REVUE DE PRESSE DU 12 AOUT 2008

12 aoû 2008

REVUE DE PRESSE DU 12 AOUT 2008



Le Temps : Région du Fromager (Gagnoa) : Les soldats de L'ONUCI cherchent crise à régler..........Certainement le calme qui prévaut en Côte d'Ivoire depuis la signature l'Accord Politique de Ouagadougou ne fait pas l'affaire des forces étrangères présentes ici depuis la survenance de la guerre, c'est à dire le 19 septembre 2002. Au nombre de celles-ci, les éléments de l''opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire ONUCI. Depuis quelques jours, un détachement de soldats onusiens parcourt campements et villages de la sous-préfecture de la capitale du Fromager, pour dit-on, rechercher des éventuels conflits entre les populations, et certainement les régler. C'st dans ce cadre que certains d'entre eux ont été aperçus le samedi 09 aout dernier aux environs de 13 heures sur l'axe Guéyo- Gagnoa à bord de deux 4x4 dont l'une était pilotée par une certain Commandant Morin. Ces soldats qui ont fait des arrêts fréquents dans certains grands campements dont Diabou-Séfinan, ont fait savoir qu'ils sont venus de Daloa et qu'ils par courent les villages pour voir s'il n'y avait pas de conflits entre les populations ont rapporté certains jeunes. La réponse des jeunes a été sans ambages : » il n'y a rien ici. Allez-vous en « Toutes nos tentatives pour retrouver ces soldats auprès dés confrères de l'ONUCI FM aussi bien à Abidjan qu'à Daloa, supposée être leur base sont restées vaines

Le Temps : Campagnes électorales / Attention danger - Qui veut brûler la Côte d'Ivoire ?...............Les violences gagnent le terrain politique. Et menacent les futures campagnes électorales.A l`approche des campagnes électorales en Côte d`Ivoire, de réelles interrogations se formulent sûrement dans l`esprit des Ivoiriens. Eu égard à ce qu`il est donné de constater ces derniers temps, dans des localités où, des leaders politiques ont eu maille à partir, soit avec les autorités locales, soit avec les populations. Certains sont interdits d`accès aux lieux prévus pour la tenue des meetings. Quand d`autres ont du mal à faire accepter leurs images auprès des populations. S`en suivent donc des altercations. Les exemples d`Afféry et d`Adiaké sont patents. Voilà ce qui risque de gêner fortement les campagnes électorales à venir. Alors que les responsables de partis politiques sont appelés à sillonner tout le pays à la (re) conquête de voix. Qui donc a intérêt à ce que les choses se déroulent ainsi, dans une Côte d`Ivoire qui souffre déjà de six (6) années de crise ? La réponse pourrait être recherchée auprès de ceux qui brandissent la menace de la rue. Qui agitent les spectres de la force brute, de l`irrationnel et du mépris. Tout se passe ici, comme si les virus de la division, la violence et de la haine que la Côte d`Ivoire a connues ne l'a pas assez éprouvée. Tout est conçu et est mis en œuvre, comme s`il y a quelqu`un à qui profite pareille situation. Des gens qui sont heureux seulement lorsqu`ils opposent les Ivoiriens, afin de pouvoir tirer la pitance. Voir des élus de la République humiliés est leur seul plaisir. Et pourtant, la reprise des activités politiques dans les villes de l`intérieur du pays, tant souhaitées par le Président de la République, Laurent Gbagbo, augure d`une véritable fin de crise. Face donc à la montée de l`intolérance qui s`exprime violemment en acte et en parole. Face à ces dangers, les Ivoiriens qui ont de tout temps appelé à retrouver la quiétude, se doivent, maintenant, de dire le refus de toute discrimination dans les villes et villages. Ils doivent rester très vigilants, être à l`écoute et surtout ouverts au dialogue, ouverts au partage. Cela pourrait avoir un impact positif sur la vie du pays. Si chaque Ivoirien ou chaque Ivoirienne accepte de se mettre au-dessus de toute considération, de se mettre ensemble avec l`autre, pour défendre ce qui paraît aujourd`hui, comme un bien commun et cher au pays de Laurent Gbagbo : la démocratie. Et cela, dans le respect des convictions de chacun, des sensibilités de chacun, des engagements de chacun. Car, la Côte d`Ivoire appartient à tous. Elle n`est l`exclusivité de personne. De ce point de vue, la liberté d`aller et de venir, la liberté d`expression doit avoir cours et sans heurt. D`autant plus, qu`il est possible qu`au-delà de toutes les différences entre les Ivoiriens. Au-delà de l`opposition des projets entre les différentes familles politiques, au-delà du nécessaire débat démocratique entre forces de l`alternance, tous les Ivoiriens sont réunis par la passion des Droits de l`Homme, par l`amour de la République, par l`exigence morale de la tolérance et du respect de l`autre. Pour une fois, l`on pourrait s`accorder avec l`ancien chef d`Etat français, Jacques René Chirac, pour dire que " la République ne transige pas quand il en va de l`essentiel, quand il en va de l`esprit et du coeur de notre pays. La République ne transige pas quand l`âme même du peuple est en question ". C`est un combat moral. Surtout, il ne faut pas accepter la banalisation de l`intolérance et de la haine. Prudence est mère de sûreté.

Soir Info : Au Burkina Faso depuis dimanche/Les raisons cachées de la visite d'ADO................Le temps des micmacs ... politiques. Le président du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara (ADO) est depuis, dimanche, au Burkina Faso. L'ancien Premier ministre s'y trouve à l'invitation du président Burkina, Blaise Compaoré. Cette visite prend fin ce mardi. « A l'invitation de son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso et Facilitateur du Dialogue inter-ivoirien, le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, Président du Rassemblement des Républicains, effectuera une visite à Ouagadougou du 10 au 12 août 2008 », informe un communiqué de presse de la Cellule de Communication du RDR. « En sa qualité de membre du Cadre Permanent de Concertation (CPC) de l'Accord Politique de Ouagadougou, le Président du RDR, Dr Alassane Dramane Ouattara aura des entretiens avec le Président Compaoré sur le processus de paix en Côte d'Ivoire. Cette visite s'inscrit dans le cadre des échanges réguliers entre le Facilitateur du dialogue inter-ivoirien et les membres du CPC », précise le texte sans autre indication. Au fond, cette visite va au-delà de simples « échanges réguliers entre le Facilitateur du dialogue inter-ivoirien » et M. Ouattara. Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo s'est rendu du 27 au 29 juillet en visite officielle pour la première fois au Burkina Faso. Au cours de son séjour, le numéro 1 ivoirien a eu, selon Jeune Afrique, l'accord de son homologue Burkinabé pour remanier son gouvernement. Or, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dont le parti d'ADO est membre, a fait une réunion, le 25 juillet dernier, à Daoukro pour s'opposer à toute dissolution du gouvernement Soro. « La conférence des présidents s'indigne des déclarations du chef de l'Etat selon lesquelles il disposerait d'armes institutionnelles qui permettraient de procéder à une dissolution du gouvernement à quatre mois de la date de l'élection présidentielle. La conférence des présidents rappelle que le gouvernement actuel résulte des arrangements politiques de l'accord de Ouagadougou et des accords antérieurs et qu'il ne dépend pas du chef de l'Etat. (...). Dès lors, la conférence des présidents marque son opposition nette et formelle à toute idée de dissolution du gouvernement », a martelé le RHDP à la fin du conclave.
Rapprocher Gbagbo et ADO ?
Blaise Compaoré, qui, après des années de brouilles, a désormais les atomes crochus avec Laurent Gbagbo pourrait convaincre le leader du RDR de la nécessité de former un nouveau gouvernement. Autre question que l'homme fort du Faso pourrait aborder avec son hôte, c'est la mission que M. Gbagbo aurait confiée à M. Compaoré. A en croire toujours Jeune Africaine dans sa livraison de la semaine dernière, le chef de l'exécutif ivoirien a demandé au Facilitateur du dialogue inter-ivoirien de convaincre le président du RDR « à se rallier à sa cause ». Les deux hommes (MM. Gbagbo et Soro, Ndlr) ont aussi longuement débattu de l'opposition ivoirienne. Et d'abord de l'ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, chef du Rassemblement des républicains (RDR). Convaincu que ce dernier sera l'arbitre de la présidentielle du 30 novembre, Gbagbo s'efforce de l'inciter à se retirer du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de l'éloigner de son allié, l'ancien chef de l'État Henri Konan Bédié, et pourquoi pas de le rallier à sa cause. Il a expliqué à Compaoré, dont Ouattara est proche, que ce dernier a tout intérêt à aller avec lui, plutôt qu'avec Bédié, l'homme « qui a forgé le concept d'ivoirité pour le combattre ». Non sans ajouter : « J'accepte votre neutralité de médiateur dans la gestion de la sortie de crise. Mais, pour "élection, je demande le soutien du vieil ami devenu un collègue que vous êtes », a rapporté le confrère panafricain. Et de s'interroger : « Que va faire le président burkinabé ? ». Et, si cette visite d'ADO au Burkina marquait le départ de la médiation que Laurent Gbagbo a confiée Blaise Compaoré ?

Fraternité Matin : Sagem, Cei, Ins : LE 30 novembre sera-t-il tenu? .............Un premier lot de matériel électoral de Sagem-sécurité, l'opérateur technique français, composé de 1.500 valises (sur les 6.500 prévues) est arrivé ce dimanche. "L'objectif que nous a fixé le Chef de l'Etat, c'est le 30 novembre. Tout sera mis en œuvre pour que cet objectif soit atteint", s'est voulu, rassurant, Sidi Kagnassi, representant de l'opérateur technique français. Mais tout le monde le sait désormais, il y a du pain sur la planche de la Commission électorale indépendante (Cei), le maître d'ouvrage, de Sagem-sécurité et de l'Institut national de la statistique (Ins), les maîtres d'œuvre, du processus électoral pour tenir les engagements pris. A la réception des valises, Sidi Kagnassi est resté muet sur le début de l'enrôlement parce que, à la vérité, tout semble désormais se faire à la sauvette. Aucun planning sérieux, ni aucun chronogramme crédible n'a été fixé de sorte que l'arrivée des valises initialement prévue pour vendredi dernier, n'a été effective que soixante-douze heures plus tard. La Cei, de son côté, reste de plus en plus vague sur les dates. "La présélection des agents recenseurs est terminée et la liste sera rendue publique dès que possible", signale Bamba Yacouba, secrétaire permanent adjoint et porte-parole adjoint de la CEI, dans un communiqué. Il ajoute que "les 70 centres de coordination des processus d'enrôlement des électeurs et de l'identification de la population seront disponibles en tout début de semaine". Dans un contexte de délai très court, cette mauvaise gestion du temps a un nom: l'improvisation qui compromet dangereusement le premier tour. Le porte-parole de la Primature, Méité Sindou, attribuait une telle éventualité aux financements qui tombaient au compte-gouttes. Mais ce sont surtout les difficultés techniques qui plombent le processus électoral. Et qui sont exacerbées par les problèmes réels de cohabitation et de ménage de structures qui se marchent sur les plates-bandes: d'une part, l'INS et Sagem-sécurité et d'êtres part, la CEI et l'Office national d'identification (ONI). Le 1er juillet dernier, l'identification devrait commencer et prendre fin le 30 août par la publication d'une liste électorale provisoire. Face au retard accumulé, le principe d'une identification accélérée a été retenu. Programmée le 24 juillet, puis le 31 juillet, elle devrait démarrer le 18 septembre prochain pour prendre fin le 17 novembre. Il faut, sans risque de se tromper, parier que ces délais ne seront pas tenus. Tout d'abord, tout le matériel informatique pèse 300 tonnes. L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ne transportera que 30 tonnes en deux voyages par avion cargo, à partir de Brindisi, en Italie, où se trouve la base logistique de l'Onu. Dimanche, à la première rotation, elle a transporté 1.500 kits qui pèsent 15 tonnes. Au deuxième voyage dont la date reste inconnue, elle enverra 1.500 autres valises de 15 tonnes. Il va donc rester 3.000 kits à faire venir sur les bords de la lagune Ebrié, certainement par bateau. Ensuite, il y a le temps d'éxécution de l'enrôlement. "Est-ce qu'avec les démonstrations que vous venez de faire, vous pouvez m'assurer que le délai du 30 novembre sera tenu?", s'est interrogé, le 24 juillet dernier, Laurent Gbagbo, sceptique quant à la capacité technique des opérateurs à conduire à bon port le mode opératoire dans les délais prescrits. Ledit mode arrêté implique que l'enrôlement d'un individu passe par tous les opérateurs, à savoir la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI), l'ONI, l'INS et la Sagem-sécurité.
Avec cette procédure, l'enrôlement d'un pétitionnaire devant le Chef de l'Etat a duré 17 minutes. Si avec des cadres bien outillés des structures concernées qui étaient les acteurs de la démonstration devant le Président de la République et dans des conditions de démonstration confortables (salle climatisée, sans aucune perturbation), il a fallu plus de quinze minutes pour un seul enrôlement, combien de temps faudra-t-il prendre pour l'enrôlement de 12 millions de personnes, souvent analphabètes, par des opérateurs inexpérimentés et dans une ambiance moins confortable? A ce casse-tête bien ivoirien, il faut ajouter enfin les délais de livraison des kits, de recrutment et la formation des 6 mille opérateurs. Sans oublier le traitement informatique des données collectées en vue de la production de la liste électorale provisoire. Car, les opérateurs devront prendre en compte les réclamations des citoyens, faire des croisements nécessaires du fichier brut de la liste des électeurs avec les fichiers historiques existants afin de produire une liste définitive propre. Il faut donc au regard de la situation se convaincre avec le Chef de l'Etat que nous ne sommes qu'aux portes des élections. La présidentielle du 30 novembre est gravement hypothéquée. Surtout que la loi électorale, balottée mais pas modifiée, impose trois mois et quinze jours avant le premier tour, respectivement pour l'affichage de la liste provisoire et celui de la liste définitive.
Gbagbo va-t-il virer la Sagem?
L'opération pourrait s'appeler "échange tapis rouge contre blanc-seing". En visite officielle à Ouagadougou pendant trois jours – une grande première depuis le "coup de poignard dans le dos" qu'a été, vue d'Abidjan, la rébellion nordiste de 2002 soutenue par le Burkina Faso – Laurent Gbagbo compte obtenir d'importantes contreparties de Blaise Compaoré, le grand facilitateur de la crise ivoirienne depuis mars 2007. Après avoir mis sous pression maximale son Premier ministre et ex-rebelle Guillaume Soro, il veut remanier le Gouvernement issu de l'Accord de Ouagadougou. Tout en maintenant l'équilibre des forces représentées, il cherche à rétrécir et à dépolitiser l'équipe qui doit mener le pays à l'élection présidentielle. En même temps, avec la bénédiction du médiateur burkinabé, Laurent Gbagbo veut se débarrasser de la Sagem, chargée de la préparation technique du scrutin prévu pour le 30 novembre. Un processus qui accuse huit mois de retard, selon une récente étude de bailleurs de fonds. La firme française devra en porter le chapeau et laisser la place à l'Institut national de la statistique, toujours sous réserve du feu vert du "Beau Blaise"...
Fraternité Matin : Séquestration de Mme Diabaté à Affery : Le patron de l'hôtel donne sa version des faits................Le propriétaire de l'hôtel où le Secrétaire général du Rdr a passé une nuit difficile s'est rendu à notre Rédaction..........C'est le mercredi 6 août que la délégation du Secrétaire général du Rdr a loué 10 chambres sur les 23 que compte l'hôtel. Mais samedi, deux clients y sont arrivés et ont pris deux chambres. Mon jeune frère, Brou Ignace, qui passait la nuit à l'hôtel ce jour-là, m'a rapporté que vers minuit, ces deux clients ont invité des amis avec qui ils voulaient partager un pot. Pour ce faire, ils ont voulu installer des chaises et tables dans la cour de l'établissement hôtelier. C'est alors qu'ils ont été interpellés par des éléments de la garde rapprochée de Mme Diabaté qui leur ont demandé de s'installer dans un hall un peu plus loin, au motif qu'ils gênent la quiétude de l'autorité. Alors, ces clients ont refusé, prétextant qu'ils ont les mêmes droits que Mme Diabaté qui est une cliente comme eux. Ce groupe était constitué au total de six personnes dont quatre garçons. ...................Ce qui m'a été rapporté est que la garde rapprochée de Mme Diabaté a voulu mettre ses interlocuteurs dehors de force. C'est ainsi que l'un des invités des clients a été blessé à la tête où un garde l'a frappé avec son ceinturon. Ce blessé a été mis dehors et la garde a fermé le portail. Alors, certains membres de la délégation du Rdr sont sortis. La discussion s'est amplifiée. Assoua Mathias, promoteur d'une école privée dans la ville, s'est vu arracher quatre dents et deux autres cassées, toujours par les agents de la sécurité de Mme Henriette Diabaté. Il a été aussi mis dehors. Puis ils ont maintenu le portail fermé interdisant toute entrée et sortie de l'hôtel. La nouvelle de la blessure de Assoua Mathias fait le tour de la ville. ................Alerté, je me suis rendu sur les lieux vers 6 h et j'ai vu l'attroupement autour de mon hôtel. Je témoigne de ce qu'ils n'étaient pas armés et qu'ils n'ont commis aucun acte de violence sur l'hôtel. A preuve, aucune vitre n'y est brisée. Je leur ai demandé de reculer jusqu'à une certaine distance, ce qu'ils ont accepté. Puis, accompagné de trois de ces jeunes, je me suis rendu chez le sous-préfet, Téhi Noël, puis chez le député Boni Béda, le maire Kouamé Kouamé Jacques (a été saisi par téléphone), et le chef de village, Nanan Béda Assi. Le délégué du Rdr, Dr. Assi Anissan, a été saisi, de même que la gendarmerie. Le sous-préfet a appelé le préfet d'Akoupé. .....Vers 7 h, nous nous sommes retrouvés à l'hôtel. Mais les gardes ont refusé d'ouvrir le portail. Le préfet a demandé qu'en ma qualité de propriétaire de l'établissement, j'ordonne au gérant de l'ouvrir. Ce que j'ai fait, mais la sécurité de Mme Diabaté a refusé qu'il l'ouvre. Dès lors, le préfet décide de parler au Secrétaire général du Rdr, par le téléphone du gérant. Après une longue attente, le contact est établi. Alors, il la rassure et demande qu'on ouvre le portail. Elle l'accepte.

L'inter : Apres la prise d'otage de Henriette Diabate//Son directeur de cabinet réagit : « Ces jeunes étaient manipulés... »Suite à la prise d'otage du numéro deux du Rdr, Henriette Diabaté et de sa délégation, son directeur de cabinet, Koné Drissa, a réagi. Joint hier au téléphone, en attendant une réaction plus officielle du Rdr, le collaborateur de Mme Diabaté a indexé, sans les nommer, certains responsables locaux du Fpi qui, dit-il, ont manipulé les jeunes manifestants. « Ces jeunes ont été manipulés par des responsables locaux du Fpi. Sinon comment comprendre leur attitude », s'est-il étonné. A l'en croire, le Rdr, qui demeure un grand parti, ne répondra pas à cette provocation. « Nous ne nous mettrons pas à leur niveau. C'est de la provocation », a-t-il martelé. Si les blessés que nous avons soignés, poursuit-il, veulent ester en justice, « qu'ils le fassent ». « Ils expliqueront au juge pourquoi ils étaient devant la suite de Mme Diabaté à 23h », a-t-il indiqué. Pour rappel, la numéro 2 du Rdr, en tournée depuis plus d'un mois en pays Akyé, a été l' otage dans un hôtel d'Afféry, de jeunes manifestants, surexcités et décidés à lui faire la peau. Elle y sera exfiltrée avec sa délégation, peu après par les Forces de Défense pour être évacuées sur Abidjan.

L'inter : Présidentielle 2008 : Guessan Bi, directeur local de campagne du RDR de Sinfra : « Nous craignons un brigandage électoral »......A la faveur de la tournée de sensibilisation et de remobilisation du RDR dans le département de Sinfra, le directeur local de campagne de la sous-préfecture de Bazille, Guessan Bi s'est prononcé sur la future échéance électorale. Il a dit craindre un « brigandage électoral de Laurent Gbagbo », à cause de la tendance des Africains à copier chez eux, ce qui les inspire de mauvais chez les autres. En clair, le responsable local de campagne d'ADO craint par exemple que le schéma présidentiel kenyan et zimbabwéen ne soit appliqué en Côte d'Ivoire par les tenants actuels du pouvoir. « La Côte d'Ivoire, de toute façon, est une partie de l'Afrique et nous savons que c'est un continent de mode, si bien que lorsqu'une chose se produit dans un pays, cela devient une répétition dans les autres pays du continent. Ce qui nous inquiète. En clair, nous craignons un brigandage électoral de Laurent Gbagbo », s'est-il inquiété. Mais avant, Il a indiqué que son parti, le Rdr, se prépare activement pour diriger enfin la Côte d'Ivoire. Et son candidat Alassane Ouattara, est-il convaincu, a tous les atouts pour gagner cette fois ces élections à laquelle il prend part pour la toute première fois. « Alassane est le seul à avoir côtoyé Houphouët en peu de temps et en a tiré beaucoup d'enseignements pour ce pays et des Ivoiriens. C'est pourquoi, nous allons focaliser notre combat sur la vision de paix qu'il incarne. En effet, le président a subi beaucoup de frustrations, mais il n'a jamais réagi à cause de sa culture de paix et du pardon. », a-t-il fait savoir. Avant de poursuivre pour dire que son leader a un idéal en matière de gestion économique de la Côte d'Ivoire. Il en veut pour preuve des pays du monde, qui ont vu leur économie être redressée grâce à l'expérience d'ADO. « Il veut faire profiter à la Côte d'Ivoire cette expérience », a-t-il ajouté. Le responsable local de campagne a admis des réserves quant à la tenue d'une élection présidentielle transparente en Côte d'Ivoire. « La vérité commence à sortir et les adversaires de notre candidat savent que si les choses se passent correctement le 30 novembre, il n'y a pas de miracle, Alassane sera élu dès le premier tour », a-t-il déclaré, sûr de lui. Et pourtant, il reste tenaillé par l'angoisse d'un hold-up électoral, d'autant plus que ce genre de schéma a toujours permis de maintenir certains présidents africains en exercice. C'est pourquoi, Guessan souhaite que de tels modèles à risque ne soient déportés en Côte d'Ivoire. « On a vu le cas au Togo et au Kenya. Cependant, si la communauté nationale et internationale se mettent ensemble pour contrecarrer tous d'éventuels fraudes, nous aurons une bonne élection et un bon président qui se nomme ADO », a-t-il déclaré, non sans exiger que la transparence soit une réalité au cours de l'élection présidentielle

Soir Info : Election prochaine-Ce qu'il faut redouter.....La secrétaire générale du Rassemblement des Républicains (Rdr), Henriette Dagri Diabaté a été séquestrée par des jeunes du samedi 9 au dimanche 10 Août 2008 à Afféry dans le département d'Akoupé. En effet, en tournée politique dans cette contrée, la collaboratrice d'Alassane Dramane Ouattara (Ado) a passé un mauvais quart d'heure dans l'hôtel où elle et sa délégation logeaient. Encerclée par une foule de jeunes qui lui en voulait terriblement, la délégation du Rdr n'a eu la vie sauve que grâce à l'intervention de la gendarmerie nationale. Henriette Diabaté a été particulièrement exfiltrée par Hélicoptère. Cette scène qui aurait pu tourner au vinaigre, interpelle les autorités ivoiriennes sur la nécessité de mettre un point d'honneur sur la sécurité avant, pendant et après les élections présidentielles. Le calvaire subi par la N°2 du Rdr est symptomatique de l'existence de poches de résistance par rapport au processus de paix dont la boussole est l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) signé le 4 mars 2007 au Burkina Faso. Ces poches de résistance doivent être démantelées pour permettre à la politique de suivre son cours normal. Ce qui s'est passé à Afféry avec la secrétaire générale du Rdr, est d'une extrême gravité dans la mesure où si rien n'est fait pour sanctionner les auteurs, il faut redouter que de telles violences n'inspirent les populations d'autres régions du pays. Chaque formation politique pourrait user de la violence pour empêcher ses adversaires de battre campagne ou de voter dans ''son bastion''. Toute chose qui indiscutablement, créera des tensions dont les conséquences pourraient être difficilement maîtrisables. Il est donc temps de prévenir les troubles. Le cas échéant, aller dans les conditions susmentionnées aux élections, serait inévitablement catastrophique, voire suicidaire pour la Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, au-delà des actions fortes que pourraient mener les signataires de l'Apo pour sécuriser les leaders d'opinion, il est important que les partis politiques forment et sensibilisent leurs militants sur les vertus du jeu démocratique. Entre autres, les débats d'idées, la tolérance et le fair-play. Par ailleurs, la société civile, les chefs traditionnels et religieux ainsi que toutes les autres composantes de la population, gagneraient eux aussi à poser des actes qui favorisent la paix et la réconciliation nationale. C'est en cela que le code de bonne conduite que la Commission électorale indépendante (Cei) fait signer aux Ong et Associations de la société civile aujourd'hui mardi 12 août 2008, est à saluer. Toutefois, il faut espérer que les responsables qui apposeront leur signature au bas du document de la Cei, ne fassent pas comme certains politiciens qui, après avoir signé le code de bonne conduite, ont renié au premier chant du coq leurs engagements. De ces derniers, l'on a entendu des discours incendiaires. S'il est vrai que les armes se sont tues depuis la signature de l'Apo, il reste à convaincre certains esprits qui ne perçoivent pas encore la nécessité de réaliser définitivement la paix en Côte d'Ivoire. Ceux-là doivent se rendre à l'évidence que ''nul ne sera sauvé si personne n'est sauvé'' comme le soutient l'écrivain Jacques Rabémanajara.

Fraternité Matin : Total Côte d'Ivoire : Les employés en grève.............Le travail a été boycotté, hier, à la direction générale de «Total Côte d'Ivoire», au Plateau. La raison ? les agents de cette société pétrolière réclament l'amélioration de leurs salaires. Ainsi, quoi qu'étant venus massivement sur leur lieu de travail, ils sont restés regroupés pendant plusieurs heures, au bas de l'immeuble abritant la direction générale de la société, avant de se disperser. En promettant de revenir ce matin car, disent-ils, l'arrêt de travail est prévu pour 72 heures. A en croire certains d'entre eux, (ils ont préféré garder l'anonymat), les travailleurs de «Total» perçoivent des salaires dérisoires. Malheureusement, nos tentatives pour rencontrer M. Emmanuel Laurenty, directeur général de la société ou à défaut, un de ses collaborateurs sont restées vaines.

Fraternité Matin : Troisième pont d'Abidjan et autoroute de Grand-Bassam: Le gouvernement à la recherche du financement..............A l'initiative du ministre des Infrastructures économiques, appuyé par son collègue de l'Economie et des Finances, une table ronde des bailleurs de fonds dans l'optique de mobiliser les financements nécessaires pour deux projets majeurs : le 3e pont d'Abidjan devant relier Riviera et Marcory, et l'autoroute Abidjan-Grand-Bassam. Ces deux projets qui visent à offrir aux usagers de la route beaucoup plus de fluidité font partie du plan global de développement de la Côte d'Ivoire. Hier, à l'ouverture de cette table ronde, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, a laissé entendre que si pour l'autoroute il s'agit de chercher la totalité du financement, pour le 3e pont d'Abidjan, l'accent est mis sur la mobilisation des fonds nécessaires pour boucler le financer du Gap qui aura été identifié après le désistement de certains bailleurs à la suite du déclenchement de la crise en 2002. Au cours de deux jours d'atelier, les experts présenteront les caractéristiques techniques, le cadre juridique et réglementaire et le modèle financier de chaque projet, en vue de permettre aux bailleurs internationaux (Banque islamique de développement, Boad, ... ) et aux privés de décider de leur contribution. Le ministre Patrick Achi a saisi cette occasion pour inviter les investisseurs privés ivoiriens et surtout le système bancaire national à s'intéresser aux grands projets économiques que lance le l'Etat sous forme de BOOT (Build, own, operate and transfer ou encore construire soi-même, exploiter et transférer). « Que les banques ivoiriennes et celles de la sous-région s'investissent dans le financement des grands projets de la Côte d'Ivoire », a-t-il dit ; assurant que l'Etat est disposé à leur faire des concessions. Parce qu'il est soucieux de la faible participation des établissements bancaires et de financement nationaux et de la sous-région aux projets. ......En ce qui concerne le 3e pont, en tant qu'ouvrage, il aura 6.615 m. Et techniquement, il sera constitué de 2x3 voies en lagune. Il aura 1.558 km de long pour 28,4 mètres de largeur, un trottoir de 3 mètres et une digue de 384 mètres du côté nord (Riviera). Les accès nord et sud sont respectivement de 2.606 et 2.075 mètres.

L'inter : Gouvernement Soro/Des ministres grognent......Ça grogne au sein de l'équipe gouvernementale ivoirienne. Des membres du gouvernement du Premier ministre Soro ne sont pas en phase avec la réduction de leurs salaires, dans le cadre des mesures prises, il y a un mois, au cours d'un Conseil des ministres spécial pour lutter contre l'inflation et la montée vertigineuse du coût de la vie sur le territoire national. Des ministres, selon l'hebdomadaire, ''Jeune Afrique'' (JA), récriminent contre cette décision touchant seulement à la fonction ministérielle à l'exclusion des autres corps de la fonction publique dont certains ne seraient pas moins lotis qu'eux. ''Nous voulons bien montrer l'exemple, mais, nous ne servirons pas de boucs émissaires. Nos traitements sont de loin inférieurs à ceux de beaucoup de fonctionnaires'', a confié l'un des membres du gouvernement Soro mécontent, au confrère panafricain. Faut-il le rappeler, suite à une montée de fièvre, qui a paralysé certaines villes ivoiriennes, dont la capitale économique, Abidjan, l'équipe du Premier ministre Guillaume Soro est montée au créneau pour calmer l'ardeur des populations remontées contre la cherté du coût de la vie et la hausse disproportionnée du prix du carburant. Le gouvernement, pour amortir l'inflation galopante, a pris des mesures parmi lesquelles la réduction de moitié des salaires des ministres, qui suscite des mécontentements actuellement. Hormis cette mesure de solidarité aux souffrances du peuple, les plaignants dénoncent aussi des retards dans le versement de leurs salaires. Jusqu'au 8 août passé, les ministres ivoiriens n'auraient pas encore perçu leur salaire du mois de juillet, selon les confidences de JA. Cet état de fait serait récurrent depuis plusieurs mois et tiendrait parfois sur plusieurs semaines. Toute chose qui incline à s'inquiéter de l'état des caisses de l'Etat. D'autres institutions très capitales vivant le même problème de trésorerie en leur sein.

L'inter : Processus de paix : La visite de Mme Gbagbo en zone ex-rebelle reportée- Voici les raisons...............Le duel Mme Gbagbo-Bédié n'aura pas lieu. C'est que la tournée annoncée de la Première dame dans la zone ex-assiégée a été reportée à une date non encore connue. Simone Gbagbo devait entamer sa tournée dans le Soroland le 17 août pour finir le 24 août 2008. Soit au même moment où commence la visite, dans la même zone, du président du Pdci, Henri Konan Bédié, prévue du 24 au 30 août 2008. La Première dame de Côte d'Ivoire a décidé de laisser le terrain à l'ex chef d'Etat, président du Pdci. Le report a été annoncé le dimanche 10 août dernier par Koné Katinan Justin, directeur départemental de la campagne de Laurent Gbagbo à Katiola, au cours d'une réunion avec la direction de campagne à l'hôtel communal. Le DDC de Gbagbo à Katiola a expliqué que la coïncidence des deux tournées paraît politiquement incorrect. '' Ce n'est pas politiquement correct de faire les deux tournées en même temps. Lorsque la Première dame a appris que le président Bédié faisait sa tournée quasiment dans la même période, elle a décidé de reporter la sienne, laissant le soin à son aîné de faire tranquillement sa visite. Il fallait également éviter les chevauchements '', a-t-il dit. La nouvelle date de la visite de la Première dame dans le fief des Forces nouvelles sera connue, selon Katinan, à l'issue d'une réunion technique prévue ce mardi avec le cabinet de Mme Simone Gbagbo. Mais avant, le DDC de Katiola a précisé à l'assistance qu'il ne s'agit pas d'une visite politique. '' C'est une visite de rémobilisation qui se situe dans le cadre du processus de paix. C'est une visite républicaine, et je souhaite qu'on ouvre les bras pour accueillir tout le monde dans le cadre de cette visite. On doit lui réserver un accueil digne de son rang. De la même façon que le président de la République a été accueilli au nord en novembre dernier, nous devons réserver un accueil mémorable à la Première dame '', a exhorté le DDC. Il a tenu à préciser, pour lever tout équivoque, que c'est Mme Gbagbo qui inaugurera l'hôtel Hambol de Katiola, et personne d'autre. '' Ne vous fiez pas aux rumeurs, c'est elle qui va inaugurer l'hôtel Hambol, donc nous devons nous mobiliser. Ce sera également l'occasion de poser le problème de l'érection de Niakara en département '', a-t-il dit. En dehors du report, le programme de la visite de la Première dame devait rester inchangé. Selon le DDC Katinan, les différentes localités qui devraient être visitées le seront. '' Elle passera un jour à Tafiré, un jour à Niakara et un jour à Katiola '', a-t-il dit. Il a ajouté pour conclure que la mise sous tension de deux localités de la sous préfecture de Niakara qui ont bénéficié de l'électricité, sera faite par la Première dame.

L'inter : Enseignement technique et professionnel :Les formateurs font l'état des lieux......L'Enseignement technique et professionnel est malade. Il est même agonisant. Les infrastructures, le matériel et les outils pédagogiques sont dans un état de délabrement très avancé quand ils ne sont pas inexistants. Devant l'urgence qu'appelle cette situation pour le moins déplorable, des acteurs de cet ordre d'enseignement notamment les enseignants réunis au sein du Syndicat national des formateurs de l'Enseignement technique et de la formation professionnel de Côte d'Ivoire (Synafetp-ci), ont décidé de prendre les taureaux par les cornes. Cette décision fait suite à une tournée organisée du 23 avril au 17 mai dernier, par le tout nouveau Secrétaire général national du Synafetp-ci, Jean-Yves Abonga Koutouan et son bureau exécutif pour s'enquérir de l'état d'agonie de leur ordre d'enseignement et toucher du doigt, les difficultés auxquelles il est confronté depuis des années. A l'issue de cette tournée qui lui a permis de sillonner pratiquement tous les établissements d'enseignement technique et professionnel, le Synafetp-ci a produit un mémorandum qui fait non seulement l'état des lieux dans ce secteur mais propose aussi des solutions pour améliorer le fonctionnement de cet ordre d'enseignement. Ce mémorandum dont nous avons eu copie, s'articule autour de trois axes principaux, à savoir la gestion de carrière, la condition de vie et de travail des formateurs, l'environnement professionnel et syndical. Au niveau de la gestion de carrière des formateurs, le Synafetp fait le constat que certaines filières sont fermées aux concours professionnels. A cela s'ajoute les nominations fantaisistes qui se font au sein du personnel d'encadrement pédagogique et administratif. Pour couronner le tout, demeure encore la question de la signature par le ministre de l'Economie et des Finances de l'arrêté d'application du décret portant profil de carrière des fonctionnaires du secteur Education/Formation. Or cet arrêté prend justement en compte, toutes les préoccupations du Synafetp-ci. Aussi, ce syndicat appelle-t-il le ministre Charles Diby Koffi de l'Economie et des Finances à signer enfin cet arrêté d'application qui permettra aux professeurs de grade A1 d'être reclassés en A3 et ceux de A2 et A3 en A4, avec une spécificité pour le grade A2 qui une fois reclassés en A4, après une formation d'une année pour l'obtention du CAP/PETP ou le CAPES peut évoluer vers le grade A5. Le Synafetp-ci propose aussi que toutes les filières soient ouvertes aux concours qui devront être frappés du sceau de la transparence. .........

L'inter : Religion/Un missionnaire allemand avoue : « Des prédicateurs appauvrissent les gens »....... Invité par l'Eglise du message évangélique de Côte d'Ivoire pour une grande croisade d'évangélisation, le missionnaire allemand Ewald Frank a rencontré la presse samedi dernier pour une conférence de presse dans un hôtel d'Abidjan. Une occasion saisie par cet homme de Dieu pour dénoncer certaines pratiques qui ont cours dans des églises. « Il existe malheureusement des prédicateurs qui appauvrissent des personnes. Il faut condamner ces pratiques qui n'honorent pas les hommes de Dieu que nous sommes », a fait avoir le frère Frank. « Nous devons ramener l'église du nouveau testament telle qu'elle était au commencement », a suggéré le missionnaire, qui dit avoir prêché dans plus de 140 pays du monde et dans une douzaine de pays islamiques. Se prononçant sur la crise ivoirienne, frère Frank dit comprendre l'état d'esprit des victimes pour avoir traversé cette expérience lors de la seconde guerre mondiale. C'est pourquoi, le conférencier, n'a pas manqué d'inviter les Ivoiriens à garder espoir et à cultiver l'espérance. « La situation va changer, même si ce n'est pas maintenant », a déclaré le missionnaire allemand. L'œuvre missionnaire interconfessionnelle qui a pour désignation « Mission libre pour le peuple » faut-il le souligner, fut fondée en 1960. Elle s'est donné comme objectif la prédication de l'évangile de façon libre et indépendante, selon le modèle de l'église chrétienne primitive.