REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 18 ET DIMANCHE 19 OCTOBRE 2008

20 oct 2008

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 18 ET DIMANCHE 19 OCTOBRE 2008

Ban-Ki Moon salue les efforts des Ivoiriens : "La Cote d`Ivoire a renoué avec la stabilité"
Fraternité Matin –
« Le SG de l'ONU, dans son dernier rapport, salue les nombreux succès enregistrés. Dans un rapport publié vendredi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, estime que la Côte d'Ivoire a enregistré de nombreux succès et a renoué avec la paix et la stabilité depuis la signature de l'Accord de Ouagadougou il y a 18 mois. «De nombreux succès ont marqué cette période charnière de l'histoire de ce pays, dont on mentionnera : la fin des hostilités entre les Forces nouvelles et les Forces nationales de défense et de sécurité; la suppression de la zone de confiance qui matérialisait la division du pays; le rétablissement de la liberté de circulation de la population sur l'ensemble du territoire national; le lancement d'un processus crédible d'identification de la population; l'amélioration de la situation des droits de l'homme dans tout le pays; le dialogue soutenu et l'esprit de consensus qui ont régné entre les principaux dirigeants politiques; le retour dans le nord des fonctionnaires déplacés pendant le conflit; une reprise économique prometteuse; et les progrès accomplis dans la préparation des élections», constate Ban Ki-moon dans ce rapport remis au Conseil de sécurité. Selon lui, le processus de paix a franchi «une étape critique avec le lancement, le 15 septembre, de l'opération d'inscription sur la liste électorale». «Les progrès accomplis jusqu'à maintenant sur les principaux fronts du processus électoral sont satisfaisants, malgré l'ampleur des problèmes logistiques à résoudre», ajoute-t-il. Selon lui, «il faut maintenant impérativement procéder à la délivrance simultanée des cartes d'identité et des cartes d'électeur, avec le même souci de crédibilité et de transparence. Les questions qui risquent de se poser, comme celle des ajustements nécessaires au calendrier électoral, devront être réglées en accord avec les textes qui régissent ce calendrier et dans le même esprit de consensus qui a empreint jusqu'à maintenant la mise en œuvre de l'Accord de Ouagadougou». Le Secrétaire général précise que l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), dans la limite de ses moyens, aidera les autorités électorales à résoudre les énormes problèmes logistiques et techniques auxquels elles continuent de se heurter. Il salue le rôle du Facilitateur du processus de paix ivoirien, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso... Le Secrétaire général note toutefois que, bien que le regroupement des ex-combattants ait progressé, l'obligation de collecte et de stockage de leurs armes prévue par le troisième accord complémentaire de l'Accord politique de Ouagadougou n'a produit jusqu'à maintenant que des résultats décevants. De même, le non-paiement des allocations forfaitaires dues aux ex-combattants regroupés des Forces nouvelles et au personnel des Forces nationales de défense et de sécurité risque de provoquer des troubles susceptibles de compromettre la sécurité nécessaire aux élections. De même encore, la suspension du démantèlement et du désarmement des milices dans l'Ouest du pays et l'existence de groupes de jeunes prêts à recourir à la violence pour parvenir à leurs fins politiques vont à l'encontre du climat de sécurité indispensable aux élections. Le secrétaire général de l'ONU juge «inquiétante l'absence de progrès véritables dans le redéploiement de l'administration dans le Nord, notamment en ce qui concerne la centralisation des recettes fiscales. Cette absence de progrès a empêché une complète réunification du pays ainsi que la complète restauration de l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire national après la suppression de la zone de confiance».

Communiqué : La Cei appelle à la reprise du travail dans les centres de collecte
Fraternité Matin –
« Malgré quelques difficultés de démarrage, les opérations d'enrôlement pour l'identification des populations et le recensement électoral lancées à l'échelle nationale, officiellement le 15 septembre 2008 à Yamoussoukro, et dans le district d'Abidjan, le 29 septembre 2008, connaissent un vif engouement des populations ivoiriennes, soucieuses de mettre fin de manière définitive à la crise. Malheureusement, les opérations conduites dans le district d'Abidjan connaissent par endroits des perturbations résultant essentiellement de revendications d'ordre salarial de certains agents d'enrôlement. Ces perturbations gênent le bon déroulement du processus d'identification et de recensement électoral. C'est le lieu de rappeler que pour la réalisation de ces opérations, l'Etat a consenti et continue de consentir des efforts exceptionnels pour permettre à notre pays de sortir de cette crise sans précédent à laquelle il est confronté depuis plus de cinq ans. Il faut noter que la conduite de ces opérations a permis aux différentes structures impliquées d'offrir des emplois à plus de 37 000 de nos jeunes concitoyens, sélectionnés sur près de 250.000 candidats. La Commission électorale indépendante (Cei), la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Office national d'identification (Oni) et les opérateurs techniques, l'Institut national de la statistique (Ins) et Sagem Sécurité, prient les populations de bien vouloir les excuser pour les désagréments nés des perturbations. Ils les assurent que toutes les dispositions sont prises pour améliorer les conditions d'enrôlement des populations, notamment en multipliant par deux ou trois le nombre d'équipes dans les lieux d'enrôlement à forte densité. La Commission électorale indépendante (Cei), la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Office national d'identification (Oni) et les opérateurs techniques, l'Institut national de la statistique (Ins) et Sagem Sécurité en appellent au sens du devoir de nos jeunes frères et sœurs qui observent un arrêt de travail, et les invitent à reprendre leur poste. Ils saisissent l'opportunité pour féliciter tous les agents qui font preuve d'un sens aigu de civisme et de responsabilité en aidant les populations à bénéficier de l'enrôlement.
La Commission électorale indépendante (Cei), la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Office national d'identification (Oni) et les opérateurs techniques, l'Institut national de la statistique (Ins) et Sagem Sécurité exhortent toute la communauté nationale à soutenir le processus d'identification et de recensement électoral qui conduira notre cher pays à des élections démocratiques et à une paix durable. »

Kima Émile aux ressortissants de la Cedeao : "L'enrôlement, c'est l'affaire des seuls Ivoiriens"
Fraternité Matin –
« Le président du Comité de soutien au Président Blaise Compaoré et à l'Accord politique de Ouagadougou pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire, Kima Emile, a donné, hier, à l'hôtel Ivoire, une information à ses frères et sœurs burkinabè et à tous les membres de l'espace Cedeao vivant en Côte d'Ivoire. « L'opération d'identification des populations et du recensement électoral qui va déboucher sur les élections en Côte d'Ivoire est une affaire nationale. L'enrôlement est une affaire nationale. L'enrôlement est une affaire ivoirienne ». Avec insistance, Kima Emile a dit à ses compatriotes que leur devoir, c'est d'accompagner les Ivoiriens, leurs tuteurs, à aller aux élections, à la paix. « Ne vous laissez pas tromper par des mauvais informateurs qui vous font croire que ces opérations sont ouvertes à tous les habitants de nationalités différentes », a-t-il rappelé. Se félicitant de la suppression des cartes de séjour qui, selon lui, met en valeur les cartes d'identité de leur pays d'origine et les cartes consulaires, « il serait malsain que les ressortissants des pays membres de la Cedeao se retrouvent dans des situations inconfortables ». Et d'ajouter : « Restez donc chez vous, évitez les centres d'identification car cela ne regarde que les Ivoiriens qui préparent doucement, mais sûrement les élections ». Aux Burkinabè qui auraient déjà des cartes d'identité ivoirienne de façon illégale, il a demandé de les déposer, sans crainte ni honte. »

Identification / La société civile inquiète : "On risque de se retrouver avec deux listes électorales"
L'Intelligent d'Abidjan –«
Résolument engagés à œuvrer pour l'avènement d'une paix durable en Côte d'Ivoire, les organisations de la société civile à travers la Coalition de la Société civile pour la Paix et le développement démocratique (Cosopci), ont récemment évalué le processus électoral en cours. Le rapport de l'évaluation de la phase préliminaire dudit processus a été présenté à la presse au siège de la Cosopci sis aux 2 Plateaux Mobil, le mardi 14 octobre 2008. Présentant le rapport, le coordonnateur général de la Cosopci M. Traoré Wodjofini a fait savoir que les avancées mais aussi et surtout les difficultés du processus électoral y sont inscrites. Sur le point des difficultés relevées lors des divers entretiens avec tous les acteurs impliqués, -dont les leaders politiques, les responsables des organes de régulation et de supervision tant nationaux, régionaux qu'internationaux, le comité de suivi mis en place par la Cosopci, en unité d'action avec le comité régional de facilitation présidé par le Pr Alioune Tine- a fait diverses recommandations. Concernant les organes de régulation, M. Traoré souligne que tous sont conscients des enjeux historiques des élections et tous ont exprimé leur volonté de travailler en toute impartialité pour des joutes électorales transparentes et apaisées. « Cependant, pour éviter toutes contestations relatives aux opérations de la phase préélectorale, il convient très rapidement d'harmoniser le travail de l'INS et la Sagem sur la méthodologie, le mode opératoire et l'exécution des termes de références relatifs à l'identification afin de produire une liste électorale unique et consensuelle. Si cela n'est fait, on risque de se retrouver avec deux listes contradictoires et ce serait un recul pour le pays. En outre, il convient de placer les deux institutions sous l'autorité de la CEI pour mieux conduire le processus électoral en cours. Le rapport d'évaluation exhorte le président de la République et le Premier ministre, à rétablir « l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire, à supprimer les commandants de zone et les barrages parallèles pour assurer les pleins pouvoirs aux Préfets et sous-préfets en zone CNO, à régler les problèmes de primes des ex-combattants et à impliquer de façon active et dynamique les Nations Unies, l'Union Africaine et la Cedeao aux activités liées au processus électoral ».

Gbagbo à Dabakala : "L'État perd 40 milliards par mois en zone Cno"
Fraternité Matin –
« Au cours d'un meeting à Dabakala, le Chef de l'état a invité les Ivoiriens à faire table rase du passé pour sceller l'union autour de la Côte d'Ivoire. C'est la paix d'abord et le développement ensuite. La paix est la porte du développement. S'il n'y a pas de paix, comment voulez-vous qu'on vienne bitumer vos routes? Et puis d'ailleurs, on va prendre l'argent d'où pour bitumer vos routes? (Rires dans le public.Ndlr) Sur la partie nord où nous ne percevions pas de taxes et d'impôts, nous perdions 40 milliards de francs par mois. Mais on va prendre l'argent d'où pour faire vos routes ?», a déclaré, hier à Dabakala, le Chef de l'Etat. Laurent Gbagbo a ainsi mis à profit son dernier meeting d'une tournée de trois jours dans le nord, pour répondre aux doléances que les populations de Tafiré, Niakara, Tortiya Katiola et Dabakala lui ont faites, relatives au bitumage de routes et de rues, durant sa tournée. Pour le Président de la République, cela explique également le non redéploiement de la totalité des personnels de l'Etat, notamment les enseignants et autres personnels de la santé, dans les zones centre, nord et ouest (Cno). «Si on n'a pas d'abord fait la paix, on ne peut pas redéployer tout ce personnel. C'est pour quoi je suis là aujourd'hui. Je suis là pour parler avec vous de paix», a-t-il asséné. Avant de poursuivre: «C'est pourquoi nous redoublons d'effort pour recouvrer l'entièreté du pays. Nous devons être un pays uni, plus que jamais uni»... Comme il l'a fait dans le département de Katiola pendant les deux premiers jours de sa tournée. Il a demandé aux Ivoiriens de s'emparer de l'Accord politique de Ouagadougou par lequel la paix est revenue dans le pays et de l'entretenir. [...] »

Tournée du président du PDCI-RDA dans la région des Lacs / Henri Konan Bédié à Tiébissou -"Nous ne pouvons plus laisser le FPI prendre la Côte d'Ivoire en otage"
Le Patriote –
«Tiébissou la ville martyr, la ville meurtrie par la guerre a accueilli hier dans une liesse populaire le président du parti démocratique de Côte d'Ivoire, pour sa troisième journée dans la région des Lacs....La notabilité et les habitants des villages traversés ont presque forcé le cortège du président Henri Konan Bédié a faire des escales. Au point de bousculer le protocole et le programme initialement prévu. C'est donc avec près d'une heure de retard que le patron du plus vieux parti de côte d'Ivoire a fait sa rentrée sur la place du centre culturel de Tiébissou. Un enthousiasme qui ne l'a d'ailleurs pas indisposé. Bien au contraire. « Votre formidable accueil d'aujourd'hui comble d'émotion et de réconfort mon épouse, moi-même et les membres de la haute direction de notre parti qui m'accompagnent », a-t-il déclaré d'entrée...Avant de revenir sur le bilan désastreux de la Refondation dont la politique de courte vue a, selon lui, ruiné l'économie nationale, fait fermé les entreprises, accru le chômage, tué l'école, plongé l'agriculture dans un marasme complet minée par la corruption et les détournement massifs des revenus des paysans devenus des misérables sous la Refondation. Et pour lui, le régime FPI ne fait rien pour remédier à cette situation. Au contraire, ses dirigeants par des manœuvres politiciennes cherchent à se maintenir indéfiniment au pouvoir. C'est pourquoi, le président du PDCI-RDA estime que face à tant d'irresponsabilité et d'égoïsme, il faut mettre fin à la dictature ignoble et inhumaine du pouvoir de Laurent Gbagbo et libérer la Côte d'Ivoire. « Nous ne pouvons plus laisser le FPI prendre la Côte d'Ivoire en otage par la confiscation de notre droit à choisir librement nos gouvernants. Notre destin est entre nos mains », a-t-il chargé. Pour ce faire, il a lancé un appel à la mobilisation à ses militants à se faire identifier, enrôler et s'inscrire sur la liste électorale pour sanctionner par le verdict des urnes le président Gbagbo et ses camarades. Et préparer le retour au pouvoir de son parti le PDCI-RDA. Car selon le président Bédié, la conviction de la majorité des Ivoiriens à ce niveau est déjà faite. »

La télé censure Bédié avant de se ressaisir
Le Nouveau Réveil –
« Les meetings du PDCI ne passent pas à la télévision nationale. Pourtant, la RTI fait partie des organes de presse qui couvrent les activités politiques du président Bédié dans la région des Lacs et du N'zi-comoé. La direction a même dépêché auprès du président du PDCI-RDA une équipe professionnelle. Elle est composée du journaliste Jean Jacques Kouamé et un caméraman du nom de Beugré. Tous les deux font correctement leur travail, en tout cas dans les règles de l'art du métier. C'est d'ailleurs la même équipe qui était à Bouaké toujours dans le cadre des tournées de sensibilisation et de remobilisation des militants dudit parti. Malheureusement, son travail est saboté au sommet. La preuve, jusque-là, Brou Amessan (Directeur général) et ses plus proches collaborateurs si ce n'est qu'hier seulement, ont du mal a relayer ces meetings. Pendant ce temps à longueur des journées, ce sont les sorties de Gbagbo qui sont imposées aux Ivoiriens par la RTI. Pourquoi donc deux (02) poids, deux (02) mesures alors que la télévision prétend être nationale au service de tous les Ivoiriens ? Pourquoi donc cette combine discriminatoire alors que le président Bédié est candidat au même titre que Gbagbo et paye lui aussi sa redevance ? Brou Amessan a-t-il décidé de torpiller l'accord politique de Ouagadougou ? C'est tout comme au regard de ce qui se passe à la veille des élections que tout le monde souhaite transparentes et équitables. La télévision et son Directeur général ont donc intérêt à se ressaisir. Réconciliation oblige ! »

Dixième anniversaire de la mort de Djéni Kobina - Le RDR ''ressuscite '' le Fama aujourd'hui
Le Patriote –
«[...] Georges Djéni Kobina, le tout premier secrétaire général du RDR aura marqué de son empreinte, la jeune mais riche histoire de cette tout aussi jeune formation politique qu'il a portée sur les fonts baptisma ux un 27 septembre 1994. Certes il a quitté ce monde, mais tous ceux qui l'ont approché et connu gardent de lui l'image de la perfection faite homme. C'est pourquoi, personne ne pouvait rester indifférent à ce dixième anniversaire de sa disparition. C'est pourquoi aussi beaucoup de personnalités qui l'ont connu ont tenu à témoigner aujourd'hui. Pêle-mêle, l'on entendra les témoignages de cadres du RDR, amis et collaborateurs. La sélection n'a pas été facile. Le comité d'organisation a eu bien des difficultés à retenir les personnalités qui rendront hommage au ''Fama'' [...]. »

18 octobre 1905 – 18 octobre 2008 - Houphouët aurait eu 103 ans, aujourd'hui
Le Patriote –
« Il aurait fêté ses 103èmes bougies aujourd'hui 18 octobre 2008, s'il vivait encore. Félix Houphouët Boigny est né le 18 octobre 1905 à Yamoussoukro dans une famille de chefs coutumiers Baoulé...En 1932, quand les prix du Cacao chutent plus que de coutume, il quitte sa blouse de médecin pour organiser une grève avec les paysans. Et le 22 décembre de cette année, il publie sous un pseudonyme dans le journal "le Trait d`union" un article qui avait pour titre : «On nous a trop volés». Sa grande propension à défendre la cause des siens amènera son chef de service de l`hôpital de Toumodi à lui demander, en septembre 1938, de «choisir entre le service de Santé et la politique locale». Le choix de la seconde option ne sera pas difficile à faire. La disparition de son frère cadet laisse vacante la chefferie du canton des Akouè, qu`il occupera de 1939 à 1945. Durant cette période, il hérite des grandes plantations de cacao et de café de son oncle maternel ainsi que de la chefferie des Akouè, autour de Yamoussoukro. Il devient dès lors un notable respecté, surnommé affectueusement «Nanan». Pendant ses six années de commandement, Félix Houphouët s`emploie donc à protéger ses sujets des misères et du travail forcé causés par les colons blancs. C'est ainsi qu'il fait ses premières armes dans le militantisme syndical en 1944. A cet effet, Félix Houphouët Boigny réunit à «l`Etoile du Sud», à Treichville, les grands planteurs ivoiriens. C'était précisément le 10 juillet 1944. Ce jour-là, naît le Syndicat Agricole Africain (SAA) dont la présidence lui est confiée bien qu`étant le plus jeune. Son engagement syndical lui ouvre les portes de l`arène politique. Et le 09 avril 1946, il crée avec d`autres personnalités ivoiriennes le Parti Démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) qu`il préside. Du 18 au 21 octobre de cette même année, se tient à Bamako le congrès constitutif du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), qu`Houphouët est encore appelé à présider.[...] ».

Port de San Pedro : Campagne 2008-2009 - Exporter 600 000 tonnes de café-cacao
Le Patriote –
«Renforcer le partenariat entre le Port Autonome de San-Pedro (PASP) et l'ensemble des acteurs de la filière café cacao et consolider sa position de 1er port mondial d'exportateur de cacao. Tels sont les objectifs du Port de San Pedro pour la campagne café cacao 2008-2009. « Il est indispensable pour le Port Autonome de San-Pedro d'être une société publique de services qui crée de la valeur, d'accroître la compétitivité de la place portuaire et de transformer le port en un pôle de développement durable », a indiqué jeudi dernier, M. Désiré Dallo, Directeur général du Pasp. Révélant que pour cette campagne, l'objectif est de commercialiser 600 000 tonnes de café-cacao. Selon M. Dallo, la signature du contrat de concession du terminal à conteneurs permettra d'optimiser l'exploitation portuaire et d'accroître ainsi les possibilités de desserte du port de San-Pedro. Exposant sur le trafic du PASP, M. Guy Manouan, Directeur commercial, a révélé que sur les 80 000 tonnes de trafic que connaît le PASP, le cacao seul fait plus de 50% et les autres produits, 32 %. Cette cérémonie s'est articulée autour de la remise de prix aux meilleurs exportateurs, la signature de partenariat et la remise des clés d'un véhicule au Comité Technique de Fluidité Routière Locale (CTFRL). »

Antoine Bohoun Bouabré, Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement : "La pauvreté doit être combattue"
L'Intelligent d'Abidjan –«
Le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement en collaboration avec le SNU (Système des nations unies), a organisé les manifestations officielles de la commémoration de la journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, le vendredi 17 octobre 2008, au Conseil économique et social au Plateau. « Droits de l'Homme et dignité des personnes vivant dans la pauvreté », tel est le thème qui a été au centre des réflexions de cette journée commémorant la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Selon M. Munzu Simon, chef de la division des droits de l'Homme, intervenant sur l'appui des SNU (Système des nations unies), la pauvreté est la cause de la non reconnaissance des droits de l'Homme. « La stratégie de lutte contre la pauvreté doit être l'œuvre d'un partenariat entre l'Etat, la société civile et la communauté internationale », a-t-il fait savoir. Prenant la parole, Mme Victorine Wodié, présidente de la CNDH-CI (Commission nationale des droits de l'Homme), a indiqué qu'«aucun phénomène social ne bafoue les droits de l'Homme de façon complète et intégrale que la pauvreté ». C'est pourquoi, pour elle, la notion de pauvreté doit être au cœur des combats dans la lutte pour les droits de l'Homme. M. André Carvalho, directeur Pays du PNUD (Programme des nations unies pour le développement), a, pour sa part, réitéré l'engagement et le soutien du PNUD, au gouvernement ivoirien dans sa lutte contre la pauvreté. Le Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement, M. Paul Antoine B. Bouabré, a soutenu que la question de la pauvreté est une préoccupation majeure voire d'un intérêt capital. « La pauvreté doit être combattue », a-t-il affirmé. Avant d'ajouter que la lutte contre la pauvreté n'est pas seulement l'affaire du Gouvernement, mais l'affaire de ceux qui sont dans cette situation. Personne donc ne doit se soustraire à la connaissance des souffrances liées à la pauvreté. Par ailleurs, le groupement Damandé de Soko, l'Ong AMEPOUH et l'Organisation communautaire pour l'appui au développement en Côte d'Ivoire ont reçu respectivement des mains du Ministre d'Etat, 8 millions de FCFA, 17 millions 420 mille de FCFA, et 9 millions de FCFA de la part du PNUD. »

Korhogo : Lutte contre la pauvreté - Amadou Gon et la GTZ au secours des populations
Le Patriote –
«Les villes de Boundiali, Ferké, Karakoro, Sinématiali, Korhogo, pour ne citer que celles-là, ont accueilli avec beaucoup de joie la mission conduite par Mmes Sossou Laetitia, chargée des microprojets et Dia NGoné, toutes deux de la GTZ (coopération technique allemande). La mission qui s'étend sur une semaine et qui était le 15 octobre dernier à Korhogo, s'inscrit dans le cadre du Programme de Développement en Milieu Rural (Prodemir). Trois groupements, essentiellement composés de femmes, se verront dotés d'énormes moyens de travail dans leurs différents domaines d'activités. A Korhogo, l'association Wagnon qui regroupe les femmes couturières du grand marché, au nombre de 63 personnes, a bénéficié d'un financement de 5.739.500. Les bénéficiaires ont reçu un ensemble de 63 machines à coudre et du matériel. Les deux autres groupements sont basés à Torgokaha (sept kilomètres de Korhogo). Il s'agit de Yédjidja (65 femmes) et Lomanalè (84 membres) qui ont bénéficié respectivement de 6.562.850 et de 6.733.850 pour exploiter chacune, sept hectares de maraîchers. Ces deux financements qui sont des subventions sont en nature et en espèces. Ces associations bénéficient également d'un suivi et d'un encadrement technique pour améliorer leur capacité de gestion et leur connaissance en matière de vie associative. « Je suis heureux de constater que la satisfaction des demandes qu'on vous adresse commence à atteindre une vitesse satisfaisante », s'est réjoui le ministre Amadou Gon, maire de Korhogo qui a salué ces milliers de microprojets financés à coût de millions dans la région des savanes. »

EDUCATION : Grève des enseignants du second degré - Les écoles de Korhogo paralysées
Le Patriote –
«Les cours sont arrêtés depuis le 14 Octobre dernier dans trois des quatre établissements secondaires publics de Korhogo. La coordination des enseignants du second degré (CES) a mis en exécution son préavis de grève déposé le 15 septembre dernier. Selon Ouattara Doulaye, professeur d'anglais au collège moderne de Korhogo et fédéral de la coordination dans la région des savanes, « le mouvement est suivi avec beaucoup de satisfaction. A Korhogo, il est suivi dans tous les établissements à l'exception du lycée Houphouët. Les collègues de Sinématiali et de Ferké ont également répondu à cent pour cent à notre appel ». Les revendications de la CES -CI se fondent sur deux points : la suspension des salaires des mois de Novembre et Décembre 2007 des enseignants grévistes et la nouvelle grille indiciaire. Ils estiment que les propositions que l'Etat leur fait dans la nouvelle grille indiciaire sont trop faibles en termes de gain financier. Par ailleurs, M Ouattara a indiqué que l'Etat avait promis de signer le décret d'application de cette nouvelle grille au plus tard le 31 août 2008. Et, il n'en est rien jusqu'à ce jour. Pour Ouattara Doulaye, son mouvement qui revendique la juste rétribution de l'enseignant n'avait plus d'autre choix que celui de la revendication par arrêt de travail interposé. [...]»

Adzopé : Les coupeurs de route sont de retour
Fraternité Matin –
«La quiétude des populations du département d'Adzopé est entamée ces derniers temps. Agressions physiques de motocyclistes et autres meurtres sont de plus en plus courants. Le jeune Adou Kimou, du village de Miadzin, a été retrouvé mort sur le tronçon Adzopé-Miadzin, avec à côté de lui sa moto. Cette découverte macabre a été faite le 27 septembre dernier... Deux semaines plus tard, deux autres personnes sur une moto ont été attaquées sur cet axe. Plus chanceux, le conducteur de la moto n'a pas paniqué, malgré les coups de massue reçus dans la pénombre. Son passager et lui en sont sortis avec quelques traumatismes, soignés à l'hôpital général d'Adzopé. Au même endroit, le 8 octobre dernier, des coupeurs de route, s'apprêtant à barrer la route avec des rondelles de bois, ont été mis en fuite par un automobiliste armé qui a tiré en air. La gendarmerie, alertée, s'est rendue sur les lieux et en est revenue avec les rondelles de bois. Dans la même nuit, des voyageurs à bord de plusieurs véhicules de transport en commun ont été dépossédés de leurs biens par des coupeurs de route entre Anyama et Abobo. Par ailleurs, un jeune a été retrouvé pendu, non loin du stade de la commune d'Agou dans les broussailles. Le corps sans vie a été découvert par des jeunes jouant au football le 9 octobre dernier...Les commandants de brigade d'Adzopé et d'Agou, que nous avons rencontrés à Adzopé, ont dit qu'ils en sont conscients et qu'ils multiplient en ce moment les patrouilles pour mettre le grappin sur les bandits. C'est le lieu de songer à l'équipement conséquent des Fds du département. Car les bandits traqués à Abidjan par le Cecos, se replient sur Adzopé facilement accessible. »