REVUE DE PRESSE DES VENDREDI 26, SAMEDI 27 ET DIMANCHE 28 AOUT 2011

26 aoû 2011

REVUE DE PRESSE DES VENDREDI 26, SAMEDI 27 ET DIMANCHE 28 AOUT 2011


Choi, un invité de choix à Fraternité Matin

Fraternité Matin – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Young-Jin Choi, a choisi Fraternité Matin pour sa dernière sortie publique avant son départ du pays. Ce vendredi, il sera donc face aux journalistes de ce journal pour jeter un regard rétrospectif sur l'action de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) qu'il dirige depuis octobre 2007. L'occasion pour lui de livrer également sa vision non seulement de la suite de la mission de l'Onuci, mais également de l'avenir de la Côte d'Ivoire. Le diplomate coréen laissera, sans aucun doute, une empreinte indélébile dans ce pays qui, il y a neuf mois, était à deux doigts de sombrer dans la guerre civile. En cause, une élection présidentielle dont les résultats avaient été l'objet d'une tentative de confiscation par un camp au détriment d'un autre. Alors que toute la Côte d'Ivoire retient son souffle, ce 3 décembre 2010, après que le Conseil constitutionnel a invalidé les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei), Young-Jin Choi intervient pour certifier les chiffres communiqués
par l'organe chargé des élections, chiffres donnant Alassane Ouattara vainqueur du second tour de l'élection présidentielle. « J'avais de bons rapports de travail avec M. Gbagbo. Je pouvais le contacter chaque fois que j'en avais besoin, pendant trois ans et demi. Après les élections, je savais qu'il savait qu'il avait perdu. Les problèmes ont alors commencé. Trois jours après le second tour, le 1er décembre, il a pratiquement dit qu'il allait utiliser le Conseil constitutionnel pour proclamer le vainqueur, malgré sa défaite. J'ai su alors qu'il avait déjà pris une décision », expliquait-il récemment sur le site Slate Afrique. Durant la longue crise post- électorale, le représentant de Ban Ki-moon a été régulièrement pris à partie par le camp Gbagbo certes, qui lui reprochait notamment sa partialité au bénéfice du camp Ouattara, mais aussi par ce camp-ci qui estimait qu'il ne faisait pas assez pour la protection des civils. Mais lui, est resté constant, rappelant régulièrement que l'Onuci travaillait conformément au mandat que lui confère le Conseil de sécurité. Il va quitter la Côte d'Ivoire, le 3 septembre, après quatre ans de présence
marqués par sa rigueur, sa droiture et son honnêteté.

Convention de la société civile L'Onuci explique ses nouvelles priorités

Fraternité Matin – L'adjoint au représentant du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire a profité de sa rencontre d'hier, avec la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), pour présenter les nouvelles priorités de l'Onuci. Selon l'adjoint de Choï, ces priorités sont au nombre de quatre à travers la résolution 2000. Il s'agit de l'organisation des élections à venir, surtout les législatives ; de la restauration de l'autorité de l'Etat et de la préservation de la sécurité, d'appuyer la Commission dialogue, vérité et réconciliation et enfin de la relance du développement économique. Pour lui, toutes ces
priorités se feront en appui au Gouvernement et aux structures de la société civile comme celle de la Convention de la société civile. C'est pourquoi, il s'est dit émerveillé par la vitalité et le nombre de structures composant cette faîtière de la société civile ivoirienne. L'adjoint au représentant de Ban Ki-moon a pris l'engagement d'œuvrer aux côtés de la Csci pour que le pays connaisse la démocratie et les populations, le bien-être social. Dr N'gouan Patrick, coordonnateur de la Csci, a saisi l'occasion pour présenter à l'illustre hôte, un échantillon des 132 organisations membres de sa structure avant de faire le point de quelques activités menées depuis 2005, date de mise sur pied de cette convention. [...] Enfin, la Csci et l'Onuci, sont convenus de trouver un cadre de collaboration et de suivi des activités de cette plateforme d'ONG.

L'ONUCI poursuit ses efforts pour contribuer à la sécurité des ivoiriens

Le Mandat - Dans le cadre des efforts de l'ONUCI visant à contribuer à la sécurité des Ivoiriens, le Commandant de la Force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, (ONUCI), le Gal. Gnakoudé Béréna, était en mission mardi 23 août 2011, à Daloa, Duékoué et Toulepleu, pour évaluer la situation sécuritaire dans l'Ouest, a déclaré, jeudi 25 août, le porte-parole par intérim de l'ONUCI.

S'exprimant au cours du point de presse hebdomadaire de la mission, Kenneth Blackman a ajouté que le Général Béréna a participé à des séances de travail entre les forces impartiales, les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), d'autres représentants de l'Etat et les dozos. Les sujets de discussion ont porté entre autres, sur la sécurisation par l'ONUCI, des sites abritant les personnes déplacées, la collaboration entre les forces sur le terrain et la collaboration avec les populations.
Des défis sécuritaires ont également été évoqués, dont la porosité de la frontière ivoiro-libérienne «Il y a des rencontre fréquentes, régulières entre la force de MINUL [la mission de l'ONU au Libéria] et la Force de l'ONUCI. La sécurisation de la frontière est en cours. Il y a des patrouilles conjointes qui se font de part et d'autre de la frontière par les deux forces », a indiqué M. Blackman.

Toujours au plan militaire, durant la semaine écoulée, la force de l'ONUCI a effectué 1.371 patrouilles terrestres et aériennes à travers le pays. Objectif : rassurer la population et contribuer à sa sécurité. Dans la même période, la Force a traité gratuitement 1.155 patients et distribué 24.500 litres d'eau potable aux populations.
Au niveau des activités des autres responsables de la mission onusienne, M. Blackman a rappelé que les représentants spéciaux adjoints du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d' Ivoire, Arnaud Akodjénou et N'Dolamb Ngokwey, poursuivent leurs échanges sur la sortie de crise avec diverses composantes de la nation ivoirienne ainsi que le corps diplomatique.
Il a aussi rassuré que la Division des Droits de l'Homme (DDH) continue son travail d'enquête et de vérification d'informations concernant des violations des droits de l'homme. « Dans la période qui nous concerne, il y a eu, notamment, trois cas d'exécutions sommaires imputées aux FRCI : à Sassandra, à San Pedro et à Yopougon-Yaossehi. Les deux éléments des FRCI mis en cause dans le cas de Sassandra ont été arrêtés. Par contre, dans le cas des exécutions perpétrées à San Pedro et à Yopougon, on n'a pas d'informations attestant à des arrestations d'auteurs présumés », a-t-il dit. [...]

Communiqué de presse du parquet

Abidjan.net - Dans le cadre de l'enquête ouverte suite à la crise post-électorale, divers actes ont été posés depuis le dernier point de presse du Parquet.

Au titre des crimes de Sang : Depuis l'ouverture des locaux de la Cellule Spéciale d'enquête à ce jour, cinq cent trente six (536) personnes ont été enregistrées et auditionnées.

S'agissant des infractions économiques : Le mercredi 24/08/2011 le général GUAI Bi Poin Georges a été inculpé et placé en détention préventive ainsi que IBO Thierry Innocent. Ce dernier, chef milicien, occupait les locaux du tribunal de Yopougon avec ses combattants. Ces dernières inculpations portent le nombre des personnes détenues à dix neuf (19).

Par ailleurs, sept (7) mandats d'arrêts internationaux ont été décernés contre les personnes suivantes : OUATTARA Gnonzié, DOSSO Charles Robert du Rendereu, KOUAME Sécré Richard, NYAMIEN Messou N'guessan, KATINAN Koné Justin, MANGBLY Alphonse, Bouhoun BOUABRE Paul Antoine.

En ce qui concerne les infractions relatives à l'atteinte à la sûreté de l'Etat : L'enquête se poursuit et tout acte nouveau fera l'objet d'un communiqué ultérieurement.
Pour ce qui est de l'enlèvement, de la séquestration et l'assassinat de Monsieur Yves LAMBELIN et de ses compagnons. : Le lundi 22/08/2011, quatre (5) nouvelles personnes ont été inculpés et placées en détention préventive. Il s'agit d'un lieutenant, d'un adjudant chef, d'un sergent chef et chef Cyriaq, tous de la garde républicaine et enfin d'un Sergent du Groupement des sapeurs pompiers militaire de la 4e compagnie.
Ces nouvelles inculpations portent le nombre total des personnes placées en détention préventives dans cette procédure à dix sept (17).

S'agissant de l'enlèvement, de la séquestration et l'assassinat du Colonel Major à la retraite, DOSSO Adama : Les informations contenues dans le dernier communiqué sont restées en l'état. - Fait à Abidjan le 25-08-2011 P/ le Procureur de la République Le Substitut du Procureur DJE Noël Y. E. Porte-parole du Parquet par intérim.

Affaire 3 officiers français mis aux arrêts par les Frci, Hamed Bakayoko (ministre de l`Intérieur) : « Ils n`ont pas été arrêtés mais ils ont été entendus »

Soir Info Hamed Bakayoko, ministre de l'Intérieur de Côte d'Ivoire, a répondu aux questions de France-Soir.fr au sujet de l'arrestation et de la détention arbitraire de trois anciens officiers français en Côte d'Ivoire dans la journée du samedi 20 août. L'affaire, révélée par France-Soir.fr, dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 août crée une intense polémique en Côte d'Ivoire au sujet des actions menées par le commandant Wattao, commandant en second la Garde républicaine, et met dans l'embarras le plus haut sommet de l'Etat. Dans cette interview, Hamed Bakayoko révèle qu'une enquête directement ordonnée par Alassane Ouattara a été diligentée. Il refuse de parler d'arrestation et affirme que les trois Français ont été « entendus ». Selon lui, leur activité dans le domaine sensible de la sécurité en Côte d'Ivoire justifie qu'il y ait enquête. Hamed Bakayoko souligne également son attachement à l'Etat de droit et sa volonté de lutter contre la corruption en Côte d'Ivoire en tant que ministre de l'Intérieur. [ ...]

F.-S. Pour quelles raisons l'armée a-t-elle arrêté ces trois hommes ?
Hamed Bakayoko : Ces hommes travaillent pour un français qui a un passé trouble en Côte d'Ivoire, Frédéric Lafont. Parmi ces trois hommes, le premier a été patron d'une société de sécurité sous Laurent Gbagbo (En réalité sous la présidence d'Henri Konan Bédié dans les années 90 NDLR), le deuxième a été chargé de la formation de l'unité du Cecos impliqués dans les massacres de la crise post-électorale (En réalité le colonel de gendarmerie Jean-Grégoire Charaux a été directeur des études à l'école de gendarmerie d'Abidjan entre 1986 et 1987). Il est dès-lors normal que les militaires s'intéressent à ce genre de profil et enquêtent sur leurs activités et leurs liens avec Frédéric Lafont. Que faisaient-ils à Abidjan ce jour-là ? Pourquoi ? Encore une fois, ils n'ont pas été arrêtés, ils ont été entendus.

Explosion d'obus, mercredi à Daloa, Des morts et des blessés, Tout sur ce qui s'est passé

Soir Info Le mercredi 24 août 2011[...]plusieurs obus ont explosé dans la poudrière (2e bataillon d'infanterie), faisant des blessés graves qui ont été conduits à l'hôpital général de Daloa. Selon le colonel Cherif Moussa de l'état major des armées, qui était sur le plateau de la Rti, le jeudi à 20h, les explosions qui sont parties d'un bâtiment contenant des munitions d'armes de toutes natures, ont fait deux (2) morts. ''Les obus ont endommagé une dizaine de bâtiments et détruit celui qui contenait les armes'', a indiqué le colonel. Qui a affirmé que dès que l'incident s'est produit, le chef d'état major (Cema) général des Frci, Soumaïla Bakayoko a suivi de bout en bout l'évolution de la situation jusqu'à l'extinction des flammes. Toujours au dire du colonel Cherif Moussa, le Cema général a convoqué, le jeudi, une réunion d'urgence à l'état-major. ''Il a été décidé d'envoyer immédiatement une mission d'évaluation à Daloa. Une enquête est en cours'' pour situer les causes de l'explosion, a-t-il dit.

Réduction des cas d'apatridie, Le gouvernement invité à ratifier la convention de 1961

Le Patriote - 5% des personnes vivant en Côte d'Ivoire sont des apatrides. C'est-à-dire que tout en vivant en Côte d'Ivoire, ces personnes ne sont pas des ressortissants du pays aux termes de sa législation. Cette révélation a été faire hier au ministère des Affaires étrangères par M. Bokra Fructueux, directeur de cabinet du ministre des Droits de l'Homme et des Libertés Publiques. Et ce, à l'occasion de la table-ronde organisée dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de la signature de la convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie. Selon lui, l'apatridie est une forme de marginalisation qui entraine le désespoir et la frustration et qui peut faire naitre des tensions avec des troubles, des conflits et des déplacements forcés. « Conscient de ce fait, le gouvernement ivoirien s'est engagé depuis quelques années dans un partenariat avec le HCR », a-t-il fait remarquer. [...]. Pour sa part, Serge Ruso, représentant par intérim du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Côte d'Ivoire, tout en se félicitant de l'effort fourni pas les autorités ivoiriennes, les invite à ratifier la convention de 1954 et de 1961. [...]