REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2009

5 sep 2009

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2009



Sirana accueille la première étape de l'ONUCI Tour
Le Jour plus
– « Une caravane de sensibilisation et d'information de proximité de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), dénommée ONUCI TOUR, a marqué sa première escale, le 4 septembre à Sirana, village à 40 km d'Odienné (nord-ouest). Une délégation de l'ONUCI, composée des membres des sections de l'assistance électorale, des affaires civiles, des droits de l'homme, de l'information publique et de la police onusienne, s'est rendue dans le village pour sensibiliser les habitants sur le processus de paix. Les membres de la délégation de l'ONUCI, conduite par le Conseiller électoral Emile Mani, ont axé leurs interventions sur les différentes étapes du processus électoral, la gestion des rumeurs en période électorale, le renforcement de la cohésion sociale et les droits et devoirs des citoyens. La conseillère électorale de l'ONUCI à Odienné, Hélène-Sylvie Zomahoun, a rappelé les avancées du processus électoral et expliqué les étapes à venir, à savoir, l'affichage des listes provisoires, le contentieux, l'affichage des listes définitives et la distribution des cartes électorales. Cette étape sensible est souvent propice aux rumeurs. La chargée de l'information de l'ONUCI à Odienné, Fatou Coulibaly a expliqué comment naissent ces rumeurs et a fourni des outils pour leur gestion. « Après les élections, la vie doit continuer pour tout le monde », a conseillé le chargé des affaires civiles à Odienné, Ildefonse Nduwimana, qui a mis en garde les habitants de Sirana contre les conséquences des conflits intercommunautaires. Le droit de vote autant pour les hommes que pour les femmes ayant au moins 18 ans, le droit de choisir son candidat, le droit pour les candidats de battre campagne partout, ont été expliqués par le chargé des droits de l'homme, Leandre Toure. Le représentant de la Commission électorale régionale, Daouda Bakayoko, et le représentant du Sous-préfet, Lucien Mondjira Dié, ont salué l'initiative de l'ONUCI et ont appelé les participants à observer les conseils reçus. De même, le chef de Sirana a exprimé la gratitude de sa population envers l'ONUCI pour ses actions en faveur du village. La mission onusienne est en train de réhabiliter le centre de santé de Sirana. « On ne peux pas traverser la rivière lorsqu'on ne sait pas nager. Mais si l'on a un ami qui sait nager, alors il peut nous aider à la traverser. Cet ami pour nous, c'est l'ONUCI », a dit le chef de Sirana. ONUCI TOUR va durer deux mois et couvrira 11 localités de la région du Denguelé pour répondre aux besoins d'informations des populations et favoriser une meilleure compréhension du processus de paix. »

Réinsertion - A l'invitation de Young Jin Choi, des experts venus du siège des nations unies ont visite les chantiers : les 1000 micro projets de l'Onuci évalués par une mission new-yorkaise
Fraternité Matin
– « [...] Les Forces Nouvelles à travers leur directeur de cabinet adjoint, Dr Ouattara André a plaidé pour que l'Onuci se penche davantage sur le cas des ex-combattantes qui sont peu soutenues. Alors qu'elles représentent 6% des ex-combattants démobilisés des Forces Nouvelles. Pour sa part, le chef du bureau du programme national de réhabilitation et de réinsertion communautaire (Pnrrc), Ouattara Issiaka a précisé [à la mission d'évaluation des 1000 microprojets composée des membres du système des Nations unies venus de New York] que les 1000 microprojets ont eu l'avantage d'apaiser la colère des combattants qui étaient impatients. Il a ajouté que les projets ont permis aux bénéficiaires de s'occuper en exerçant de petits métiers. Toutes choses qui les ont éloignés de la violence. Cependant il a fait remarquer que sur 3500 ex-combattants et jeunes à risque, seulement 1824 ont pu bénéficier effectivement des projets de l'Onuci. C'est pour cette raison qu'il a plaidé auprès de ses hôtes que des fondes supplémentaires soient injectés dans cette opération au profit d'un plus grand nombre d'ex-combattants qui attendent d'être réinsérer dans le tissu sociaux économique. [...] ».

Robert Beugré Mambé aux responsables locaux de la CEI: "Jouez la carte de l`impartialité"
Abidjan, 04 sep (AIP)-
« Le président de la Commission électorale indépendante (CEO), Robert Beugré Mambé, invite les commissaires locaux à jouer la carte de l'impartialité dans le processus électoral, notamment à l'affichage de la liste électorale provisoire. "Evitez désormais la politique. Vous n'êtes plus des citoyens ordinaires. Vous êtes désormais des arbitres. Jouez pleinement la carte de l'impartialité", a recommandé le président Beugré Mambé aux 415 présidents de commissions électorales régionales, départementales, sous-préfectorales et communales.
Réunis jeudi et vendredi à Yamoussoukro, les commissaires locaux ont été instruits par la commission centrale sur la publication de la liste électorale provisoire et la gestion du contentieux électoral, a rappelé un communiqué de presse du service de communication de la CEI parvenu vendredi à l'AIP. Insistant sur la "phase extrêmement délicate" du processus électoral, Robert Beugré Mambé a prévenu que "tous ceux qui ont le droit d'être inscrits sur la liste électorale le seront et ceux qui n'ont pas le droit seront retirés de la liste". "Si vous contestez l'inscription de quelqu'un, il va falloir vous munir des preuves sinon la loi va s'appliquer avec de lourdes peines", a recommandé M. Mambé aux ivoiriens.
Il a également exhorté les partis politiques à jouer la carte de l'apaisement, soulignant que les responsables des CEI locales sont "les premiers soldats" du retour de la paix d'autant plus qu'il sera impossible d'annoncer les résultats tant qu'une seule commune n'a pas publié ses résultats au plan local, a-t-il annoncé. "Soyez habités par des vertus comme la courtoisie, l'honnêteté et surtout la disponibilité", a dit le président Beugré Mambé à ses collaborateurs.
Robert Beugré Mambé a réaffirmé la ferme volonté de son institution au respect des délais, notamment le premier tour du scrutin présidentiel du 29 novembre. "Nous n'avons pas une date autre que celle du 29 novembre 2009. Les élections auront bel et bien lieu le 29 novembre 2009. Je vous demande d'exhorter vos amis à déposer leurs candidatures avant le 16 octobre 2009 à 12 heures", a-t-il conclu. »

A propos de la présidentielle - Robert Beugré Mambé (président de la CEI) : "L'élection aura bel et bien lieu le 29 novembre prochain"
Notre Voie
– « Les présidents de la commission électorale régionale, départementale, sous-préfectorale et communale de la CEI ont été instruits hier à l'institut National Polytechnique Félix Houphouet-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro sur l'affichage de la liste électorale provisoire, l'évolution du processus électoral et sur le contentieux électoral. C'était au cours d'une séance d'informations qui s'est déroulée en présence du président de cette structure, M. Robert Beugré Mambé. «Cette rencontre que nous organisons est très capitale parce qu'elle nous permet de vous donner des conseils pour mieux aborder l'élection présidentielle», a-t-il précisé. Avant de faire savoir que les responsables locaux de la CEI sont les premiers soldats du retour de la paix d'autant que, selon lui, ce sont eux qui vont donner à la Côte d'ivoire son prochain président. «Tant qu'une seule commune n'a pas publié ses résultats au plan local, il sera impossible d'annoncer les résultats, c'est pourquoi nous pensons que vous êtes très importants dans le processus électoral», a ajouté le patron de la CEI. Parlant de la date du 29 novembre 2009, date retenue pour la tenue de l'élection présidentielle, Mambé Robert Beugré a réaffirmé la ferme volonté de son institution de respecter le délai. Dans tous les cas, a-t-il fait savoir, «nous n'avons pas une date autre que celle du 29 novembre 2009. Rassurez les ivoiriens de vos localités respectives sur cette question. Les élections auront bel et bien lieu le 29 novembre 2009", a soutenu le président de la Commission électorale indépendante (CEI). Avant d'exhorter les présidents locaux à se départir de leur manteau de partisans politiques. «Evitez désormais la politique. Vous n'êtes plus des citoyens ordinaires. Vous êtes désormais des arbitres. Jouez pleinement la carte de l'impartialité». a-t-il souligné.

A 9 jours de la publication de la liste électorale - La machine de la CEI grippée
Notre Voie
– « A moins de dix jours du 14 septembre, délai fixé pour la publication de la liste électorale provisoire, la commission électorale indépendante affiche un bilan mi-figue, mi-raisin. Sauf revirement de situation, la Commission électorale indépendante rendra public, le 14 septembre prochain, la liste électorale provisoire. Pour tenir ce délai qu'elle s'est unilatéralement fixée, la CEI s'active avec un bilan partiel mitigé. En effet, sur les 70 centres de coordination dont 68 installés à l'intérieur du pays et 2 à Abidjan, 40 centres ont achevé leur travail qui consiste au dédoublonnage des données. C'est-à-dire, extirper les doubles inscriptions de la liste des 6,5 millions d'enrôlés. Les données de ces 40 centres seront ensuite envoyées, selon une source proche de la CEI, au site central à Abidjan où s'effectue le croisement des données de la récente opération de recensement électoral et d'identification avec les fichiers historiques qui sont au nombre de onze (11). Parmi les 40 centres figurent les 2 centres, de coordination d'Abidjan. L'un qui a accueilli les données des pétitionnaires de la zone de la capitale économique, et l'autre que la CEI a affecté aux données des pétitionnaires ivoiriens résidant à l'étranger. Contrairement à ce qu'affirment les responsables de la CEI, le centre affecté aux Ivoiriens vivant à l'étranger n'a pas encore achevé le dédoublonnage puisque c'est seulement, en début de semaine, que les dernières valises Sagem renfermant les données des pétitionnaires sont arrivées d'Europe. S'agissant de la numérisation des formulaires, qui consiste à prendre les données des pétitionnaires sur les fiches d'enrôlement et les mettre dans les ordinateurs pour constituer les fichiers par départements, seuls 28 centres ont déjà entamé le travail. Ce qui est insuffisant et dénote du retard qui guette tout le processus de publication de la liste électorale provisoire, le 14 septembre. Puisque la numérisation des données devrait se faire quotidiennement juste après l'enrôlement des pétitionnaires. Mais il y a eu une défaillance à ce niveau depuis le début, par la faute de l'opérateur technique, Sagem-Sécurité, avec la complicité passive de la CEI. Sagem a emmagasiné les données des 6,5 millions de pétitionnaires qui sont maintenant à numériser. Quand est-ce que toutes les données des 70 centres seront-elles numérisées ? «Il est vrai que les centres de coordination ont accusé du retard, mais des dispositions ont été prises pour faire accélérer les choses. Au lieu de 8 h de travail par jour, il y a des centres où les agents travaillent 16 h par jour. L'argent étant disponible depuis la semaine dernière, le règlement des salaires des agents s'est effectué pour mettre fin aux grèves», tente de rassurer la source proche de la CEI. Qui précise que si certains centres de coordination n'étaient pas fonctionnels, c'est souvent le fait de leur non-sécurisation. Une tâche dévolue au centre de commandement intégré (CCI). »

1er congrès du RPP à Yamoussoukro - Fologo appelle à un soutien sans faille au président Gbagbo
Le Temps
– « La Fondation Félix Houphouët-Boigny a abrité hier, le congrès du rassemblement pour la paix le progrès et le partage. Test réussi pour la jeune formation politique du président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo. En effet, la salle de plus de 2500 places de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a refusé du monde...En présence de plus de 3500 congressistes et des partis politiques frères, la formation politique de Laurent Dona-Fologo a décidé de porter son choix sur le candidat du camp présidentiel. Pendant la présidentielle prochaine. Prenant la parole, le président Fondateur, Laurent Dona-Fologo a appelé ainsi à un soutien sans faille à Laurent Gbagbo....Pendant la campagne les ivoiriens seront surpris. "Je ne regarde pas dans le rétroviseur, je vais devant et j'avance avec la jeunesse. Qui constitue plus de 60% de l'électorat ivoirien", a révélé Laurent Dona-Fologo, à ses détracteurs. Poursuivant, il a indiqué que le soutien à Laurent Gbagbo n'est pas fortuit. Pour lui, le Rpp accorde son soutien à Laurent Gbagbo parce qu'il est l'un des " rares présidents de la république à dire non à la manipulation ". [...] ».

Déploiement des 8000 soldats du Cci - Les généraux Bakayoko et Mangou accordent leur violon pour booster le processus
Le Temps – «Après la passation de charges le 26 mai dernier entre les Com`zones et le corps préfectoral, suivie récemment de l`installation de la brigade mixte à Bouaké, l`on observe un ralentissement dans la phase active de la sécurisation des élections. Alors que la présidentielle est prévue pour le 29 novembre prochain. Aussi, pour donner un coup d`accélérateur au déploiement des soldats du Centre de commandement intégré (Cci), les généraux des Fds et Fafn ont-ils décidé de jouer leur partition. En effet, aux termes d`une rencontre qui a eu lieu hier, au siège du Centre de commandement intégré (Cci) à Yamoussoukro, les généraux Mangou Philippe des Fds et Bakayoko des Forces armées des forces nouvelles (Fafan, ex-rébellion) ont décidé de booster le processus. A l`effet de permettre aux 8000 hommes d`être déployés sur l`ensemble du territoire national. " Bientôt nous allons intensifier l`installation des brigades mixtes. Ainsi que le déploiement des éléments devant constituer le Cci ", a déclaré Philippe Mangou. Sans préciser le début effectif de cette opération, essentielle pour la sécurisation des élections à avenir. Toutefois, il a déclaré que le problème des grades sera aussi sur la table du président de la République de Laurent Gbagbo. Pour appréciation. " Le dossier des grades sera déposé sur la table du chef de l`Etat, chef suprême des armées ", a laissé entendre Philippe Mangou. »

Pour des élections paisibles en novembre 2009 - Odienné réclame le désarmement maintenant
Le Temps
– « Avant l'élection présidentielle de novembre 2009, la direction de campagne du Président Laurent Gbagbo à Odienné met ses troupes en ordre de bataille. A cet effet, un séminaire de formation a été organisé récemment. Le thème retenu pour la circonstance est: " Quelles stratégies de campagne pour la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle de novembre 2009 ". Pendant trois jours, les séminaristes ont tracé les voies et les moyens pouvant permettre à leur candidat d'être réélu. Il s'agit, entre autres, des campagnes de proximité, de la vulgarisation du programme de gouvernement du Président Gbagbo. Ainsi que son projet de société. Au cours du conclave, les participants ont souhaité le désarmement pour que les élections se tiennent dans de meilleures conditions. " Nous avons intérêt à ce que le désarmement soit effectif. Parce que nous ne pouvons pas aller à des élections avec des hommes toujours en armes dans notre région." Fait remarquer Amara Touré, directeur de campagne de Laurent Gbagbo à Odienné. Avant d'ajouter : " Nous voulons que les élections se déroulent dans la quiétude. Il ne faut pas que les hommes en armes influencent nos électeurs ". Les militants du Fpi de la région ont été également mis devant leur responsabilité. Il leur a demandé de continuer le travail sur le terrain en parcourant villages et hameaux. Pour faire passer le message de la victoire du Président Gbagbo. Et de convaincre ceux qui sont encore hésitants à les rejoindre. Puisque Odienné veut la victoire de Gbagbo au premier tour. Raison pour laquelle, un slogan a été trouvé dans ce sens : "Tako Kélé", c'est-à-dire prendre une fois en malinké. Autrement dit, gagner au premier tour. Selon les informations, le séminaire a accueilli plus de monde que prévu. Il y a eu plus de 600 participants là où les organisateurs attendaient 200 personnes. »

Les miliciens de l'ouest menacent
Nord Sud
– Les miliciens de l'Ouest ne sont pas contents du ministre Amani N'Guessan. Ils lui reprochent d'avoir affirmé dans les colonnes d'un journal qu'ils ne seront pas pris en compte par le prochain programme de réinsertion. Les chefs menacent de protester si cette décision n'est pas revue.