des Nations Unis en Côte d'Ivoire. Pour cet anniversaire, l'événement devait avoir une coloration plutôt religieuse........

Soir Info : Bouaké : commémoration de l'an 1 de la Flamme de la paix- Soro dit ses vérités à Gbagbo, Bédié et Ado......... « Au moment où les Ivoiriens croulent sous le poids de la crise et n'en finissent pas de souhaiter des lendemains meilleurs, les hommes politiques doivent réapprendre à se parler. Hommes politiques de Côte d'Ivoire parlons-nous sans crainte. M. Bédié parlez avec M. Gbagbo ; M. Gbagbo parlez avec M. Ouattara ; moi aussi je parlerai avec M. Seydou Diarra. Transcendons nos orgueils dans l'intérêt supérieur de la nation. Leaders religieux, impliquez-vous pour que la classe politique se parle franchement. Car un déficit de communication peut conduire à la catastrophe. Ce que les Ivoiriens attendent de nous c'est bien l'organisation d'élections démocratiques, transparentes et ouvertes à tous. C'est le lieu ici (...) de maintenir le contact entre nous pour réaliser l'idéal de décrispation ». C'est en ces termes, on ne peut plus directs, que le Premier ministre Soro Guillaume a dit ses vérités aux leaders politiques ivoiriens que sont, Laurent Gbagbo, chef de l'Etat, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara (Ado), respectivement président du Pdci et président du Rdr.

L'inter : Le général Philippe Mangou « Les choses avancent bien ».........La suppression de la zone de confiance, la brigade mixte qui avait pour mission essentielle la sécurisation de la zone de confiance et faire rétablir la confiance entre les populations et les ramener dans les localités. Nous allons travailler ensemble avec nos frères des Forces nouvelles dans le cadre du centre de commandement intégré et les choses avancent bien »
Le commandant Issiaka Ouattara alias « Wattao » « C'est la paix qui continue » « Après un an, je suis vivant pour assister à l'anniversaire de la flamme de la paix, c'est une joie pour moi, surtout que je suis l'un des grands acteurs de la paix. Après Séguéla et étant aujourd'hui présent ici, je peux dire que c'est la paix qui continue et c'est la maturité des Ivoiriens et donc je suis fier d'être là avec tous ces chefs d'Etat et ces militaires qui vont encore fêter la paix ; surtout avec les religieux, nous allons fêter encore plus la paix ».
L'inter : Remaniement ministériel .Le nouveau gouvernement connu avant le dimanche........ Le président de la République avait révélé à cette occasion avoir donné instruction au Premier ministre Soro de penser une équipe nouvelle dépourvue de tous les ministres considérés comme indisciplinés pour manque de solidarité aux décisions du gouvernement. D'une source émanant du camp présidentiel, la volonté du chef de l'Etat n'est pas loin de s'accomplir. Un nouveau gouvernement va être mis sur pied et certainement dans les toutes prochaines heures. De façon précise, la nouvelle équipe de Soro, selon notre confident, sera connue d'ici le dimanche prochain. A quelques jours de la célébration du 48ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire à laquelle les dirigeants en charge de conduire la transition jusqu'aux élections, prendront part. Quatre mois jour pour jour avant le scrutin présidentiel prévu pour le 30 novembre prochain, nombreux sont les observateurs qui préconisent un gouvernement restreint de technocrates pour faire face aussi bien aux impératifs électoraux qu'au quotidien devenu insupportable pour les Ivoiriens souffrant de la cherté de la vie aggravée par la hausse récente du prix du pétrole.

Le Patriote : UGTCI : suspension de son mot d`ordre de greve. Adé Mensah (SG): "Nous l'avons fait par responsabilité et non par faiblesse" « (...) Je veux faire comprendre au gouvernement ivoirien que la décision de la suspension du mot d'ordre de grève a été prise en toute responsabilité. Et non par faiblesse ». C'est l'explication qu'a tenue à donner le secretaire général de l'Union Générale des Travailleurs de Cote d'Ivoire (UGTCI), François Adé Mensah, lors d'un point de presse organisé hier mercredi à la Bourse du Travail à Treichville. Laquelle explication vient rabattre le caquet à ceux qui ont vite fait d'affirmer que cette centrale a reculé suite à la menace de Charles Blé Goude d'empêcher la tenue de cette grève. Le Sg de l'Ugtci a indiqué que les syndicats n'ont subi aucune intimidation. Pour lui, il faut laisser prospérer les négociations qui ont commencé avec le gouvernement. « Que l'Etat sache que le peuple est fatigué et les travailleurs ont faim » a-t-il fait remarquer. Avant d'ajouter que si d'ici le 28 août prochain, les négociations n'aboutissent pas l'Ugtci entrera de nouveau en grève.

Fraternité Matin : Revendication au ministère de l'Agriculture : Les agents en grève illimitée Depuis le 23 juillet, les 1459 agents du ministère de l'Agriculture, sur toute l'étendue du territoire national, sont entrés en grève illimitée. A en croire Benjamin Irié, le président du collectif des agents dudit ministère, ce débrayage fait suite à une revendication portant sur l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Depuis décembre 2007, explique Benjamin Irié, le collectif a introduit auprès du ministre de tutelle, une requête aux fins de bénéficier de primes d'encouragement à l'instar de plusieurs autres ministères. Depuis, rien n'a suivi. Mieux, Benjamin Irié affirme que le ministre de l'Agriculture n'affiche aucune volonté d'accéder à la requête de ses collaborateurs. En outre, le collectif dénonce le manque de matériel de travail. C'est pour donc trouver une solution à la crise que le collectif a entrepris des visites aux présidents d'institution, de partis politique et des leaders de la société civile. Toutefois, Benjamin Irié précise que la grève des agents du ministère de l'Agriculture n'a rien à avoir avec le mouvement général de contestation que connaît la Côte d'Ivoire ces derniers temps.

Soir Info : 72 h passees au pays de Blaise Compaore. Que cache la visite de Gbagbo ? Ils ont fait table rase du passé. Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré ont décidé de fumer le calumet de la paix. En grande pompe. Signe palpable de cette volonté, le chef de l'Etat ivoirien vient d'effectuer une visite d'Etat de 72 H au Burkina Faso. A l'invitation du numéro un « du pays des hommes intègres ». Officiellement, il s'agissait de signer « des accords de coopération bilatérale ». Mais, c'est voir les choses avec un œil de cyclope que d'affirmer que c'est la seule raison de la présence de M. Gbagbo au Burkina Faso. Faut-il le souligner, c'est sa première visite d'Etat dans ce pays depuis qu'il a pris le pouvoir en octobre 2000. Les autres fois quand il s'y est rendu, c'était pour des visites privées. Et, ces déplacements se faisaient généralement dans un contexte différent. Laurent Gbagbo a accusé Blaise Compaoré d'avoir offert gîtes et couverts à la rébellion qui a attaqué son pays. Pour le chef de l'Etat burkinabé, ses ressortissants subissaient des tracasseries de toutes sortes dans le pays de son homologue. Après ces moments de belligérance, les deux présidents ont décidé de privilégier l'intérêt de leurs pays. Qui ont beaucoup perdu à cause de leurs différends. Le point de départ de cette réconciliation a été amorcée quand M. Compaoré a accepté la proposition de M. Gbagbo de devenir le facilitateur dans la crise ivoirienne. Cette médiation, même si des efforts restent à faire, a eu le mérite de mettre la Côte d'Ivoire sur le chemin des élections. La visite d'Etat de Laurent Gbagbo intervient dans un contexte de décrispation. Elle vient confirmer que les brouilles entre les deux pays relèvent du passé. C'est pourquoi le chef de l'exécutif ivoirien a été accueilli, dimanche, avec faste. Mieux, il a reçu la Grande Croix burkinabé, la plus grande distinction honorifique des ordres du Burkina Faso. « Je suis venu annoncer que la tempête est passée », a déclaré Laurent Gbagbo, lundi, devant les députés burkinabè. « Nos deux pays ne sont pas seulement des pays voisins. Nous n'avons pas uniquement une frontière en partage, nous avons aussi une histoire en partage, une économie en partage ; une culture et des hommes en partage. Pour toutes ces raisons, rien de ce qui concerne le Burkina Faso ne peut laisser la Côte d'Ivoire indifférente, et, réciproquement............ « Je viens surtout prendre, avec vous, l'engagement d'ouvrir et d'explorer ensemble de nouvelles voies de notre avenir commun. Je ne suis pas venu décrire le spectacle après l'orage, je suis venu annoncer que la tempête est passée. Je suis venu dire que le temps est venu de se mettre au travail. Remettons-nous donc au travail », a t-il exhorté, rappelant les liens historiques qui unissent les deux pays. Autre acquis de cette visite, c'est la tenue, chaque année, de deux conseils de ministres conjoints alternativement à Ouagadougou et à Yamoussoukro. « L'Union européenne est bâtie autour de l'axe Paris- Berlin. Je propose l'axe Yamoussoukro-Ouagadougou, comme pivot de la coopération au sein de l'UEMOA et de la CEDEAO », a suggéré Laurent Gbagbo Outre la réconciliation, le président ivoirien est allé échanger avec le président Burkinabé de l'évolution du processus de paix dans son pays.
Le Temps : Désiré Tagro au lancement officiel du nouveau passeport biométrique: "L'ancienne version est frappée de suspicion" Le Président Augustin Dona Fologo du Conseil économique et social a procédé hier, à l`Ivoire, au lancement de l`opération du nouveau passeport biométrique. Tous les passeports ordinaires, ancienne version, actuellement en circulation qui n`ont pas expiré au 31 juillet 2008, restent effectivement valables jusqu`au 31 janvier 2010. En clair, ceux qui viennent donc d`êtres périmés seront remplacés par un nouveau type : Biométrique à puce électronique qui est en circulation depuis ce matin. La durée de sa délivrance ne dépasse pas 72 heures. Le lancement officiel de ce document de voyage a eu lieu à l`Hôtel Ivoire. En présence du Président Augustin Dona Fologo, représentant le chef de l`Etat. A l`occasion, les différents partenaires, dans l`opération, ont dit toute leur joie et fierté d`avoir été choisis pour apporter leurs expertises dans cet ambitieux chantier auquel le Président Gbagbo accorde une grande importance. D`abord, M. Loïc Delacochnière, le PDG de l`imprimerie de France qui va produire les carnets. Qui a indiqué à l`assistance, que la structure qu`il dirige existe depuis 1538 par la volonté du Roi François Premier. " Dans moins de 4 ans, vous aurez à créer l`un des passeports le plus fiable au monde. Car le Passeport biométrique, qui n`est pas encore disponible en France, le sera en novembre prochain. Je profite de l`occasion pour préciser que de 23 sécurités, nous passons avec ce nouveau document à près de 40 sécurités avec une puce à grande capacité. Ce nouveau passeport va symboliser la transparence et l`unité de la Côte d`Ivoire entre autres", a indiqué le PDG Loïc........ Pour sa part, le ministre Désiré Tagro de l`Intérieur, maître d`œuvre de l`opération, a donné les raisons du changement et le prix de ce changement du passeport ivoirien. "Notre passeport ordinaire a indiqué le ministre, est frappé de suspicion à tel point que les ivoiriens eux-mêmes éprouvent d`énormes difficultés à s`en servir.

Le Patriote : Interview / Général Amoussou (Cdt de l'ONUCI): "Nous évoluons vers un retour à la normale" Le général Amoussou, Commandant s'est prononcé sur les antennes de ONUCI FM sur le démantèlement du dernier du dernier poste d'observation ainsi que l'évolution du processus de paix. ONUCI FM: Aujourd'hui 30 juillet 2008, le démantèlement du dernier poste d'observation sur la ligne imaginaire verte, quel symbole représente ce démantèlement? MFA : Nous avions mis en place 17 postes d'observation qui ont été progressivement démantelés tous les deux mois. C'est avec joie et confiance que nous allons procéder au démantèlement du dernier poste. Cela signifie que les dispositions prévues par l'Accord Politique de Ouagadougou marchent, fonctionnent. La signification, c'est que l'accompagnement efficace de la suppression du dernier poste d'observation, marque effectivement la continuité de l'autorité et de l'Etat ivoirien [ainsi que] l'engagement de la communauté internationale à soutenir le processus de paix en Côte d'Ivoire. Je dois dire que depuis la suppression de la Zone de confiance, en plus avec la suppression du dernier poste, nous n'avons enregistré aucune incursion armée de part et d'autre dans l'ex-zone de confiance. De même, la posture opérationnelle des deux forces ex-belligérantes, les FDS et les FAFN, n'a pas évolué vers une situation de belligérance. C'est dire que, tous ensemble nous évoluons vers un retour à la normale. Voilà la profondeur de l'acte de démantèlement du dernier poste d'observation. ONUCI FM: Mon Général, vous avez parlé des avancées et le dernier rapport du Secrétaire général l'a aussi indiqué. Qu'en est-il aujourd'hui du redéploiement des Casques bleus sur l'ensemble du territoire?........