REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 NOVEMBRE 2008

22 nov 2008

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 NOVEMBRE 2008

A une semaine de la fin de l`opération d`identification à Abidjan : Les centres de collecte pris d`assaut par les populations
Le Nouveau Réveil –
« Dans un communiqué conjoint signé de la CEI, de la CNSI, de l`ONI, de l`INS et de la Sagem rendu public hier, il a été rappelé à l`attention des Abidjanais que l`opération d`identification et de recensement électoral prend fin le 29 novembre prochain dans le district d`Abidjan. "La CEI, la CNSI, l`ONI, l`INS et la Sagem Sécurité portent à la connaissance des populations que les opérations d`enrôlement débutées le 29 septembre 2008 prendront fin le 29 novembre 2008 au soir dans le district d`Abidjan" mentionne ce communiqué. Par ailleurs, il souligne toujours à l`attention des populations que l`opération d`identification et de recensement électoral conduira au bout à la délivrance de la carte nationale d`identité et de la carte d`électeur. Aussi ces structures ci-dessus citées en charge du processus électoral ont-elles lancé cet appel pressant à tous les retardataires. "C`est pourquoi, elles invitent les personnes non encore enrôlées dans le district d`Abidjan à se présenter dans un centre de collecte de leur choix". L`appel apparemment a été bien entendu. Un tour hier dans quelques centres a permis de constater une affluence dans les centres d`enrôlement. C`est comme si les populations attendaient les derniers jours pour se présenter dans les centres. Plus qu`une semaine à partir d`aujourd`hui pour atteindre le 29 novembre, date de clôture de l`opération. Il faudra s`attendre à une très forte affluence dans les centres de collecte. Le manque d`extraits de naissance ou jugements supplétifs explique en partie la fluidité relative constatée dans certains centres. Avec le délai imparti, les retardataires prendront d`assaut les centres pour se faire identifier. Après le district d`Abidjan, l`intérieur recevra les agents des structures impliquées dans l`identification et le recensement électoral. »

Opération d'identification/ Le ministre Hamed Bakayoko, après son enrôlement: "J'invite tous les Ivoiriens à se faire identifier"
Le Patriote –
« Le centre d'enrôlement du Lycée Sainte Marie de Cocody a reçu hier en fin de matinée un pétitionnaire de marque. Le ministre Hamed Bakayoko s'est fait enrôler avec son épouse, dans ce centre. Le ministre des nouvelles technologies de l'information et de la Communication (NTIC) en bon citoyen a respecté toutes les étapes de l'identification. Il s'est soumis poliment aux questions des agents recenseurs. Avec l'humour qu'on lui connaît, le ministre Hamed Bakayoko a créé une ambiance bon enfant entre lui et les agents qui ont mis moins de 20 mn à l'enrôler. Se confiant à la presse après son enrôlement, le Golden boy s'est dit heureux de s'être fait identifier. «Je suis très heureux, car se faire enrôler en Côte d'Ivoire est une richesse C'est un sentiment de joie. Parce que tout ce processus a été un long parcours. Déjà, se faire enrôler est comme une richesse pour nous, Ivoiriens. Car cela faisait très longtemps qu'on n'a pas participé à cette opération banale dans tout pays qui est dans une situation normale. Mais chez nous, se faire enrôler est comme un trésor. Son lien avec l'identité et ensuite pour pouvoir posséder sa carte d'électeur. C'est donc un pas important et j'invite tous nos compatriotes qui ne se sont pas encore enrôlés à venir massivement le faire avant le 29 novembre, date limite des opérations d'enrôlement à Abidjan», s'est réjoui le ministre des NTIC.

A une semaine de la fin de l`opération de l`identification et de l`enrôlement 2 millions et demi d'électeurs traînent toujours les pas
Le Temps–
« Les opérations de l`identification et de recensement électoral prendront fin le 29 novembre prochain, dans le district d`Abidjan. Au détriment de plus de 2 millions d`électeurs qui n`ont pas encore effectué cette opération...Après 2 mois d`activité dans le district d`Abidjan, les agents recenseurs quitteront définitivement les centres pour être redéployés dans les autres zones du pays. Après avoir recensé un peu plus d`un million d`électeurs dans une ville qui en compte quatre à cinq. Selon les statistiques de la commission chargée d`organiser les élections en Côte d`Ivoire et livrées en début de cette semaine, ce sont plus d`un million d`ivoiriens qui se sont fait enrôler. Et que ce chiffre constituait la moitié des électeurs de la ville d`Abidjan. Donnée qu`un expert de l`Institut national des Statistiques (INS) que nous avons interrogé à ce sujet, a récusé. " Pour la seule ville d`Abidjan, nous estimons à 4 millions d`électeurs. En 2000, ils étaient à plus de 2, 9 millions d`ivoiriens à prendre part aux différents scrutins. Plus de la moitié de la population cible reste encore à être enrôlée dans le district d`Abidjan ", a indiqué un agent de l`INS sous le couvert de l`anonymat. A l`en croire, plus de la moitié de la population concernée par les opérations d`identification et de recensement électoral, est encore attendue dans les centres de collecte. Pour une si importante opération qui engage l`avenir de la nation, identifier une population très galopante de la capitale économique dans un délai aussi court (une semaine) risque de plomber tout le processus de sortie de crise. Tout le monde est d`accord que les chiffres de plus d`un million d`enrôlés dans le district, sont largement en deçà de la population cible d`Abidjan. Aussi est-il opportun de se demander s`il est possible de recenser 2,5 millions de personnes en 7 jours là où il a été pénible d`identifier seulement un million. »

Engouement et mobilisation totale des Populations

Fn-ci.com –
« 72 heures après le lancement de l'opération d'Identification de la Population et de recensement électoral à Bouaké, les centres et lieux de collecte ne désemplissent pas, les rangs sont de plus en plus longs vu la mobilisation et l'engouement des populations quant à leur avide envie d'avoir leur carte d'Identité nationale (Cni) et carte d'électeur. « Le Premier ministre vous demande pardon, allez vous faire identifier » avait lancé le ministre Sidiki Konaté, représentant le Premier ministre lors du lancement de l'opération mardi dernier. Par cette mobilisation, les populations lancent un message fort au ministre Konaté Sidiki en lui disant de transmettre au Premier ministre qu'il n'a aucunement besoin de les supplier pour qu'elles prennent leur destin en main en allant s'identifier pour disposer enfin de leurs différentes pièces administrative et électorale. Pendant ces trois jours, très tôt les matins, les populations, tout âge et toutes couches sociales confondues affluent sans se poser de questions vers les 58 centres de collecte repartis sur les 4 communes de Bouaké pour se faire identifier. Déjà, à 4 h ou 5 h du matin, les populations sont sur les lieux d'enrôlement. Et cela à la grande satisfaction des opérateurs techniques que sont les agents de la Cei, l'Ins, l'Oni, la Cnsi et la Sagem qui découvrent ici à Bouaké un climat apaisé. »

Les différents acteurs de l'identification à Bouaké se concertent
Fn-ci.com –
« Les différents opérateurs techniques de l'opération d'identification et de recensement électoral dans la vallée du Bandama se sont rencontrés ce jeudi à l'Hôtel RAN de Bouaké (centre) pour dresser un bilan partiel de cette opération lancée à Bouaké le mardi dernier. La Commission Nationale de la Supervision de l'Identification (CNSI), l'Institut National de la Statistique (INS), l'Office Nationale de l'Identification (ONI), la SAGEM et les Forces de Sécurité étaient tous présents autour de la Commission Electorale Indépendante (CEI) sous l'œil vigilant du corps préfectoral pour dresser le bilan des deux jours de l'opération d'identification dans les cinquante huit (58) centres ouverts à Bouaké et prendre les mesures nécessaires pour ouvrir les cent seize (116) autres centres afin de couvrir tout le département de Bandama. A la fin de cette séance de travail qui s'est déroulée à huis clos, le Superviseur régional de la CEI de la vallée du Bandama, M. Bamba Yacouba, s'est adressé à la presse pour faire le point. « Depuis mardi, nous avons commencé les opérations de recensement électoral et d'identification de la population. Ce matin, nous nous sommes réunis pour faire le point des deux jours d'activités, pour voir ce qui n'a pas marché et ce qu'il y a à améliorer » a déclaré M. Bamba Yacouba. « La première des choses était que nous nous retrouvions avec les Forces de Sécurité pour faire le point de l'évolution de l'opération et la deuxième étape était de préparer l'ouverture des 116 autres centres de collectes restants » a ajouté le Superviseur Régional de la CEI. Poursuivant, M. Bamba Yacouba a indiqué qu'après deux jours, le bilan est satisfaisant car ''tous les cinquante-huit centres de collecte ouverts sont fonctionnels. Tous les agents sont en place et la population est en train de se faire recenser''.Concernant les autres centres, il a indiqué que ''dès lundi, nous allons procéder à l'ouverture des cent seize autres centres restants''... Notons que depuis le lancement de l'opération à Bouaké, aucun cas de fraude n'a encore été constaté. »

Organisation des élections, cas Alassane Ouattara, Gbagbo saisi le Conseil constitutionnel bientôt
Le Matin d'Abidjan –
« [...] Nos sources révèlent qu'après avoir bouclé son périple dans les ex zones assiégées, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour l'informer de la cessation de l'atteinte à l'intégrité du territoire, de la réunification effective du carré ivoirien. Et donc, de la possibilité d'organiser effectivement les consultations électorales. A en croire notre informateur, le chef de l'Etat rappellera, à l'occasion au président du Conseil constitutionnel, la mesure exceptionnelle prise par ses soins à la faveur de l'accord de Pretoria à l'endroit de M. Alassane Ouattara, pour l'admission de ce dernier sur la liste des candidats à la course présidentielle. Cela, pour prier le Conseil d'en tenir compte, vu que jusque là, le président du RDR n'a pas été capable de briser juridiquement l'arrêt de la Cour suprême qui lui avait barré la route du palais présidentiel en octobre 2000. »

Lutte contre les armes légères/Campagne nationale de sensibilisation -La CEDEAO, le PNUD, le Gouvernement accompagnent le RASALAO-CI
Le Temps –
« Le Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'Ouest, section Côte d'Ivoire (RASALAO-CI), a lancé officiellement le jeudi dernier, la campagne nationale de sensibilisation et d'information. Elle porte sur les dangers de la prolifération et de l'utilisation des armes légères et de petit calibre. Initié par le gouvernement ivoirien en collaboration avec le PNUD, ce projet va durer 6 mois. La présidente du RASALAO-CI, Michèle Pépé, a souligné que les 19 régions administratives du pays seront sillonnées en vue de l'installation des comités de veille. Elle a insisté sur l'importance de la ratification de la convention de la CEDEAO et de la création de la commission nationale sur les armes légères. Son plaidoyer a été appuyé par le représentant pays du PNUD en Côte d'Ivoire, M. André Carvalho. Qui a indiqué que la présente campagne contribuera à renforcer la sécurité en Côte d'Ivoire. Nommé, président de la commission nationale pas encore créée, le Général Adjoussou Désiré a relevé que la législation surannée, l'inefficacité du contrôle des mouvements des armes, l'instabilité des institutions, le chômage sont autant de facteurs qui favorisent la circulation des armes légères. Pour le programme de la CEDEAO sur les armes légères (ECOSAP), à travers son représentant, M. Cyriac Anyeketom souhaite une commission nationale ivoirienne fonctionnelle ainsi que la ratification de sa convention. L'ambassadeur de la non-violence, l'artiste Tiken Jah s'est engagé à être le porte-voix de cette campagne. A celui-ci, le représentant du président de la commission de la CEDEAO, M. Keyendé a demandé de se préparer à œuvrer efficacement à la réussite de ce projet. Au nom du premier ministre qu'il a représenté, le ministre Dosso Moussa a souligné que le gouvernement attend des retombées positives de cette campagne et qu'il suivra avec intérêt les résultats de l'enquête qui en découlera. Il a promis peser de tout son poids afin d'accélérer la création de la commission nationale. »

Sortie de crise : 2 100 miliciens délogés de Biabou
Fraternité Matin –
« Deux mille cent miliciens du Groupement des combattants pour la libération de la Côte d'Ivoire (Gclci), basé à Biabou, sur la route d'Alépé, ont été déguerpis, très tôt, hier matin. Cette opération a été menée par les Forces de défense et de sécurité (Fds). Les miliciens, conduits à l'Etat-major au camp Gallieni, ont été identifiés puis enregistrés, avant d'être renvoyés chez eux, aux environs de 13 h. En attendant, selon les responsables du Centre de commandement intégré (Cci), que les sites de regroupement et de profilage ne soient dégagés. Cette action, à en croire l'Etat-major, vise à mettre un terme au port de l'uniforme des Fds par des non-militaires. Surtout dans cette période sensible où la paix demeure encore fragile. Zon Bi Balo dit « général Djimi Willi », commandant de la milice, a expliqué que le général Philippe Mangou, s'est déplacé, en personne sur le terrain pour sensibiliser ses miliciens à la nécessité qu'il y a, en cette période de sortie de crise, de démanteler les groupes armés. Cela permettra d'avoir une meilleure lisibilité de tout ce qui est militaire et paramilitaire légalement constitué en Côte d'Ivoire. Il a promis que le moment venu, ceux qui répondront aux critères de l'armée, feront partie du corps. Toutefois, le « général Djimi Willi », face à l'impatience de ses éléments, a souhaité que le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrc) accélère le processus afin qu'ils puissent entreprendre des activités génératrices de revenus. Comme convenu dans l'Accord politique de Ouagadougou. Car, dira-t-il, «mes éléments et moi, avions donné notre vie pendant la crise pour défendre la patrie, en abandonnant tout ».

A ce sujet L'inter note : Après Vridi, le Gal Mangou déloge 200 miliciens d'Abiabou

Incidents de Zéaglo - Les cadres accusent les FDS de zèle
Le Patriote –
« Deux morts et de nombreux blessés graves. C'est le dernier bilan des incidents malheureux qui ont eu lieu le jeudi 20 novembre dernier à Zéaglo, une sous-préfecture de Bloléquin, suite à des échauffourées entre la population et les forces de défense et de sécurité. Au cours d'une conférence de presse qu'ils ont animée hier à la Maison de la presse, les cadres de cette localité ont accusé les autorités administratives militaires d'être les vrais responsables de cette tragédie. Selon eux, le préfet et le sous-préfet militaires qui disent agir sous instruction du chef de l'Etat, n'avaient pas à autoriser leurs éléments à tirer sur des manifestants à mains nues. Les manifestants, pour la plupart des jeunes, selon M. Do Georges, le président du Comité de développement de Zéaglo, étaient venus pour un sit-in en vue de manifester contre le retour des allogènes dans leurs plantations. Le président du CODEZ dit comprendre difficilement cette barbarie. D'autant plus que les populations avaient conditionné la réinstallation des migrants à leur recensement et à la réinsertion des jeunes ex-combattants qui ont défendu aux heures chaudes la ville. « Personne ne s'oppose au retour, mais ce retour doit se fait avec des mesures minimales d'accompagnement », a insisté M. Do. Au lieu de cela, il s'indigne que l'Administration ait décidé de piétiner les droits de leurs parents. « Contrairement à ce que certains pensent, nous ne sommes pas contre l'accord politique de Ouagadougou, mais cet accord ne peut pas s'exécuter au mépris des lois de notre pays », s'est-il défendu. Avant d'accuser les autorités d'avoir rompu la cohésion sociale...C'est pourquoi, ils entendent rencontrer le chef de l'Etat au retour leur voyage sur Zéaglo pour constater sur le terrain, les dégâts causés par la descente des FDS. »

Après les affrontements du jeudi La situation toujours confuse à Bloléquin
L'inter -
« Au lendemain de ce drame, des cadres et ressortissants de Zéaglo ont animé un point de presse hier à la maison de la presse au Plateau, pour donner leur version des faits. A en croire l'orateur principal, la poussée d'adrénaline qui a provoqué cette explosion de violence est consécutive à l'entêtement de l'administration à procéder à la réinstallation forcée des allogènes et allochtones déplacés de guerre dans les forêts de Bloléquin...Et de préciser que dans cette région, par ailleurs coutumière des conflits fonciers, personne ne s'oppose au retour des étrangers. Mais celle-ci devrait se faire selon les résolutions du séminaire tenu sous l'égide du ministère de la Réconciliation nationale et des relations avec les Institutions tenue à Bloléquin en mai dernier. Ces résolutions consignées dans un code de cohabitation pacifique et de cohésion sociale, stipulent que les étrangers (allogènes et allochtones), doivent faire l'objet d'un recensement avant leur retour... « Mais le préfet militaire de Bloléquin et le sous-préfet de Zéaglo, ont piétiné toutes ces bonnes dispositions pour venir faire entrer de force les allogènes et allochtones déplacés de guerre dans les forêts », a-t-il déploré. A en croire le conférencier, l'administration qui avait déjà expérimenté ce passage en force deux semaines plus tôt dans le village de Béoué, a cru bon de remettre le couvert à Zéaglo...Le jeudi 20 novembre quand arrive le détachement militaire censé escorter les déplacés qui devaient regagner leurs plantations, la jeunesse, selon le conférencier, organise un sit-in pour s'opposer à cette décision, arguant que les conditions citées plus haut ne sont pas encore réunies pour le retour de ces déplacés de guerre. Face au refus des jeunes gens de leur céder le passage aux militaires, des renforts seraient venus de Guiglo, Duékoué et Daloa pour mater les manifestants. Un jeune homme touché à la jambe a succombé à sa blessure le même jour et plusieurs blessés ont été dénombrés, dont un dans un état grave. Hier à la fin du point de presse, le décès du blessé grave a été annoncé sans que cela ne soit confirmé au moment où nous mettions sous presse. Après les événements du jeudi, les villages de la sous-préfecture de Zéaglo, situés sur l'axe Guiglo-Bloléquin, ont été assiégés par l'armée. »

Gbagbo, hier, à l'école de Police : "Hissez haut le drapeau national"
Fraternité Matin -
« Le Président de la République a lancé un appel aux fonctionnaires de Police à l'occasion de la remise d'épaulettes aux élèves sous-officiers. Le Président de la République, SEM. Laurent Gbagbo, a parrainé le baptême de la promotion 2007-2008 et la remise d'épaulettes aux élèves sous-officiers de police, hier, à l'Ecole nationale de police. Au cours de cette cérémonie, il a lancé un appel aux nouveaux policiers au nombre de 2085 (1717 garçons et 368 filles). "Hissez haut le drapeau de Côte d'Ivoire. Il faut qu'on ait confiance, lorsqu'on vous voit. Je serai impitoyable avec ceux d'entre vous qui se rendront coupables de vol. Parce que vous êtes policiers pour lutter contre les voleurs. Celui qui a peur ne doit pas aller à la police", a-t-il prévenu. Le Chef de l'Etat a insisté sur l'image des policiers. Pour lui, les fonctionnaires de police doivent faire en sorte que leur image ne soit pas ternie. Tout en œuvrant pour que l'évocation de leur nom renvoie non pas aux railleries mais au respect. Le Chef de l'Etat a rappelé aux policiers qu'ils exercent un métier à risques. Un métier de combat, de corps à corps avec les bandits pour apporter le salut au peuple. Un métier fait pour les missions difficiles, où l'on est prêt à donner sa vie pour sauver les Ivoiriens. C'est pourquoi, il invite tous ceux qui ne l'ont pas encore compris ou qui ne peuvent pas prendre de risques à embrasser une autre carrière. Et éviter ainsi le laxisme dans l'exercice de leur profession. Il a dénoncé l'attitude d'un gendarme qui dormait à un barrage à Ouragahio. Le Chef de l'Etat a emporté son arme sans qu'il s'en doute .Et le Président Gbagbo d'espérer que les nouveaux policiers n'iront pas vers leurs patrons pour demander des affectations à Noé, au Trésor, etc. Mais feront plutôt correctement leur travail. Car certains ont tendance à chercher des postes où l'on ne prend pas de risques. « N'allez pas négocier les carrefours d'Abidjan. Toutefois, nous allons faire davantage pour que le travail des policiers soit propre », a-t-il ajouté. »