REVUE DE PRESSE DU 02 Août 2008

4 aoû 2008

REVUE DE PRESSE DU 02 Août 2008



L'inter :Bouaké Des ex-rebelles ont manifesté hier : Voici ce qu'ils exigent..............Les jeunes soldats mécontents ont érigé des barricades sur la voie publique devant le camp. Leur mouvement qui a duré moins d'une heure et demi a perturbé la circulation du côté Est de la ville, selon l'agence IPM. Des sources proches des mutins indiquent qu'ils manifestaient non seulement pour dénoncer la lenteur du processus de regroupement à leur niveau, mais ils veulent intégrer la nouvelle armée. « Ils veulent être regroupés pour devenir des volontaires de l'armée nouvelle (VAN) », a confirmé à IPM une source proche de la cellule de communication de la zone 3 commandée par Chérif Ousmane. « Le commandant Chérif Ousmane les a rassurés qu'ils seront regroupés et recrutés pour être des volontaires de l'armée nouvelle », a ajouté la même source. Le commandant de la zone 3 a expliqué aux jeunes soldats que la situation tardive de leur regroupement tardif serait liée à la non réhabilitation du site du camp Génie. Faut-il le rappeler, le processus de regroupement des ex-rebelles a démarré le vendredi 2 mai 2008. Sur les 1000 éléments démobilisés à Bouaké ce jour-là, 100 ont été mis à la disposition du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC), 500 pour le détachement militaire mixte et 400 volontaires pour la nouvelle armée. Deux semaines plus tard, soit le vendredi 16 mai, 1000 autres éléments ont été démobilisés à Bouaké, dont 900 mis à la disposition du PNRRC et 100 volontaires pour l'armée nouvelle. Le mardi 3 juin, aucun des 963 ex-combattants démobilisés de la 3è vague de Bouaké n'a été retenu pour l'armée. Tous ont été confiés au PNRRC. Concernant la zone 5 des Forces nouvelles, environ 500 ex-combattants ont été démobilisés le samedi 17 mai en présence du Premier ministre, dont 100 volontaires pour l'armée nouvelle. Le mercredi 4 juin, Wattao, le nouveau commandant de cette zone, avait regroupé 450 ex-combattants parmi lesquels il y avait une centaine de volontaires pour l'armée nouvelle.

Fraternité Matin :Enquête sur le bombardement de Bouaké : La France multiplie ses obstacles.......... L'enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, en novembre 2004, piétine en raison des blocages. Saura-t-on un jour les circonstances du raid, le 6 novembre 2004, contre le cantonnement français installé au lycée Descartes de Bouaké, ou alors cet événement grave qui a entraîné officiellement la mort de neuf soldats français de l'opération Licorne et la destruction au sol de tous les aéronefs de l'armée ivoirienne, en signe de représailles, sera-t-il classé sans suite? Si la première hypothèse est peu probable, la seconde est plausible. Hier encore, la Commission consultative du secret de la défense nationale (Ccsdn) a donné deux avis défavorables à la déclassification de documents portant sur cette affaire qui gêne Paris. Depuis son éclatement et pour la manifestation attendue de la vérité dans cette affaire, les obstacles se multiplient en France. Après avoir tourné en rond, Brigitte Raynaud, la première juge du Tribunal aux armées chargée de l'information judiciaire ouverte pour «assassinats, tentatives d'assassinats, destructions», a fini par jeter l'éponge. Ses deux demandes, émises les 26 septembre et 4 novembre 2005, pour obtenir la déclassification du rapport de fin de mission de l'ambassadeur Gildas Le Lidec, sont restées sans suite. Son successeur, Florence Michon, n'est pas plus heureux. Le 8 avril dernier, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères français, lui indiquait qu'il ne souhaitait pas rendre accessible ce document diplomatique (important) qui couvre les périodes 2002 (début de la rébellion armée) et 2005 (lendemain des événements de Bouaké). Il vient d'être suivi par la Ccsdn qui s'oppose, selon une dépêche de l'Afp, à la déclassification des "six DVD et du CD-Rom –INTREP – établis par le 2e régiment de hussards du 2 au 6 novembre 2004 en Côte d'Ivoire" et du rapport de fin de mission de Patrick Destremeau, officier français, qui a dirigé les éléments de l'opération Licorne à l'hôtel Ivoire les 6, 7, 8 et 9 novembre 2004. Tout se passe, depuis le début de l'enquête, comme si la France, ayant quelque chose à cacher ou à se reprocher, voulait étouffer l'affaire. Car, le 4 novembre 2004, pour prendre leur revanche militaire sur une rébellion qu'elles n'avaient pas réussi à mater dès le 19 septembre 2002 et libérer le pays alors coupé en deux, les forces armées nationales (Fanci) lancent l'opération «Dignité». Au vu et au su des forces dites impartiales: l'opération française Licorne et l'Opération des Nations unies pour la Côte d'Ivoire (Onuci). Les deux premiers jours, leur supériorité aérienne est évidente et leurs frappes chirurgicales, qui ont détruit les positions et des bases rebelles, commencent à mettre en déroute les combattants des Forces nouvelles. C'est le 6 novembre que les fantassins devaient entrer en action pour terminer en beauté cette opération militaire rondement menée. Contre toute attente, deux avions de combat Sukhoï-25 ivoiriens, auraient détruit le camp militaire français de Bouaké, faisant dix morts (neuf militaires français tués et un civil américain) et 38 blessés. Les mesures de rétorsion françaises sont immédiates: tous les avions de guerre ivoiriens au sol à Yamoussoukro et à Abidjan sont détruits. Sans demande d'explication. Laurent Gbagbo, le bouc émissaire qui était dans le collimateur des autorités françaises, a toujours clamé son innocence. Et pour convaincre de sa bonne foi a demandé l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités. Et c'est là que les difficultés ont commencé à s'accumuler. Le commissaire du gouvernement ivoirien, le lieutenant-colonel Ange-Bernard Kessi Kouamé, n'a pu se rendre à Bouaké que plusieurs semaines après la survenue des événements, ne trouvant aucune pièce à conviction sur place. En outre, sa demande d'autopsie des victimes du raid n'a pas prospéré(....)

Soir Info : Enquête sur le bombardement de Bouaké : Paris refuse de livrer des documents secrets...............La vérité sur le bombardement du camp militaire français à Bouaké lors de l'opération Dignité le 6 novembre 2004, s'éloigne de jour en jour. Florence Michon, juge d'instruction au Tribunal aux armées de Paris (TAP), chargée de l'information judiciaire ouverte pour "assassinats, tentatives d'assassinats, destructions" dans le cadre de ce bombardement vient d'essuyer deux refus de la part de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) à la déclassification de documents sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, à l'exception d'un paragraphe d'un document visé, selon l'Agence France presse (AFP) qui rapporte l'information. La Commission, dont les avis sont publiés depuis vendredi 1er août dernier, au Journal officiel, avait été saisie par une lettre du ministre de la Défense Hervé Morin. Neuf militaires français, selon l'AFP, avaient été tués, ainsi qu'un civil américain, lors du bombardement du camp français par deux Sukhoï 25 des forces loyalistes ivoiriennes. L'un des avis est défavorable à la déclassification des "six DVD et du CD-Rom INTREP établis par le 2e régiment de hussards du 2 au 6 novembre 2004 en Côte d'Ivoire". Le second avis concerne le rapport de fin de mission d'un officier de la force française Licorne, présente en Côte d'Ivoire, Patrick Destremeau. La Commission est défavorable à la déclassification de ce document "à l'exception du paragraphe intitulé l'opération dignité+ jusqu'aux termes : qui sera engagé par des tirs fumigènes et d'intimidation". Il revient au ministre de la Défense de se prononcer sur cet avis.

Le Temps : Alassane Dramane Ouattara parmi les siens, à Bouaké - Une autre preuve que le président du RDR est le père de la rébellion................La cérémonie anniversaire de la Flamme de la Paix aura permis aux sceptiques d`être véritablement situés sur la paternité de la rébellion. La présence à Bouaké du président du RDR (Rassemblement des Républicains) à l`occasion de l`an un de la Flamme de la Paix finit d`édifier plus d`un. M. Alassane Dramane Ouattara accueilli en triomphe. Par qui ? Qu`on ne s`y trompe pas, il s`agit bien de ceux qui avaient intérêt à ce qu`il se présente à eux. C`est-à-dire les éléments enrôlés, les chasseurs traditionnels (dozo) et tous ceux à qui " la guerre a fait du bien ". Des journaux qui lui sont proches ont consacré de larges commentaires sur la forte mobilisation autour de M. Ouattara. Soit. Mais en parcourant les photographies du président du RDR au milieu d`une " foule heureuse d`accueillir son idole", l`on n`a pas besoin d`être un spécialiste en image pour se rendre compte que Alassane Ouattara était véritablement parmi les siens, à Bouaké. Une ville qui symbolise le pouvoir dont il a toujours rêvé. Les images prouvent si besoin en était, que l`homme qui a toujours refusé la paternité de la rébellion, n`en demeure pas moins le géniteur des frères siamois MPCI, MPIGO et MJP reconvertis en Forces nouvelles. Côté sécurité, le président du RDR n`avait aucune crainte à se faire tant les éléments de la compagnie Guépard en avaient pris toutes les dispositions. Le patron de cette unité, Chérif Ousmane, n`est-il pas le filleul d'Alassane Ouattara lequel assurait le parrainage de son mariage ? Sur aucune des photos brandies par les journaux du RDR nous n`avons vu la moindre foule de civils à part les soldats FN qui y étaient plus en admirateurs qu`en agents de sécurité. Aussi, l`on n`a été nullement surpris de constater dans les gradins du stade de Bouaké pendant la cérémonie, que le vacarme qui s`élevait à tout rompre ne provenait que des chasseurs dozo installés à cet effet sur des pans entiers de la tribune. Le scénario était si parfait. Le maître de cérémonie finissait d`évoquer le nom des personnalités présentes dont celui du président du RDR, que les faiseurs professionnels de bruit continuaient toujours à applaudir, même après. Au point qu`ils étaient par moments rappelés à l`ordre par les organisateurs. On le retiendra, Alassane Dramane Ouattara à Bouaké n`est que la survenue d`une preuve longtemps attendue : " ADO, le père de la rébellion ". C`est la visite des casernes du Général aux hommes de troupe. Garde à vous ! Po !

Le Nouveau réveil : Bohoun Bouabré, Dano Djédjé, Douaty dehors : Gbagbo veut nettoyer son écurie..........Le gouvernement Soro va-t-il connaître dans les jours à venir une cure d`amaigrissement comme souhaité par une partie de la classe politique et tout simplement dissout selon le vœu de M. Laurent Gbagbo ? Certes avec l`évolution récente de l`actualité, le chef de l`Etat serait disposé à revoir à la baisse sinon à abandonner ses prétentions, mais force est de reconnaître aujourd`hui que le suspense reste entier sur la question. Au départ, l`idée de Gbagbo était simple : recomposer une équipe gouvernementale de 24 membres recrutés pour l`essentiel au sein du bloc présidentiel et des Forces nouvelles. Pour parvenir à cet objectif qui ne vise rien d`autre que de mettre en difficulté l`opposition et principalement le RHDP à la veille de la présidentielle, Gbagbo cherche des prétextes. Et il essaye de s`accrocher à tout. D`abord il avait voulu se servir de l`opération "mains propres" dans la filière café-cacao, puis de la grève des transporteurs pour casser le gouvernement. En fait, Gbagbo a essayé de convaincre le facilitateur Blaise Compaoré de la nécessité de dissoudre ce gouvernement. Face aux réticences de ce dernier qui a vu la menace d`une crise politique derrière une telle entreprise, le chef de l`Etat plaidera pour un simple remaniement ministériel. Il est en effet convaincu que des ministres sont mêlés aux scandales dans la filière café-cacao. Et au nom de la moralisation de la vie publique qu`il prône depuis un moment, il ne saurait tolérer la présence de ces ministres dans le gouvernement. En outre, Gbagbo pense que certains ministres ne le respectent pas ou complotent contre lui. Dans ce cas, lui conseilla Compaoré, il faut voir avec les leaders de l`opposition pour réaménager l`équipe. Mais il ne faut pas agir en solitaire pour provoquer une crise politique. Mais il faut l`avouer, la récente sortie du RHDP, s`opposant à tout remaniement ministériel, a coupé l`herbe sous le pied du chef de l`Etat. Gbagbo comprend qu`il ne peut pas toucher au gouvernement sans se froisser avec son opposition. Dès lors, que faire ? Selon des indiscrétions proches du palais présidentiel, Gbagbo voulait se débarrasser de Bohoun Bouabré, Alphonse Douaty et Dano Djédjé présumés coupables de malversation dans la filière café-cacao. ......

Le Temps : Sécurisation des convois de marchandises - Les commerçants confient leur sort à l`OIC......... Après plus deux mois de réflexion et de recherche de solution idoines pour la sécurisation et le meilleur suivi des marchandises convoyées, les commerçants de Côte d`Ivoire ont décidé de remettre leur sort à l`office ivoirien des chargeurs. Dans une adresse faite à la presse au sein de l`immeuble CCIA, Yacouba Fofana le vice-président de la fédération nationale des commerçants de Côte d`Ivoire a livré le contenu de ce nouveau partenariat, en présence de plusieurs délégations d`opérateurs économiques. Selon les explications de ce dernier, l`office national des chargeurs sera désormais en amont et en aval dans le transit des marchandises. Tous les convois de marchandises devront porter obligatoirement des macarons nouvellement confectionnés par l`OIC. Le choix de cette option vise, selon les commerçants, à combattre les tracasseries routières qui malgré les efforts de l`Etat- Major continuent d`être alimentées par certains éléments véreux des forces de défenses et de sécurité. Cette immixtion de l`OIC dans l`organisation du convoyage de marchandise s`inscrit dans le cadre de la convention de concession, signée entre l`Etat de Côte d`Ivoire et la structure susmentionnée.

Fraternité Matin : Déchets toxiques : Plus de 17 milliards de francs payés aux victimes......... Le directeur de la formation, de la documentation et de la communication du Trésor, Kassi N'Guessan Jacques, a fait le point des indemnisations des victimes des déchets toxiques effectuées à la date du 30 juillet 2008. Lors d'une conférence de presse qu'il a co-animée, hier, avec Pr. Boni Serge, vice-président de la Cellule présidentielle chargée du suivi des catastrophes naturelles et des crises endémiques, il a affirmé que le payement des victimes des déchets toxiques et les réalisations de projets socio communautaires sont estimés à 17.208.238.720 F CFA. C'était à la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. Sur 95.247 victimes humaines, 55.190 ont été indemnisées, soit 61%. En ce qui concerne les victimes économiques du secteur informel, 93,49% ont perçu leur indemnisation. Quant à celles du secteur formel, elles ont toutes été indemnisées. 11 projets socio communautaires qui profitent à toute la population ont été réalisés, selon Pr. Boni. Il s'agit de projets d'acquisition de matériel performant pour relever le plateau technique des 3 CHU d'Abidjan, de centres de santé et de certaines structures sanitaires. D'autres projets seront réalisés bientôt. Il s'agit notamment de la construction d'un hôpital général à Angré à hauteur de 2 milliards de francs, d'un institut de veille pour le suivi médical des victimes, de la réhabilitation du pont de la Sideci. En ce qui concerne l'oubli des victimes de la zone de Vridi, Pr. Boni a fait savoir que cela n'est pas imputable à la Cellule présidentielle. Qui a dédommagé les victimes en fonction des listings réalisés par le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique.

Soir Info : Indemnisation des victimes des déchets toxiques : Les révélations de la cellule présidentielle. 57, 94% de victimes indemnisées ........Depuis le vendredi 1er août 2008, on en sait un peu plus sur les raisons qui ont pu amener le Président ivoirien Laurent Gbagbo à accepter un accord à l'amiable avec la société hollandaise Trafigura. Ce, dans le cadre du règlement de l'affaire des déchets toxiques à Abidjan et ses périphéries. Suite une pollution aux déchets toxiques en août 2006, Trafigura qui avait affrété le bateau qui transportait les déchets toxiques, s'est engagée en février 2007 à « verser la somme forfaitaire et définitive de 95 milliards de francs Cfa pour la réparation des préjudices subis, l'indemnisation des victimes et le remboursement des frais de dépollution. Cinq autres milliards de francs Cfa seront consacrés à rendre fonctionnel le centre de traitement des déchets ménagers que l'État de Côte d'Ivoire envisage de construire dans le district d'Abidjan ». Telle la substance de l'accord entre la Présidence ivoirienne et la société hollandaise. Hier, participant au point traditionnel du Trésor public sur les indemnisations des victimes des déchets toxiques au Plateau, Pr. Boni Serge (vice-président de la cellule présidentielle chargée du suivi des catastrophes naturelles humaines et des crises endémiques) a fait des révélations. Il a indiqué que le programme de réhabilitation qui fait suite à cet accord est basé sur trois (3) axes importants : indemnisation des personnes, réparation des préjudices et réalisation de projets communautaires au profit de la population. Le dernier point du programme a comme cible une meilleure santé de la population et l'assainissement des ouvrages à Abidjan. Selon Pr. Boni, des projets sont réalisés en accord avec les collectivités territoriales. Plusieurs projets ont été mis sur pied. Il s'agit entre autres de l'appui à l'assainissement au carrefour Indénié, de l'achat d'IRM et de Scanner, de l'achat de 15 ambulances, etc. 8 sur 14 centres de santé au programme ont été construits. Pour le vice-président de la cellule présidentielle chargée du suivi des catastrophes naturelles humaines et des crises endémiques, au-delà des indemnisations des victimes, tout l'intérêt de la réalisation des projets est l'amélioration du bien-être des Ivoiriens. Et de révéler que c'est une autre façon pour le Président Gbagbo, qui a validé tous les projets, d'appliquer l'AMU (Assurance maladie universelle de Côte d'Ivoire), un point important dans le programme du chef de l'Etat. Sur la question de l'identification des victimes, la cellule a été claire : « Nous n'avons travaillé sur aucun nom ». .......

Le Temps : Rencontre entre le D.G. des Douanes et les Libanais - Mangly menace de fermer les sociétés des fraudeurs....... La communauté libanaise a rencontré le Col major Alphonse Mangly, Directeur général des Douanes le jeudi dernier, dans les locaux de l`école des Douanes. Il a rappelé aux Libanais que depuis 1999, la Côte d`Ivoire est en crise. Et que cette crise a été aggravée par une guerre. Par conséquent, la priorité de l`Etat, est de recueillir les recettes. C`est une priorité non négociable que le D. G. des Douanes s`est évertué à faire comprendre aux opérateurs économiques libanais. Désormais, a-t-il menacé, tous ses collaborateurs tels que les vérificateurs ainsi que les chargés d`études à la Direction générale ont été sommés de ne plus jamais convoquer les opérateurs économiques abusivement. Parce qu`il voudrait faire des opérateurs libanais des partenaires de confiance. Cependant, il a tenu dans la même veine à leur expliquer que cette confiance sera définitivement interrompue, dès qu`il aura eu à constater qu`il a été trompé par ses partenaires. La sanction qu`il a préconisée dans ce cas précis, part d`une poursuite judiciaire jusqu`à la fermeture totale de l`entreprise mise en cause. Pour étayer ses propos, le D.G. des Douanes s`est longuement étendu sur des malversations des opérateurs libanais qui ont eu à déclarer des files à coudre en lieu et place des conteneurs complet de pagne.

Le Nouveau réveil : Opération Inondation du FPI : Tout sur une fraude massive déjà en action.........C`est l`une des facettes aujourd`hui découverte de la vaste stratégie de fraude qu`a mise en place le Front populaire ivoirien (FPI) pour gagner sans coup férir l`élection présidentielle prochaine. L`opération dite Inondation est à prendre au sérieux. Ce n`est pas un bluff. L`opération a été découverte à Oumé et à Issia. Rien n`indique qu`elle n`n'a pas été mise en marche ailleurs dans d`autres régions. Cette facette de l`opération de fraude est baptisée opération " requête ".C`est une opération qui consiste à faire parvenir dans certains tribunaux, des requêtes en vue de l`acquisition d`un jugement supplétif. Avec des complicités internes dans les tribunaux en question, ces requêtes sont signées par un greffier puis sont acheminées à la sous-préfecture où un autre maillon de la chaîne (en général le sous-préfet et sa secrétaire) achève de faire valider le processus. Une fois la requête validée par l`autorité déconcentrée, le jugement supplétif est délivré. Et c`est un électeur de gagné pour le FPI. C`est ce qui explique le fait que depuis quelques jours, des articles de presse notamment dans les " journaux bleus " font état de ce que des personnalités du FPI offrent des timbres fiscaux d'un million, voire deux, trois à dix millions FCFA à leurs militants. Cette opération sortie tout droit du laboratoire Désiré Tagro pourrait permettre des doubles inscriptions, l`inscription de mineurs, etc. sur les listes électorales.

L'inter : Processus de sortie de crise......Gbagbo célébré à Bloléquin pour ses actions.........Mme Bléhidé estime que le président Laurent Gbagbo a voulu faire le bonheur des Ivoiriens en accédant au pouvoir. Il a été malheureusement freiné dans cet élan par la crise survenue le 19 septembre 2002. '' Mais en bon homme d'Etat, le président Gbagbo n'a pas cédé. Il s'est battu et a réussi à conduire la Côte d'Ivoire sur le chemin de la paix à travers l'accord politique de Ouagadougou '', a-t-elle ajouté. Et pour lui rendre hommage, elle a décidé d'organiser un tournoi de football dit de '' la paix et la réconciliation '' à Zéaglo, sous-préfecture de Bloléquin. Débuté le 19 juillet dernier, l'apothéose est prévue le samedi 09 août prochain au stade de l'école primaire de Zéaglo..........Ce tournoi, a précisé Mme Bléhidé, a été l'occasion de retrouvailles pour les populations qui ont souffert des effets de la guerre. Elle a ainsi sollicité l'implication des cadres de la région pour l'apothéose. Après la finale du 9 août, un bal populaire sera organisé ce même jour avec la participation des artistes tels que La Tantie Choc, Sylva Daou.

L'inter : Bataille pour le contrôle du Pps : Mathias Kakou brandit les preuves de sa légalité :Voici l'intégralité du récépissé du ministère de l'Intérieur.......... A cette occasion, M. Kakou a tenu à apporter la preuve de sa légalité à la tête de cette formation politique à l'opinion publique. « Désormais, nous sommes une direction légale. Depuis toujours, nous avions la légitimité de notre côté, aujourd'hui, nous avons la légalité de notre côté », a-t-il soutenu. C'est un Kakou sûr de son fait qui s'adressait aux journalistes, sous le regard admiratif de quelques militants du parti présents à cette rencontre d'échanges. Sans autre forme de procès, le secrétaire général du Pps, a brandi le document qui fait de lui désormais le seul capitaine à bord du navire Pps qui n'a que trop tangué sous les secousses provoquées par la guerre de contrôle engagée entre l'ancien responsable de la jeunesse , Mathias Kakou et l'ex-numéro 1 dudit parti, Bamba Moriféré. Le secrétaire général du Pps n'a pu s'empêcher de situer le contexte dans lequel il avait été désigné par ses camarades comme le porte-étendard du parti abandonné par la direction d'alors conduite par M. Bamba. Selon le conférencier, « cela remonte au congrès de 2005. Nous avions été fait secrétaire général du Pps à cette occasion solennelle par nos camarades pour faire du Pps un grand parti. Le congrès organisé ayant abouti à notre élection, Bamba Moriféré n'a cessé de nous contester ce titre », a-t-il argumenté. Et de poursuivre un rien rassuré de sa victoire définitive sur l'adversité au sein de sa formation politique. « Aujourd'hui, nous avons notre récépissé délivré par le ministère de l'Intérieur », s'est-il félicité.

L'inter : Formation des travailleurs sociaux de l'Afrique de l'Ouest........Une convention signée entre la Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Mali...... Les directeurs de l'Institut national de formation sociale (Infs) de Côte d'Ivoire, de l'Institut national de formation des travailleurs sociaux (Infts) du Mali et de l'Ecole nationale des travailleurs sociaux spécialisés (Entss) du Sénégal, ont en effet paraphé le document de cette convention, sous l'œil vigilant de Mmes Jeanne Peuhmond, ministre ivoirien de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales et Awa N'diaye, ministre de la Famille, de l'Entrepreneuriat féminin et de la micro-finance du Sénégal. Cette convention tripartite dénote de la volonté, de renforcer les relations d'amitié et de coopération entre les Républiques du Mali, du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, soucieuses de s'enrichir mutuellement des expériences de chacun de ces pays, en matière de formation et de recherche dans le domaine du travail et des études sociales. Ces pays souscrivent ainsi au désir commun de développer une collaboration dans le domaine de la formation des travailleurs sociaux. La présente convention définit les modalités de la coopération scientifique, pédagogique, culturelle et sociale entre les structures signataires. Ses domaines se résument en plusieurs points : échange d'expérience en matière d'enseignement et de stage, échange d'enseignants et d'étudiants stagiaires, échange de travaux de recherche, formation des enseignants, encadrement de Master, de thèses et participation au jury de soutenance (etc.).

Soir Info : GREVE DANS LES MAIRIES : La police gaze, des agents mis aux arrêts.......... Les agents des mairies ont entamé un mouvement de grève illimité, le vendredi 1er août 2008, à l'appel du Syndicat national des personnels communaux de Côte d'Ivoire (Synapecoci) de Mel Sévérin et du Syndicat national de la Police municipale de Côte d'Ivoire (Synapomuci) de Ouattara Soualio. A Koumassi, le mercure est monté au point où la Police a dû avoir recours à des grenades lacrymogènes pour disperser les grévistes, vers 9h. Aussi sept agents ont-ils été mis aux arrêts. Par la suite, les forces de l'ordre ont pris position devant ladite mairie, vide. Une affiche, à l'entrée indique clairement l'objet de la grève. Pour Mel Sévérin que nous avons joint, le mouvement ne prendra fin que lorsque la revendication principale, à savoir la signature des décrets d'application de la loi n°2002-04 du 3 janvier 2002 portant statut du personnel des collectivités territoriales, ne sera satisfaite. « Le ministre de la Sécurité nous a appelés. Mais, nous exigeons la mise en liberté de nos camarades et la signature desdits décrets », a-t-il laissé entendre. Rappelons que le 10 avril 2008, les syndicats cités avaient conduit un mouvement de grève en vue d'obtenir l'amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres. Cette grève a été suspendue le 13 avril à la suite de la signature d'un protocole d'accord en huit points. A la date du 30 juin, seule la revendication sur la signature des décrets n'a pas été respectée. Le Synapecoci et le Synapomuci ont donné un mois aux autorités pour satisfaire le point en suspens. Vu que le vendredi, les donnes sont restées telles, les agents ont donc débrayé. La conséquence, c'est que tous ceux voulaient se faire délivrer des pièces administratives comme l'extrait de naissance, l'extrait de mariage, etc., sont obligés d'attendre.